Benoit Hamon – Christophe Cavard http://christophecavard.eelv.fr Tue, 04 Jul 2017 21:08:05 +0200 fr-FR hourly 1 Primaires citoyennes : au 2nd tour je vote Benoit Hamon http://christophecavard.eelv.fr/primaires-citoyennes-au-2nd-tour-je-vote-benoit-hamon/ Wed, 25 Jan 2017 16:47:48 +0000 http://cavard.fr/?p=51730 L’écologie était représentée par François de Rugy au 1er tour de la primaire citoyenne dimanche 22 janvier. Je me suis pour ma part inscrit dans cette démarche qui vise à la fois à faire grandir l’écologie au sein de la gauche de gouvernement et à chercher son rassemblement pour ne pas subir un second tour droite/extrême droite lors des élections présidentielles d’avril prochain. ...]]>

L’écologie était représentée par François de Rugy au 1er tour de la primaire citoyenne dimanche 22 janvier. Je me suis pour ma part inscrit dans cette démarche qui vise à la fois à faire grandir l’écologie au sein de la gauche de gouvernement et à chercher son rassemblement pour ne pas subir un second tour droite/extrême droite lors des élections présidentielles d’avril prochain.

Dimanche prochain, je voterai Benoit Hamon.

Tout au long de mon mandat de Député, et auparavant de Conseiller général, j’ai œuvré pour un changement d’échelle de l’économie sociale et solidaire.
Lors des travaux parlementaires sur la loi ESS de juillet 2014, Benoit Hamon était Ministre délégué à l’ESS et j’étais rapporteur pour avis de la commission des lois, nous avons travaillé ensemble pour améliorer et défendre ce texte essentiel.

Par la suite Benoit Hamon a répondu à mon invitation à venir rencontrer des responsables de l’ESS dans le Gard. Car nous partageons une ambition commune : celle de soutenir activement le développement de l’ESS.

L’ESS est un mode d’entrepreneuriat qui a pour objectif l’utilité sociale et environnementale des activités, la coopération et la gouvernance démocratique. Ce n’est pas une utopie ! C’est selon moi, au-delà de ses valeurs fondatrices, une solution pratique qui doit se situer au cœur du projet de la gauche, de la gauche réformiste.

Au-delà de cette priorité, qui est un moyen concret pour accélérer la transition écologique, je souhaite depuis plusieurs années une recomposition politique de la gauche autour d’une nécessaire social-écologie (ci-dessous des articles de presse locale de décembre 2014 ou nous avions ensemble avec Benoit Hamon organisé un débat à ce sujet à Nîmes).

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Visite de Benoît Hamon à Nîmes : Une mobilisation sans faille autour de l’ESS et une politique de l’avenir – Web TV http://christophecavard.eelv.fr/visite-de-benoit-hamon-a-nimes-une-mobilisation-sans-faille-autour-de-less-et-une-politique-de-lavenir-web-tv/ Thu, 29 Jan 2015 16:24:30 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=48815 Benoît Hamon, ancien ministre de l'Education nationale n’a pas oublié de s’investir dans la mise en œuvre de « sa » loi ESS, qu’il a porté de mai 2012 à avril 2014, en tant que ministre délégué chargé de l’Économie Sociale et Solidaire. Il a donc répondu avec enthousiasme à l’invitation de Christophe Cavard, ce lundi 1er décembre, à Nîmes. ...]]>

Benoît Hamon, ancien ministre de l’Education nationale n’a pas oublié de s’investir dans la mise en œuvre de « sa » loi ESS, qu’il a porté de mai 2012 à avril 2014, en tant que ministre délégué chargé de l’Économie Sociale et Solidaire. Il a donc répondu avec enthousiasme à l’invitation de Christophe Cavard, ce lundi 1er décembre, à Nîmes.

