culture – Christophe Cavard http://christophecavard.eelv.fr Tue, 04 Jul 2017 21:08:05 +0200 fr-FR hourly 1 Le projet pilote Gambetta Richelieu est lancé http://christophecavard.eelv.fr/le-projet-pilote-gambetta-richelieu-est-lance/ Fri, 26 May 2017 16:09:46 +0000 http://cavard.fr/?p=52370 Mardi 23 mai, l'association Locomotiv' lançait les bases de son \"projet pilote Gambetta Richelieu\", dans le nouveau lieu hybride géré par l'association, l'Archipel, 30 rue Pierre Semard, à Nîmes. ...]]>

Mardi 23 mai, l’association Locomotiv’ lançait les bases de son « projet pilote Gambetta Richelieu », dans le nouveau lieu hybride géré par l’association, l’Archipel, 30 rue Pierre Semard, à Nîmes.
Locomotiv’, c’est le nouveau nom de l’association Bulllshit, l’initiatrice de l’expo de Ouf et des lieux du quartier Gambetta : Le Spot et le café social Chez Mémé. Changement de nom, parce que « avec Bullshit, on était dans une phase de provocation, avec Locomotiv’ on veut s’affirmer comme une force de proposition » dit Cédric Crouzy, porteur de projet de l’association, et médiateur des quartiers Gambetta-Richelieu.
Pour l’équipe associative, l’enjeu de ce nouveau lieu est de dynamiser le quartier Richelieu, pour permettre aux habitants de ce quartier parmi les plus pauvres de Nîmes de reprendre confiance dans leur capacité à agir sur l’espace public et commun, et à améliorer leur cadre de vie. L’archipel, « plateforme de coopération innovante et sociale », sera un lieu tourné vers le quartier, un lieu culturel, social, mais également construit sur un modèle économique qui assure son fonctionnement.  » Le lancement du projet pilote était l’occasion de réunir les partenaires actuels et futurs. Christophe Cavard était présent pour renouveler son soutien à l’équipe autant qu’à la démarche. « C’est une aventure associative, culturelle, citoyenne, qui prend place ici, et le quartier en a un réel besoin ».

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L’éducation et la culture au coeur de la promesse républicaine http://christophecavard.eelv.fr/leducation-et-la-culture-au-coeur-de-la-promesse-republicaine/ Sat, 20 May 2017 14:50:36 +0000 http://cavard.fr/?p=52336 Vendredi 19 mai dernier, les Francas du Gard tenaient leur assemblée générale annuelle, et avaient sollicités l'ensemble des candidats aux législatives de Nîmes pour entendre leurs positions sur les interrogations de cette grande association d'éducation populaire. ...]]>

Vendredi 19 mai dernier, les Francas du Gard tenaient leur assemblée générale annuelle, et avaient sollicités l’ensemble des candidats aux législatives de Nîmes pour entendre leurs positions sur les interrogations de cette grande association d’éducation populaire.

Christophe Cavard est le seul à avoir répondu à l’invitation. En s’appuyant sur sa propre expérience de l’éducation populaire, et sur ses analyses et les travaux parlementaires qu’il a pu mener, il  a développé ses positions sur la défense de l’organisation des temps périscolaires par des équipes transdisciplinaires, la défense de  l’accès pour toutes et tous aux centres de loisirs, et insister sur les valeurs républicaines qui doivent nous guider en cette matière.

