vaccins – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Vaccins : Eric Alauzet : « Le gouvernement doit revoir sa stratégie » http://www.alauzet.net/vaccins-eric-alauzet-le-gouvernement-doit-revoir-sa-strategie/ http://www.alauzet.net/vaccins-eric-alauzet-le-gouvernement-doit-revoir-sa-strategie/#comments Fri, 06 Oct 2017 15:47:34 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14415 Le passage à 11 vaccins obligatoire dans le Projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2018 continue de faire débat.  ...]]>

Le passage à 11 vaccins obligatoire dans le Projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2018 continue de faire débat. 

Interview d’Eric Alauzet dans l’Est Républicain et la presse régionale.

SANTÉ Appel des élus

Vaccins : « Le gouvernement doit revoir sa stratégie »

RECUEILLI PAR ÉLODIE BÉCU
L’utilité et l’efficacité des vaccins est remise en cause par une minorité de la population.
Sept élus, dont trois députés de la majorité, montent aujourd’hui au créneau contre le passage à onze vaccins obligatoires. Eric Alauzet, député LREM du Doubs, explique les raisons de sa colère.

 

Avec d’autres députés et élus (*) vous appelez aujourd’hui « prendre le temps du débat démocratique sur l’élargissement vaccinal ». Pourquoi ?

Nous voulons exprimer notre désaccord avec le choix du gouvernement de passer de 3 à 11 vaccins obligatoires. C’est le fruit de l’échec d’une politique vaccinale depuis 20 ans. En organisant la pénurie des vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la polio (DTP), l’État a contraint les patients à se retourner vers les vaccins tétra, penta et hexavalents, qui sont les seuls disponibles sur le marché. Je suis en colère car le résultat est désastreux. Les gens ont eu l’impression qu’on les vaccinait à leur insu contre d’autres maladies. L’absence de transparence a créé de la défiance. Et pour y répondre on élargit l’obligation ! Il n’y a pas de risque qui justifie qu’on agisse ainsi dans l’urgence.

Qu’attendez-vous du gouvernement ?

Il faut rétablir la confiance dans les vaccins. Il faut remettre sur le marché les vaccins avec les seules trois valences obligatoires actuellement : Dipthérie, Tétanos et Polio. Il est également nécessaire de solder la controverse sur l’aluminium, qui constitue un autre facteur de défiance, en faisant la lumière scientifiquement sur son impact ou non sur la santé. Enfin, le gouvernement doit lancer une grande campagne d’information sur l’intérêt de la vaccination en termes de santé publique.

Allez-vous déposer des amendements à la loi de financement de la Sécurité sociale pour demander le maintien à trois vaccins obligatoires ?

Je ne pense pas que des amendements puissent changer le texte. En revanche, je souhaite convaincre le gouvernement de changer de stratégie, en m’exprimant publiquement contre ses choix.

Vous êtes membre du groupe La République en marche (LREM) et donc en désaccord avec le gouvernement votre majorité…

Je suis écologiste, et membre de la majorité. Nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout dans la majorité ! Je ne cherche pas à cliver mais à convaincre le gouvernement d’offrir une alternative.

(*) Parmi l es autres élus lançant aujourd’hui un appel : Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne (PC/FG), Caroline Fiat, députée de Meurthe-et-Moselle (La France Insoumise), Michèle Rivasi, députée européenne (Europe Ecologie-Les Verts), Didier Quentin, député de la Charente-Maritime (Les Républicains).

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Éric Alauzet : « Pas de vaccination, sans explications ». http://www.alauzet.net/eric-alauzet-pas-de-vaccination-sans-explications/ Fri, 29 Sep 2017 13:35:38 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14365   L’Est Républicain, dans son édition de dimanche dernier, a consacré son dossier des premières pages sur la question des vaccins de l’obligation de vaccination pour 11 d’entre eux prévue dans le Projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2018. Rapporteur du Projet de loi pour la commission des finances et médecin, Éric Alauzet y explique ses réserves. ...]]>

 

L’Est Républicain, dans son édition de dimanche dernier, a consacré son dossier des premières pages sur la question des vaccins de l’obligation de vaccination pour 11 d’entre eux prévue dans le Projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2018. Rapporteur du Projet de loi pour la commission des finances et médecin, Éric Alauzet y explique ses réserves.

