énergies renouvelables – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Besançon : le premier bâtiment 100% énergies renouvelables sort de terre ! http://www.alauzet.net/besancon-le-premier-batiment-100-energies-renouvelables-sort-de-terre/ http://www.alauzet.net/besancon-le-premier-batiment-100-energies-renouvelables-sort-de-terre/#comments Sat, 02 Dec 2017 21:05:38 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14754 Coup de projecteur sur une initiative locale importante pour notre venir climatique. Eric Alauzet était présent pour féliciter les élus qui ont engagé et réalisé le projet. ...]]>

Coup de projecteur sur une initiative locale importante pour notre venir climatique. Eric Alauzet était présent pour féliciter les élus qui ont engagé et réalisé le projet.

 

La restructuration du pôle des Tilleuls, situé dans le quartier d’Orchamps-Palente reflète la volonté de Besançon de s’inscrire dans le prolongement de l’accord de Paris (COP21). Cet espace est le premier bâtiment municipal 100% énergies renouvelables.

Ce pôle s’étend sur 2 300m² dont 1 000m² consacré à la MJC. L’ensemble intègre également une médiathèque, une crèche et une épicerie solidaire. Le surcoût de la rénovation 0 impact carbone représente 20% de l’investissement total de 3,5 millions d’euros. Le retour sur investissement sera assuré dans la mesure où la consommation d’énergie est réduite de 85% par rapport à l’ancien bâtimentOutre les isolations traditionnelles (menuiseries extérieures en double vitrage), les choix ont également porté sur la régulation, pièce par pièce, de la qualité de l’air en fonction du taux de CO², l’utilisation systématique de l’éclairage LED et l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit. Mais la principale innovation vient surtout de l’installation de 4 chaudières à granulés à condensation pour couvrir tous les besoins de chauffage. Cette chaufferie d’un coût global de 120 000 € va permettre de réduire de 63% la facture de chauffage passant de 16 000 € à 6 000 € par an pour 26 tonnes de granulés de bois.

Ce choix s’explique par le fait que la Bourgogne Franche-Comté est la troisième région métropolitaine la plus boisée de France. L’utilisation croissante du bois dans la construction permet de valoriser les déchets des scieries par la fabrication des granulés de bois servant au chauffage. Le choix d’une chaufferie à granulés de bois contribue donc à dynamiser un secteur économique important en valorisant ses déchets.

Raphaël Bartolt, Préfet du Doubs, avait tenu à être présent pour rappeler le souci de l’Etat à favoriser dans tous les territoires une politique environnementale économe en énergie et propre pour les habitants. L’ADEME et le Conseil Régional ont apporté des contributions significatives au projet, respectivement à hauteur de 150 000 € et de 800 000 €. Mais c’est surtout l’Europe, au travers du dispositif FEDER, qui a financé un tiers de l’investissement.

Rappel : Pour la seconde fois en 2017, Besançon s’est vue décernée le « Gold Award » du label européen Citergie/European Energy Award. Besançon et Dunkerque sont les deux seules agglomérations françaises à bénéficier de ce label. Une vraie reconnaissance pour Besançon dont la politique énergétique tend à atteindre en 2020 trois objectifs :

  • Réduire de 15% les consommations d’énergie ;
  • Augmenter à 32% la part des énergies renouvelables ;
  • Réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre.
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Les énergies renouvelables ont le vent en poupe, le nucléaire stagne. http://www.alauzet.net/les-energies-renouvelables-ont-le-vent-en-poupe-le-nucleaire-stagne/ Fri, 29 Sep 2017 08:58:35 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14356 La nouvelle édition du « World nuclear industry status report », un rapport annuel indépendant sur la situation du nucléaire civil dans le monde vient de sortir : https://static.mediapart.fr/files/2017/09/12/rapport-vf.pdf. ...]]>

La nouvelle édition du « World nuclear industry status report », un rapport annuel indépendant sur la situation du nucléaire civil dans le monde vient de sortir : https://static.mediapart.fr/files/2017/09/12/rapport-vf.pdf.

Ce rapport, financé depuis plusieurs années par les Verts européens présente chaque année un panorama du parc nucléaire mondial. Les conclusions de ce rapport sont sans appel : partout dans le monde, l’atome est largement devancé par les énergies renouvelables. Cette nouvelle devrait avoir un fort impact en France où 75% de la production électrique provient du nucléaire.

En 2016, la croissance du secteur de l’atome a été six fois moins rapide que celle du duo solaire-éolien. Quelque 240 milliards de dollars ont ainsi été consacrés à l’installation des renouvelables contre seulement 10 milliards pour le nucléaire. En terme d’énergie, cela se traduit ainsi : pour 9 gigawatts (GW) nucléaires mis en service, le monde a laissé la place au cours de cette seule année à 75 GW de solaire et 55 GW d’éolien.

