rechauffement climatique – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Nicolas Hulot à l’Assemblée Nationale : « J’ai besoin de votre indignation » http://www.alauzet.net/nicolas-hulot-a-lassemblee-nationale-jai-besoin-de-votre-indignation/ http://www.alauzet.net/nicolas-hulot-a-lassemblee-nationale-jai-besoin-de-votre-indignation/#comments Fri, 23 Mar 2018 16:43:59 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15610 Mercredi 21 mars, à l'Assemblée nationale, Nicolas Hulot a réclamé, un \"sursaut d’indignation\" pour défendre la faune et la flore de la planète, déplorant le fait que la biodiversité, \"tout le monde s’en fiche\". ...]]>

Mercredi 21 mars, à l’Assemblée nationale, Nicolas Hulot a réclamé, un « sursaut d’indignation » pour défendre la faune et la flore de la planète, déplorant le fait que la biodiversité, « tout le monde s’en fiche ».

« 30 % d’oiseaux en moins en quelques années, 80 % d’insectes en moins à l’échelle européenne, le dernier grand mâle rhinocéros blanc du nord de l’Afrique a disparu. Moi ça ne me provoque pas de la peine, pas de la colère, mais de la honte, de la honte de savoir que derrière la sixième extinction de la biodiversité, la responsabilité c’est nous », a déclaré le ministre de la Transition écologique devant les députés.

Le ministre de la transition écologique a poursuivi son discours: « Je vous le dis, tout seul, je n’y arriverai pas », a-t-il ajouté. « Oui je vais vous présenter un plan biodiversité dans les semaines qui viennent, qui va succéder à la stratégie de la biodiversité, mais très sincèrement, tout le monde s’en fiche, à part quelques-uns », a regretté le ministre. « Je veux simplement avoir un sursaut d’indignation et de réaction », a-t-il insisté.

Le ministre​ était interrogé sur la réponse à apporter à des études publiées mardi 20 mars ayant constaté le déclin « vertigineux » des oiseaux des campagnes françaises ces dernières années, études mettant notamment en cause les pratiques agricoles. Mais il n’a pas évoqué de mesures du gouvernement pour freiner ce déclin.

 

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Éric Alauzet signataire du Pacte Finance-Climat européen. http://www.alauzet.net/eric-alauzet-signataire-du-pacte-finance-climat-europeen/ Fri, 19 Jan 2018 12:33:56 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15004 Le vendredi 8 décembre 2017, en amont du « One Planet Summit », un collectif de personnalités a appelé à l’élaboration d’un « Pacte finance-climat européen » permettant de mettre la finance au service de la lutte contre le dérèglement climatique en Europe et dans les pays du Sud. ...]]>

Le vendredi 8 décembre 2017, en amont du « One Planet Summit », un collectif de personnalités a appelé à l’élaboration d’un « Pacte finance-climat européen » permettant de mettre la finance au service de la lutte contre le dérèglement climatique en Europe et dans les pays du Sud.

Éric Alauzet a signé ce Pacte.

 

« Nous Citoyens d’Europe et Citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique ».

Suite à la déclaration alarmiste de l’ONU relatif à l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des États et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il serait nécessaire d’opérer pour maintenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C, des citoyen.ne.s européen.ne.s ont décidé d’agir.

Initié par l’économiste Pierre Larrouturou et le climatologue Jean Jouzel, cet appel a été lancé sur le site de climat 2020 et rassemble des personnalités du monde politique, économique et scientifique. Il exhorte les dirigeants européens à négocier un pacte Finance-Climat lors du One Planet Summit, le 12 décembre 2017.

Le pacte proposé serait ainsi basé sur un double financement via d’une part la création d’un impôt européen sur les bénéfices d’environ 5% qui permettrait de générer chaque année 100 milliards d’euros en faveur de la recherche dans les secteurs de l’énergie ou du transport, permettant de lutter contre les changements climatiques. De même, ce pacte souhaite rediriger la politique de création monétaire vers l’économie réelle afin que celle-ci finance davantage les économies d’énergies et le développement des énergies renouvelables. La création monétaire de la Banque Centrale Européenne serait ainsi mise au service de la lutte contre le dérèglement climatique et contre le chômage.

L’adoption d’un tel pacte par les chefs d’États et de gouvernements européens assurerait pendant 30 ans des financements à la hauteur des enjeux environnementaux actuels et permettrait de soutenir de manière considérable la transition énergétique sur le territoire européen.

