QUESTIONS ECRITES – Christophe Cavard http://christophecavard.eelv.fr Tue, 04 Jul 2017 21:08:05 +0200 fr-FR hourly 1 Question au gouvernement sur la politique de l’emploi đź—ş http://christophecavard.eelv.fr/question-au-gouvernement-sur-la-politique-de-lemploi/ Sat, 30 Apr 2016 13:27:39 +0000 http://cavard.fr/?p=50550 Mercredi 26 mai, une sĂ©ance Ă©tait rĂ©servĂ©e aux questions des dĂ©putĂ©s sur la politique de l'Emploi. Pour le groupe Ă©cologiste, Christophe Cavard a interrogĂ© la Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social. Retrouvez le texte de la question et la sĂ©ance en vidĂ©o ici. ...]]>

Mercredi 26 mai, une sĂ©ance Ă©tait rĂ©servĂ©e aux questions des dĂ©putĂ©s sur la politique de l’Emploi. Pour le groupe Ă©cologiste, Christophe Cavard a interrogĂ© la Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social. Retrouvez le texte de la question et la sĂ©ance en vidĂ©o ici.

Madame la Ministre,

Le compte personnel de formation est entré en vigueur le 1er janvier 2015. À la fin de l’année près de 2 millions 300 000 personnes avaient activé leur compte et 208 000 dossiers de formations étaient validés. Avec le projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs », et dans la continuité de nos travaux pour la sécurisation des parcours professionnels, nous allons créer le compte personnel d’activité.
Il s’agit d’attacher des droits, certains existants, d’autres nouveaux, aux personnes, et non plus au contrat ou au statut.
Il s’agit également de valoriser l’activité, non pas uniquement salariée, de chaque personne. Qu’il s’agisse d’engagement bénévole associatif, d’activités socialement utiles, ou de différentes expériences acquises dans la vie.
Le compte personnel de formation fraichement créé sera intégré au CPA, qui sera également constitué du compte personnel de prévention de la pénibilité, et du compte d’engagement citoyen. Il faudra que le compte épargne temps soit également intégré au CPA.
Pour ce qui est de l’accès au CPF, il reste quelques points à améliorer afin qu’il soit utilisé par le plus grand nombre de personnes en fonction de ses aspirations ou de ses besoins. Qui ne sont pas les mêmes selon la situation de chacun.
Le premier point concerne les listes de formation Ă©ligibles.
Dans le cadre des politiques d’accès ou de préservation de l’emploi, il est nécessaire d’élargir les listes car toutes les formations diplômantes, qualifiantes ou certifiantes existantes n’y figurent pas à l’heure actuelle.
Le second point concerne l’amélioration de l’accès à la formation pour les personnes les moins qualifiées.
Le troisième point est notre préoccupation envers les demandeurs d’emploi, en priorité la aussi pour ceux d’entre eux qui sont les moins qualifiés.
Pour ces personnes, le droit à la formation grâce au CPF doit être accessible le plus vite possible et à la hauteur de leurs besoins. Il s’agirait par exemple de leur permettre d’atteindre le plafond d’heures prévu de façon plus rapide.
Madame la Ministre, nous devons accroître les mesures pour faciliter l’accès aux droits aux personnes les plus en difficulté, et particulièrement l’accès à la formation des demandeurs d’emploi. Que proposez-vous, dans le cadre de la mise en œuvre du futur CPA, pour y parvenir ?

 

 