 

CI-dessous les articles de l’Est Républicain dont celui sur le combat d’Yves Ketterer, vice-président de l’association d’entraide aux malades de myofasciite à macrophages (E3M) – qui a rencontré dernièrement Éric Alauzet avec son Président à Paris – le point de vue du Médecin de la PMI du Doubs et la consultation ouverte par France Bleue.

 

 

FRANCHE-COMTÉ Santé

« Pas de vaccination, sans explications »

BERNARD PAYOT

 

Plutôt que de rendre plus de vaccins obligatoires, Éric Alauzet aimerait que les patients aient la possibilité de choisir des vaccins sans aluminium, un adjuvant qui est pointé du doigt par les opposants.

Annoncée cet été par la ministre de la Santé, la loi sur les onze vaccins obligatoires sera examinée lors de la session d’automne. Des voix s’opposent. Rapporteur du budget de la Sécu et médecin, Eric Alauzet explique ses réserves.

 

Ils ont permis à des maladies entières de quasi disparaître de notre planète. Leurs vertus ont longtemps été portées aux nues. Et pourtant, le doute s’est installé. Incontestés il y a quelques années – ou par seulement une poignée d’opposants –, les vaccins suscitent aujourd’hui davantage de prudence. Quand il ne s’agit pas d’opposition déclarée comme ce rapport de scientifiques en « guerre » contre la présence d’aluminium.

En ligne de mire, le projet de la ministre de la santé, Agnès Buzyn, présenté cet été afin de porter à 11 le nombre de vaccins obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans d’ici le 1er janvier 2018. Pour entrer en application, le texte doit certes être voté lors de cette session d’automne du parlement, mais, d’ores et déjà, des voix s’élèvent pour en dénoncer le bien-fondé.

Médecin acupuncteur à Besançon, député soutenu par En Marche, rapporteur du projet de financement de la sécurité sociale au sein de la commission des finances, Eric Alauzet est plus que réservé sur la pertinence de cette évolution. « Avant toute chose, il n’est pas inutile de rappeler d’où vient ce texte », précise-t-il. En l’occurrence d’un arrêt du Conseil d’État suite à la plainte d’une famille exigeant que la vaccination se limite uniquement au DT Polio. Rien de plus. Là est bien tout le problème.

« Depuis 10 ans, sauf rappel, la France ne dispose plus de ces stocks », explique Eric Alauzet. Lors de l’injection, deux valences supplémentaires – voire trois – sont également injectées : la coqueluche, l’hépatite B et l’haemophilus influenzae. Des injonctions « sournoises » donc, non consenties par le patient, sur lesquelles il a bien fallu trancher d’un point de vue juridique.

 

  • L’obligation, une réponse « inappropriée »

Le projet de loi, en passant de trois à onze, entend donc y apporter réponse. Outre le DTPolio, seront donc obligatoires : la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, et l’haemophilus influenzae.

Plus que le coût financier – de l’ordre de 10 millions d’euros pour la sécurité sociale et les mutuelles –, c’est le côté « disproportionné » et « inapproprié » de la réponse qui préoccupe justement l’élu bisontin. « En amplifiant le caractère obligatoire, on ne fait que renforcer la défiance de l’opinion publique à l’encontre des vaccins », plaide-t-il. « Or, les arguments des opposants sur la présence d’adjuvants tels que l’aluminium sont des arguments qui font mouche. La population est de plus en plus méfiante par rapport aux lobbies. La santé est un vrai débat d’enjeu démocratique. Il faut plus de dialogue et moins d’obligation », conclut-il en rappelant qu’il avait déposé deux amendements en 2015 lors de l’examen de la loi Santé : l’un demandant que soit à nouveau produit des vaccins pour les seuls trois vaccins de base. L’autre, sur la possibilité de choisir des vaccins « sans adjuvant contenant de l’aluminium » mais plutôt « avec du phosphate de calcium ». Deux amendements qui, à l’époque, avaient été rejetés.