Nos valeurs républicaines, c’est notamment cette belle et grande promesse de la République en direction de tous ses enfants: l’égalité. Face à cette promesse, et si l’on s’accorde à dire que le monde change, l’école est au cœur de nouveaux défis. Le numérique et ses réseaux, pour le meilleur et pour le pire, irriguent désormais toutes les dimensions de la société. Former l’élève, préparer le citoyen de demain, c’est permettre l’acquisition de connaissances et de compétences nécessaires dans une société immergée par le numérique. La capacité critique est plus que jamais indispensable à la transmission des valeurs républicaines, la laïcité, la citoyenneté et la culture de l’engagement, la lutte contre les inégalités et la mixité sociale. « Nous avons le devoir de promouvoir une école qui assure la réussite et l’épanouissement de chaque élève au travers d’une capacité critique renforcée en réponse aux nouvelles formes de diffusion de l’information et des savoirs avec la révolution numérique »

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Tout Simplement Hip Hop, la diversité culturelle bouscule le Gard http://christophecavard.eelv.fr/tout-simplement-hip-hop-la-diversite-culturelle-bouscule-le-gard/ Thu, 11 May 2017 15:22:52 +0000 http://cavard.fr/?p=52249 Initié par l'associaiton Da Storm depuis 2007, le festival Tout Simplement Hip Hop grandit encore en 2017 avec une programmation estivale regroupée en festival. Jeudi 11 mai, Christophe Cavard assistait au lancement de cette saison d'été du hip hop à Nîmes et au Pont du Gard, assuré par Ghislain Noguier, fondateur de Da Storm. L'association, aidée par la réserve parlementaire en 2013, a pu se développer et se structurer depuis. Repérée par la région occitanie, intégrée au réseau hip hop régional, elle est désormais missionnée par le conseil régional pour la \"culture graffiti\". ...]]>

Initié par l’associaiton Da Storm depuis 2007, le festival Tout Simplement Hip Hop grandit encore en 2017 avec une programmation estivale regroupée en festival. Jeudi 11 mai, Christophe Cavard assistait au lancement de cette saison d’été du hip hop à Nîmes et au Pont du Gard, assuré par Ghislain Noguier, fondateur de Da Storm. L’association, aidée par la réserve parlementaire en 2013, a pu se développer et se structurer depuis. Repérée par la région occitanie, intégrée au réseau hip hop régional, elle est désormais missionnée par le conseil régional pour la « culture graffiti ».

Ghislain Noguier présente la partie estivale de Tout Simplement Hip Hop

La nouvelle formule du festival Tout Simplement Hip Hop, en deux parties, été et automne, devrait permettre une meilleure visibilité des artistes et de la programmation, et l’extension des partenariats avec le Pont du Gard, Paloma, le Sémaphore, etc. Le développement de l’association, qui dispose désormais d’un lieu d’expression et de formation à Bouillargues, le Cercle, est suivi de près par le député gardois et son équipe. La culture hip hop, et plus généralement ce qu’on appelle les « cultures urbaines », sont au coeur du développement des « droits culturels », inscrits dans la loi NoTre (Nouvelle organisation territoriale de la République) en 2015, et dans la loi « Création, Architecture et Patrimoine » en 2016. Cette notion politique est issue du PIDESC, le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, adopté par l’Unesco en 1966, mais que la France n’a ratifié qu’en 2014. Elle est réaffirmée dans la Convention pour la Protection et la Promotion de la diversité des Expressions Culturelles adoptée par l’UNESCO à Paris en 2005, à laquelle la France avait adhérée en 2006 mais qu’elle n’avait pas transposée dans la loi française avant 2015. Les « droits culturels » et la « diversité culturelle » y sont définis par des formules qui en sont les piliers : des droits permettant aux personnes d’être reconnues dans la liberté et la dignité de leur culture, pour autant que la personne reconnaisse les cultures des autres, et le droit de chacun de participer à la vie culturelle. Ces deux notions complémentaires, qui concernent directement les expressions culturelles « non-académiques », « hors institutions », tardent encore à entrer dans les politiques culturelles. L’action d’associations comme Da Storm permettent d’introduire concrêtement, dans la pratique, le soutien à la diversité des expressions culturelles, et à faire évoluer les mentalités, à la fois dans les institutions publiques, mais aussi et surtout dans les populations. Non seulement le hip hip est une culture comme une autre, mais favoriser son expression et sa diffusion est un levier pour créer du « bien vivre ensemble », et faire reculer l’intolérance.