Ce déclin semble perdurer puisque pour la quatrième année consécutive, le nombre de réacteurs en cours de construction dans le monde baisse, passant de 68 à la fin 2013 et à 52 à la mi-2017. La mise en chantier de nouveaux réacteurs suit la même tendance. Le « World nuclear industry status report » n’en compte qu’une sur les six premiers mois de l’année 2017, en Inde, trois en 2016 (deux en Chine et un au Pakistan). Ce chiffre était de 15 en 2010 et 44 en 1975 !

Même si le nucléaire pèse encore 10% de la production électrique dans le monde – soit deux fois plus que les renouvelables – il y a tout lieu de croire les propos de S. David Freeman, spécialiste américain des énergies, qui dans son introduction du World Nuclear Report écrit : « Ce rapport souligne de manière claire et détaillée que le débat [sur la pertinence du nucléaire] est dépassé. L’énergie nucléaire a été éclipsée par le soleil et le vent.« 

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« Certains territoires peuvent devenir 200 ou 500% renouvelables ! » http://www.alauzet.net/certains-territoires-peuvent-devenir-200-ou-500-renouvelables/ Fri, 24 Mar 2017 17:31:55 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=13653 Esther Bailleul, co-animatrice du réseau TEPOS (territoires à énergie positive) - dont le Grand Besançon et le Pays Baumois font parti, l’affirme : les collectivités ont tout à gagner en visant, dans les prochaines années, l’objectif 100% énergies renouvelables. ...]]>

Esther Bailleul, co-animatrice du réseau TEPOS (territoires à énergie positive) – dont le Grand Besançon et le Pays Baumois font parti, l’affirme : les collectivités ont tout à gagner en visant, dans les prochaines années, l’objectif 100% énergies renouvelables.

http://www.territoires-energie-positive.fr/fre/reseau/(offset)/10

 

Interview dans « Le Monde de l’énergie » :

Devenir un territoire à énergie positive, est-ce une démarche fructueuse ?

Un territoire à énergie positive, tel que conceptualisé par le réseau TEPOS depuis sa création en 2010, a pour objectif de réduire ses consommations d’énergie et de les couvrir, voire de les dépasser par des énergies renouvelables locales. Au-delà du rapport mathématique, il s’agit surtout de mettre l’énergie au coeur du projet de territoire pour répondre concrètement à des enjeux multiples : lutte contre la précarité énergétique, démocratie locale, protection de l’environnement et de la santé…

C’est aussi fructueux sur le plan économique : les territoires à énergie positive tirent parti de leurs ressources et font de la transition énergétique un levier de développement local. En favorisant le développement d’installations d’énergie renouvelable et en investissant dans leur capital, ils dégagent des revenus qui peuvent être réinvestis dans la rénovation des bâtiments, les services publics, l’amélioration des conditions de vie des citoyens et de l’attractivité du territoire.

Avec l’implication des acteurs locaux, ce sont autant d’activités, de services et d’emplois qui sont créés ou maintenus partout en France, y compris en zone rurale. En 20 ans, grâce à ses multiples projets énergétiques, le village autrichien de Güssing est passé d’une facture énergétique annuelle de 36 millions d’euros à un chiffre d’affaire de 20 millions d’euros à l’échelle du territoire.

 

100% d’énergie renouvelable sur un même territoire, est-ce vraiment possible ? N’est-ce pas utopique ?

L’ADEME a publié en 2016 une étude validant la possibilité pour la France de passer à l’électricité 100% renouvelable en 2050. Des chercheurs de l’université de Stanford estiment que la France peut atteindre le 100% d’énergie renouvelable en 2050, c’est-à-dire passer aux renouvelables non seulement pour l’électricité, mais aussi pour le chauffage et le transport. Cette possibilité, l’association négaWatt la modélise depuis 2003 et vient de sortir une nouvelle version du scénario qui vise cet objectif. La clé, c’est le fameux triptyque négaWatt «sobriété, efficacité, renouvelables» : moins on consomme, plus il est facile de couvrir sa consommation par les renouvelables.

Le 100% renouvelable est donc possible à l’échelle nationale et nécessite une profonde transformation des comportements, des équipements et des systèmes de production. Au niveau local, certains territoires ont même vocation à devenir 200 ou 500% renouvelables ! Les territoires très denses comme les métropoles n’ont pas assez de potentiel sur leur territoire pour subvenir à leurs besoins. La coopération entre territoires et le partage des ressources énergétiques, humaines et financières sont une étape nécessaire de cette transition. Certains territoires, comme Le Mené en Bretagne ou la communauté de communes de la Montagne Noire en Occitanie, produisent déjà bien plus d’électricité renouvelable que ce qu’ils consomment. Le vrai défi à terme, c’est le transport routier et aérien, sur lesquels les territoires ont moins ou pas d’influence, et qui représentent une grande part de la consommation d’énergie fossile nationale.

