gorges du gardon – Christophe Cavard http://christophecavard.eelv.fr Tue, 04 Jul 2017 21:08:05 +0200 fr-FR hourly 1 Rencontre annuelle des réserves de biosphère françaises dans les gorges du Gardon http://christophecavard.eelv.fr/rencontre-annuelle-des-reserves-de-biosphere-francaises-dans-les-gorges-du-gardon/ Thu, 17 Nov 2016 21:11:31 +0000 http://cavard.fr/?p=51417 Le syndicat mixte des gorges du Gardon présidé par Christophe Cavard recevait mercredi 16 et jeudi 17 novembre les représentants des 14 réserves de biosphère françaises pour leur réunion annuelle. ...]]>

Le syndicat mixte des gorges du Gardon présidé par Christophe Cavard recevait mercredi 16 et jeudi 17 novembre les représentants des 14 réserves de biosphère françaises pour leur réunion annuelle.

Au programme de ces rencontres accueil et visite du site par le Castellas, découverte de la maison grand site à Russan, ateliers de travail thématiques, visite de la bergerie pédagogique, et du Pont du Gard, remise des trophées de la réserve biosphère des gorges du Gardon.

Les ateliers ont permis des échanges sur la mise en oeuvre du plan d’action décidé lors du 4ème Congrès mondial des réserves de biosphère qui se tenait à Lima au Pérou en mars dernier, le role du réseau des réserves de biosphère en France ou encore la question de la création de « réservistes », qui permettraient selon Christophe Cavard que « des habitants volontaires soient bien des ambassadeurs de l’action qui peut être menée ici » afin « qu’un certain nombre de problèmes auxquels nous devons faire face soient mis en lumière de façon partagée et de chercher à les résoudre ensemble« .

Ce rassemblement s’est terminé au Pont du Gard, lors de la remise des trophées des réserves de biosphère qui sont décernés pour souligner une action originale dans le domaine du développement durable qui promeut le lien entre l’homme et la nature. Les lauréats ont chacun reçu une dotation de 1000€ pour enclencher une action concrète.

Pour comprendre l’action et les objectifs des réserves mondiales de biosphère : cette vidéo.

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Christophe Cavard et les membres de cette rencontre lors de leur accueil sur le site du Castellas à Sainte-Anastasie

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Le périmètre du projet de parc naturel régional à l’étude http://christophecavard.eelv.fr/le-perimetre-du-projet-de-parc-naturel-regional-et-les-conditions-de-sa-mise-en-oeuvre-a-letude/ Fri, 21 Oct 2016 16:08:01 +0000 http://cavard.fr/?p=51323 Les membres du groupe de travail du projet de Parc naturel régional des Garrigues de l’Uzège se sont réunis ce 22 septembre 2016 à Uzès, pour la deuxième fois depuis que l’étude a été relancée. A l’ordre du jour : étude du périmètre du projet de Parc naturel régional et réflexion sur la structure qui sera chargée de déposer le dossier de candidature auprès de la Région (automne 2017) et de coordonner la rédaction de la Charte. ...]]>

Les membres du groupe de travail du projet de Parc naturel régional des Garrigues de l’Uzège se sont réunis ce 22 septembre 2016 à Uzès, pour la deuxième fois depuis que l’étude a été relancée. A l’ordre du jour : étude du périmètre du projet de Parc naturel régional et réflexion sur la structure qui sera chargée de déposer le dossier de candidature auprès de la Région (automne 2017) et de coordonner la rédaction de la Charte.

Le périmètre soumis à la réflexion du groupe de travail ce jeudi 22 septembre tenait compte des propositions issues du comité de pilotage de juillet qui proposait d’élargir le périmètre en intégrant 9 communes : deux situées à l’est du territoire (Saint Marcel de Careiret et Saint André d’Olérargues) et 7 communes à l’ouest (Saint-Hippolythe-de-Caton, Saint-Etienne de l’Olm, Saint-Jean-de-Ceyrargues, Saint-Cézaire-de-Gauzignan, Saint-Maurice-de-Cazevieille, Castelneau-Valence et Brignon). La cohérence bio-géographique, les interactions culturelles et fonctionnelles entre le périmètre proposé et ces 9 communes justifient cet élargissement que le groupe de travail a approuvé.