Christophe Cavard avec l’équipe du film « Michel, brandade et graffiti ».

La présentation de cette saison d’été hip hop fut également l’occasion pour le député gardois de retrouver les réalisateurs du documentaire Michel, brandade et graffiti, qui retrace l’histoire des graffeurs gardois, qu’il avait rencontré lors de la projection du film à Uzès en avril dernier.

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Genre et clichés de genre au CRIC http://christophecavard.eelv.fr/genre-et-cliches-de-genre-au-cric/ Fri, 21 Apr 2017 13:45:45 +0000 http://cavard.fr/?p=52053 Mardi 18 avril s'ouvrait le festival \"Get Used To It\" organisé par l'association Sweet Mountain. Ce premier festival \"Queer\" s'ouvre avec une exposition dédiée au genre et aux clichés de genre, et il y avait foule dans le local du CRIC. Nîmes a besoin de lieux alternatifs, d'avant-garde culturelle, qui nous incitent à regarder le monde avec bienveillance et tolérance. ...]]>

Mardi 18 avril s’ouvrait le festival « Get Used To It » organisé par l’association Sweet Mountain. Ce premier festival « Queer » s’ouvre avec une exposition dédiée au genre et aux clichés de genre, et il y avait foule dans le local du CRIC. Nîmes a besoin de lieux alternatifs, d’avant-garde culturelle, qui nous incitent à regarder le monde avec bienveillance et tolérance.

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Art, espaces publics et sécurité http://christophecavard.eelv.fr/art-espaces-publics-et-securite/ Wed, 01 Feb 2017 15:15:49 +0000 http://cavard.fr/?p=51753 La question de nos libertés est au cœur de toute réflexion sur la sécurité. En démocratie, une politique de sécurité qui n’aurait pas pour mission de maintenir les libertés n’aurait pas de sens. Cette question se pose de façon cruciale depuis que la France est la cible d’une des plus grandes entreprises de terreur moderne qu’est le djihadisme perverti et déviant de Daech. ...]]>

La question de nos libertés est au cœur de toute réflexion sur la sécurité. En démocratie, une politique de sécurité qui n’aurait pas pour mission de maintenir les libertés n’aurait pas de sens. Cette question se pose de façon cruciale depuis que la France est la cible d’une des plus grandes entreprises de terreur moderne qu’est le djihadisme perverti et déviant de Daech.
Cette question se pose avec encore plus d’acuité concernant l’art dans l’espace public.
Audrey Azoulay, ministre de la Culture, affirmait lors de ses vœux aux acteurs culturels, le 17 janvier dernier, que face à la violence massive, la mission qui est la nôtre, qui est la vôtre tous ici, devient encore plus brûlante, encore plus cruciale : non pas pour réparer la société mais pour la soutenir dans son projet républicain, faire vivre ses défenses les plus profondes, celles qui sont les seules susceptibles de nous protéger à long terme et de rendre possible la résilience de notre société.

L’art et la culture nous sont indispensables pour lutter contre le fanatisme et développer l’esprit démocratique.
Mais dans le même temps, la question de la sécurité dans les espaces publics se pose de façon ardue pour toutes les manifestations culturelles qui prennent place dans l’espace public. Les férias, les grands événements populaires, les grandes manifestations sportives en plein air, sont toutes obligées à réfléchir à ces questions.
Les ministères de la culture et de l’intérieur ont confié en juillet dernier une mission conjointe au Préfet Hubert Weigel, sur la sécurité des événements culturels.
Parmi ceux-ci, les festivals et manifestations culturelles dans l’espace public ont une problématique particulière. Plus que toute autre discipline artistique, les arts de la rue, par leur surgissement et par leur absence de cadre défini, questionnent la société, provoquent, animent et alimentent des débats forts.
Ils prennent souvent pour cadre une ville entière. Si la sécurité des artistes, des techniciens et du public y est primordiale, il n’est pas possible d’envisager de fermer des villes comme on peut fermer des stades ou des salles de concerts. Ce sont ces réflexions que les acteurs des arts de la rue ont amené lors des auditions du Préfet Weigel. L’an dernier, un seul de ces grands festivals a réellement été impacté, après le terrible attentat de Nice, le festival d’Aurillac. Le dispositif de sécurité, installé à la hâte, n’était pas satisfaisant. Faisant appel à des sociétés de sécurité mal préparées à ce genre d’événement, coûteux, et largement inefficace, le dispositif a généré des tensions avec le public et les habitants, autant qu’il a gêné le bon déroulement de la programmation dense de ce temps fort des arts de la rue. Pour autant, l’expérience d’Aurillac 2016 permet de mieux appréhender les exigences qui seront discutées en 2017 pour l’ensemble de ces manifestations. La nécessité de penser ces dispositifs dans le respect de l’identité, souvent très forte, de ces manifestations, comme la nécessité de prévoir les surcoûts entraînés et leur compensation, est impérative.