]]>
Question Ă  SĂ©golène Royal, Ministre de l’Ecologie, sur les gaz de schistes en plaine d’Alès http://christophecavard.eelv.fr/gaz-de-schistes-en-plaine-dales/ Wed, 24 Sep 2014 15:54:00 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=48122 M. Christophe Cavard attire l’attention de Mme la ministre de l’Ă©cologie, du dĂ©veloppement durable et de l’Ă©nergie sur la demande de prolongation du permis exclusif de recherches d’hydrocarbures «Plaine d’Alès» (PERH), dĂ©posĂ©e par la sociĂ©tĂ© Diamoco Energy SAS. Ce permis, arrivĂ© Ă  expiration le 2 avril 2014, a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© pour une pĂ©riode de validitĂ© de quatre ans Ă  la sociĂ©tĂ© Bridgeoil par arrĂŞtĂ© du 1er mars 2010 et publiĂ© au Journal Officiel le 2 avril 2010. Cette demande est parue au bulletin d’information n° 83 du BEPH (Bureau Exploration-Production des Hydrocarbures) d’avril 2014. Actuellement, la prolongation de ce permis est demandĂ©e par la sociĂ©tĂ© Diamoco alors qu’elle n’est pas titulaire de ce permis. Pour rappel, en octobre 2010, soit quelques mois après la dĂ©livrance du permis, la sociĂ©tĂ© Bridgeoil demandait Ă  votre Ministère le transfert des droits, intĂ©rĂŞts et obligations relatifs au permis Ă  la sociĂ©tĂ© Diamoco avec qui elle avait signĂ© une convention prĂ©voyant une mutation au profit de cette dernière. Votre ministère n’a jamais statuĂ© et autorisĂ© cette mutation qui, Ă  ce jour, n’est pas effective : celle-ci n’a en effet jamais Ă©tĂ© publiĂ©e au Journal Officiel, et le silence gardĂ© pendant plus de quinze mois par le ministère sur une demande d’autorisation de mutation vaut dĂ©cision de rejet. En consĂ©quence, cette demande de prolongation de ce permis introduite au nom de Diamoco Energy alors qu’elle n’est pas dĂ©tentrice officielle de celui-ci ne peut ĂŞtre valide au regard du droit minier et ne pourrait faire l’objet de votre part d’une suite favorable. L’Etat peut faire valoir qu’aucuns travaux n’ont Ă©tĂ© engagĂ©s par la sociĂ©tĂ© Bridgeoil pendant la durĂ©e initiale du permis et que celle-ci n’a pas rempli ses engagements financiers. En effet, l’investissement initial, Ă  la demande du permis, correspondait Ă  1,5 millions d’euros, or aucun investissement Ă  la hauteur de cette somme n’aurait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. Par ailleurs, ce permis a Ă©tĂ© initialement accordĂ© sans aucune consultation de la population, ni des Ă©lus locaux. Depuis trois ans et Ă  de nombreuses reprises, populations et Ă©lus locaux ont exprimĂ© leur refus de ce permis. Alors que notre rĂ©gion a investi dans des politiques de prĂ©servation de la ressource en eau, de dĂ©veloppement Ă©conomique fondĂ© sur le tourisme et une agriculture respectueuse de l’environnement, ce permis porterait prĂ©judice Ă  l’environnement et Ă  la santĂ© des populations et serait destructeur pour l’amĂ©nagement du territoire. DĂ©velopper une exploration et une exploitation d’hydrocarbures sur le permis « Plaine d’Alès » serait donc en contradiction totale avec les efforts engagĂ©s par les collectivitĂ©s et les stratĂ©gies mises en place depuis plusieurs annĂ©es. Au vu de ces Ă©lĂ©ments, les collectifs et la population attendent un geste fort de votre Ministère, qui rendrait la politique du Gouvernement lisible pour nos concitoyens. Il lui demande donc solennellement les suites qu’elle souhaite donner Ă  cette demande de prolongation du permis exclusif de recherches d’hydrocarbures «Plaine d’Alès», et que soit engagĂ©e au plus vite la rĂ©vision du code minier.

]]>
Question Ă  M. François Rebsamen, ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social http://christophecavard.eelv.fr/question-a-m-francois-rebsamen-ministre-du-travail-de-lemploi-et-du-dialogue-social/ Wed, 14 May 2014 14:02:50 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=47750 M. Christophe Cavard interroge M. le ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social sur la mesure dans laquelle un Inspecteur du travail peut intervenir dans une collectivitĂ© territoriale ou un Ă©tablissement public local dans le cadre de l’article 5 du dĂ©cret 85-603 modifiĂ© du 10 juin 1985 relatif Ă  l’hygiène et Ă  la sĂ©curitĂ©, ainsi qu’Ă  la mĂ©decine professionnelle et prĂ©ventive dans la fonction publique territoriale.