Après avoir repris connaissance des trois grandes étapes du projet de Parc – étude d’opportunité en cours, élaboration de la Charte puis mise en œuvre de la charte si le territoire obtient le label- les membres ont été sollicités pour réfléchir aux statuts de la structure porteuse -ou structure de préfiguration- qui sera chargée de déposer le dossier de candidature et de coordonner l’écriture du projet de territoire (la Charte). Différentes options sont en effet possibles : association, syndicat mixte existant, syndicat mixte à créer issu ou non de la fusion de différentes structures.

Les participants ont identifié, en groupe de travail, les critères qui guideront les choix à venir à savoir :

  • Simplifier le mille-feuille administratif territorial
  • Mutualiser les moyens existants
  • Représenter les acteurs locaux (communes et société civile)
  • Etre rapide et souple à mettre en place
  • Disposer de technicité, être compétente et pérenne
  • Répondre aux équilibres politiques du territoire

L’ensemble des éléments remis aux membres du groupe de travail et des productions sont disponibles sur le site internet dédié au projet (www.projet-pnr-garrigues.fr) dans la rubrique « Allez plus loin » sous rubrique « Synthèses et comptes rendus».

UZÈGE Le projet de Parc naturel régional, « pas la chasse gardée des élus »

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La maison d’arrêt de Nîmes doit être une priorité du Ministère http://christophecavard.eelv.fr/la-prison-darret-de-nimes-doit-etre-une-priorite-du-ministere/ Thu, 21 Jul 2016 11:26:28 +0000 http://cavard.fr/?p=51115 La maison d'arrêt de Nîmes est l'une des plus surpeuplées de métropole, et elle fait à ce titre l'objet d'une surveillance particulière des associations comme l'Observatoire International des Prisons, et, bien sûr, des parlementaires. ...]]>

La maison d’arrêt de Nîmes est l’une des plus surpeuplées de métropole, et elle fait à ce titre l’objet d’une surveillance particulière des associations comme l’Observatoire International des Prisons, et, bien sûr, des parlementaires.
Ces derniers ont le droit de visiter les prisons et les établissements pénitentiaires quand bon leur semble.
Christophe Cavard a visité au moins une fois par an depuis le début de son mandat de député la maison d’arrêt de Nîmes. Ses visites s’intensifient désormais pour faire bouger le dossier. Il s’est récemment rendu deux fois en un mois dans l’établissement pénitentiaire : le 27 mai dernier, accompagné d’une délégation du syndicat mixte des gorges du Gardon, pour accélérer la mise en place des chantiers de détenus au profit des missions d’entretien du Grand Site des Gorges du Gardon, et le 23 juin, accompagné cette fois d’une équipe de journalistes télé, pour filmer la surpopulation carcérale dans l’établissement.

Ces deux visites représentent deux facettes de l’action menée pour améliorer les conditions de détention à Nîmes, et sensibiliser populations et élus à ce dossier urgent.

Les chantiers de détenus font l’objet d’une convention entre la Maison d’arrêt et le syndicat mixte signée en novembre 2015. L’organisation de chantiers de détenus répond à une double demande. Pour le syndicat mixte, c’est une possibilité d’intensifier les travaux de débroussaillages et de nettoyage des sites protégés dont il a la charge. Pour la maison d’arrêt, c’est une diversification et une opportunité supplémentaire d’organiser des journées d’activités à forte utilité sociale avec les détenus.
Ces sorties sont importantes à plusieurs points de vue. Pour l’établissement surpeuplé, ce sont des bouffées d’air dans la journée, mais aussi une possibilité d’offrir à des détenus des perspectives de réinsertion. Et toute perspective de réinsertion est un élément de plus dans les missions des établissements pénitentiaires.
Chaque sortie s’organise avec 6 détenus, encadrés par deux surveillants, sous le pilotage d’un technicien du Grand Site des Gorges du Gardon.
La visite de la maison d’arrêt et la rencontre des élu-es avec le personnel et le directeur de l’établissement, devrait permettre d’intensifier ces « sorties ».

La possibilité pour les parlementaires de visiter les prisons en étant accompagnés de la presse, sans avoir à demander l’autorisation de l’administration pénitentiaire, est possible depuis avril 2016, date de publication d’un décret d’application d’un article de loi voté en décembre 2015, suite à un amendement de Jean-Jacques Urvoas, alors président de la commission des lois à l’Assemblée Nationale.