Il est possible de signer l’appel pour le pacte Finance-Climat européen sur le site de climat 2020, ici.

http://www.transition-europe.eu/fr/news/appel-pour-un-pacte-finance-climat-europeen

 

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Climat : L’« Avertissement à l’humanité » de plus de 15 000 scientifiques internationaux. http://www.alauzet.net/climat-l-avertissement-a-lhumanite-de-plus-de-15-000-scientifiques-internationaux/ Sat, 18 Nov 2017 21:52:24 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14649 L’ « Avertissement à l’humanité » de plus de 15 000 scientifiques internationaux, publié lundi 13 novembre dans la revue « BioScience » et le Journal « le Monde ». ...]]>

L’ « Avertissement à l’humanité » de plus de 15 000 scientifiques internationaux, publié lundi 13 novembre dans la revue « BioScience » et le Journal « le Monde ».

https://academic.oup.com/bioscience/article/doi/10.1093/biosci/bix125/4605229

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/13/le-cri-d-alarme-de-quinze-mille-scientifiques-sur-l-etat-de-la-planete_5214185_3244.html

 

Tribune

« Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec, et le temps presse ».

Il y a vingt-cinq ans, en 1992, l’Union of Concerned Scientists et plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences alors en vie, signaient le « World Scientists’ Warning to Humanity ». Ces scientifiques exhortaient l’humanité à freiner la destruction de l’environnement et avertissaient : « Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle. » Dans leur manifeste, les signataires montraient que les êtres humains se trouvaient sur une trajectoire de collision avec le monde naturel. Ils faisaient part de leur inquiétude sur les dégâts actuels, imminents ou potentiels, causés à la planète Terre, parmi lesquels la diminution de la couche d’ozone, la raréfaction de l’eau douce, le dépérissement de la vie marine, les zones mortes des océans, la déforestation, la destruction de la biodiversité, le changement climatique et la croissance continue de la population humaine. Ils affirmaient qu’il fallait procéder d’urgence à des changements fondamentaux afin d’éviter les conséquences qu’aurait fatalement la poursuite de notre comportement actuel.

Les auteurs de la déclaration de 1992 craignaient que l’humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. Ils soulignaient que nous nous rapprochions rapidement des limites de ce que la biosphère est capable de tolérer sans dommages graves et irréversibles. Les scientifiques signataires plaidaient pour une stabilisation de la population humaine, et expliquaient que le vaste nombre d’êtres humains – grossi de 2 milliards de personnes supplémentaires depuis 1992, soit une augmentation de 35 % – exerce sur la Terre des pressions susceptibles de réduire à néant les efforts déployés par ailleurs pour lui assurer un avenir durable. Ils plaidaient pour une diminution de nos émissions de gaz à effet de serre (GES), pour l’abandon progressif des combustibles fossiles, pour la réduction de la déforestation et pour l’inversion de la tendance à l’effondrement de la biodiversité.

En ce vingt-cinquième anniversaire de leur appel, il est temps de se remémorer leur mise en garde et d’évaluer les réponses que l’humanité lui a apportées en examinant les données de séries chronologiques disponibles. Depuis 1992, hormis la stabilisation de l’amenuisement de la couche d’ozone stratosphérique, non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés. Particulièrement troublante est la trajectoire actuelle d’un changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de GES dégagés par le brûlage de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie. Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement, ou en tout cas se trouver au bord de l’extinction d’ici à la fin du siècle.

L’humanité se voit aujourd’hui adresser une seconde mise en garde motivée par ces inquiétantes tendances. Nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle intense mais géographiquement et démographiquement inégale, et de prendre conscience que la croissance démographique rapide et continue est l’un des principaux facteurs des menaces environnementales et même sociétales. En échouant à limiter adéquatement la croissance de la population, à réévaluer le rôle d’une économie fondée sur la croissance, à réduire les émissions de GES, à encourager le recours aux énergies renouvelables, à protéger les habitats naturels, à restaurer les écosystèmes, à enrayer la pollution, à stopper la « défaunation » et à limiter la propagation des espèces exotiques envahissantes, l’humanité omet de prendre les mesures urgentes indispensables pour pré- server notre biosphère en danger. Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates car il s’agit là d’un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. Grâce à un raz-de-marée d’initiatives organisées à la base, il est possible de vaincre n’importe quelle opposition, aussi acharnée soit-elle, et d’obliger les dirigeants politiques à agir. Il est également temps de réexaminer nos comportements individuels, y compris en limitant notre propre reproduction (l’idéal étant de s’en tenir au maximum au niveau de renouvellement de la population) et en diminuant drastiquement notre consommation par tête de combustibles fossiles, de viande et d’autres ressources.

DES AVANCÉES LOIN D’ÊTRE SUFFISANTES

La baisse rapide des substances destructrices de la couche d’ozone dans le monde montre que nous sommes capables d’opérer des changements positifs quand nous agissons avec détermination. Nous avons également accompli des progrès dans la lutte contre la famine et l’extrême pauvreté. Parmi d’autres avancées notables, il faut relever, grâce aux investissements consentis pour l’éducation des femmes et des jeunes filles, la baisse rapide du taux de fécondité dans de nombreuses zones, le déclin prometteur du rythme de la déforestation dans certaines régions, et la croissance rapide du secteur des énergies renouvelables. Nous avons beaucoup appris depuis 1992, mais les avancées sur le plan des modifications qu’il faudrait réaliser de manière urgente en matière de politiques environnementales, de comportement humain et d’inégalités mondiales sont encore loin d’être suffisantes.

