tafta – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Non à l’application provisoire de tout ou partie du CETA ! http://www.alauzet.net/non-a-lapplication-provisoire-de-tout-ou-partie-du-ceta/ Fri, 23 Sep 2016 16:24:45 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=12839 Le CETA (l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada), s’inscrit dans la même logique que le TAFTA et comporte des dispositions similaires. Or, son entrée en vigueur provisoire sera proposée dans les jours qui viennent par la Commission européenne ! ...]]>

Le CETA (l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada), s’inscrit dans la même logique que le TAFTA et comporte des dispositions similaires. Or, son entrée en vigueur provisoire sera proposée dans les jours qui viennent par la Commission européenne !

A l’initiative de  Suzanne TALLARD, Députée de Charente-Maritime et de Jean-Paul CHANTEGUET, Député de l’Indre – Président de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, un courrier a été adressé au Président de la République pour lui demander instamment de refuser l’application provisoire, y compris partielle, du CETA, et de plaider pour que la ratification de cet accord relève des parlements nationaux, quelle que soit l’interprétation juridique des institutions européennes.

Éric ALAUZET et cent autres députés ont co-signé ce courrier.

En, effet, un débat démocratique est indispensable en raison de l’importance de ce texte autant sur notre économie que sur les futures réglementations nationales dans de nombreux domaines.

Le 15 octobre prochain, une journée nationale de mobilisation contre TAFTA est organisée.

 

Dernier article CETA/TAFTA :

http://ericalauzet.eelv.fr/ceta-tafta-la-position-et-opinion-deric-alauzet/

 

Article sur le courrier : https://stoptafta.wordpress.com/2016/09/22/102-deputes-enjoignent-le-president-a-sopposer-a-lapplication-provisoire-du-traite-de-libre-echange-ceta/

 

Le courrier :

Courrier CETA -Président de la République 21 septembre 2016.pdf by Anonymous zFNLnrc on Scribd

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CETA, TAFTA : la position et opinion d’Eric Alauzet http://www.alauzet.net/ceta-tafta-la-position-et-opinion-deric-alauzet/ Wed, 13 Jul 2016 10:38:46 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=12670 A l'occasion des débats sur les Traités de libre-échange en cours de ratification (CETA) ou de négociations (TAFTA), le député Eric ALAUZET répond régulièrement aux interpellations pour faire connaître sa position et son opinion sur ces traités. Aussi, vous trouverez ci-dessous le courrier de réponse qu'il adresse à ses interlocuteurs. ...]]>

A l’occasion des débats sur les Traités de libre-échange en cours de ratification (CETA) ou de négociations (TAFTA), le député Eric ALAUZET répond régulièrement aux interpellations pour faire connaître sa position et son opinion sur ces traités. Aussi, vous trouverez ci-dessous le courrier de réponse qu’il adresse à ses interlocuteurs.

 

Madame, Monsieur,

Par votre courriel, vous avez bien voulu m’interpeller sur les négociations en cours autour des Traités de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Accord Économique et Commercial Global – CETA) et les États-Unis (Traité de libre-échange transatlantique – TAFTA). Je vous en remercie.

Il faut à ce jour séparer les deux traités qui n’ont pas le même calendrier décisionnel.

Ainsi, l’accord CETA a été conclu mais pas encore ratifié. Il est d’ailleurs sur de nombreux points différent de TAFTA (Cour de justice commerciale internationale, domaines de l’agriculture, échanges commerciaux PME, appellations, indications géographiques, respect de la règlementation nationale…) mais la réduction et l’harmonisation par le bas des normes (sociales, environnementales, sanitaires), considérées comme des obstacles aux échanges, reste dangereuse et similaire à TATFA, tout comme sur les questions agricoles et climatiques.

Pour connaître les interrogations spécifiques du CETA, je vous invite à lire la dernière tribune de Yannick Jadot, député européen EELV : http://www.alterecoplus.fr/mondialisation/tafta-et-ceta-le-grand-bluff-francais-201605121710-00003442.html

 

Pourquoi être défavorable à ces traités ?

Aussi, comme pour TATFA, encore en négociation, à ce jour, je suis, et depuis le début des négociations, avec mes collègues écologistes et autres députés de la majorité parlementaire au Parlement français et au Parlement européen, mobilisé et très critique vis à vis de ces traités.

Mes collègues écologistes au Parlement européen s’étaient opposés dès l’ouverture des négociations Union Européenne/Etats Unis et depuis ils ont soutenu l’ensemble des initiatives citoyennes visant à alerter sur les dangers de ce traité.