Sollicité par la rédaction du 20h de TF1, Christophe Cavard est retourné à la maison d’arrêt de Nîmes pour constater avec une équipe télévisée les conditions d’incarcération dans cet établissement qui est, depuis plusieurs mois, au premier rang des surpopulations carcérales. Plus de cinquante détenus dorment à même le sol dans des cellules de 9m2 prévues pour deux personnes, et qui, par conséquent, en accueillent trois.
Cette situation de surpopulation complique tout : la vie des détenus, leurs relations, mais aussi le travail de l’administration pénitentiaire. Outre la gestion des tensions nées de cette surpopulation, il faut compter avec le sous-dimensionnement de tous les équipements collectifs : parloir, douches, etc. La surpopulation carcérale allonge les temps de travail, produit des situations de sous-dotations en matériel et équipement, réduit les proportions de détenus pouvant bénéficier d’une activité sportive, ou de travail. Elle pèse sur les conditions de détention comme sur les conditions de réinsertion.
Elle pèse enfin sur les travaux d’entretien de l’établissement : comment refaire la peinture dans une cellule quand il n’est pas possible de la vider de ses détenus pendant quelques jours ?
L’établissement se dégrade, lentement mais sûrement. Cette situation est connue des autorités pénitentiaires, et Christophe Cavard continue de travailler, avec la direction de l’établissement, les associations, le personnel pénitentiaire, et le ministère de la Justice, pour trouver des solutions pérennes à ce problème structurel.
Les images filmées par les journalistes à l’occasion de cette visite sont une nouvelle possibilité de sensibiliser le public à cette situation d’incapacité à tenir la mission de détention dans la normalité et le droit. Car comme le disait Albert Camus : « une société se juge à l’état de ses prisons ».

Ces actions de sensibilisation du public se doublent de discussions avec le Ministère de la Justice. Christine Taubira, la précédente garde des Sceaux, s’était engagée à descendre elle-même constater l’état de la Maison d’Arrêt en décembre 2015. Jean-Jacques Urvoas, son successeur, a depuis été régulièrement alerté par Christophe Cavard. Lors d’un récent rendez-vous avec le cabinet du ministre de la Justice, le 22 juin, Christophe Cavard a obtenu des garanties sur la priorité de l’établissement dans les programmations budgétaires du ministère. Nous attendons désormais les annonces des premières mesures.

De gauche à droite : Muriel Dherbecourt,

Lors de la visite avec l’équipe des Gorges du Gardon

Reportage sur la surpopulation carcérale à la prison de Nîmes : JT 20h de TF1, 27 juin 2016

Courrier à M. Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux, 21 juin 2016

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Courrier à Madame Christine Taubira, 16 décembre 2015

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Midi Libre, 10 décembre 2015

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Midi Libre, 16 décembre 2015

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Compte-rendu de visite du 4 décembre 2015 :

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Midi Libre du 8 février 2015 : compte-rendu de la visite de décembre 2014 :

Revue de presse des actions menées de 2013 à 2015 :

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Compte-rendu de la visite de décembre 2013

 

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Des chantiers de détenus dans les gorges du Gardon http://christophecavard.eelv.fr/des-chantiers-de-detenus-dans-les-gorges-du-gardon/ Fri, 27 May 2016 13:19:01 +0000 http://cavard.fr/?p=51087 Le syndicat mixte des Gorges du Gardon a passé une convention avec la maison d'arrêt de Nîmes pour organiser des chantiers de nettoyage de la garrigue et des berges avec des détenus. ...]]>