Alors que la ministre de la Santé tente de déminer le terrain, Eric Alauzet se dit, lui constant dans ses positions. Certes, la loi prévoit 3 750 € d’amendes et jusqu’à 2 ans d’emprisonnement pour toute personne qui refuseraient de faire vacciner son enfant.

Sauf prescription médicale et « volonté des parents qui s’opposeraient absolument ». Une mesure dérogatoire qui permettrait en réalité de trouver une porte de sortie honorable en cas de bras de fer. Celle du dialogue que préconise justement Eric Alauzet.

 

Des vaccins mais sans aluminium

FRED JIMENEZ

Yves Ketterer, vice-président de l’association d’entraide aux malades de myofasciite à macrophages (E3M).

Quatre ans pour un diagnostic, dix pour être reconnu handicapé à 80 %. La vie d’Yves Ketterer a basculé en 2000, après un accident vaccinal. « Peu importe le vaccin, je ne suis pas plus opposé aujourd’hui qu’hier à la vaccination, mais ce qu’il faut préciser c’est que c’était un vaccin aluminique », indique-t-il d’entrée.

Le décor est posé, le Bisontin est vice-président de l’association d’Entraide aux malades de myofasciite à macrophages (E3M). Un combat qui l’occupe désormais à plein-temps. L’aluminium, jugé responsable de cette maladie, sert d’adjuvant pour provoquer la réaction immunitaire face à un vaccin dit inactivé, donc indétectable à lui seul par le système de défense de notre corps.

Et l’aluminium, « plus encore à faible dose curieusement », présente un risque certain « pour une frange de la population selon une étude que nous avons cofinancée avec l’État en 2013. Les professeurs Gherardi et Authier de l’Inserm de Créteil ont, eux, mis en évidence la maladie dans les années 90. Ils sont rejoints dans leur mise en garde par des sommités mondiales. Pourtant, du côté des laboratoires qui produisent les vaccins et du ministère de la Santé, c’est le déni ! »

Ce, à coups d’affirmations ne reposant sur « aucune étude de fond » et de sentences qui n’ont « rien de scientifique », estime Yves Ketterer. « C’est le même scénario que pour l’amiante. “S’il y avait un problème avec l’aluminium ça se saurait depuis 90 ans qu’on l’utilise”, nous répond-on », soupire M. Ketterer. « Pourtant, l’institut Pasteur a cessé de l’utiliser en 1960. C’était avant d’être racheté par Mérieux puis par Sanofi qui ont fait un choix industriel en ne conservant que leur ligne de vaccin sur aluminium. Ce, alors que des vaccins sur un adjuvant de phosphate de calcium fonctionnent très bien. Mais ce qui coûte cher dans un vaccin, ce sont en fait les antigènes et avec l’aluminium il en faut beaucoup moins. »

Alors, la loi sur les onze vaccinations obligatoires rend Yves Ketterer assez pessimiste. « On fait primer le bénéfice sur le risque. Risque que l’on se dispense d’évaluer. C’est une manière de balayer la question des adjuvants. Il existe un problème de confiance aujourd’hui envers les vaccins. Un sondage évalue la part des hésitants à environ 40 %. Ce n’est pas avec la contrainte et la menace que l’on rétablira la confiance envers les décideurs. On ne peut que radicaliser les choses. Je ne pense pas que ce soit le bon choix pédagogique, politique, comme en matière de santé publique. »

Le problème, évoque enfin M. Ketterer, qui plaide pour un usage « raisonné » de la vaccination, « c’est que ce qui se dit à la télé pour promouvoir une politique de santé n’est pas ce qui se dit dans un colloque face à des gens qui ont un tant soit peu d’expertise sur la question. »

 

 

Les défavorisés ont moins de caprices d’enfants gâtés

P.L.