Le texte prĂ©voit que l’autoritĂ© territoriale ou le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale peut demander au Ministre chargĂ© du Travail de lui assurer le concours des agents des services de l’inspection du travail, soit pour des missions permanentes, soit pour des interventions temporaires. MalgrĂ© ce libellĂ©, de large interprĂ©tation, la Direction RĂ©gionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi renvoie courtoisement Ă  une interprĂ©tation restrictive portant sur une situation de danger grave et imminent sur la façon de la faire cesser. Ceci pose une difficultĂ© de fond dans la mesure oĂą ni les mĂ©decins de la mĂ©decine prĂ©ventive, ni les agents chargĂ©s de la fonction d’inspection en charge de la question de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© au travail dans les collectivitĂ©s, ni les membres des CHSCT n’ont de pouvoir de coercition Ă  mĂŞme de mettre un terme Ă  une situation dĂ©gradĂ©e pouvant prĂ©senter un danger pour la santĂ© morale et psychique d’un agent de la fonction publique territoriale.

Aussi, quelle interprétation doit-elle être faite de ce texte, et quels sont les moyens qui peuvent être mis en œuvre pour remédier à ce qui peut apparaître comme un vide juridique dans ce domaine?

]]>
Question Ă  Christian Eckert sur la TVA Ă  5,5% pour la restauration collective dans les Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux http://christophecavard.eelv.fr/question-a-m-le-secretaire-detat-aupres-du-ministre-des-finances-et-des-comptes-publics-charge-du-budget-sur-lapplication-du-taux-reduit-de-tva-de-55-aux-prestations-de-restauration-co/ Thu, 17 Apr 2014 12:33:14 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=47689 M. Christophe Cavard appelle l’attention de M. le secrĂ©taire d’État, auprès du ministre des finances et des comptes publics, chargĂ© du budget, sur l’application du taux rĂ©duit de TVA de 5,5% aux prestations de restauration collective fournies par des prestataires extĂ©rieurs dans les Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux visĂ©s par l’article 278-0 bis C du code gĂ©nĂ©ral des impĂ´ts (maisons de retraite, Ă©tablissements accueillant des personnes en situation de handicap, logements-foyers, centres de rĂ©adaptation et d’accueil d’urgence, foyers pour jeunes travailleurs, etc.).

Lors de la création du taux de 7%, l’objectif du législateur était clairement de ne pas augmenter le taux de TVA sur les dépenses de nourriture engagées par ces 25.000 établissements et services, qui hébergent près d’un million d’usagers sur l’ensemble du territoire national.

La plupart de ces établissements  ne récupèrent pas la TVA et toute hausse entraînerait pour eux des coûts insupportables susceptibles de mettre en péril le maintien de leur activité.

Aussi, afin d’apporter de la sécurité juridique et financière aux acteurs de ce secteur, à leurs publics fragiles ainsi qu’à leurs partenaires, il le prie de bien vouloir confirmer le maintien du taux réduit de TVA par les prestataires de restauration collective aux établissements sociaux et médico-sociaux.

]]>
Question Ă  StĂ©phane Le Foll, ministre de l’agriculture, concernant la prĂ©servation de notre territoire agricole national http://christophecavard.eelv.fr/question-a-stephane-le-foll-concernant-la-preservation-de-notre-territoire-agricole-national/ Fri, 14 Mar 2014 10:53:13 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=47654  

Question publiée au JO le : 18/03/2014 page : 2504
Réponse publiée au JO le : 20/05/2014 page : 4026

 

Texte de la question

M. Christophe Cavard attire l’attention de StĂ©phane LE FOLL sur le rĂ©fĂ©rĂ© n° 66 580 de la Cour des Comptes, remis au Premier Ministre, le premier AoĂ»t 2013.
L’une des recommandations que la Cour des Compte met en avant les CDCEA (Commissions DĂ©partementales de Consommation des Espaces Agricoles). Elle prĂ©cise que « ces commissions apparaissent comme un instrument adaptĂ© de la lutte contre l’artificialisation » des sols. Selon elle, « il revient cependant aux Ă©lus locaux et aux prĂ©fets de tenir compte de leurs avis ».
Les CDCEA ne disposent, en effet, que d’un avis consultatif, exceptĂ© dans les DOM oĂą la LMAP de 2010 les a dotĂ©es d’un avis dĂ©cisionnel. AppliquĂ© depuis 2012, cet avis dĂ©cisionnel ultra-marin montre dĂ©jĂ  des effets positifs, en terme de maitrise foncière comme en terme de qualitĂ© de dialogue entre les Ă©lus locaux, les services d’État et les personnes publiques associĂ©es dans l’Ă©laboration des documents d’urbanisme.
 