 

 

 

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Visite de Benoît Hamon à Nîmes : Une mobilisation sans faille autour de l’ESS et une politique de l’avenir http://christophecavard.eelv.fr/visite-de-benoit-hamon-a-nimes-une-mobilisation-sans-faille-autour-de-less-et-une-politique-de-lavenir/ Fri, 05 Dec 2014 00:21:31 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=48387 Benoît Hamon, ancien ministre de l'Education nationale n’a pas oublié de s’investir dans la mise en œuvre de « sa » loi ESS, qu’il a porté de mai 2012 à avril 2014, en tant que ministre délégué chargé de l’Économie Sociale et Solidaire. Il a donc répondu avec enthousiasme à l’invitation de Christophe Cavard, ce lundi 1er décembre, à Nîmes. La parole était cette fois aux acteurs de l’ESS, comme l’a souhaité le député du Gard, qui a porté cette nouvelle avancée pour l’Economie Sociale et Solidaire, au sein de l’hémicycle, en tant que rapporteur de la loi ESS. Point d’orgue de la journée de rencontres et d’échanges autour de l’Economie Sociale et Solidaire : une soirée-débat organisée au Café Olive à Nîmes, à bâton rompu, autour de la question de la « Social-Ecologie », devant un public de 150 personnes. Une occasion d’échanger sans détour autour des questions liées directement à l’ESS dans le droit fil de la journée, mais aussi d’évoquer l’avenir de la gauche. ...]]>

Benoît Hamon, ancien ministre de l’Education nationale n’a pas oublié de s’investir dans la mise en œuvre de « sa » loi ESS, qu’il a porté de mai 2012 à avril 2014, en tant que ministre délégué chargé de l’Économie Sociale et Solidaire. Il a donc répondu avec enthousiasme à l’invitation de Christophe Cavard, ce lundi 1er décembre, à Nîmes. La parole était cette fois aux acteurs de l’ESS, comme l’a souhaité le député du Gard, qui a porté cette nouvelle avancée pour l’Economie Sociale et Solidaire, au sein de l’hémicycle, en tant que rapporteur de la loi ESS. Point d’orgue de la journée de rencontres et d’échanges autour de l’Economie Sociale et Solidaire : une soirée-débat organisée au Café Olive à Nîmes, à bâton rompu, autour de la question de la « Social-Ecologie », devant un public de 150 personnes. Une occasion d’échanger sans détour autour des questions liées directement à l’ESS dans le droit fil de la journée, mais aussi d’évoquer l’avenir de la gauche.

Visite à Image Formation

Visite au sein d’une SCOP en plein « Boom », Image Formation.

Une visite au cœur de l’Économie Sociale

Dès le début de cette journée de visite du député des Yvelines, la parole a été donnée à ceux qui ont contribué à enrichir cette loi ESS. Au cours d’un déjeuner dans une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), la Table de Cana, elle-même partie prenante aux problématiques de l’ESS, la CRESS Languedoc-Roussillon était représentée, tout comme la SCOP-LR, AIRDIE-LR, l’URSCOP-LR, ou encore le collectif IAE Gard-Lozère. L’accent a été mis sur les inquiétudes de ces acteurs de terrain, en priorité au sujet du « droit à l’information des salariés » transmis deux mois avant la cession de l’entreprise au sein de laquelle ils collaborent. Un dispositif qui permet aux salariés de s’organiser, à l’aide d’un éventuel fond d’amorçage, en vue de la reprise de leur entreprise collectivement et sauver ainsi directement leur emploi. Une mesure essentielle pour la bonne mise en œuvre de la loi et qui semble déjà « attaquée », suite aux revendications prononcées le jour-même par le MEDEF et par l’intermédiaire de Pierre Gatazz. Une inquiétude – s’il est vérifié que le dirigeant du MEDEF a bien trouvé échos du côté du Gouvernement – partagée par Christophe Cavard et Benoît Hamon, puis relayée à la presse et en public, au cours de la soirée débat : « si cela se vérifie et qu’il est bien question de supprimer ce dispositif du droit d’information, alors on assisterait-là à un déni de démocratie ! » a déclaré l’ancien ministre, prêt à en découdre sur cette question.