Sollicité par plusieurs manifestations, Christophe Cavard a interrogé Audrey Azoulay, ministre de la culture et de la communication, lors de la séance de questions au gouvernement du 1er février. Retrouvez ci-dessous sa question et la réponse de la Ministre.

« Madame la Ministre,
Votre ministère et celui et de l’Intérieur ont confié en juillet dernier une mission sur la sécurité des événements culturels au préfet Weigel, qui doit rendre son rapport à la fin du mois de février.
Le champ de cette mission couvre l’ensemble des événements culturels, qu’ils prennent place en lieu clos, en lieux dédiés, ou dans l’espace public.
Ma question concerne particulièrement ces derniers événements, et notamment les grands festivals d’art de la rue français, Aurillac, Sotteville, Chalons, Alès, qui réunissent plusieurs dizaines, parfois centaines de milliers de personnes sur plusieurs jours, dans toute une ville.
L’enjeu de la sécurité de ces manifestations est crucial. Mais les dispositifs doivent être pensés autant pour leur efficacité que dans le respect de l’identité de ces festivals.
Or, l’exemple du festival d’Aurillac 2016 nous a montré qu’un dispositif de sécurité inadapté pouvait provoquer des difficultés de programmation et des contestations générées par le dispositif lui-même. Et, dans ce cas précis, un surcoût important, sans garantie d’un remboursement par les fonds d’urgence, 50 000 euros restants à la charge du festival après la compensation par le fonds d’urgence géré par le CNV. (centre national des variétés).
Particulièrement exposés du fait même de leur situation dans l’espace public, nos festivals d’art de la rue sont des fleurons de la démocratisation culturelle. Ils sont, plus que tout autre peut-être, au cœur de cette mission brûlante des acteurs de la culture que vous évoquiez récemment. Leur existence même est un vecteur de diffusion d’une culture démocratique.
Les organisateurs sont prêts à prendre cette responsabilité, en inventant des dispositifs de sécurité qui ne trahissent pas leur identité artistique.
Quels engagements pouvez-vous prendre, Madame la Ministre, pour que les dispositifs de sécurité puissent être cohérents avec la mission artistique de ces événements, et que leur surcoûts soient compensés par une dotation exceptionnelle ?

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Intermittents : l’accord de branche doit être validé 🗺 http://christophecavard.eelv.fr/intermittents-laccord-de-branche-doit-etre-valide/ Wed, 01 Jun 2016 15:18:29 +0000 http://cavard.fr/?p=50712 Le 30 mai dernier, les partenaires sociaux interprofessionnels ont refusé de valider l'accord de branche acté à l'unanimité des organisations professionnelles du secteur le 28 avril 2016. Cet accord de branche était le fruit d'une nouvelle procédure introduite par la loi du 18 août 2015 que j'ai voté avec intérêt. ...]]>