Le projet de Loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la ForĂŞt (LAAAF), n’envisage l’avis conforme des CDCEA (devenues CDPENAF dans le texte de loi : Commissions DĂ©partementales de PrĂ©servation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers) que de façon très limitĂ©e. Cela est uniquement proposĂ© lorsqu’un projet « a pour consĂ©quence une rĂ©duction substantielle des surfaces affectĂ©es Ă  des productions bĂ©nĂ©ficiant d’une appellation d’origine protĂ©gĂ©e ou porte, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret, une atteinte substantielle aux conditions de production de l’appellation ». Si elle Ă©tait adoptĂ©e en l’Ă©tat, une telle mesure ne concernerait que quelques dizaines ou centaines d’hectares par an au maximum. Elle ne peut donc constituer une rĂ©ponse satisfaisante face Ă  la l’ampleur de l’artificialisation de notre territoire agricole national (78 000 ha en moyenne par an).
 
M. Christophe Cavard demande donc Ă  StĂ©phane LE FOLL si il envisage d’Ă©largir cet avis dĂ©cisionnel des CDCEA Ă  l’ensemble des espaces Ă  vocation ou Ă  usage agricole.

 

*        *

*

Texte de la réponse

La portĂ©e des avis donnĂ©s par la commission dĂ©partementale de la consommation des espaces agricoles, qui devient la commission dĂ©partementale de prĂ©servation des espaces naturels, agricoles et forestiers dans le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forĂŞt, a fait l’objet de nombreux amendements de parlementaires des deux assemblĂ©es en première lecture du projet de loi. Ces amendements rĂ©pondaient Ă  des objectifs contradictoires, destinĂ©s soit Ă  renforcer, soit Ă  rĂ©duire l’effet des avis donnĂ©s par cette commission. La proposition de disposition consistant Ă  imposer un avis favorable de la commission, en particulier sur les documents d’urbanisme, renforcerait considĂ©rablement son pouvoir en mĂ©tropole. Etant donnĂ© la transversalitĂ© des objectifs des documents d’urbanisme, tels que mentionnĂ©s Ă  l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme et dont la prĂ©servation des espaces affectĂ©s aux activitĂ©s agricoles est une composante, il importe dans un souci d’Ă©quilibre de rĂ©server l’avis conforme de ladite commission aux enjeux les plus forts tels que prĂ©vus dans le projet de loi (appellation d’origine protĂ©gĂ©e). Les enjeux dans les dĂ©partements d’Outre-mer ne sont pas comparables Ă  ceux de la mĂ©tropole (caractère insulaire, espaces limitĂ©s, littoral, biodiversitĂ© remarquable notamment) et justifient Ă©galement un avis favorable de cette commission. Enfin, la portĂ©e de l’avis de la commission est susceptible d’Ă©voluer en fonction des dispositions qui seront adoptĂ©es au cours de la seconde lecture du projet de loi.
]]>
Question Ă  StĂ©phane Le Foll, ministre de l’agriculture, sur les perspectives donnĂ©es Ă  l’agriculture bologique http://christophecavard.eelv.fr/question-stephane-lefoll-sur-lagriculture-bologique/ Mon, 24 Feb 2014 14:32:16 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=47552 Question publiĂ©e au JO le : 18/03/2014 page : 2501
Réponse publiée au JO le : 03/06/2014 page : 4492

Christophe Cavard attire l’attention de StĂ©phane Lefoll sur l’étude « Vers des agricultures Ă  haute performance, Vol.1 – Analyse des performances de l’agriculture biologique », rĂ©alisĂ©e après un appel d’offre par l’INRA pour le Commissariat GĂ©nĂ©ral Ă  la StratĂ©gie et Ă  la Prospective.