Les transitions vers la durabilité peuvent s’effectuer sous différentes formes, mais toutes exigent une pression de la société civile, des campagnes d’explications fondées sur des preuves, un leadership politique et une solide compréhension des instruments politiques, des marchés et d’autres facteurs. Voici – sans ordre d’urgence ni d’importance – quelques exemples de mesures efficaces et diversifiées que l’humanité pourrait prendre pour opérer sa transition vers la durabilité :

  1. a) privilégier la mise en place de réserves connectées entre elles, correctement financées et correctement gérées, destinées à protéger une proportion significative des divers habitats terrestres, aériens et aquatiques – eau de mer et eau douce ;
  2. b) préserver les services rendus par la nature au travers des écosystèmes en stoppant la conversion des forêts, prairies et autres habitats originels ;
  3. c) restaurer sur une grande échelle les communautés de plantes endémiques, et notamment les paysages de forêt ;
  4. d) réensauvager des régions abritant des espèces endémiques, en particulier des super prédateurs, afin de rétablir les dynamiques et processus écologiques ;
  5. e) développer et adopter des instruments politiques adéquats pour lutter contre la défaunation, le braconnage, l’exploitation et le trafic des espèces menacées ;
  6. f) réduire le gaspillage alimentaire par l’éducation et l’amélioration des infrastructures ;
  7. g) promouvoir une réorientation du régime alimentaire vers une nourriture d’origine essentiellement végétale ;
  8. h) réduire encore le taux de fécondité en faisant en sorte qu’hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial, particulièrement dans les régions où ces services manquent encore ;
  9. i) multiplier les sorties en extérieur pour les enfants afin de développer leur sensibilité à la nature, et d’une manière générale améliorer l’appréciation de la nature dans toute la société ;
  10. j) désinvestir dans certains secteurs et cesser certains achats afin d’encourager un changement environnemental positif ;
  11. k) concevoir et promouvoir de nouvelles technologies vertes et se tourner massivement vers les sources d’énergie vertes tout en réduisant progressivement les aides aux productions d’énergie utilisant des combustibles fossiles ;
  12. l) revoir notre économie afin de réduire les inégalités de richesse et faire en sorte que les prix, les taxes et les dispositifs incitatifs prennent en compte le coût réel de nos schémas de consommation pour notre environnement ;
  13. m) déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital.

Pour éviter une souffrance généralisée et une perte catastrophique de biodiversité, l’humanité doit adopter une alternative plus durable écologiquement que la pratique qui est la sienne aujourd’hui. Bien que cette recommandation ait été déjà clairement formulée il y a vingt-cinq ans par les plus grands scientifiques du monde, nous n’avons, dans la plupart des domaines, pas entendu leur mise en garde. Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec, et le temps presse. Nous devons prendre conscience, aussi bien dans nos vies quotidiennes que dans nos institutions gouvernementales, que la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer.

 

 

 

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Lancement du Plan Climat : « Les enjeux climatiques sont la pierre angulaire de la solidarité universelle » http://www.alauzet.net/lancement-du-plan-climat-les-enjeux-climatiques-sont-la-pierre-angulaire-de-la-solidarite-universelle/ http://www.alauzet.net/lancement-du-plan-climat-les-enjeux-climatiques-sont-la-pierre-angulaire-de-la-solidarite-universelle/#comments Thu, 13 Jul 2017 14:28:56 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14121 Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé jeudi 6 juillet le Plan Climat pour accélérer la transition énergétique et climatique. ...]]>

Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé jeudi 6 juillet le Plan Climat pour accélérer la transition énergétique et climatique.

 

Ce plan ambitieux avance les éléments fondateurs d’un tournant vers un monde neutre en carbone et moins dépendant des énergies fossiles. Pour Pascal Canfin, Directeur Général, WWF France : « C’est un défi industriel, technologique, réglementaire mais aussi sociétal majeur ; mais c’est bien le seul objectif qui nous permettra d’éviter le chaos climatique ».

Préparé à la demande du Président de la République et du Premier ministre, il vise à mobiliser l’ensemble du gouvernement sur les mois et années à venir pour faire de l’Accord de Paris une réalité pour les Français, pour l’Europe et pour l’action diplomatique de la France.