Le 30 mai dernier, les partenaires sociaux interprofessionnels ont refusé de valider l’accord de branche acté à l’unanimité des organisations professionnelles du secteur le 28 avril 2016. Cet accord de branche était le fruit d’une nouvelle procédure introduite par la loi du 18 août 2015 que j’ai voté avec intérêt.
Validé à l’unanimité des organisations représentatives du secteur, il est le résultat de plusieurs années de réflexion, de plusieurs rapports : d’experts, de parlementaires, de travaux de la commission nationale des professions du spectacle. Tout en gardant un équilibre financier, il permet de revenir à des conditions d’exercice des métiers artistiques sécurisées, avec, notamment, un retour à la date anniversaire, et un calcul des périodes de référence sur 12 mois.
En échange de cette sécurisation de l’activité flexible, les périmètres des annexes réglementant l’intermittence ont été renforcés, pour lutter plus efficacement contre les abus patronaux.
Pour garantir son application, et sa faisabilité économique, la loi a soumis l’accord de branche des professions du spectacle à sa validation par un comité d’experts chargé d’en analyser les impacts sur le régime d’assurance chômage. Ce comité d’experts a globalement validé l’accord le 24 mai dernier.
Mais les organisations patronales, la CFDT (contre l’avis de la CFDT-culture), la CFTC et la CFE-CGC ont contesté l’avis du comité d’experts établi après des simulations de l’INSEE, estimant que leurs propres bases de calcul, pourtant largement contestées depuis des années, étaient les seules qui vaillent.
Ce faisant, ces organisations interprofessionnelles bafouent les efforts entrepris depuis des années pour sortir d’une situation de blocage, prennent le risque d’aggraver des tensions déjà fortes, et de fragiliser encore plus la situation des artistes et techniciens de l’audiovisuel et du spectacle. Je dénonce avec fermeté ce refus obstiné, qui n’est pas le fruit d’expertises contradictoires, mais d’une position idéologique qui cherche à nier les apports essentiels du secteur du spectacle à la société et à l’économie, comme l’a démontré la mission parlementaire animée par mon collègue Jean-Patrick Gille.

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Un nouvel espace numérique à la MJC d’Uzès http://christophecavard.eelv.fr/un-nouvel-espace-numerique-a-la-mjc-duzes/ Fri, 20 May 2016 09:50:15 +0000 http://cavard.fr/?p=50826 L’accès à l’internet est de venu une quasi obligation pour certains services publics, pour la recherche d’emploi, d’informations. Les Espaces Publics Numériques (EPN) sont un réseau d’espaces équipés d’ordinateurs, hébergés dans des lieux publics, associatifs ou administratifs, qui offrent cet accès aux personnes qui en ont besoin, et developpent des activités propres autour de l’informatique, du multimédia et des technologies de l’information et de la communication.
La MJC d’Uzès est équipée depuis le plan Informatique pour Tous des années 80, elle est un EPN depuis 2000.
Elle a conçu cet espace numérique comme un espace collectif d’apprentissage, qui permet de s’initier, de partager, de s’entraîner, de s’entraider. Il constitue un
outil de développement des connaissances et un lieu d’éducation citoyenne, d’insertion professionnelle, de cohésion sociale, de développement de la créativité.
Les sollicitations dont elle est l’objet s’intensifient, et, bien entendu, son parc informatique demande à être renouvelé ou amélioré.
Christophe Cavard a aidé la MJC d’Uzès à restructuré son espace numérique avec une subvention de la réserve parlementaire en 2016. L’inauguration de cet espace renouvelé, le 19 mai dernier, était l’occasion d’échanges et de rencontres avec les animateurs de la MJC, et les associations partenaires de cette « institution » d’éducation citoyenne qu’est la Maison des Jeunes et de la Culture.