Lorsque le rapport du groupe de travail de l’INRA a Ă©tĂ© rendu,  son contenu, comme sa synthèse, ont Ă©tĂ© immĂ©diatement remis en cause. Plus d’une centaine de scientifiques issus de divers instituts (INRA, CNRS, INSERM, IRSTEA, IRD, universitĂ©s, grandes Ă©coles d’agronomie, etc.) et professionnels demandent le retrait de ce rapport, du fait de ses fortes limites analytiques et mĂ©thodologiques. Les professionnels de la filière ont Ă©galement vivement rĂ©agi.

Christophe Cavard souligne que s’il ne lui appartient pas de se prononcer sur le contenu scientifique du rapport, il prend acte de la contestation sans précédent à laquelle ce rapport donne lieu dans la communauté académique. De plus, Christophe Cavard s’étonne des conclusions particulièrement négatives et partisanes que ce rapport formule sur l’agriculture biologique française. Par exemple, il est préoccupant qu’il ne prenne pas en compte les effets bénéfiques pour la santé des agriculteurs et des consommateurs de la non utilisation de pesticides de synthèse par l’agriculture biologique. De même, l’étude préconise d’autoriser les traitements herbicides, alors que le fondement même de l’agriculture biologique repose sur une interdiction de produits chimiques de synthèse.

Christophe Cavard demande au Ministre de l’agriculture s’il envisage de retirer cette publication et de demander une expertise scientifique collective, comprenant notamment le Conseil Scientifique de l’Agriculture Biologique, afin de rectifier le manque évident de pluralité et concertation. Christophe Cavard interroge le Ministre de l’agriculture sur les suites qu’il envisage de donner, en termes de politique publique, aux recommandations inquiétantes de ce rapport, alors que le Programme Ambition bio 2017 va être lancé.

 

*              *

*

 

Texte de la réponse

La portĂ©e des avis donnĂ©s par la commission dĂ©partementale de la consommation des espaces agricoles, qui devient la commission dĂ©partementale de prĂ©servation des espaces naturels, agricoles et forestiers dans le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forĂŞt, a fait l’objet de nombreux amendements de parlementaires des deux assemblĂ©es en première lecture du projet de loi. Ces amendements rĂ©pondaient Ă  des objectifs contradictoires, destinĂ©s soit Ă  renforcer, soit Ă  rĂ©duire l’effet des avis donnĂ©s par cette commission. La proposition de disposition consistant Ă  imposer un avis favorable de la commission, en particulier sur les documents d’urbanisme, renforcerait considĂ©rablement son pouvoir en mĂ©tropole. Etant donnĂ© la transversalitĂ© des objectifs des documents d’urbanisme, tels que mentionnĂ©s Ă  l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme et dont la prĂ©servation des espaces affectĂ©s aux activitĂ©s agricoles est une composante, il importe dans un souci d’Ă©quilibre de rĂ©server l’avis conforme de ladite commission aux enjeux les plus
forts tels que prĂ©vus dans le projet de loi (appellation d’origine protĂ©gĂ©e). Les enjeux dans les dĂ©partements d’Outre-mer ne sont pas comparables Ă  ceux de la mĂ©tropole (caractère insulaire, espaces limitĂ©s, littoral, biodiversitĂ© remarquable notamment) et justifient Ă©galement un avis favorable de cette commission. Enfin, la portĂ©e de l’avis de la commission est susceptible d’Ă©voluer en fonction des dispositions qui seront adoptĂ©es au cours de la seconde lecture du projet de loi.