« Faire front » pour Christophe Cavard et Benoît Hamon

Les deux députés se sont voulus incisifs sur la bonne mise en œuvre de la loi, et la résolution des retards « à l’allumage » autour de l’ESS sur le terrain (synergie avec les CRESS en région, déploiement des moyens, etc.). Mais les deux artisans du nouveau socle de l’économie sociale ont surtout su écouter et observer les exemples concrets et les dynamiques en jeu sur le territoire gardois, témoin d’un véritable mouvement en cours en Languedoc-Roussillon, chef de fil de l’ESS. C’est ainsi que Rafael Vidal, à la tête de Image Formation (à Nîmes Ville Active), une SCOP, composée d’une dizaine de salariés associés en interne, a pu présenter sa structure (25 personnes en moyenne intervenant sur l’année). Celle-ci propose des formations en vue de la maîtrise d’un point de vue professionnel des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Plus de 3000 stagiaires de tous profils ont déjà été formés à la communication numérique, avec un taux de réinsertion sur le marché de l’emploi de plus de 70% (concernant les formations « certifiantes » CNFTP) comme l’a souligné M. Vidal au cours de l’après-midi. Des projets de co-working sont déjà engagé, sans ou blier une probable formation internationale (International School Design) à l’horizon 2015. Une entreprise en adéquation directe avec les notions fondamentales de l’Economie sociale et Solidaire, répondant aux exigences d’un esprit collaboratif, solidaire et participatif. Bref, pour peu que tout le monde s’y mette, pouvoirs publics, élus, citoyens et entrepreneurs, l’économie sociale, cela marche et crée de l’emploi dans des secteurs porteurs comme les nouvelles technologies.

Au Café Olive (Nîmes) pour une soirée débat : "Social-Ecologie"

Un marché à développer

Un autre rendez-vous davantage axé sur l’économie solidaire, la visite du site d’Envie Gard à Nîmes – une association d’insertion qui recycle des produits de l’électro-ménager – a permis également de s’arrêter sur les difficultés du secteur face à des logiques concurrentielles auxquelles la loi ESS (votée le 31 juillet à l’Assemblée Nationale) s’attache à répondre, mais qui tarde parfois à trouver ses réponses sur le terrain : marchés réservés aux structures détentrices de l’agrément ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale) qui tarde parfois à s’ouvrir aux acteurs de l’ESS, intégration plus ou moins rapide de clauses sociales sur les territoires au sein de conventions entre représentants de l’Etat et organismes qui œuvrent en faveur de l’accès à l’emploi, etc.

Une Social-Ecologie pour sortir de de l’impasse

Tous ces éléments n’ont pas échappé aux députés, écologiste et socialiste. Leur objectif : rendre totalement efficiente « leur loi » et transformer les a priori en prise de conscience général pour un avenir meilleur. Et c’est dans ce cadre que la réunion publique a montré que la voie tracée par la Social-Ecologie était aux antipodes d’une politique d’austérité, alors qu’une crise larvée se prolonge sur le champ socio-économique. Un paradoxe que remarque n’importe quel « étudiant en économie » a souligné Benoît Hamon, à cette occasion.

Et souhaitant rompre avec la morosité ambiante et aller vers une logique plus positive résultant de celle de l’Economie Sociale et Solidaire même, le député frondeur a affirmé : « Oui on est capable de dire haut et fort publiquement que certains choix et orientations économiques ne vont pas dans le sens de ce pourquoi en s’était engagé en 2012 ».

Comme une conclusion de l’événement après divers échanges avec le public venu en nombre, Christophe Cavard a résumé le défi qui s’annonce et qui sonne comme un espoir : « Les institutions doivent revoir leur régénération démocratique. Elles sont très pauvres dans leurs échanges avec les citoyens ». Et c’est en cela que les outils proposés par la loi ESS procèdent d’une politique plus globale, tournée vers les enjeux actuels et futurs (environnementaux, sociaux et économiques), une voie possible: la Social-Ecologie.

Le mouvement est lancé…

Voir Revue de presse ici.

Consulter le dossier de presse relatif à la visite de Benoît Hamon

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Retour sur la visite de Benoît Hamon dans le Gard http://christophecavard.eelv.fr/retour-sur-la-visite-de-benoit-hamon-dans-le-gard/ Thu, 04 Dec 2014 15:59:28 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=48403 Midi Libre du 2 décembre 2014    ---- Midi Libre du 30 novembre 2014 ---- Midi Libre du 5 décembre 2014 ...]]>
Midi Libre du 2 décembre 2014
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Midi Libre du 30 novembre 2014