Le syndicat mixte des Gorges du Gardon a passé une convention avec la maison d’arrêt de Nîmes pour organiser des chantiers de nettoyage de la garrigue et des berges avec des détenus.
Depuis octobre 2015, date de la signature de la convention, plusieurs chantiers ont été organisés.
Le 27 mai dernier, Christophe Cavard a emmené des élu-es du territoire visiter la maison d’arrêt, pour les sensibiliser à cette question, et favoriser l’accueil des chantiers dans les communes.
La maison d’arrêt de Nîmes est un établissement surpeuplé, qui connait, de ce fait, des difficultés d’accueil des détenus. L’organisation de chantiers de détenus répond à une double demande. Pour le syndicat mixte, c’est une possibilité d’intensifier les travaux de débroussaillages et de nettoyage des sites protégés dont il a la charge. Pour la maison d’arrêt, c’est une diversification et une opportunité supplémentaire d’organiser des journées d’activités à forte utilité sociale avec les détenus.
Ces sorties sont importantes à plusieurs points de vue. Pour l’établissement surpeuplé, ce sont des bouffées d’air dans la journée, mais aussi une possibilité d’offrir à des détenus des perspectives de réinsertion. Et toute perspective de réinsertion est un élément de plus dans les missions des établissements pénitentiaires.
Chaque sortie s’organise avec 6 détenus, encadrés par deux surveillants, sous le pilotage d’un technicien du Grand Site des Gorges du Gardon.
La visite de la maison d’arrêt et la rencontre des élu-es avec le personnel et le directeur de l’établissement, devrait permettre d’intensifier ces « sorties ».

Photo : Lors de la visite de la Maison d’arrêt de Nîmes : Muriel Dherbecourt, vice-présidente du syndicat mixte des Gorges du Gardon, conseillère départementale de Redessan, Bérengère Noguier, vice-présidente du syndicat mixte des Gorges du Gardon, conseillère départementale d’Uzès, David Cros, technicien du SMGG, Joël Saugues, vice-président du syndicat mixte des Gorges du Gardon, conseiller municipal de Poulx, Christophe Cavard, président du syndicat mixte des gorges du Gardon, député du Gard, Jean-Marie Chanabé, directeur du syndicat mixte des Gorges du Gardon.

 

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Lors d’un récent chantier, en juin 2016

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Loi biodiversité : la ligne de l’écologie responsable l’emporte ! http://christophecavard.eelv.fr/loi-biodiversite-la-ligne-de-lecologie-responsable-lemporte-2/ Fri, 18 Mar 2016 17:41:56 +0000 http://cavard.fr/?p=50449 Après une semaine de discussion en commission du développement durable, et une autre semaine de débat dans l’hémicycle, l’assemblée nationale a adopté le 18 mars le projet de loi de reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, porté par Barbara Pompili, secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité. Ce texte est essentiel et porte la marque d’une écologie responsable, qui porte la réforme au sein des institutions. ...]]>