]]>
Organisation de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes http://christophecavard.eelv.fr/organisation-de-la-direction-generale-de-la-concurrence-de-la-consommation-et-de-la-repression-des-fraudes/ Mon, 03 Jun 2013 12:41:20 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=46212 Question n° 25640 : déposée au JO : 30/04/1
M. Christophe Cavard attire l’attention de M. le ministre de l’Ă©conomie et des finances sur la situation de la direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes (DGCCRF). Les rĂ©cents scandales sanitaires ont mis en Ă©vidence son rĂ´le essentiel pour la population. Cette administration a cependant connu une profonde restructuration, ayant abouti Ă  une dĂ©sorganisation hiĂ©rarchique et organisationnelle. Aussi et devant les difficultĂ©s rencontrĂ©es dans l’exercice de leurs missions par les agents de la DGCCRF, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu’il entend prendre afin de permettre Ă  la DGCCRF de retrouver une organisation nationale permettant une meilleure organisation de son travail et une plus grande lisibilitĂ© de son action.
]]>
PĂ©renisation de l’EPRA, outil de mutualisation pour les radios associatives http://christophecavard.eelv.fr/perenisation-de-lepra-outil-de-mutualisation-pour-les-radios-associatives/ Mon, 03 Jun 2013 12:25:12 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=46206 Question n° 23197 : dĂ©posĂ©e au JO : 09/04/13
M. Christophe Cavard attire l’attention de Mme la ministre de l’Ă©galitĂ© des territoires et du logement sur la situation de l’EPRA, Échanges et productions radiophoniques. L’avenir de l’EPRA, ce système de coopĂ©ration radiophonique entre territoires, a Ă©tĂ© mis en place sous le gouvernement de Pierre BĂ©rĂ©govoy afin de permettre la production et l’Ă©change de programmes radiophoniques entre les territoires. Cette banque d’Ă©changes est unique en France et en Europe. Les deux organisations nationales reprĂ©sentant les radios associatives, CNRA et SNRL, s’inquiètent des restrictions budgĂ©taires associĂ©es Ă  la rĂ©orientation de la gestion des fonds du GIP EPRA et craignent la mort de cet outil indispensable aux radios associatives. Groupement d’intĂ©rĂŞt public depuis 1993, l’EPRA a pour mission principale de favoriser la production par les radios associatives de programmes ayant trait Ă  la valorisation de la diversitĂ©, Ă  l’histoire de l’immigration et Ă  la parole des quartiers. Le GIP EPRA contribue ainsi Ă  la constitution d’une base de donnĂ©es sonores, unique en Europe, grâce Ă  la mutualisation de ces Ă©missions radiophoniques sur les thèmes de l’intĂ©gration rĂ©publicaine en France, de la lutte contre les discriminations et de l’Ă©galitĂ© des chances tout en favorisant la valorisation et l’Ă©change de leurs programmes au sein des radios partenaires et l’Ă©largissement leur champ de diffusion. Le GIP EPRA regroupe Ă  ce jour 171 radios associatives dont 11 en Languedoc Roussillon. Ce groupement d’intĂ©rĂŞt public est actuellement menacĂ© de suppression. Il lui demande quelles initiatives elle envisage afin d’assurer la pĂ©rennitĂ© de ce dispositif qui reprĂ©sente un lien social important pour les habitants des zones urbaines et rurales en difficultĂ©.

 

]]>
Objectifs de la concertation du gouvernement sur la politique de la ville http://christophecavard.eelv.fr/objectifs-de-la-concertation-du-gouvernement-sur-la-politique-de-la-ville/ Mon, 03 Jun 2013 12:23:24 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=46204 Question n° 7497 : déposée au JO : 23/10/12 (Signalée le :15/01/13)
M. Christophe Cavard interroge M. le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprès de la ministre de l’Ă©galitĂ© des territoires et du logement, chargĂ© de la ville, sur la concertation lancĂ©e sur la rĂ©forme de la politique de la ville. Le ministère de l’Ă©galitĂ© des territoires et du logement vient d’engager le 11 octobre 2012 Ă  Roubaix une concertation nationale opĂ©rationnelle « quartiers engageons le changement ! » qui affirme la volontĂ© de la majoritĂ© de rĂ©pondre Ă  l’urgence sociale des habitants vivant dans les quartiers de la politique de la ville. Il se fĂ©licite du calendrier et surtout de la mĂ©thode, qui prĂ©fère la co-construction de nos politiques publiques Ă  des dĂ©cisions souvent mal calibrĂ©es car mĂ©connaissant la rĂ©alitĂ© de nos territoires. Saisi par des associations Âśoeuvrant dans le champ social qui craignent d’ĂŞtre sorties des zones prioritaires, il souhaite nĂ©anmoins connaĂ®tre les idĂ©es qui le guident dans l’approche de cette concertation, en particulier sur la question de la rĂ©forme de la gĂ©ographie prioritaire.
 