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Budget des radios et des télévisions associatives: les écologistes questionnent Aurélie Filippetti http://christophecavard.eelv.fr/radios-associatives-les-ecologistes-questionnent-aurelie-philippetti/ Thu, 14 Nov 2013 14:43:56 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=47015 Mercredi 13 novembre, la mission budgétaire « Médias, livre et industries culturelles », était examinée en séance. Les député-es écologistes, ayant été alertés concernant les difficultés qu’engendrerait un budget en légère baisse pour les radios associatives, ont questionné la Ministre à ce sujet. Barbara Pompili représentait le groupe écologiste à cette occasion, et a interrogé la ministre sur le devenir des radios et télévisions associatives locales.

Pour Christophe Cavard, soutenir la forme associative du secteur médiatique, comme les radios associatives, est une manière concrète de défendre d’autres modes de fonctionnement, plus éthiques et participatifs. Ces médias sont des antennes locales, citoyennes, ancrées dans un territoire, qui servent un certain pluralisme, une expression citoyenne et portent des principes d’utilité sociale. Ce sont enfin de formidables moyens de tisser des liens entre les habitants, de mettre en valeur les territoires, mais aussi de valoriser des initiatives citoyennes, économiques, culturelles ou associatives.

Pour ces raisons, les écologistes soutiennent le développement de ce type de médias, porteurs de sens et d’informations alternatives.

Retrouvez ci-dessous la question posée par Barbara Pompili, députée écologiste de la Somme, puis la réponse apportée par Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication.

 

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Mme Barbara Pompili. Madame la ministre, les médias associatifs locaux assurent une mission de communication sociale de proximité. Ils permettent l’expression des citoyens, ils favorisent les échanges culturels, ils participent à la lutte contre l’exclusion et contribuent au dynamisme des territoires. En donnant la parole à tous, et en premier lieu aux minorités, ces radios-télévisions associatives sont des acteurs de la démocratie locale. Populaires, innovants, divers dans leurs origines, leurs acteurs et leurs propos, ces médias participent au vivre-ensemble dont notre société a tant besoin.

Pourtant, madame la ministre, l’ombre d’un couperet plane sur leur devenir. Concernant les radios associatives, non seulement un gel budgétaire de 6 % des crédits du Fonds de soutien à l’expression radiophonique a été annoncé pour 2013, mais une diminution de 200 000 euros de ce fonds est aussi proposée pour 2014. La survie des radios libres est donc en jeu, ainsi que le maintien des nombreux emplois de ce secteur. Madame la ministre, pouvez-vous nous donner des garanties sur le financement des radios associatives locales ?

Quant aux télévisions associatives locales, elles sont confrontées à d’autres difficultés : les obligations de changement de canaux qui nuisent à l’audience lors de l’arrivée de nouvelles chaînes comme celles de la TNT, et la possibilité pour les fournisseurs d’accès Internet de refuser ces chaînes associatives dans leur bouquet. Envisagez-vous, madame la ministre, de répondre favorablement à la demande d’une réglementation qui permettrait aux télévisions locales de conserver leur numéro de canal de diffusion et obligerait les fournisseurs d’accès à Internet à diffuser l’ensemble de ces chaînes ? Une réflexion pourrait-elle être menée en vue de créer un fonds de soutien pérenne ? Je vous remercie.

 

 

Mme Aurélie Filippetti, ministre. En 2014, le montant des crédits du Fonds de soutien à l’expression radiophonique s’élèvera à 28,8 millions contre 29 millions cette année, ce qui représente une participation à l’effort de redressement des finances publiques de « seulement » 200 000 euros. Cet effort est limité et je voudrais vous rassurer sur le gel : nous avons d’ores et déjà eu un dégel, au moins partiel, d’une partie de ce qui avait été gelé.

Je vous rappelle que la dotation du fonds est passée de 27 à 29 millions d’euros au cours des trois dernières années, grâce à un redéploiement de fonds qui auraient normalement dû être consacrés à la radio numérique terrestre ; nous avons poursuivi cet effort. Bien entendu, l’augmentation du nombre de chaînes de radio autorisées entraîne mécaniquement une légère diminution de la subvention moyenne. C’est pourquoi j’ai demandé que soit engagée une réflexion avec les professionnels sur les modalités d’octroi des subventions du FSER, afin que son fonctionnement puisse être amélioré dès le 1erjanvier 2014 et que les radios qui remplissent pleinement une mission d’information et de communication de proximité, très engagées dans cette mission au plan social, soient mieux accompagnées.