Après une semaine de discussion en commission du développement durable, et une autre semaine de débat dans l’hémicycle, l’assemblée nationale a adopté le 18 mars le projet de loi de reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, porté par Barbara Pompili, secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité. Ce texte est essentiel et porte la marque d’une écologie responsable, qui porte la réforme au sein des institutions.
Essentiel parce que la France doit mettre en œuvre des protocoles internationaux importants, issus de la Conférence des Parties sur la diversité biologique, l’autre grande COP, dont le treizième rendez-vous aura lieu à Cancun, au Mexique, en décembre 2016. A côté de la COP Climat, c’est cette COP biodiversité qui porte une grande partie des engagements du Traité de Rio adopté lors du sommet de la Terre en 1992.
Essentiel parce que, dans ce contexte international, la France porte des enjeux nationaux forts :  parce que nous sommes comptables de la préservation d’un espace maritime majeur, le deuxième du monde après celui des Etats-Unis, et de zones naturelles uniques. Parce que les paysages, la faune, la flore constituent, pour un pays qui tire du tourisme tant d’activités et d’emplois, pour un pays qui tire de la qualité de vie la force de ses habitants, un enjeu à proprement parler existentiel.
Ce projet de loi comporte plusieurs mesures fondamentales : l’introduction dans la loi du préjudice écologique, l’interdiction des néonicotinoides, la création de mécanismes de compensation efficaces, l’application du Protocole de Nagoya de 2010 (la COP Biodiversité 10) notamment sur les questions de biopiraterie, de lutte contre le pillage des ressources génétiques et traditionnelles, avec un vrai chemin pour une innovation sans pillage, la création de l’agence française de la biodiversité, ou encore le renforcement de la place de la notion de « paysage » dans les protections naturelles.
Ce chemin est difficile, parce que les résistances sont encore très fortes. On l’a vu avec les deux questions les plus sensibles, celle du préjudice écologique et celle des néonicotinoïdes.
Sur le préjudice écologique, les lobbys étaient à l’œuvre pour tenter de faire renoncer la loi sur un combat qui date du naufrage de l’Erika, en 1999. Jusqu’au dernier moment, l’introduction dans la loi du principe pollueur-payeur a failli être mise à mal. La mobilisation de Barbara Pompili, secrétaire d’état chargée de la biodiversité, et des parlementaires de la majorité ont permis à la loi d’être indemne sur cette question. Le préjudice écologique va entrer dans la loi, et c’est aux écologistes, au gouvernement et à l’assemblée, qu’on le doit.
Sur la question, elle aussi essentielle, de l’interdiction des néonicotinoïdes, les tensions ont aussi été très vives entre les tenants d’une agriculture productiviste, et les volontés d’en finir avec ces produits toxiques, dont il est prouvé qu’ils sont à l’origine de la destruction massive des abeilles, mais aussi de perturbations du développement cérébral des humains. L’assemblée nationale est arrivée dans la nuit du 17 au 18 mars à un compromis réaliste et responsable, qui fixe au 1er septembre 2018 l’interdiction des substances néonicotinoïdiques et des semences traitées avec ces produits, et qui renforce la rédaction première, en inscrivant dans la loi l’agriculture biologique et raisonnée comme alternative à cette agriculture qui empoisonne nos sols, nos agriculteurs, nos abeilles et jusqu’à nous, consommateurs. Là encore, c’est le travail de Barbara Pompili et des députés écologistes qui a permis d’arriver à cette législation protectrice, qui, bien loin de brider l’agriculture française, lui ouvre des champs d’innovation et de développement durable.
De nombreuses autres dispositions ont été adoptées dans un large consensus. C’est le cas notamment de celles renforçant les notions de « paysage », et le rôle des Parcs Naturels Régionaux. Ces derniers sont désormais des outils globaux de protection des sites naturels, de leur biodiversité, e leur patrimoine et de leurs paysages, avec un interlocuteur régional lui aussi renforcé dans ses compétences. C’est donc avec une grande attention que je suivrais l’implication de cette loi dans les projets du territoire des Gorges du Gardon.

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Invitation: la maison grand site des gorges du Gardon ouvre ses portes samedi 27 juin http://christophecavard.eelv.fr/invitation-a-linauguration-de-la-maison-grand-site-des-gorges-du-gardon/ Thu, 18 Jun 2015 12:17:26 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=49886 Après avoir été ajouté au réseau mondial des réserves biosphère par l'UNESCO la semaine dernière,  le site des gorges du Gardon ouvre maintenant sa \"maison\". ...]]>

Après avoir été ajouté au réseau mondial des réserves biosphère par l’UNESCO la semaine dernière,  le site des gorges du Gardon ouvre maintenant sa « maison ».

Je vous invite à venir la découvrir samedi 27 juin à partir de 11h pour l’inauguration officielle (Carte d’invitation), puis à passer la journée à nos côtés jusqu’à l’apéritif en musique sur la place du village de Sainte Anastasie. J’aurais plaisir à partager ce moment avec vous, au cœur de ce site majestueux.

Christophe Cavard

Président du syndicat mixte des gorges du Gardon, député du Gard

Au programme:

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Lire le numéro spécial du syndicat de gestion du site des gorges du Gardon: Info3G-N°12

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Les gorges du Gardon désignées Réserve mondiale de biosphère par l’UNESCO ! http://christophecavard.eelv.fr/labellisation-du-site-des-gorges-du-gardon-a-lunesco-comme-reserve-mondiale-de-biosphere/ Tue, 09 Jun 2015 18:38:18 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=49851 C’est officiel depuis mardi 9 juin : les gorges du Gardon ont intégré le club des Réserves mondiales de biosphère de l'Unesco (organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture). Cette désignation onusienne est intervenue au siège de l’Unesco, à Paris, à l’occasion d’une séance du Conseil international de coordination du programme Man and biosphere (MAB). Les gorges du Gardon sont ainsi le seul site français honoré pour l’année 2015. ...]]>

C’est officiel depuis mardi 9 juin : les gorges du Gardon ont intégré le club des Réserves mondiales de biosphère de l’Unesco (organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture). Cette désignation onusienne est intervenue au siège de l’Unesco, à Paris, à l’occasion d’une séance du Conseil international de coordination du programme Man and biosphere (MAB). Les gorges du Gardon sont ainsi le seul site français honoré pour l’année 2015.