 

Pour les habitants, le TEPOS présente-t-il des avantages ?

La transition énergétique portée par les TEPOS bénéficie directement aux habitants : environnement préservé, création ou maintien de l’activité sur le territoire, baisse des factures d’énergie… Les collectivités porteuses de ces démarches impliquent de plus en plus les citoyens dans leurs projets. Elles peuvent encourager les projets d’énergie renouvelable participatifs dans lesquels les citoyens peuvent investir (et s’investir), puis en tirer des revenus sur le long terme. Elles peuvent aussi proposer des aides ou des accompagnements aux particuliers pour acheter un vélo électrique, rénover leur logement… Dans les TEPOS, les habitants sont amenés à se réapproprier l’énergie d’un point de vue démocratique. Après tout, tout le monde consomme de l’énergie et peut, à juste titre, se sentir concerné.

 

Quelles sont les régions en France les plus avancées sur les TEPOS ?

L’Aquitaine a mis en place dès 2012 un programme d’accompagnement pour aider les territoires ruraux à s’engager dans une démarche TEPOS, en partenariat avec l’ADEME. Quatre autres régions l’ont rapidement suivie (Rhône-Alpes, Bourgogne, Franche-Comté, Poitou-Charentes). Dans ces régions, plusieurs territoires ont reçu des financements et/ou un accompagnement technique et stratégique, sans oublier les régions où les territoires bénéficient d’autres dynamiques, comme le Nord-Pas-de-Calais avec la Troisième révolution industrielle ou la Bretagne avec les Boucles énergétiques locales.

Aujourd’hui, avec les nouvelles régions, les politiques sont en train d’être redéfinies. Maintenir ou renforcer ces dynamiques régionales et y entraîner de nouveaux territoires est une question de priorité politique. Parmi les nouvelles régions, l’Occitanie est la première à avoir annoncé viser le 100% énergies renouvelables.

 

Quelles sont les préconisations stratégiques que vous proposez dans les années à venir ?

Le CLER – Réseau pour la transition énergétique, qui anime le réseau des territoires à énergie positive, porte des propositions politiques en faveur de la transition énergétique au niveau national. Nous estimons notamment que les collectivités locales ont besoin de moyens humains et de capacité d’investissement pour pouvoir à terme tirer tous les bénéfices de la transition énergétique : une dotation spécifique doit être allouée aux intercommunalités porteuses de Plans climat-air-énergie territoriaux, afin qu’elles puissent se doter en interne de l’ingénierie énergie-climat nécessaire et que leur stratégie et leurs actions soient aussi ambitieuses que possibles. Ce n’est pas une dépense publique de plus, mais un investissement largement rentabilisé sur le long terme. Le coût de l’inaction lui serait bien supérieur.

 

 

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Appel à projets de l’ADEME sur le Fonds chaleur 2015 http://www.alauzet.net/appel-a-projets-de-lademe-sur-le-fonds-chaleur-2015/ Thu, 19 Feb 2015 14:59:04 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=10790 Au niveau national, l'un des objectifs du Grenelle de l'environnement est de porter à 23 % en 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale, soit 13 % de plus qu'en 2005. ...]]>

Au niveau national, l’un des objectifs du Grenelle de l’environnement est de porter à 23 % en 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale, soit 13 % de plus qu’en 2005.

 

Afin d’accompagner l’essor de nouveaux projets en faveur de la transition énergétique, le Fonds chaleur renouvelable, géré par l’ADEME, a été mis en place en tant que soutien financier.

En Franche-Comté, le Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE), approuvé par le Préfet de Région le 22 novembre 2012, affiche des objectifs ambitieux à l’horizon 2020 avec une part des énergies renouvelables (EnR) dans les consommations d’énergie finale de 32%.

 

Afin de contribuer à l’atteinte de ces objectifs dans les secteurs de l’habitat collectif, du tertiaire et de l’industrie, la Direction régionale de l’ADEME Franche-Comté lance un appel à projets sur les thématiques suivantes :
– la biomasse ;
– les réseaux de chaleur ;
– la géothermie ;
– l’énergie solaire thermique ;
– la valorisation de chaleur fatale ;
– la méthanisation.

 

Les fiches descriptives donnant les conditions d’éligibilité et les fiches d’instruction à remplir sont téléchargeables sur le site de l’ADEME :  rubrique « Energies renouvelables / Fonds chaleur / Généralités ».

Les dates de clôture des candidatures sont fixées au 23 mars et 9 juillet 2015.