 

Avec la volonté de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C, l’Accord de Paris fixe un cap ambitieux pour lequel la France a le devoir de montrer la voie de la mise en œuvre. Avec le Plan Climat, la France accélère l’application opérationnelle de l’Accord de Paris et dépassera ses objectifs initiaux à travers six axes :

–    Rendre irréversible la mise en œuvre de l’Accord de Paris ;
–    Améliorer le quotidien de tous les Français ;
–    En finir avec les énergies fossiles et s’engager dans la neutralité carbone ;
–    La France n°1 de l’économie verte ;
–    Encourager le potentiel des écosystèmes et de l’agriculture ;
–    Intensifier la mobilisation internationale sur la diplomatie climatique.

« Les enjeux climatiques sont la pierre angulaire de la solidarité universelle. Il est de notre devoir de dépasser nos objectifs, d’aller plus loin, plus vite. Je souhaite que la transition écologique et solidaire, cette formidable opportunité tant économique, environnementale que sociétale, puisse améliorer le quotidien de tous Français. Et cette solidarité, nous devons aussi la partager à l’international » a déclaré Nicolas Hulot.

Voir Présentation ci-dessous.

 

Mardi, le Premier ministre Edouard Philippe avait déjà annoncé ou confirmé des engagements d’Emmanuel Macron : fin des nouveaux permis d’exploitation d’hydrocarbures, convergence de la fiscalité essence et diesel avant 2022, montée en puissance de la fiscalité sur les émissions de CO2 («compensation carbone») et division par deux des déchets mis en décharge d’ici à 2025.

 

Le Premier ministre a aussi fixé l’horizon 2050 pour arriver à une «neutralité carbone», c’est-à-dire pour que le niveau des émissions de gaz à effet de serre ne soit pas plus élevé que les émissions capturées (par les forêts ou d’autres procédés de captage à définir).

Ce nouvel objectif constitue un rehaussement de l’ambition qui jusqu’ici était de diviser par quatre les émissions françaises entre 1990 et 2050, avec une baisse de 40% en 2030.

«C’est la première fois que la France s’engage aussi clairement sur un objectif de neutralité carbone en 2050», a relevé le WWF France.

Après la Suède, la Norvège, les Pays-Bas, ou encore l’Inde, la France rejoint les pays qui se donnent cet objectif : dans une vingtaine d’années il ne sera plus possible en France d’acheter une voiture thermique c’est-à-dire roulant à l’essence ou au diesel. C’est un message clair pour l’industrie qui doit maintenant faire évoluer son offre. Les constructeurs les plus engagés dans la mobilité électrique voient s’ouvrir devant eux des opportunités importantes. Pour favoriser les transports propres, des assises de la mobilité pourraient déboucher sur un projet de loi.

Reste une interrogation concernant la taxe européenne sur les transactions financièressoutenue depuis 2012 par Eric Alauzet – , en gestation depuis des années, qu’Emmanuel Macron s’était engagé à faire aboutir cet été.  Son produit, qui serait de l’ordre de 20 milliards d’euros annuels, serait en partie affecté à la transition énergétique et à l’aide à l’adaptation au changement climatique des pays pauvres. Mais d’après l’ONG Oxfam le ministère de l’Economie y est toujours opposé : «Emmanuel Macron nous avait agréablement surpris début juin à ce sujet, mais depuis, devant ses partenaires européens, il a changé de discours et souhaité attendre le Brexit pour instaurer cette taxe».

Sur le volet nucléaire et la nécessaire fermeture de certains réacteurs pour respecter la loi sur la transition énergétique et ramener à 50% la part de l’atome dans la production d’électricité, le ministre a ensuite cette semaine annoncer le nombre de 17 réacteurs qui devront fermer d’ici 2025 pour réussir cet objectif

Enfin, l’inscription du climat dans la Constitution pourrait trouver sa place dans l’article 6 de la Charte de l’environnement afin de rendre irréversible l’engagement de la France dans l’action climatique et de le situer dans l’identité de la République française au XXIe siècle. Pour Pascal Canfin « Le mot « climat » ne figure en effet pas dans la Charte de l’environnement adoptée en 2004, ce qui se révèle aujourd’hui assez paradoxal… D’un point de vue opérationnel, cette inscription permettrait de renforcer la capacité du Conseil Constitutionnel à juger de la conformité des lois qui lui parviennent à l’aune de la protection du climat ».

 

Dossier de presse :

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Présentation

2017.07.06 – Plan Climat.pdf by Anonymous zFNLnrc on Scribd

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Marchons pour le climat ! http://www.alauzet.net/marchons-pour-le-climat/ Fri, 27 Nov 2015 15:00:07 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=11632 Information – invitation du Collectif local Coalition Climat 21 dont souhaite relayer Éric Alauzet. ...]]>

Information – invitation du Collectif local Coalition Climat 21 dont souhaite relayer Éric Alauzet.