Les 26 territoires communaux de la Réserve de biosphère (1), désignée pour 10 ans, se répartissent donc en trois zones : les 7 800 hectares de la zone cœur (en fait le site classé des gorges du Gardon), 13 900 ha de zone tampon et 23 800 ha pour la zone de transition. Le bureau du comité international reconnaît ainsi la valeur d’un paysage typiquement méditerranéen à la biodiversité propre et remarquable à la fois.

Il appartient désormais au Syndicat mixte des gorges du Gardon (SMGG), présidé par Christophe Cavard, et à l’ensemble des acteurs locaux de mener à bien des actions de préservation, d’éducation et de recherche afin que la connaissance de la zone cœur du territoire soit améliorée et que les choix effectués dans les zones tampon et de transition, en matière d’activités humaines, soient respectueuses de la biodiversité de la zone cœur. L’Unesco se réserve ainsi le doit de retirer cette désignation si le territoire venait à ne pas respecter les engagements pris dans le dossier présenté.

Avec une satisfaction légitime, Christophe Cavard a remercié les instances de l’UNESCO pour la reconnaissance qu’il attribue ainsi au travail mené sur le territoire. Il a loué la participation citoyenne qui a guidé le dossier depuis 2009 et souhaité que le travail des différents comités de la Réserve aboutisse à une connaissance affinée des merveilles du territoire. Enfin il a replacé cette désignation des gorges dans le contexte international qui verra la tenue à Paris, au mois de décembre, de la 21e Conférence des parties de la convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique (COP 21).

Cette désignation résonne comme une première reconnaissance internationale des gorges du Gardon. Elle sera incarnée par une cérémonie officielle, sur site, à l’automne prochain, en présence de responsables de l’Unesco.

Prochaine étape pour le SMGG : la labellisation Grand site de France du site classé espérée pour la fin de l’année.

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Christophe Cavard et Bérengère Noguier, conseillère Départementale du Gard et Philippe Halliot, ambassadeur de France à l’UNESCO

 

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« Une politique énergétique alternative est incontournable » http://christophecavard.eelv.fr/avec-jose-bove-reunion-publique-gaz-de-schiste-une-autre-politique-energetique-est-possible/ Fri, 13 Apr 2012 10:25:47 +0000 http://christophecavard.eelv-legislatives.fr/?p=3955 Sur Objecitf Gard : GAZ DE SCHISTE : LA VIGILANCE RESTE DE MISE SUR LES SECTEURS DE NÎMES, UZES ET ALES ...]]>

Sur Objecitf Gard :

GAZ DE SCHISTE : LA VIGILANCE RESTE DE MISE SUR LES SECTEURS DE NÎMES, UZES ET ALES

 

« Le groupe pétrolier Total a attaqué devant le tribunal administratif  l’abrogation, par l’Etat, des trois permis de recherche et d’exploitation des gaz de schiste de Nant (Aveyron), Villeneuve-de-Berg (Sud Ardèche) et Montélimar (du sud de Valence aux portes de Montpellier). La décision sera rendue en septembre prochain, mais je demeure confiant, d’autant que nous allons, nous-aussi, nous manifester en soutien de l’Etat. Par contre, le problème demeure pour les 61 permis encore en vigueur, dont 4 dans le Gard, accordés à la société Encore qui les a retrocédés, en 2007, à la société Edgon LTD : plaine d’Alès, bassin d’Alès, Navacelles et, enfin, Nîmes  qui concerne 31 communes situées entre Montfrin et Saint-Laurent d’Aigouze, soit environ 507 kilomètres-carrés. Pour ces quatre derniers permis de recherche et d’exploitation des gaz de schiste, il convient de rester vigilant, de maintenir une sorte de veille. Il faut s’informer et interpeller sans relâche les préfectures auprès desquelles doivent être déposées les demandes de travaux préalables. Si ça bouge, nous aurons tôt fait de nous mobiliser et d’organiser la riposte… nous gagnerons cette bataille vitale en nous rassemblant ».