Localement, comme mes collègues à la région Franche-Comté, nous avons été à la Ville de Besançon à l’initiative pour être parmi les premières collectivités « hors Tafta ».

Vous trouverez  ci-joint la motion votée par le conseil municipal de Besançon lors de sa séance du 18 juin 2015.

 

Ce traité, et vous l’avez rappelé, comporte plusieurs éléments inquiétants : le nivellement par le bas des législations en matière d’environnement, de santé  ou de liberté numérique ; la demande des fournisseurs privés américains de soumettre au marché les services de santé ou d’éducation; le risque de marchandisation des données personnelles.

Ce traité devrait également comporter un mécanisme de règlement des différends investisseurs/Etats, qui permettrait de recourir à l’arbitrage privé pour régler des différents commerciaux en dehors de toute juridiction nationale ou même internationale. Ce mécanisme permettrait aux entreprises d’attaquer les Etats ou les collectivités locales lorsqu’une décision pourrait impacter leurs intérêts et leurs  bénéfices. Par exemple, l’Allemagne est poursuivie par une société suédoise d’énergie suite à sa décision de sortir du nucléaire.

L’enjeu est donc bien de préserver les préférences nationales dans les échanges commerciaux.

 

Ceci dit, il convient d’approfondir la réflexion concernant les avantages supposés du dispositif et d’analyser en détail la position des gouvernements et des opinions des autres pays. Il est à cet égard connu que les Etats Unis ne veulent pas se voir imposer certaines de nos règles, par exemple dans le domaine agroalimentaire (fromage) ou des carburants (diesel). Il faut donc, là comme ailleurs,  entrer dans le détail et dans la complexité. Or, pour TAFTA, la consultation des documents est extrêmement restreinte.

 

Ecologiste, le champ couvert par cet engagement est très vaste mais certains secteurs appellent pour moi une attention et une mobilisation particulière :

Agriculture : mise en danger des petits exploitants par une concurrence impossible avec des secteurs protégés ou des grands producteurs américains, facilitation de l’importation de produits OGM ou traités chimiquement depuis l’Amérique du Nord, affaiblissement des IGP, etc. sont autant de motifs menaçant des filières paysannes à part entière et l’emploi qui l’accompagne mais aussi la souveraineté alimentaire

Energie : la libéralisation du commerce transatlantique de l’énergie, ardemment souhaitée par l’UE, en dépit des risques environnementaux, le danger pour le service public de l’énergie et pour les subventions d’État au secteur, par exemple, ou encore l’inconnue quant à la portée des règles de protection de l’investissement dans ce domaine.

Climat et environnement : les documents fournis par la commission se limitent à de bonnes intentions sans piste concrète ou objectifs chiffrés pour en assurer la mise en œuvre effective. En particulier, rien n’indique que les engagements internationaux ou nationaux en matière de lutte contre le changement climatique et en faveur de la protection de l’environnement primeront sur les obligations commerciales des parties au traité.

 

Aujourd’hui, d’après les informations qui ont pu être transmises, l’accord devrait prendre en compte les particularités de notre territoire. C’est pourquoi certains domaines ne seraient pas concernés par le traité : l’audiovisuel, la défense, ou encore les «préférences collectives», à savoir la qualité des produits, les méthodes de production et leur impact sur l’environnement. Il n’est par exemple pas question de s’aligner sur les normes environnementales ou agricoles des Etats Unis.

L’Union européenne a ainsi exclu que cet accord autorise l’importation de bœuf aux hormones, de poulet chloré ou encore l’exploitation de gaz de schiste en Europe. Concernant les OGM, c’est la législation européenne et elle-seule qui continuerait de s’appliquer. Il convient par ailleurs de rappeler que la protection des données personnelles ne rentrerait pas dans le cadre de cet accord. Mais tout cela reste encore incertain et donc illisible.

 

Vous noterez également que le Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Mathias FEKL, agit résolument dans le sens de la transparence, de la préservation de nos intérêts et que le Président de la République, François Hollande, a encore indiqué ces dernières semaines son opposition en l’état à TAFTA.

 

 

Des traités « mixtes » soumis au vote des parlements nationaux et européen.

 

Les états de l’Union européenne devront adopter les textes et le Parlement européen a le pouvoir d’accepter ou de les rejeter. Puis les parlements nationaux devront se prononcer.