Visite Hamon RP 1

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Midi Libre du 5 décembre 2014
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Le Figaro.fr (publié le 02 12 2014)
À Nîmes
Benoît Hamon a lu le week-end dernier. Pendant que le FN tenait congrès à Lyon, l’ancien ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Ayrault en a profité pour défricher «entièrement le programme présidentiel du Front national», qu’il n’avait jusqu’ici que parcouru par bribes. C’est

lundi, lors d’une réunion publique organisée à Nîmes avec le député EELV du Gard Christophe Cavard que le député PS des Yvelines a fait cette confidence. Parlant d’un «grand dérèglement», Hamon, qui fut aussi ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire du gouvernement Ayrault I, a prévenu les électeurs de gauche: «Aujourd’hui le FN va piller des réflexions d’économistes de gauche.» Et l’ancien ministre a précisé sa pensée: «Jean-Marie Le Pen était plus libéral, quand elle (Marine Le Pen, NDLR) défend le service public.»
Si le frondeur socialiste et la présidente frontiste pointent tous deux la «perte de souveraineté (abandonnée à l’Union européenne) dans la politique monétaire, la politique budgétaire, et en partie la politique sociale», ils n’aboutissent pas aux mêmes conclusions. «Elle est pour la sortie de l’euro, pas moi! Je suis pour l’Europe, mais elle ne doit pas nous priver de moyens d’agir.»

«Heureux d’avoir fait descendre le patronat dans la rue»

Sur le plan national, Benoît Hamon craint que la présidente du FN ne l’emporte lors de la prochaine élection présidentielle si la gauche ne reconquiert par le leadership sur ses valeurs sociales. «Deux ans et demi nous séparent de l’élection présidentielle. Marine Le Pen peut-être en situation de l’emporter. Il faut mettre en place des stratégies pour éviter cela.» Concernant les prochaines échéances régionales, le député nourrit les mêmes craintes de voir la présidente du FN arriver à la tête d’une région. «Marine Le Pen, présidente de la région Nord-Pas-de-Calais? Pas un type sérieux ne peut ne pas l’imaginer.»
Alors que 6000 patrons défilaient lundi dans Paris contre la pénibilité et l’obligation d’information des salariés en cas de cession de l’entreprise, prévue dans la loi portant son nom, Benoît Hamon s’est dit «heureux d’avoir fait descendre le patronat dans la rue». Il a affirmé que le président du Medef Pierre «Gattaz est aujourd’hui un des alliés objectifs les plus évidents de Marine Le Pen. Il faut le dire comme tel!»
LE SCAN POLITIQUE – L’ancien ministre de l’Éducation nationale, en visite à Nîmes, lundi, à l’invitation du député EELV Christophe Cavard, a affirmé que la présidente du FN pouvait être «en situation de l’emporter» en 2017.
Guillaume Mollaret
Lire l’article publié sur le site du Figaro
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La Marseillaise du 2 décembre 2014
La Marseillaise 021214
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La Gazette de Nîmes du 4 au 10 décembre 2014
Visite Hamon RP 3
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Objectif Gard (article publié le 1er décembre 2014)