C’est en ces termes – et sur un ton qui en disait long sur sa détermination à ne rien céder dans le bras de fer opposant les écologistes aux multinationales pétrolières – que le député européen José Bové  (Europe Ecologie / Les Verts) s’est adressé aux quelque 150 personnes massées, mercredi soir en mairie d’Uzès, pour une réunion d’information consacrée au gaz de schiste : une problématique qui cristallise bien des oppositions à travers le département, jalonné, çà et là, de dizaines de collectifs citoyens de vigilance « qui ne dorment, le plus souvent, que d’un oeil« , au cas où des foreuses s’installeraient au petit matin dans leur jardin.  Même si dix-huit mois de résistance et de lutte ont fait capoter bon nombre de projets, la situation reste incertaine, sachant qu’au niveau national, pas moins de 75 permis de recherche et d’exploitation du gaz de schiste demeurent valides et 32 demandes de permis supplémentaires en cours d’instruction.

« Selon les pétroliers, les réserves de gaz de schiste représenteraient une autonomie gazière d’un siècle (NDLR : la France serait avec la Pologne le pays d’Europe le plus richement doté), leur exploitation réduirait la facture énergétique, créerait des emplois non délocalisables et ne porterait nullement atteinte à l’environnement. Tous ces arguments sont faux« , a commenté Jean-Pierre Foster, militant EE/LV et animateur de la cellule Riposte chargée  de suivre la situation au jour le jour et promouvoir un contre-argumentaire, face aux « approximations et contre-vérités » des candidats à l’exploitation. A commencer par la prétendue neutralité de la technique de fracturation hydraulique, qui est la seule actuellement au point pour extraire les gaz des roches mères.

« Contrairement à ce que prétendent les pétroliers, les risques environnementaux et sanitaires sont considérables : prélèvements d’eau douce énormes, risques sismiques, menaces de pollution des nappes phréatiques, risques de détournement des nappes karstiques, destruction de la nature  et du tissu éco-agricole… au regard de retombées insignifiantes tant en matière de finances que d’emplois. Pensez que pour une exploitation raisonnable de l’ordre de 20 milliards de tonnes par an, la taxe que percevrait l’Etat s’élèverait peu ou prou à 200 millions d’euros… sur une facture gazière de 8 milliards d’euros. Dans le même temps, les exploitants, eux, se mettraient 3,6 milliards d’euros dans la poche », a affirmé Jean-Pierre Foster. Inacceptable a répondu l’auditoire.

LA MEDITERRANEE, UN SANCTUAIRE

Force de contestation mais aussi de propositions, Europe Ecologie / Les Verts poursuit sa mobilisation vers trois directions  : l’abrogation de tous les permis de recherche et d’exploitation de gaz de schiste, la refonte du code minier (il date des années 50) devant le Parlement, ainsi que la mise en oeuvre d’une politique énergétique « responsable et pérenne », faisant la part belle au développement des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique marin, micro-hydraulique, biomasse, co-génération…).

Profitant de cette réunion, José Bové a également attiré l’attention du public sur le projet Gold, consistant à sonder sur 4 à 7 kms de profondeur, l’épaisse couche de sel qui s’est formée au fond du golfe du Lion. « Ce projet à caractère scientifique est initié par l’Ifremer, jusque là pourquoi pas !  Mais le bât blesse lorsqu’on sait que c’est la compagnie pétrolière Melrose qui se propose de financer ce chantier considérable, sans doute dans l’espoir de mettre la main sur d’importantes réserves d’hydrocarbures.  La Méditerranée n’est pas un terrain de jeu pour les pétroliers, c’est une mer fermée que nous devons sanctuariser. Si la menace se précise, nous mobiliserons sur l’ensemble du bassin méditerranéen« , a commenté le député européen, animateur aux côtés de Cécile Duflot et de Daniel Cohn-Bendit du mouvement EE/LV.

LE GAZ EN BREF…

En 2010, la consommation annuelle de gaz s’est établie en France à 50 milliards de mètres-cubes. 57 % furent consacrés au chauffage et à un usage domestique, 30 % à l’industrie et 13 % à la production d’électricité. La France importe 100 % de ses besoins en gaz naturel pour une facture annuelle voisine de 8 milliards d’euros.