 
Réponse publiée le : 22/01/13
Le Gouvernement souhaite concentrer les actions de la politique de la ville sur les quartiers qui en ont le plus besoin. Les zonages ne remplissent plus aujourd’hui leur rĂ´le puisque le saupoudrage que leur multiplication implique n’a pas permis de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s dont souffrent les habitants des quartiers en difficultĂ©. Si ce recentrage apparaĂ®t comme une nĂ©cessitĂ© pour renforcer l’efficacitĂ© de l’action publique dans ces territoires, il n’est cependant pas exclusif d’une action renouvelĂ©e sur d’autres quartiers moins prioritaires. Il s’agira en rĂ©alitĂ© de graduer l’effort de l’Etat en fonction des besoins rencontrĂ©s sur les territoires. Avant toute dĂ©cision sur cette nouvelle gĂ©ographie, il est apparu essentiel que l’ensemble des partenaires de la politique de la ville puissent faire part de leurs rĂ©flexions et propositions. Aussi, Ă  la demande du Premier ministre, une concertation opĂ©rationnelle a Ă©tĂ© lancĂ©e le 11 octobre 2012 pour aboutir Ă  cette nouvelle Ă©tape, attendue et nĂ©cessaire, de la politique de la ville. Cette concertation d’une durĂ©e de trois mois, rassemble environ 150 membres, reprĂ©sentant l’ensemble des acteurs locaux et nationaux concernĂ©s : Ă©lus, reprĂ©sentants de l’Etat, professionnels, associations, bailleurs, entreprises, personnalitĂ©s qualifiĂ©es… Un groupe de travail traite spĂ©cifiquement de la question de la gĂ©ographie prioritaire. Par ailleurs, une rĂ©union particulière a Ă©tĂ© consacrĂ©e aux dĂ©partements et communautĂ©s d’Outre-mer en raison de la spĂ©cificitĂ© des problèmes auxquels ils sont confrontĂ©s. En parallèle, diffĂ©rents acteurs, dont les associations, ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  participer Ă  cette rĂ©flexion via des « cahiers d’acteurs » qui seront versĂ©s au dĂ©bat. Un comitĂ© interministĂ©riel des villes tirera le bilan de cette concertation dĂ©but 2013. Les conclusions seront insĂ©rĂ©es dans un projet de loi qui sera prĂ©sentĂ© au Parlement au premier semestre 2013.
]]>
Reconnaissance des diplômes des travailleurs sociaux en catégorie A http://christophecavard.eelv.fr/reconnaissance-des-diplomes-des-travailleurs-sociaux-en-categorie-a/ Mon, 03 Jun 2013 12:22:05 +0000 http://christophecavard.eelv.fr/?p=46202 Question n° 24827 : déposée au JO : 23/04/13
M. Christophe Cavard interroge Mme la ministre de la rĂ©forme de l’État, de la dĂ©centralisation et de la fonction publique sur le reclassement en catĂ©gorie A des travailleurs sociaux au sein de la fonction publique territoriale (assistants sociaux, Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s, conseillers en Ă©conomique sociale et familiale et Ă©ducateurs de jeunes enfants). Aujourd’hui, les travailleurs sociaux sont classĂ©s au niveau III (bac + 2), alors mĂŞme que les diplĂ´mes pour accĂ©der Ă  leurs fonctions nĂ©cessitent 3 annĂ©es d’Ă©tudes supĂ©rieures. En consĂ©quence, les assistants sociaux demandent lĂ©gitimement la reconnaissance de leurs diplĂ´mes en grade licence (bac + 3) afin de permettre un reclassement en catĂ©gorie A, revendication portĂ©e depuis plus de 20 ans et soutenue par de nombreux Ă©lus de notre majoritĂ© gouvernementale sous la prĂ©cĂ©dente lĂ©gislature. Cette reconnaissance est indispensable pour se mettre en conformitĂ© avec les dispositions prĂ©vues Ă  la fois par le processus de Bologne et par les directives europĂ©ennes n° 89-48-CEE et n° 2005-36-CE relatives Ă  la reconnaissance des qualifications professionnelles. Au-delĂ  de cette logique, cette reconnaissance serait en parfaite cohĂ©rence avec l’action du Gouvernement. En effet, le plan de lutte contre la pauvretĂ© et pour l’inclusion sociale souligne la nĂ©cessitĂ© d’une valorisation du mĂ©tier de travailleurs social, en mettant en avant son rĂ´le essentiel en matière de cohĂ©sion sociale. La revalorisation de cette filière ne pourra se faire sans que les missions des agents ne soient reconnues Ă  leur juste valeur et devra permettre une amĂ©lioration effective des conditions d’Ă©volution des carrières. Il s’agit par ailleurs de mettre fin Ă  une inĂ©galitĂ© qui touche une filière majoritairement fĂ©minine. MalgrĂ© ces Ă©lĂ©ments, le ministère de la fonction publique maintient les propositions de reclassement dans le Nouvel Espace Statutaire de catĂ©gorie B et a prĂ©sentĂ© les projets de dĂ©cret au Conseil SupĂ©rieur de la Fonction publique territorial
e le 3 octobre 2012. Ceux-ci ont toutefois reçu un avis dĂ©favorable du CSFPT qui a formulĂ© un vÂśu demandant au Gouvernement d’ouvrir des nĂ©gociations sur cette filière. Ă€ ce jour les dĂ©crets ne sont pas sortis. Il lui demande donc de clarifier la position du Gouvernement sur le statut des travailleurs sociaux et les mesures qu’elle envisage de prendre relatives Ă  l’ouverture de nĂ©gociations sur la filière mĂ©dico-sociale pour la reconnaissance de leurs qualifications professionnelles.
 