GARD L’ex-ministre Benoît Hamon et Christophe Cavard sur le même front

Désabusés par le gouvernement socialiste, les deux députés frondeurs se sont retrouvés ce lundi à Nîmes pour évoquer la loi Hamon.
Ce n’est pas à l’invitation de ses camarades du PS gardois que l’ex-ministre frondeur redevenu député des Yvelines s’est rendu ce lundi à Nîmes, mais bien à la demande du député EELV Christophe Cavard. Outre leur abstention commune sur le budget 2015, les parlementaires partagent la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Le Gardois a fait voter en juillet le texte rédigé par Benoît Hamon. Apparu dans les années 70, le concept “d’économie sociale” désigne l’ensemble des entreprises organisées en coopératives, mutuelles ou associations. Leur fonctionnement interne est fondée sur les principes de solidarité et d’utilité sociale. Parmi les grands axes de la loi Hamon : le déblocage de 500 000 millions d’euros via la BPI (Banque Publique d’Investissement). Faisant mine d’être surpris, le ministre démissionnaire glisse : “Partout où je vais, on me dit qu’il y a de gros problèmes pour obtenir ces crédits… Les services de l’Etat ne jouent pas le jeu ! “.
Pourtant, l’ancien ministre de l’Education explique avec pédagogie le bien-fondé de ces investissements : “je connais une entreprise alsacienne, Ciel Bleu, qui n’arrive pas à obtenir des crédits pour son activité de prévention des maladies des seniors. Des études ont montré qu’un euro dépensé pour la recherche, c’était à l’arrivée des centaines d’euros de gagner pour la Sécurité sociale qui ne dépenserait plus dans la prise en charge de ce public“.
Hamon tacle les patrons
Hasard du calendrier, la visite de Benoit Hamon coïncide avec la manifestation des chefs d’entreprises contre certains principes de sa loi, notamment celui qui oblige un patron à informer ses salariés deux mois avant la vente de son entreprise. Objectif : offrir la possibilité aux employés de reprendre la société. Pour la CGPME : “On sait pertinemment qu’il y aura des fuites, les fournisseurs risquent de ne plus nous fournir et les clients vont partir. L’entreprise perdra inévitablement de sa valeur”. Benoît Hamon dénonce le “petit monde de l’entre-soi. (…) Les patrons auraient-ils plus confiance en leur banquier ? Chambre de commerce ou de Métiers (…) “Aujourd’hui, 60 000 emplois seraient détruits faute de repreneur pour les TPE/PME. Nous devons donner la possibilité aux salariés de se porter acquéreur“, soutient celui qui rappelle que “les collectivités ont des leviers pour soutenir les entreprises ESS et que des Scoop d’amorçage existent pour diminuer la prise de risque“.
La visite de Benoît Hamon se poursuit ce soir au café Olive. Les deux responsables politiques débattront sur le thème : “Social-Ecologie ?“. Un concept qui se veut porteur d’avenir comme si, depuis leur strapontin du Palais Bourbon, les députés ne croyaient plus vraiment en la réussite du quinquennat de François Hollande…
Coralie Mollaret
Lien vers l’article du site d’information Objectif Gard
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Projet de loi Economie Sociale et Solidaire: les écologistes mobilisé-es! http://christophecavard.eelv.fr/ouverture-des-debats-autour-du-projet-de-loi-economie-sociale-et-solidaire-ess-les-ecologistes-mobilise-es/ Fri, 08 Nov 2013 11:54:45 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=46945 Mercredi 6 novembre, alors que s'ouvrent les discussions sur le projet de loi sur l’ESS au Sénat, Christophe Cavard tenait une conférence de presse aux côtés de ses collègues écologistes Aline Archimbaud, sénatrice de Seine-saint-Denis, Jean-Philippe Magnen, porte-parole national d'Europe Écologie Les Verts et vice-président chargé de l'emploi au conseil régional des Pays-de-la-Loire, et Guy Hascoët, ancien secrétaire d'État à l'économie solidaire. ...]]>
Mercredi 6 novembre, alors que s’ouvrent les discussions sur le projet de loi sur l’ESS au Sénat, Christophe Cavard tenait une conférence de presse aux côtés de ses collègues écologistes Aline Archimbaud, sénatrice de Seine-saint-Denis, Jean-Philippe Magnen, porte-parole national d’Europe Écologie Les Verts et vice-président chargé de l’emploi au conseil régional des Pays-de-la-Loire, et Guy Hascoët, ancien secrétaire d’État à l’économie solidaire.
 
ESS
 
Les écologistes ont salué un projet de loi attendu, pour une meilleure reconnaissance de l’économie sociale et solidaire, et les travaux de préparation effectués par le ministre Benoit Hamon.
 
Aline Archimbaud a présenté le travail des écologistes au Sénat et les amendements qu’ils ont porté durant la discussion qui avaient lieu en séance  les 6 et 7 novembre.
Elle a souligné que, pour les écologistes, l’heure n’est plus à l’expérimentation: l’État doit soutenir ce secteur d’avenir, car il est pourvoyeur de services et de biens utiles environnementalement et socialement.
 