 

« Alors que la France s’apprête à accueillir le sommet des Nations Unies sur le changement climatique du 30 novembre au 11 décembre 2015, plus de 130 organisations de la société civile, des syndicats aux associations de solidarité internationale, en passant par des organisations confessionnelles, des ONG de défense des droits humains, de l’environnement ou encore des mouvements sociaux, se sont alliées au sein de la Coalition Climat 21 ».

« Ensemble, elles affirment que ces négociations, si elles sont une étape nécessaire, ne seront pas suffisantes pour combattre le dérèglement climatique et les inégalités qu’il entraîne, comme nous l’ont montré celles des 20 dernières années. C’est pourquoi elles appellent les citoyennes et les citoyens à profiter du rayonnement politique et médiatique de la COP21 pour s’organiser et se mobiliser largement afin de lancer ensemble un mouvement fort et durable pour la justice climatique. Ouvert à toutes et à tous, ce mouvement puise sa force dans sa diversité ».

 

La Coalition Climat 21 lance un appel aux citoyennes et aux citoyens : mobilisons-nous pour le climat !

« Ce combat pour la justice climatique ne commence pas et ne prendra pas fin au Sommet de Paris. Mais l’année 2015 constitue une véritable opportunité pour nous rassembler et affirmer que le monde que nous voulons est à notre portée : un monde à l’abri des ravages du changement climatique, où l’économie est au service des humains et de la planète, permettant à chacune et à chacun, sur tous les territoires, de vivre décemment de son travail, de respirer un air sain dans un environnement préservé, et assurant des modèles de développement authentiquement durables pour toutes et tous. Pour tout changer, nous avons besoin de toutes et de tous ».

 

Marche annulée mais action « empreintes »

A la veille de l’ouverture de la conférence, le collectif avait organisé une marche ce dimanche 29 novembre à Besançon « pour affirmer haut et fort nos revendications, des emplois à l’alimentation, de l’énergie à la lutte contre les inégalités ».

Mais en raison des évènements du 13 novembre et de l’état d’urgence mobilisant les forces de l’ordre notamment sur d’autres opérations, toutes manifestations ne sont pas autorisées du 28 au 30 novembre. Aussi le collectif qui considère que « L’état d’urgence aujourd’hui c’est aussi l’état d’urgence climatique. Les nécessités minimales pour une planète juste et vivable sont des lignes rouges qui sont depuis longtemps franchies ».

« A ce jour, et afin d’éviter toute poursuite judiciaire à l’encontre des organisateurs déclarés, la manifestation prévue à 14h30 place de la Révolution est annulée ».

 

« Malgré les multiples interdictions de manifester, la période encadrant la COP 21, du 28 novembre au 12 décembre, reste un moment clé de mobilisation citoyenne pour le climat. La mobilisation pour le climat ne peut se faire sans les mouvements sociaux et citoyens et la COP 21 seule ne saurait suffire. Nous encourageons donc chacun-e à se mobiliser pour le climat et la justice sociale, dans les formes qui leur sembleront les plus justes, de manière autonome ».

« Le cadre de la Coalition Climat 21, comportant plus de 130 organisations au niveau national, et riche de diversité, peut servir de caisse de résonance aux initiatives prises par chacun. Le site  de la Coalition Climat répertorie les initiatives citoyennes de mobilisation : http://coalitionclimat21.org/fr/contenu/plans-de-mobilisations-prevues-pour-le-29-novembre-paris ».

« Nous vous proposons quant à nous de venir déposer vos vieilles chaussures (ou empreintes découpées, …) à partir de 14h00 place de la Révolution, afin de symboliser les pas des personnes qui devaient participer à cette marche pour le climat ».

« Pour que chacun.e puisse montrer sa mobilisation et ses attentes, nous proposons également à tous d’afficher au maximum, dans la ville, sur nos fenêtres, nos balcons, du vert sous toutes ses formes (chiffons, bottes, t-shirt, objets verts de toutes sortes…) accompagné ou pas d’un message ».

Pour s’informer, agir et s’engager :

http://coalitionclimat21.org

 

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COP 21 : Objectif 2° : Des efforts plus importants sont nécessaires ! http://www.alauzet.net/cop-21-objectif-2-des-efforts-plus-importants-sont-necessaires/ Fri, 30 Oct 2015 16:00:17 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=11560 Dans un rapport, évaluant les engagements annoncés au 1er octobre 2015 par 146 pays, représentant 86% des émissions mondiales, l'ONU se félicite qu'un \"effort mondial sans précédent\" soit en cours. ...]]>

Dans un rapport, évaluant les engagements annoncés au 1er octobre 2015 par 146 pays, représentant 86% des émissions mondiales, l’ONU se félicite qu’un « effort mondial sans précédent » soit en cours.