Réponse publiée le : 28/05/13
Aux termes de l’article 29 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984, le classement des corps de la fonction publique de l’État dans les catĂ©gories A, B ou C s’opère en fonction du niveau de recrutement. A ce jour, les diplĂ´mes d’accès aux professions du travail social restent reconnus au niveau III (bac+2) du rĂ©pertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Par ailleurs, le positionnement, au sein de la grille de rĂ©munĂ©ration des agents de la fonction publique de l’État, des personnels relevant des corps d’assistants de service social et de conseillers techniques de service social (corps de catĂ©gorie A rĂ©servĂ© Ă  la promotion des assistants de service social exerçant des fonctions d’encadrement ou d’expertise dans le domaine social) nĂ©cessitait que soient rapidement prises des mesures de revalorisation. En effet, les corps et cadres d’emplois d’assistants sociaux figuraient parmi les derniers relevant de la catĂ©gorie B dont la rĂ©munĂ©ration sommitale restait fixĂ©e Ă  l’indice brut 638, soit unee rĂ©munĂ©ration infĂ©rieure Ă  l’indice brut 675, nouvel indice brut terminal des corps et cadres d’emploi relevant de la nouvelle grille de rĂ©munĂ©ration des agents de catĂ©gorie B. En outre, la rĂ©munĂ©ration en fin de carrière des conseillers techniques de service social de la fonction publique de l’État, relevant de la catĂ©gorie A, Ă©tait quant Ă  elle, infĂ©rieure Ă  la rĂ©munĂ©ration de fin de carrière des agents de la catĂ©gorie B. Cette situation Ă©tait fortement prĂ©judiciable aux agents, et plus particulièrement Ă  ceux se prĂ©parant Ă  faire valoir, prochainement, leurs droits Ă  pension de retraite. Aussi, le Gouvernement a-t-il souhaitĂ© mener Ă  bien le processus de revalorisation engagĂ© pour les corps et cadres d’emplois d’assistants et conseillers sociaux : tel est l’objet des dĂ©crets publiĂ©s, pour les corps de la fonction publique de l’État, au Journal officiel de la RĂ©publique française du 30 septembre 2012 (dĂ©crets n° 2012-1098, 2012-1099, 2012-1100 et 2012-1101 du 28 septembre 2012). Dans le cadre de la concertation avec les organisations syndicales sur les parcours professionnels, les carrières et les rĂ©munĂ©rations, la question des qualifications et des catĂ©gories statutaires des personnels sociaux des trois fonctions publiques est actuellement examinĂ©e.
]]>