modernisation – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Résultats annoncés des comptes 2013 : questions d’Eric Alauzet en commission des finances http://www.alauzet.net/resultats-annonces-des-comptes-2013-questions-deric-alauzet-en-commission-des-finances/ Thu, 23 Jan 2014 22:35:01 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9064 Mardi 21 janvier après-midi, la commission des finances a auditionné Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé du budget, sur les résultats de l’exercice budgétaire 2013.

Eric Alauzet est intervenu dans les débats qui ont suivi la présentation du Ministre.

 

L’intervention du ministre

Pour Bernard Cazeneuve, d’abord les résultats de l’année 2012 ont témoigné des premiers efforts pour faire reculer le déficit et maîtriser la dépense publique. « Le dernier déficit nominal que nous connaissions, celui de 2011, était de 5,3 %. En 2012, le déficit de 4,8 % correspond à un effort structurel dont la Cour des comptes a reconnu qu’il était significatif ».

Le déficit budgétaire 2013 devrait s’établir à 74,9 milliards d’euros, contre 87,2 milliards en 2012, soit une baisse de 12 milliards d’euros. « On peut toujours considérer que lorsque les déficits diminuent moins vite qu’ils n’ont augmenté par le passé, ils augmentent et dérapent, mais les chiffres que je viens de vous donner sont incontestables : le déficit diminue ! »

« Ce résultat procède d’une réelle maîtrise de la dépense publique. En effet, par rapport à l’autorisation parlementaire de la loi de finances initiale 2013, nous enregistrons une dépense inférieure de 3,4 milliards d’euros ». .

Les recettes, quant à elles, progressent de 15 milliards d’euros, pour atteindre 284 milliards d’euros.

Les dépenses de l’État, y compris la charge de la dette et des pensions, et hors éléments exceptionnels, se sont élevées à 368,1 milliards d’euros. Cela représente un écart de 3,4 milliards d’euros en deçà de l’autorisation de crédits du Parlement sur ce champ de la dépense. « Nous avons donc fait mieux que respecter les objectifs que nous nous étions assignés à nous-mêmes ».

« L’année 2013 a été caractérisée par une participation équitable et nécessaire des contribuables au redressement des finances publiques, ainsi que par un pilotage très maîtrisé de la dépense publique. Notre stratégie en matière de dépense se poursuivra. Nous tenons nos objectifs de dépenses et allons même au-delà. Nous poursuivrons et renforcerons nos efforts d’économies afin d’atteindre l’objectif, fixé par le Président de la République, de 50 milliards d’euros sur les années de 2015 à 2017 ».

 

Quatre questions d’Eric Alauzet

 « À quel niveau de déficit faut-il être pour parvenir à une stabilisation de la dette ? »

«  À combien peut-on estimer la perte de recettes générée par la variation de nos prévisions de croissance ? »

« Ma troisième question concerne la réduction des dépenses. Une baisse de 50 milliards avait déjà été budgétée pour réduire les déficits ; aujourd’hui on parle d’une réduction des charges des entreprises pour un montant de 15 milliards » «  il sera un peu plus difficile de réduire la dépense ? »

« Enfin, que pouvez-vous nous dire sur l’évolution des taxes affectées ? »

 

Extraits des réponses du ministre

« M. Alauzet et M. Eckert m’ont demandé les raisons de la baisse de la masse salariale en 2013. Les dépenses salariales hors pensions – un poste difficile à contrôler, comme vous le savez –, ont en effet fait l’objet d’une maîtrise exceptionnelle : en exécution, elles ont été réduites de 200 millions d’euros par rapport à 2012. Cette baisse témoigne de la qualité de notre gestion en dépenses et s’explique par les décisions que nous avons prises en ce domaine : gel du point d’indice dans la fonction publique, diminution de moitié des mesures catégorielles et modification des schémas d’emploi. Sur ce dernier point, nos engagements en termes de baisse des effectifs ont été rigoureusement respectés ».

« En effet, contrairement aux affirmations de certains responsables politiques, les efforts consentis en faveur des administrations considérées comme prioritaires – c’est-à-dire l’éducation nationale, l’intérieur et la justice – sont compensés par l’exceptionnelle maîtrise de la masse salariale observée dans d’autres ministères, sans préjudice pour les missions de service public qu’ils accomplissent ».

(…)

« M. Alauzet et Mme Girardin ont évoqué la modernisation de l’action publique. Comment moins dépenser sans remettre en cause le fonctionnement des services publics ni la solidité de la protection sociale, voire en améliorant encore la qualité de ces services ? C’est précisément grâce à des efforts structurels que nous comptons y parvenir ».

Interventions et débats complets :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cfiab/13-14/c1314060.asp#P6_388

 

 

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Examen du projet de loi pour simplifier les relations entre l’administration et les citoyens http://www.alauzet.net/examen-du-projet-de-loi-pour-simplifier-les-relations-entre-ladministration-et-les-citoyens/ Mon, 16 Sep 2013 13:47:05 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=8163 La ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique, Marylise Lebranchu, présente aujourd’hui en séance à l’Assemblée un projet de loi habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l'administration et les citoyens. Le texte a été adopté en première lecture par le Sénat le 16 juillet 2013. ...]]>

La ministre de la réforme de l’État, de la décentralisation et de la fonction publique, Marylise Lebranchu, présente aujourd’hui en séance à l’Assemblée un projet de loi habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens. Le texte a été adopté en première lecture par le Sénat le 16 juillet 2013.