 

A un mois de la COP 21, l’ONU a publié ce vendredi son rapport de synthèse des engagements individuels des pays pour limiter le réchauffement climatique. Si l’ONU salue « un effort mondial sans précédent« , le rapport souligne que les contributions nationales proposées par les pays « ne seront pas suffisantes pour renverser d’ici à 2030 la tendance globale à la hausse des émissions [de gaz à effet de serre]« . Ce qui ne permettrait pas de limiter le réchauffement climatique à 2 °C.

Les Nations unies estiment que les engagements nationaux « ont la capacité de limiter à 2,7°C l’élévation de la température » à horizon 2100. « Ce n’est en aucun cas suffisant », car encore synonyme de dérèglements climatiques majeurs, a commenté Christina Figueres, secrétaire exécutive de la Convention de l’ONU sur le climat.

 

« Mais cela est beaucoup plus bas que les 4 ou 5 degrés ou plus de réchauffement projetés par beaucoup avant les engagements », a-t-elle ajouté. « Je suis confiante dans le fait que les engagements envoyés par les pays peuvent encore aller plus loin », a-t-elle ajouté. L’ONU préfère donc voir le verre à moitié plein.

Le rapport de l’ONU évalue les engagements climat annoncés au 1er octobre 2015 par 146 pays, représentant 86% des émissions mondiales. Le premier accord engageant l’ensemble des Etats de la planète dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre est espéré à Paris lors de la conférence climat, du 30 novembre au 11 décembre.

 

En savoir + & Rapport de synthèse : http://www.cop21.gouv.fr/fr/espace-medias/salle-de-presse/la-synthese-des-contributions-nationales

Dossier de présentation :

 

dossier_de_presse onu 30 octobre 2015 cop21.pdf

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Réchauffement climatique : bulletin météo de 2050 http://www.alauzet.net/rechauffement-climatique-bulletin-meteo-de-2050/ http://www.alauzet.net/rechauffement-climatique-bulletin-meteo-de-2050/#comments Fri, 05 Dec 2014 16:05:41 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=10486   La vidéo de la semaine est le bulletin météo de …2050 si nous n’agissons pas sur les effets du réchauffement climatique, enjeu de la conférence internationale de Paris fin 2015. ...]]>

 

La vidéo de la semaine est le bulletin météo de …2050 si nous n’agissons pas sur les effets du réchauffement climatique, enjeu de la conférence internationale de Paris fin 2015.

D’autres bulletins à travers le monde démontrent avec alerte si aucune décision n’est prise résolument.

Les mesures prises actuellement par les Etats pour réduire leurs émissions de serre ne suffiront pas pour limiter le réchauffement climatique à un niveau supportable. Lors de la 20ème conférence de l’ONU sur le climat qui se tient à Lima du 1er au 12 décembre 2014, les Etats devront s’engager pour qu’un accord global soit finalisé à Paris en 2015 et pour que les réductions d’émissions de gaz à effet de serre s’intensifient jusqu’en 2020.

 

Le nouvel accord sur le climat, qui doit entrer en vigueur en 2020, vise à engager tous les Etats sans distinction. L’accord sera vraisemblablement permanent et portera sur la réduction des émissions, les mesures d’adaptation et le financement de la politique climatique mondiale. Sa mise en œuvre devrait être régulièrement actualisée par la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur le réchauffement climatique.  L’accord devrait contenir également les engagements nationaux de tous les Etats pour lutter contre le réchauffement climatique (Intended Nationally Dertermined Contribution INDC). Le nouvel accord devrait être approuvé à Paris en décembre 2015.

A Lima, les délégations de chaque état devront s’engager pour que des progrès notables soient réalisés dans la préparation de l’accord de 2015. Cet accord doit lier tous les Etats en fonction de leurs responsabilités et de leurs capacités. Les besoins spécifiques des pays les moins développés doivent être pris en compte. Les pays devront s’opposer à un traitement différencié des Etats qui reprendrait l’ancienne distinction entre pays industrialisés et pays en développement.

Chaque Etat devrait annoncer, si possible au printemps 2015, un objectif national de réduction de gaz à effet de serre pour la période après 2020. La  Chine et les Etats-Unis, qui représentent à eux deux 45% des émissions mondiales, ont annoncé leurs intentions le 12 novembre dernier.

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Rapport du GIEC : agir maintenant, agir urgemment et y mettre les moyens http://www.alauzet.net/rapport-du-giec-agir-maintenant-agir-urgemment-et-y-mettre-les-moyens/ Fri, 07 Nov 2014 10:44:43 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=10394 Les écologistes appellent au sursaut et à la responsabilité après la sortie du 5ème et dernier rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié dimanche 02 novembre à Copenhague, qui constitue à ce jour l’étude scientifique la plus précise et la plus complète concernant le dérèglement climatique. ...]]>

Les écologistes appellent au sursaut et à la responsabilité après la sortie du 5ème et dernier rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié dimanche 02 novembre à Copenhague, qui constitue à ce jour l’étude scientifique la plus précise et la plus complète concernant le dérèglement climatique.