Dr Catherine Monnet Médecin de la PMI du Doubs.

 

En tant que médecin départemental de la Protection maternelle et infantile du Doubs, que pensez-vous du passage de 3 à 11 du nombre de vaccins obligatoires ?

C’est une bonne chose. On peut objecter que les pays scandinaves n’ont pas cette obligation vaccinale, mais leurs populations ont un tel sens civique que plus de 95 % ont tous les vaccins recommandés. Il est dommage de devoir en passer par l’obligation, mais il faut à peu près 95 % de personnes couvertes pour assurer une immunité dite collective.

 

Quelle est la situation actuelle s’agissant des nouveaux vaccins qui vont être obligatoires et n’étaient jusqu’à présent que recommandés ?

Pour le ROR (rougeole oreillons rubéole), nous en sommes à 90,8 % d’enfants qui ont la première dose mais seulement 77 % qui bénéficient de la seconde. Or, c’est le rappel qui déclenche l’immunité mémoire et assure l’efficacité du vaccin.

 

Comment se situe la Franche-Comté par rapport au reste de la France ?

Nous sommes aussi mauvais que la moyenne nationale. Ainsi pour la méningite, nous n’avons que 68 % d’enfants à 24 mois. Il serait également important de vacciner les 15-25 ans qui sont des populations à risque, en témoignent les épidémies que l’on constate parfois dans les facs. Il y a aussi l’hépatite B où l’on n’est pas très bon : 88 % à l’échelon national et 87 % ici à avoir eu les trois doses. Il serait d’ailleurs bon que parents et médecins envoient aux services de PMI tous les certificats de santé. Car sur les 3 obligatoires (8e jour, 9e mois et 24e mois), si nous avons à peu près 98 % des 8ejour, nous n’avons que 80 % des 9e mois et seulement 66 % des 24e mois. C’est important, car c’est à partir de cela que nous évaluons l’état sanitaire de la population.

 

Observez-vous des disparités au sein de la population dans le rapport à la vaccination ?

Les quartiers les plus défavorisés ont moins de caprices d’enfants gâtés et sont mieux vaccinés. C’est dans les quartiers les plus bobos que l’on observe le plus de résistances, avec une vision individualiste et un oubli de l’aspect santé publique. Car on vaccine pour éviter des complications. Je dis souvent aux enfants que c’est une petite piqûre qui en évite plein de grosses à l’hôpital. Vous savez, en réanimation infantile, j’ai vu mourir deux enfants de complications de la rougeole en un an. Après cela, on ne peut plus être contre les vaccins.

 

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Consultation France Bleu – 11 vaccins obligatoires en janvier pour les enfants : qu’en pensez-vous ?

France Bleu vous donne la parole sur les vaccins. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, présenté ce jeudi par la ministre de la santé, prévoit qu’en janvier, tous les enfants de moins de deux ans devront être vaccinés contre 11 maladies, au lieu de trois actuellement.

La décision avait été officialisée au creux de l’été par la ministre de la santé Agnès Buzyn : 11 vaccins seront obligatoires à partir du 1er janvier 2018 pour les enfants de 2 à 24 mois.

Vous adhérez à cette mesure ? Vous émettez des doutes quant à son efficacité ? Vous ne voulez pas faire vacciner votre enfant ? Dites-nous ce que vous pensez en répondant au questionnaire ci-dessous. Les résultats de cette consultation (qui n’est pas un sondage) nourriront un article qui paraîtra le 24 octobre, le jour où les députés commenceront à examiner la loi de financement de la sécurité sociale à l’Assemblée nationale.