Site de campagne – Cavard2012.fr – Christophe Cavard et Sandra Solinski (suppléante) candidats EELV/PS aux législatives de 2012 sur la 6ème circonscription du Gard (Nîmes II, IV, V, , Uzès, Marguerittes)

 

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José Bové prêt à défendre la création d’un PNR des Garrigues http://christophecavard.eelv.fr/jose-bove-dans-les-gorges-du-gardon/ Fri, 13 Apr 2012 09:05:09 +0000 http://christophecavard.eelv-legislatives.fr/?p=3945 Christophe Cavard, Président du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon recevait, ce Mercredi 11 Avril, José Bové, Député Européen pour une « étude de terrain » sur la mise en œuvre des dispositions du programme européen « Natura 2000 » relatives à la biodiversité. ...]]>

Christophe Cavard, Président du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon recevait, ce Mercredi 11 Avril, José Bové, Député Européen pour une « étude de terrain » sur la mise en œuvre des dispositions du programme européen « Natura 2000 » relatives à la biodiversité.

Accueillis par le Maire de Dions le premier sujet fut présenté in situ au fond de l’une des nombreuses grottes du massif des gorges du gardon. Le programme « Life » qui fixe un cadre technique et scientifique et financier était présenté par les spécialistes du Syndicat mixte et du Parc Naturel Régional de Camargue à propos du suivi d’espèces protégées de chauves-souris, hivernant dans les grottes du plateau karstique et migrant vers les zones humides de Camargue. Occasion de souligner l’inadéquation des zones Natura 2000, des zones de classement locales (nidifications, migrations, territoires de vie….) et de demander au Député Européen d’intervenir sur la modification des périmètres des zones géographiques concernées dès lors qu’un intérêt faunistique ou floristique existe ainsi que le renouvellement de ce programme de recherche cofinancé par l’union Européenne à hauteur de 1,2M€.

Par suite, accompagnés d’élus locaux, Christophe Cavard et José Bové se sont rendus au pied des ruines romaines du Castellas qui surplombent les magnifiques gorges du Gardon pour, là encore, parler de biodiversité avec la protection des oiseaux rares qui vivent sur ce site prestigieux (aigles de Bonelly pour 10% de la population française de cette espèce, vautours, grands ducs, circaètes,….), la charte signée avec les pratiquants de l’escalade, l’extension de la zone de protection (nidification, écloserie, chasse,…) avec l’annexion attendue du camp militaire des garrigues de Nîmes. Occasion pour des élus locaux, des associations et les techniciens du Syndicat mixte d’exprimer la volonté de créer un Parc Naturel Régional des garrigues qui soit soutenu par les collectivités locales (Communes, Département, Région) sans qu’il soit confisqué par elles et d’y voir un développement continue avec des activités humaines : élevage, chasse, habitat, cultures méditerranéennes, sports et loisirs,…. José Bové intéressé par cette volonté venant de citoyens engagés dans la vie locale s’est dit prêt à défendre ce projet auprès de ses collègues du Parlement Européen. Christophe Cavard, Vice Président du Conseil Général lui ayant indiqué les 3 objectifs poursuivis par le syndicat mixte : créer une réserve de biosphère (label UNESCO) comprenant 35 communes autour du Gardon, inscrire les gorges du gardon dans le répertoire des « Grands Sites de France » après le Canigou, le Pont du Gard et l’Aven d’Orgnac dans notre région, enfin créer un Parc naturel Régional dont l’étude de faisabilité doit être lancée en Septembre prochain. L’ensemble permettant d’assurer un équilibre entre l’activité humaine dont le tourisme et la préservation de l’espace.

Le député européen terminant cette visite par ces mots de transition pour la suite de sa journée: même un Parc Naturel Régional ne protège pas contre l’exploitation possible du gaz de schiste par fracturation hydraulique, sujet de la réunion qu’il devait tenir en fin d’après midi à Uzès devant plus de 200 personnes, mais c’est un autre sujet, un autre article, disponible ici.

Retrouver ici le résumé photo de la journée

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José Bové dans le Gard, la journée en photos http://christophecavard.eelv.fr/jose-bove-dans-le-gard-la-journee-en-photos/ Thu, 12 Apr 2012 12:52:26 +0000 http://christophecavard.eelv-legislatives.fr/?p=3907 [gallery link=\"file\" orderby=\"title\"] ...]]> ]]>