En effet, contrairement au point de vue exprimé par la Commission européenne – qui souhaitait voir le CETA ratifié en septembre et adopté par le seul parlement européen – , CETA comme TAFTA sont des « traités mixtes », c’est-à-dire des traités qui contiennent à la fois des matières qui relèvent de la compétence exclusive de l’UE et des matières sur lesquelles les Etats membres de l’UE gardent une pleine compétence.

Dans le passé l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI), négocié secrètement au sein des vingt-neuf pays membres de l’OCDE entre 1995 et 1997 a été abandonné suite à la mobilisation d’organisations non gouvernementales qui ont alerter le public sur le sujet.

 

 

Des défis à relever du global au local !

 

Pour élargir le débat qu’ouvrent ces traités et dans cette situation sociale et économique que nous vivons actuellement, nous avons deux défis à relever. Le premier est global, le second est local.

Les grands défis auxquels nous sommes confrontés sont pour la plupart d’entre eux de nature globale et planétaire ; je veux parler de la mondialisation et des affres de la compétition économique qui met en concurrence les travailleurs du monde entier, de la finance et de ses trous noirs, des trafics et de la délinquance internationale (armes, drogues, migrants), du terrorisme, du climat. Tout et mondial.

La pire des solutions serait le repli. Le nationalisme est non seulement impossible, il constitue une folie absolue et  il n’est pas très compliqué de comprendre qu’il n’est évidemment pas la réponse aux problèmes que je viens d’évoquer.

C’est donc bien à la Communauté internationale de relever ces défis, d’où l’urgence d’accélérer la construction politique de l’Europe pour assurer les régulations économiques et sociales nécessaires.

 

C’est donc bien plus de solidarité et de fraternité dont nous avons besoin au niveau international et mondial pour contenir le libéralisme débridé. Encore une fois, ce qu’a fait la COP 21 sur le climat ou ce que fait l’OCDE sur l’évasion fiscale montre que si le chemin est difficile, il reste praticable.

 

Le défi local, lui, se joue dans nos territoires. Il faut s’appuyer sur la grande aspiration de liberté qui existe dans notre pays pour faire émerger toutes les initiatives économiques, sociales, financières, technologiques, culturelles. L’objectif est évident : faire jouer toutes les potentialités du territoire, humaines, naturelles, culturelles pour regagner des parts d’autonomie, pour reprendre notre destin en main et se dégager le plus possible des marchés mondiaux notamment pour ce qui concerne l’approvisionnement en matières premières dans le domaine de la construction, de l’énergie et de la production alimentaire mais aussi dans l’ingénierie financière. Tous les jours ou presque, toutes les semaines en tous cas,  j’observe les initiatives, les progrès qui sont à l’œuvre.

 

Bref, ça bouillonne, à nous de soutenir, d’encourager, de valoriser cet esprit créateur qui nous permettra d’apporter des solutions concrètes et de construire progressivement ce nouveau modèle, en marchant. Il faut faire souffler ce vent de liberté qui redonnera de l’espoir.

 

Plus de liberté au plan local. Et plus de fraternité au plan global.

 

Je reste à votre disposition sur ce sujet.

Cordialement,

 

Éric Alauzet

Député du Doubs

 

http://ericalauzet.eelv.fr/resolution-tafta-les-ecologistes-refusent-de-sexprimer-sur-un-texte-mou-et-flou/

http://ericalauzet.eelv.fr/traite-transatlantique-ttip-et-negociations-commerciales-de-lunion-europeenne-les-parlements-nationaux-demandent-plus-de-democratie/

https://www.laquadrature.net/fr/TAFTA

 

 

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Stop TAFTA ! http://www.alauzet.net/stop-tafta/ Mon, 13 Oct 2014 16:34:20 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=10295 Samedi avait lieu la Journée européenne contre TAFTA, TISA, CETA, contre les multinationales et leur monde. ...]]>

Samedi avait lieu la Journée européenne contre TAFTA, TISA, CETA, contre les multinationales et leur monde.

Ces sigles TAFTA, CETA, TISA désignent des accords de libre-échange négociés « dans le plus grand secret » :

  • Grand Marché Transatlantique Union Européenne/Etats-Unis : TAFTA
  • marché commun Union Européenne/Canada : CETA
  • accord de libre-échange sur les services entre 50 pays : TISA

Ces accords s’attaquent aux normes sociales, financières, sanitaires, culturelles et environnementales. Si elles s’estiment lésées, les multinationales pourront poursuivre les Etats devant des tribunaux privés d’arbitrage, hors de tout contrôle démocratique.