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/consultation-france-bleu-11-vaccins-obligatoires-en-janvier-pour-les-enfants-qu-en-pensez-vous-1506432705

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Vaccins : une nécessité de transparence http://www.alauzet.net/vaccins-une-necessite-de-transparence/ http://www.alauzet.net/vaccins-une-necessite-de-transparence/#comments Thu, 23 Apr 2015 13:25:13 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=10941 Les amendements concernant les vaccins déposés par le groupe écologiste dans le projet de loi santé présenté par Marisol Touraine ont soulevé deux questions. D’une part, l’impossibilité de trouver sur le marché des polyvaccins contenant les seules valences obligatoires et d’autre part, celle de l’absence de vaccins non adjuvés avec de l’aluminium. ...]]>

Les amendements concernant les vaccins déposés par le groupe écologiste dans le projet de loi santé présenté par Marisol Touraine ont soulevé deux questions. D’une part, l’impossibilité de trouver sur le marché des polyvaccins contenant les seules valences obligatoires et d’autre part, celle de l’absence de vaccins non adjuvés avec de l’aluminium.

 

A ce stade, ces amendements n’ont reçu le soutien ni du Gouvernement, ni de l’Assemblée nationale (cf. compte-rendu des débats, ci-dessous)

 

Vaccins – Amendements écolo – PJL santé.pdf

 

Pourtant, comment admettre que, depuis le retrait du DTP il y a quelques années, il ne soit pas possible d’effectuer la primo-vaccination des enfants en leur injectant uniquement les valences obligatoires ? (en revanche, les rappels sont possibles avec le Revaxis). Autrement dit, pour assurer cette vaccination obligatoire, nos enfants se voient administrer une, deux, voire trois valences complémentaires dans le même vaccin ; il s’agit, en plus de la diphtérie, du tétanos et de la polio, du vaccin contre la coqueluche, l’hémophilus influenzae et l’hépatite B.
Si l’administration ne parvient pas à populariser la généralisation du vaccin avec ces trois dernières souches, ce n’est pas par des méthodes de vaccination forcées voire sournoises, qu’elle réconciliera les familles avec la vaccination. Au Danemark, la vaccination n’est pas obligatoire et le taux de vaccination est très élevé. Le récent avis du Conseil constitutionnel, tout en condamnant une famille qui avait refusé les vaccins obligatoires, a jugé que cette même obligation était discutable. A l’inverse, si les familles choisissent de faire administrer l’ensemble des vaccins à leurs enfants, il est préférable de le faire avec une seule injection car cette forme réduit la quantité d’adjuvant.
A propos d’adjuvant justement, la controverse est loin d’être tranchée sur la responsabilité possible de l’aluminium dans la survenue de la myofasciite à macrophage, maladie qui provoque des troubles neuromusculaires et une invalidité progressive.
En effet, depuis quelques années, l’aluminium a remplacé le sulfate de calcium, adjuvant qui composait le vaccin depuis des décennies (la totalité des adultes ont été vacciné dans ces conditions) ; et une suspicion pèse sur ce nouvel adjuvant.
Or, il est difficilement acceptable que la raison de ce changement puisse résider dans le fait que le vaccin historique générait des réactions cutanées. En effet, si ces réactions étaient soi-disant « fréquentes » – ce que je n’ai jamais constaté en tant que médecin -, il n’est pas sérieux de comparer des réactions cutanées à court terme et relativement bénignes avec des pathologies chroniques sévères à long terme. En revanche, on peut admettre que l’aluminium conférerait une plus grande longévité au vaccin en permettant des rappels tous les 20 ans, au lieu de tous les 5 ans avec le phosphate de calcium.

 

Quoiqu’il en soit, la recherche doit être poursuivie pour trancher la controverse.

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Vaccination : renforcer les droits et le choix des patients http://www.alauzet.net/vaccination-renforcer-les-droits-et-le-choix-des-patients/ Fri, 10 Apr 2015 15:23:53 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=10913 Ces jours-ci, le projet de loi de santé était en examen à l’Assemblée Nationale. L’occasion pour le groupe écologiste de remettre à l’ordre du jour la question des vaccins, non pas pour remettre en cause la politique vaccinale mais pour renforcer les droits et le choix des patients en matière de vaccination. ...]]>

Ces jours-ci, le projet de loi de santé était en examen à l’Assemblée Nationale. L’occasion pour le groupe écologiste de remettre à l’ordre du jour la question des vaccins, non pas pour remettre en cause la politique vaccinale mais pour renforcer les droits et le choix des patients en matière de vaccination.