Ce projet de loi s’inscrit dans la démarche de simplification des normes et des procédures engagée lors du comité interministériel pour la modernisation de l’action publique du 18 décembre dernier.

Il autorise le Gouvernement à adopter par ordonnance un code des relations entre l’administration et le public. Ce code regroupera l’ensemble des règles de la procédure administrative qui sont aujourd’hui d’accès difficile parce qu’elles sont jurisprudentielles ou dispersées entre divers textes. En outre, le Gouvernement sera autorisé à modifier les règles actuelles, dans le sens de la simplification et de l’harmonisation. Ce nouveau code sera donc à la fois un facteur de transparence et un instrument permettant de simplifier les démarches.

Le projet de loi permet également de mettre en œuvre à brève échéance trois mesures de simplification urgentes. Il crée un droit de saisir l’administration par courrier électronique. Il facilite les délibérés à distance des organismes collégiaux. Enfin, il expérimente la communication d’avis donnés par un organisme ou une autorité au cours de l’instruction d’une demande pour permettre au demandeur d’améliorer son projet et de prévenir l’intervention d’une décision défavorable. Ces mesures seront prises par ordonnance (+ de détails ci-dessous).

Enfin, le projet de loi permet la refonte par ordonnance de la partie législative du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique.

 

Les débats :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/simplifier_relations_administration_citoyens.asp#

 

Des mesures pour simplifier l’administration :

Dans le même temps lors du CIMAP du 17 juillet (https://ericalauzet.eelv.fr/moderniser-laction-publique/) un Secrétariat (SGMAP) a été créé pour regrouper l’ensemble des services en charge de la politique de la modernisation et instaurer une nouvelle cohérence dans la modernisation de l’action publique.

http://www.modernisation.gouv.fr/le-sgmap/missions/les-missions-du-sgmap-en-video

Un portail regroupe l’ensemble des mesures prises pour simplifier l’administration : Démarches, normes, formulaires, accessibilité,… sur 3 rubriques : la vie des particuliers, la vie des entreprises et l’action des administrations pour 26 questions thématiques : accès au droit, aides publiques, vie associative, emploi, fiscalité, …

le portail de la simplification : http://simplification.modernisation.gouv.fr/

le portail de la modernisation de l’action publique : http://www.modernisation.gouv.fr/

 

Le détail du projet de loi :

Le silence de l’administration vaut accord

L’’article 1er A habilite le Gouvernement à instaurer par ordonnance l’inversion de l’acception des décisions par l’administration : le silence gardé pendant deux mois par l’autorité administrative sur une demande vaudra acceptation  (et non plus refus). C’est un changement important, qui avait été annoncé par le président de la République.

Sont prévues toutefois plusieurs exceptions :

– lorsque ce n’est pas une décision présentant le caractère d’une décision individuelle

– lorsque la demande ne s’inscrit pas dans une procédure prévue par un texte législatif ou réglementaire ou présente le caractère d’une réclamation ou d’un recours administratif

– si la demande présente un caractère financier sauf, en matière de sécurité sociale

– dans les cas où l’acceptation implicite serait incompatible avec le respect des engagements internationaux, la protection des libertés, la sauvegarde de l’ordre public ou des principes constitutionnels

– dans les relations entre les autorités administratives et leurs agents.

Au Sénat, le groupe écologiste est le seul à s’être abstenu sur cet article, jugeant la proposition intéressante mais pas assez étudiée.

Possibilité de saisine électronique de l’administration

L’article 1er habilite le Gouvernement à instaurer par ordonnance un droit des usagers à saisir les autorités administratives et à leur répondre par voie électroniques.  Les avis préalables pourront être communiqués aux usagers. Enfin, les organes collégiaux pourront délibérer et rendre leurs avis à distance.

Cette ordonnance doit être prise au plus tard dans un délai de douze mois suivant la publication de la loi d’habilitation. Un projet de loi de ratification doit être déposé devant le Parlement dans un délai de trois mois à compter de la publication de l’ordonnance.

La création d’un code des relations entre les administrations et leurs usagers

L’article 2 porte sur l’autre objectif du projet de loi : la codification par ordonnance des différentes dispositions législatives et règlementaires relatives aux relations entre les administrations et leurs usagers. Ce code, en plus de codifier le droit actuel, intégrerait des évolutions, afin d’harmoniser et simplifier l’état du droit, prendre en compte les technologies et améliorer la participation du public à l’élaboration des décisions administratives

L’article 3 habilite enfin le Gouvernement à procéder par ordonnance à la modification du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique pour achever la codification. Les travaux de la commission de codification sont largement avancés et ne demandent qu’une mise à jour rapide.

 

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