Ces accords menacent de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. S’ils sont adoptés, ils consacreront la domination des multinationales sur nos sociétés, au détriment des citoyen-ne-s et de la démocratie.

Le collectif « StopTAFTA de Besançon » appelait à participer à un rassemblement à Besançon et Eric ALAUZET a tenu à être présent.

Vidéo : Comprendre TAFTA.


Stop #TAFTA / Accepter le traité… par EurodeputesEE

Courrier du député adressé ai Collectif StopTAFTA de Besançon.

 

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Semaine des écolodéputés : Résolution TAFTA : Les écologistes refusent de s’exprimer sur « un texte mou et flou » http://www.alauzet.net/resolution-tafta-les-ecologistes-refusent-de-sexprimer-sur-un-texte-mou-et-flou/ http://www.alauzet.net/resolution-tafta-les-ecologistes-refusent-de-sexprimer-sur-un-texte-mou-et-flou/#comments Fri, 23 May 2014 09:45:30 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9716 Retrouvez chaque semaine l’actualité des députés écologistes à l’Assemblée nationale : Projets et propositions de loi, questions au gouvernement, initiatives, communiqués de presse. ...]]>

Retrouvez chaque semaine l’actualité des députés écologistes à l’Assemblée nationale : Projets et propositions de loi, questions au gouvernement, initiatives, communiqués de presse.

Et une des interventions en fonction de l’actualité est sélectionnée sur le site du député du Doubs.

La semaine des écolo-députés du 19 au 23 mai 2014

Au programme de cette semaine : Retour en force de l’obstruction parlementaire de la droite la plus réactionnaire sur la proposition de loi Famille, vote du texte sur l’ESS, débat sur le traité transatlantique et les perspectives européennes : tous les écolodéputé-e-s étaient sur le front cette semaine…

Lien : https://storify.com/ECOLODEP/ecolodepstory-du-19-au-23-mai-2014

 

 

À LA UNE : LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE

L’Assemblée nationale examinait ce jeudi une proposition de résolution du groupe GDR sur le traité transatlantique, actuellement en négociation entre l’Europe et les Etats-Unis.

Les écologistes ont porté au cours des débats une position cohérente, qui est la même pour tous les parlementaires écologistes, qu’ils siègent à Bruxelles, Strasbourg ou Paris :
·         Oui à l’établissement de relations commerciales équilibrées entre les Etats-Unis et l’Europe, et donc à des accords commerciaux qui évitent la prééminence de la loi du plus fort ;
·         Oui à des négociations transparentes, sur la base d’un mandat public et démocratiquement débattu, mené par des négociateurs identifiés et contrôlés par le Parlement Européen et les Parlements nationaux ;
·         Non à une harmonisation des normes qui se ferait a minima, notamment en matière de protection des consommateurs, des normes sanitaires et environnementales et des droits et libertés individuelles ;
·         Non à des procédures d’arbitrage privés en cas de conflit entre les Etats et les entreprises multinationales.
C’est parce que ces conditions ne sont pas remplies que les écologistes, au plan européen comme au plan national, en appellent à une suspension des négociations dans l’attente de la désignation de la nouvelle commission européenne.
La résolution du groupe GDR apportait un certain nombre de réponses et formulait des recommandations utiles envers le gouvernement français.
Tandis que l’UMP a étalé ses divisions, sa démagogie et son absence de cohérence sur les questions européennes, le groupe socialiste et le gouvernement ont choisi de vider en grande partie la résolution de sa substance.
·         Quand on ne peut pas s’opposer à un texte qui entend préciser la volonté démocratiquement débattue du parlement, et formule quelques recommandations adoptées suite à des amendements écologistes ;
·         Quand on ne peut pas voter pour un texte qui, au final, ne demande pas formellement la suspension des négociations et ne permet que des avancées minimes sur les questions de transparence, de maintien des normes environnementales et sanitaires et de modes de résolution des conflits ;
·         Quand on ne peut pas s’abstenir, ce qui donnerait le sentiment qu’on ne juge que le fond du texte, sans sanctionner les conditions de son élaboration…
…ne reste plus que la solution de ne pas participer à un vote.
C’est le choix qu’ont fait les député-e-s écologistes.
« Pour les écologistes, ce combat sur le traité transatlantique n’est pas l’affaire d’un jour, une opportunité d’expression électoraliste à deux jours d’un scrutin européen, explique Jean-Louis Roumégas. C’est un sujet de long terme, qui nécessite que les citoyens s’en emparent pour faire valoir leurs droits et leurs intérêts. »
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