Pour Christophe Cavard, ce texte apporte une vision différente de l’économie, une alternative à l’économie financiarisée: « L’économie sociale ne doit pas être vue comme une niche, mais comme une véritable possibilité de développement local à partir d’activités socialement utiles, et d’entreprises fonctionnant selon des modes de gouvernance démocratiques, garants d’une économie plus réelle que virtuelle ». Selon lui, l’actualité en Bretagne montre bien les limites du modèle économique actuel, une « économie déstructurée et éloignée d’un développement localisé »
 
Jeudi 7 novembre Christophe Cavard est intervenu en séance à l’Assemblée nationale pour le groupe écologiste sur le Projet de Loi de Finances (PLF) 2014 et sa partie « Solidarité, insertion et égalité des chances » dans laquelle figure le budget de l’Économie sociale et solidaire. Il y a déposé un amendement visant à doubler le budget prévu, tout en expliquant la difficulté de l’exercice dans la contrainte des procédures budgétaires,« pour un changement d’échelle, il faut un changement de budget » dit-il.
 
Il est également intervenu le même jour pour la mission « Travail-emploi » du Projet de Loi de Finances (PLF) 2014 et notamment la partie concernant l’économie solidaire et l’Insertion par l’Activité Économique. (IAE) « Je félicite l’effort consenti pour l’IAE avec l’augmentation de son budget de 25 millions d’euros« .
 
Dans les prochaines semaines, Christophe Cavard s’investira pour l’ESS  dans le cadre de la réforme prévue de l’insertion par l’activité économique, la réforme de la formation professionnelle, et le projet de loi sur l’ESS.
 

 Communiqué: Loi Hamon sur l’Economie sociale et solidaire : la reconnaissance, enfin ! 

La discussion sur la loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS), présentée par le ministre Benoît Hamon, a commencé ce mercredi 6 novembre au Sénat. À cette occasion, les écologistes ont tenu une conférence de presse au Sénat, avec la sénatrice Aline Archimbaud, le député Christophe Cavard, et Jean-Philippe Magnen, porte-parole d’EELV. Ils ont souligné combien était historique la présentation de cette loi sur l’ESS, dont les écologistes sont des militants de la première heure et des acteurs impliqués. Déjà en 2000/2002, Guy Hascoët ( présent à la conférence de presse ), secrétaire d’État à l’économie solidaire du gouvernement Jospin, avait élaboré une loi, finalement restée dans les cartons.

Comme la plupart des acteurs de l’ESS,EELV se félicite des avancées que porte la future loi, d’abord à travers la définition et la reconnaissance qu’elle donne à ce secteur qui emploie 2,2 millions de personnes en France (soit plus de 10 % de l’emploi total). Par l’agrément d’entreprises solidaires d’utilité sociale et par la reconnaissance de l’utilité et de l’innovation sociales que portent ces organisations, c’est une autre façon d’entreprendre, avec l’humain au cœur, qui est enfin identifiée et valorisée. Une autre des avancées de la loi est le soutien financier qui sera apporté à l’ESS, notamment à travers les 500 millions d’euros que la BPI pourra mobiliser à son bénéfice ou les marchés publics qui pourront lui être réservés.

La proposition de loi Hamon n’est cependant pas parfaite en tout point, et les écologistes souhaitent ainsi mettre certains sujets en débat :

– la dimension territoriale : l’ESS est une économie impulsée des territoires, souvent en circuit court, que la loi n’aborde pas suffisamment dans cette dimension, tandis qu’EELV prône la désignation comme chef de fil du couple Région/Intercommunalités.

– L’approche par filières : l’économie verte, notamment, n’est pas suffisamment mise en exergue par la loi, alors que l’on mesure son énorme potentiel de création d’emplois (éco-organismes, énergie, bâtiment, mobilité…)

– Le cadrage budgétaire : il est regrettable que l’ESS ne bénéficie pas de mesures phares dans la Loi de finances, qui permettraient d’affecter de plus importants budgets à ce secteur, mais aussi aux structures de l’ESS de bénéficier du Crédit-Impôt-Compétitivité-Emploi et du Crédit-Impôt-Recherche.

EELV se félicite enfin de la fermeté du ministre face au patronat, singulièrement le MEDEF, sur l’article 11 de la loi, portant sur le droit à l’information des salariés avant la cession de leur entreprise. Il s’agit d’un droit fondamental que la loi aurait pu pousser plus loin mais qui déjà, en l’état, provoque la levée de boucliers d’un patronat conservateur. Serait-ce signe que l’ESS commence à être prise au sérieux?!

Jean-Philippe Magnen, Porte-parole national (EELV)

 
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