Pour Eric Alauzet « La liberté de choix en matière vaccinale est essentielle. Nous devons donc permettre aux patients de pouvoir choisir de pratiquer uniquement les vaccins obligatoires et ce sans aluminium. Le conseil constitutionnel ouvre la porte à des possible modification de la politique de vaccination lorsqu’il écrit que le législateur peut modifier les dispositions relatives à cette politique afin de tenir compte de l’évolution des données scientifiques, médicales et épidémiologiques ».
En effet, depuis plusieurs années, l’intérêt des vaccins est remis en cause, et ce pour plusieurs raisons. D’une part, parce qu’il n’est plus possible désormais de trouver de vaccins sans aluminium, alors même que cet adjuvant est suspecté d’être impliqué dans l’apparition de certaines maladies (cf. articles déjà publiés en juillet 2013, janvier 2014, et mai 2014) ; et d’autre part, parce qu’il est également difficile de se procurer dans le commerce les seuls vaccins obligatoires, ceux-ci étant vendus en « cocktails », couplés avec des valences qui ne sont pas obligatoires.
A ce sujet, Eric Alauzet avait déjà posé deux questions écrites à Madame la Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes :

 

Réponse QE – Vaccins Sans Aluminium

 

Réponse QE – dissociation vaccins obligatoires.pdf

 

 

A l’occasion de l’étude du projet de loi de santé, les écologistes ont donc proposé des amendements pour renforcer les droits des patients et leurs choix dans ce domaine.

Voici le communiqué de presse publié à cette occasion :

 

logo groupe

COMMUNIQUÉ À LA PRESSE

Paris, le 9 avril 2015
Pour les écologistes, la Loi Santé doit être l’occasion de mettre de l’ordre dans les vaccins

Le groupe écologistes défendra dans quelques heures dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale trois importants amendements au projet de loi Santé : leur but est de renforcer les droits et le choix des patients en matière de vaccination. Ces amendements visent à faire en sorte que des vaccins contenant uniquement les valences obligatoires ou sans adjuvant à l’aluminium soient disponibles.

Alors que les vaccins ont rendu  et rendent encore des services immenses à l’humanité, leur intérêt est mis en doute du fait de stratégies incompréhensibles de vaccinations forcées ou d’ajout d’adjuvants dont l’innocuité n’est pas assurée. En effet, d’une part, les patients se voient administrer des vaccins non obligatoires au motif qu’il n’est pas possible de trouver des vaccins ne contenant que les valences obligatoires et, d’autre part, il n’est plus possible de trouver de vaccins sans aluminium, dont la responsabilité est pourtant fortement suspectée dans l’apparition de la myofascite à macrophage.

Les amendements écologistes n’avaient malheureusement pas été adoptés par la commission des affaires sociales lors de l’examen du projet de loi. Mais après la plainte portée par une famille sur l’obligation vaccinale et l’avis du conseil constitutionnel, les député-e-s écologistes ont décidé de les déposer de nouveau, pour l’étude du texte dans l’hémicycle.

Le débat est cette fois totalement ouvert, ce qui donnera la possibilité à l’assemblée nationale et au Gouvernement  de mettre de l’ordre dans l’offre de vaccins en France.

Pour Eric Alauzet « La liberté de choix en matière vaccinale est essentielle. Nous devons donc permettre aux patients de pouvoir choisir de pratiquer uniquement les vaccins obligatoires et ce sans aluminium. Le conseil constitutionnel ouvre la porte à des possible modification de la politique de vaccination lorsqu’il écrit que le législateur peut modifier les dispositions relatives à cette politique afin de tenir compte de l’évolution des données scientifiques, médicales et épidémiologiques ».