EELV à la suite du GIEC s’alarme du niveau de CO2 dans l’atmosphère, du fait de l’activité humaine, inédit depuis 800000 ans. La température sur Terre a grimpé de 0,85 degrés Celsius depuis la fin du XIXème siècle, et le niveau des océans s’est élevé de 19 centimètres. Si le réchauffement climatique a d’ores et déjà des impacts sur les générations présentes, il menace bel et bien la survie des générations futures et va toucher en priorité les plus vulnérables.

Les recommandations du rapport du GIEC sont sans appel : les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70% de 2010 à 2050 et éliminées en 2100 pour parvenir à limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés par rapport à l’ère pré-industrielle. Au-delà, les dangers pour l’homme et son éco-système sont immenses.

Face à ce compte à rebours, EELV souhaite que l’on regarde la réalité en face et que nos actions soient à la hauteur des enjeux. Cela passe entre autres par la mise en place d’une fiscalité verte ambitieuse qui oriente les comportements de manière rapide et réaffirme le principe pollueur-payeur. D’autre part, les écologistes demandent la mise en oeuvre d’un plan d’investissement d’ampleur dans les énergies renouvelables, l’arrêt de projets dont la logique est contraire aux enjeux du réchauffement climatique et la mise en place d’une contribution climat énergie européenne.

« Nous devons questionner notre modèle économique sans tabou ni préjugés, tourner le dos à ce capitalisme mondialisé destructeur et passéiste, et engager les investissements qui financeront les solutions d’avenir et la prospérité de demain« .

Ce rapport servira de base de travail et de feuille de route aux discussions internationales au sommet de Lima en décembre prochain, puis au sommet de Paris, qui devra impérativement aboutir à un accord ambitieux de réduction des gaz à effet de serre.

Il y a urgence. Les écologistes appellent les chefs d’Etat et de gouvernement, les élus, les décideurs économiques mais aussi l’ensemble des citoyens -qui doivent se saisir de la question- à faire cause commune face à ce défi de civilisation.

 

Article Le Monde : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/11/04/climat-5-rapports-du-giec-5-chiffres-alarmants_4517326_4355770.html

Vidéo Le Monde : Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes


Comprendre le réchauffement climatique en 4… par lemondefr

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GIEC : « Agir aujourd’hui pour protéger les générations futures » http://www.alauzet.net/giec-agir-aujourdhui-pour-proteger-les-generations-futures/ Thu, 17 Apr 2014 13:26:56 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9524 Le troisième volume du rapport d’évaluation du GIEC, consacré aux politiques d’atténuation du changement climatique, a été adopté le 12 avril 2014, à Berlin (http://ericalauzet.eelv.fr/giec-faire-face-aux-problemes-que-pose-un-fort-rechauffement-du-climat/). ...]]>

Le troisième volume du rapport d’évaluation du GIEC, consacré aux politiques d’atténuation du changement climatique, a été adopté le 12 avril 2014, à Berlin (http://ericalauzet.eelv.fr/giec-faire-face-aux-problemes-que-pose-un-fort-rechauffement-du-climat/).

Compte tenu de l’accélération des émissions de gaz à effet de serre, le rapport confirme la nécessité d’agir sans tarder et d’aller au-delà des politiques déjà engagées, comme le fera la France avec la future loi de programmation sur la transition énergétique. Il décrit les différentes options permettant de respecter la limite d’un réchauffement global de deux degrés maximum pour contenir les effets du dérèglement climatique.

Lutter contre le changement climatique constitue une opportunité

Dans le respect des choix propres à chaque pays, le rapport souligne les bénéfices possibles pour nos économies d’une politique favorable à la sobriété carbone, par exemple en matière de transports, d’urbanisme ou d’efficacité énergétique des bâtiments. Il rappelle le rôle joué par la préservation des écosystèmes et de la biodiversité ainsi que par la gestion durable des forêts dans la lutte contre le changement climatique.

Un repère essentiel pour la préparation de l’accord sur le climat

Les travaux du GIEC et l’appel de ses membres à la coopération internationale constituent un repère essentiel pour la préparation de l’accord sur le climat que la communauté internationale doit adopter à Paris en décembre 2015. La France est totalement mobilisée pour qu’un accord ambitieux soit conclu à cette occasion. Elle est également déterminée à contribuer à l’adoption par l’Union européenne d’un ensemble de normes énergie-climat robuste à l’horizon 2030, avec une réduction de nos émissions de -40% par rapport à 1990.

Voir ci-dessous le communiqué du GIEC.

 

En attente de réponses pour la future loi de transition énergétique

François De Rugy , co-président du groupe des écolo-députés, a interpellé, lors des questions au gouvernement de mercredi, la nouvelle ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal.