La question relative aux télévisions associatives n’est pas tout à fait de même nature : la création du fonds de soutien à l’expression radiophonique était liée à la libéralisation des ondes, mais aussi au fait que la loi limite la capacité des radios associatives à recourir à des financements d’origine publicitaire, ce qui n’est pas le cas des chaînes de télévision. À ce stade, il n’est pas envisagé de créer un fonds similaire pour les télévisions associatives.

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Rencontre Débat ‘ Concertons pour la culture ‘ http://christophecavard.eelv.fr/rencontre-debat-concertons-pour-la-culture/ Sun, 27 May 2012 21:36:37 +0000 http://cavard2012.fr/?p=4596 Mercredi 23 mai, se tenait la rencontre débat \"Concertons pour la culture\". Dans le cadre des législatives, cette rencontre avait comme fil rouge \"quelle place pour la concertation dans le secteur de la culture ?\" en prenant comme porte d'entrée notamment la question des artistes de la musique. ...]]>

Mercredi 23 mai, se tenait la rencontre débat « Concertons pour la culture ». Dans le cadre des législatives, cette rencontre avait comme fil rouge « quelle place pour la concertation dans le secteur de la culture ? » en prenant comme porte d’entrée notamment la question des artistes de la musique.

Nos invités, des « experts du quotidien » comme nous aimons à les nommer, Stephan Le Sagère, Denis Talledec, Nico Llory,* ont respectivement abordé les dimensions politique, les aspects économiques et structurants pour un territoire et le développement des artistes musiciens locaux et le lien social de la culture.

Après avoir rappelé quelques points essentiels, tels que les contraintes budgétaires d’une collectivité territoriale, les difficultés d’emploi du secteur du spectacle vivant, en démontrant que les pratiques amateurs et les artistes professionnels (intermittence) qui eux tirent leur revenus de leur activités artistiques et donc n’ont pas les mêmes intérêts quant au secteur dans lequel ils évoluent au plan social et réglementaire, nous avons abordé l’expérimentation qui se fait dans la région nantaise au niveau des cafés culture. La fédération nationale des café culture est entrée en concertation avec les pouvoirs publics depuis 2008, essayant d’apporter une solution pour l’emploi des artistes de la musique dans les bars et cafés dont la principale activité est « débit de boisson / restauration » et non pas entrepreneur de spectacle. Le troisième témoignage fut celui d’un artiste de la musique à la fois implanté sur un territoire, Valdegour, sur lequel une association porte des ateliers en direction des publics du quartier, mais aussi s’exportant à l’international, créé son propre label de musique et se confronte, avec cette association, à la fois à des exigences sans cesse grandissantes de la part des collectivités de tutelle et un soutien financier qui diminue chaque année.

Le public présent, une quarantaine de personnes, a permis de retrouver cet apport participatif qui est la particularité de la campagne législative de Christophe Cavard et Sandra Solinski, qui ont su écouter dans un premier temps et expliquer comment ils voyaient cette notion de concertation dans un cadre législatif en indiquant qu’il faudrait prendre d’autres habitudes de travail pour les différents partenaires en jeux, élus, collectivités territoriales, acteurs de terrain, porteurs de projets artistiques et professionnels. S’engageant à créer des espaces de concertation mais aussi d’expérimentation de projet où chacun aurait sa place.

*Stephan Le Sagère, spécialiste de l’environnement socio professionnel du spectacle vivant, vice-président du SMA (Syndicat des Musiques Actuelles), Denis Talledec, directeur du collectif Culture Bar-Bars, Fédération Nationale des Cafés Culture et Nico Llory, artiste de la musique, membre fondateur du label de musique Activist, leader du groupe l’Homme Parle.

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