Pour Jean-Louis Roumegas « Il est officiellement reconnu que les sels d’aluminium sont neurotoxiques et qu’ils migrent dans le cerveau lorsqu’ils sont utilisés dans les vaccins (Inserm 2012). Il est donc nécessaire d’appliquer le principe de précaution. Le vaccin de base obligatoire sans aluminium était commercialisé jusqu’en 2008. Si aucun fabricant privé n’est disposé à le commercialiser à nouveau, il est du rôle de l’État d’assurer l’existence sur le territoire national d’un stock de vaccins répondant aux exigences sanitaires des populations. »

Les amendements du groupe écologiste devraient être examinés en séance en fin de journée ou demain matin.

 

Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe écologiste

Jean-Louis Roumegas, député de l’Hérault, chef de file des écolodéputé-e-s sur le texte,

Éric Alauzet, député du Doubs

 

Malheureusement, étudiés en séance dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 avril, ces amendements ont été rejetés par la représentation nationale.

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Retrait du DTPolio : « Lever les doutes est nécessaire » http://www.alauzet.net/retrait-du-dtpolio-lever-les-doutes-est-necessaire/ http://www.alauzet.net/retrait-du-dtpolio-lever-les-doutes-est-necessaire/#comments Wed, 22 Jan 2014 09:13:00 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9057 Communiqué de Presse Le jeudi 16 janvier l'association E3M a porté plainte pour « faux, usage de faux et escroquerie » contre Sanofi Pasteur MSD suite au retrait de son vaccin DTPolio. Cette accusation est gravissime dans la mesure où elle porte sur des médicaments et donc sur la santé humaine. ...]]>

Communiqué de Presse

Le jeudi 16 janvier l’association E3M a porté plainte pour « faux, usage de faux et escroquerie » contre Sanofi Pasteur MSD suite au retrait de son vaccin DTPolio. Cette accusation est gravissime dans la mesure où elle porte sur des médicaments et donc sur la santé humaine.

L’interruption de la commercialisation du DTpolio a conduit à retirer du marché le seul vaccin autorisé pour les enfants de moins de 6 ans ne contenant pas d’aluminium. Depuis cette interruption, il n’est également plus possible de se procurer un vaccin ne contenant que les trois valences obligatoires (DTP) pour une primo vaccination. Les parents sont désormais contraints d’accepter que leur enfants se voient administrer de une à trois valences non obligatoires.

Cette situation soulève trois problèmes. D’abord celui du choix et du consentement éclairé des patients. Ensuite celui du bénéfice/risque, puisque certains vaccins pourraient être en cause dans l’augmentation de certaines maladies immunitaires.

Enfin, on est frappé par l’évolution des prix de ces vaccins. Alors qu’une vaccination complète chez un enfant comprenant les trois valences obligatoires – réalisée avec trois injections à un mois d’intervalle dans les premiers mois de la vie puis rappel au bout d’un an – coûtait 26,80 € avec le DTP avant juin 2008, il en coûte désormais entre 60 et 120 euros selon qu’on injecte entre quatre et six valences, soit une dépense pour la sécurité sociale – même si des valences sont ajoutées – multipliée par deux, trois voire quatre.

Pour les députés écologistes, il est urgent de lever tous les doutes et de faire toute la lumière sur les conditions qui ont conduit à retirer de la nomenclature les vaccins sans aluminium afin que la vaccination ne soit pas déconsidérée et que les conditions de son innocuité soient assurées.

Eric Alauzet, député du Doubs

Jean-Louis Roumegas, député de l’Hérault

 

Ce communiqué de presse s’inscrit dans la suite du combat de l’association E3M pour dénoncer la vente de vaccins contenant des sels d’aluminium :

http://ericalauzet.eelv.fr/eric-alauzet-apporte-son-soutien-au-combat-contre-les-vaccins-contenant-de-laluminium/

Photo : www.journaldelenvironnement.net

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