Il a rappelé à la représentation nationale l’alerte formulée par le GIEC : « Entre 2000 et 2010, les émissions de gaz à effet de serre ont en effet augmenté de 2,2 % contre 0,4 % en moyenne pour les trois décennies précédentes. »

« Avec la loi sur la transition énergétique, à l’été prochain, et la conférence internationale Paris Climat 2015, la France dispose de deux occasions de montrer la voie et d’impulser une coopération internationale, à commencer par un renforcement et une clarification de la position de l’Union européenne. » Et de demander au gouvernement dans quelle mesure il compte intégrer les préconisations du GIEC dans la loi de transition énergétique.

 

La ministre a répondu directement en étant « totalement déterminé à agir avec force pour obtenir des résultats ». « Le rapport du groupe intergouvernemental souligne les dégâts qui se produiront si nous ne faisons rien. Nous avons l’impérieuse obligation d’agir, une obligation morale, pour les générations futures ».

Elle a confirmé l’engagement de « grands travaux de la performance énergétique des bâtiments, du chantier sur la mobilité propre, sur les économies d’énergie et sur les énergies renouvelables. Et le levier le plus important sera l’industrie verte ». (…) « Nous devons redonner confiance aux filières des industries vertes afin qu’elles investissent maintenant, en accompagnant nos territoires afin que ce soient tous les citoyens qui s’engagent, avec la future loi, afin d’obtenir des résultats. »

 

 

 

 

Vidéo : présentation du Volume 3 :

http://www.dailymotion.com/video/x162x3z_le-troisieme-volume-du-rapport-du-giec-sur-l-evolution-du-climat_news

La question au Gouvernement de F. D e Rugy :

Le communiqué du GIEC :

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Giec : Faire face aux problèmes que pose un fort réchauffement du climat http://www.alauzet.net/giec-faire-face-aux-problemes-que-pose-un-fort-rechauffement-du-climat/ Fri, 11 Apr 2014 13:27:57 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9502 Lors de la dixième session du groupe de travail II et de la 38e séance plénière du GIEC (24-29 mars 2014- Yokohama - Japon) les représentants de 110 pays membres du GIEC et les auteurs principaux du deuxième volume du cinquième rapport \"impact, adaptation et vulnérabilité\" se sont mis d'accord après presque six jours de débats sur la formulation du Résumé à l'intention des décideurs (SPM) de ce rapport. Le long rapport sous-jacent et son résumé technique ont été approuvés. ...]]>

Lors de la dixième session du groupe de travail II et de la 38e séance plénière du GIEC (24-29 mars 2014- YokohamaJapon) les représentants de 110 pays membres du GIEC et les auteurs principaux du deuxième volume du cinquième rapport « impact, adaptation et vulnérabilité » se sont mis d’accord après presque six jours de débats sur la formulation du Résumé à l’intention des décideurs (SPM) de ce rapport. Le long rapport sous-jacent et son résumé technique ont été approuvés.

Ce deuxième volet du 5e rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a été rendu public le 31 mars. Il se penche sur les questions d’impacts, d’adaptation et de vulnérabilité au changement climatique. Il fait suite au premier volume, publié fin septembre 2013, qui dressait un état des lieux scientifique sur les éléments physiques du changement climatique.

Voir article octobre 2013 : http://ericalauzet.eelv.fr/giec-le-defi-auquel-nous-faisons-face-est-plus-important-et-plus-urgent-encore-que-ce-que-nous-pensions/
Le résumé à l’attention des décideurs, dans sa version originale anglaise, est disponible sur le site du GIEC : http://www.ipcc.ch/index.htm#.U0fr1I2KDug

Le troisième et dernier volume du 5e rapport, ainsi que la synthèse globale, seront également finalisés en 2014 :

– du 7 au 11 avril : volume 3 sur l’atténuation du changement climatique ;

– du 27 au 31 octobre : synthèse de l’ensemble des volumes.

 

Impacts, adaptation, vulnérabilité

Par « impacts », les scientifiques entendent les effets du changement climatique sur les systèmes socioéconomiques et naturels. L’adaptation désigne l’ensemble des mesures qui pourraient être prises pour s’ajuster à un changement climatique observé ou attendu. Enfin, la vulnérabilité est la tendance qu’ont les systèmes à être affectés de manière négative par le changement climatique. Ces trois notions se recoupent partiellement et sont utilisées conjointement pour évaluer les conséquences du changement climatique.

Les connaissances actuelles sur ces thèmes sont présentées dans le volume 2 selon deux angles : l’angle sectoriel (ressources et systèmes naturels ou gérés par l’Homme ; aménagements humains, industries et infrastructure ; santé humaine, bien être et sécurité) et l’angle géographique (par grandes régions du globe : Europe, Afrique…).

Communiqué du GIEC :

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