 

Contacts :
Entreprises :
Florence Morin
florence.morin@ademe.fr
03 81 25 50 10

Collectivités et associations :
Manon Gerbaud
manon.gerbaud@ademe.fr
03 81 25 50 14

 

Image : Desmond Bovey/Ademe
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Semaine des écolodéputés : Evaluation du « Paquet Climat Energie » de la France 🗓 http://www.alauzet.net/semaine-des-ecolodeputes-evaluation-du-paquet-climat-energie-de-la-france/ http://www.alauzet.net/semaine-des-ecolodeputes-evaluation-du-paquet-climat-energie-de-la-france/#comments Mon, 19 May 2014 14:18:02 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9684 Retrouvez chaque semaine l’actualité des députés écologistes à l’Assemblée nationale : Projets et propositions de loi, questions au gouvernement, initiatives, communiqués de presse. ...]]>

Retrouvez chaque semaine l’actualité des députés écologistes à l’Assemblée nationale : Projets et propositions de loi, questions au gouvernement, initiatives, communiqués de presse.

Et une des interventions en fonction de l’actualité est sélectionnée sur le site du député du Doubs.

La semaine des écolo-députés du 12 au 16 mai 2014

Au programme de cette semaine : Réforme territoriale, déréglement climatique, taxe poids lourds, Économie sociale et solidaire, relance de la dynamique sur le paquet énergie-climat :  semaine chargée en « sujets verts » à l’Assemblée…

Lien : https://storify.com/ECOLODEP/ecolodepstory-du-12-au-16-mai-2014

 

Paquet énergie-climat : Un rapport pour relancer la dynamique

Décidée à l’initiative du groupe écologiste, l’évaluation de la mise en oeuvre du paquet énergie-climat s’inscrit dans la perspective de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique que le Gouvernement prévoit de déposer avant l’été.

François de Rugy en était le rapporteur, avec un de ses collègues de l’opposition, comme c’est de mise pour ce type de travaux parlementaires.

À l’issue des auditions, les rapporteurs ont identifié dix clés qui, à leurs yeux, conditionnent l’atteinte des objectifs du paquet énergie-climat et la réussite de la transition.

LOCALTIS.INFO

Le 16 janvier dernier, la Cour des comptes avait rendu un constat sévère sur la pertinence de l’action publique en matière de lutte contre le changement climatique. Pilotage national défaillant, « objectifs irréalistes » pour la rénovation thermique, échec du marché européen du carbone : son rapport décrivait plus qu’il n’évaluait.

Le but du rapport parlementaire était d’apprécier l’efficacité des mesures prises par la France pour atteindre les objectifs du paquet énergie-climat, qu’elle a adopté en 2008. Pour rappel, celui-ci prévoit de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’ici à 2020 par rapport à 1990. Tout en portant la part des énergies renouvelables à 20% du mix-énergétique. Objectifs multiples ou pas, les députés prescrivent avant tout de changer de cible en passant « de la notion d’émissions de gaz à effet de serre (GES) à celle d’empreinte carbone ». Mesurer l’une ou l’autre aboutit en effet à des résultats différents. Ils estiment que « calculer en termes d’émissions nationales favorise la délocalisation des productions intenses en carbone vers des pays moins exigeants ». Pour tenir compte du carbone importé et « apprécier fidèlement l’efficacité des politiques climatiques menées », ce passage à l’empreinte carbone devient selon eux – mais aussi la Cour des comptes et nombre d’experts et professionnels auditionnés pour ce rapport – une nécessité.

Ils recommandent aussi de mettre l’accent sur deux secteurs « aux marges de progression importantes » : les transports et l’agriculture. A leurs yeux, ces deux secteurs auraient du moins plus de marges de progression que les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique des bâtiments. Côté transports, « les efforts doivent cibler la route » et, côté agricole, l’urgence est de mise au vu de « l’ampleur de sa contribution aux émissions polluantes, en comparaison des autres pays européens ». Côté bâtiment, ils préconisent tout de même de mieux accompagner les ménages et de stabiliser les dispositifs (éco-PTZ, crédit d’impôt). « Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un outil à consolider. La question se pose de le rendre juridiquement opposable, à condition de veiller à sa mise à jour régulière et à sa vérification régulière », indique le rapport. Les députés invitent aussi à mieux se saisir d’autres outils existants : fonds de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) pour accompagner les collectivités territoriales, espaces Info-Energie financés par ces dernières et l’Ademe, etc. Enfin, ils pointent un défaut du paquet énergie-climat : « La conduite du changement n’est pas son point fort. Campagnes de communication très verticales, incitations fiscales en évolution constante… Si plusieurs changements paraissent difficilement atteignables à moyen terme – changement de la ration alimentaire (moins de viande), développement du télétravail – d’autres qui paraissaient inimaginables hier sont advenus très soudainement, notamment grâce aux nouvelles technologies : covoiturage, auto-partage… ». Les députés préconisent donc d’identifier et de lever les freins pratiques au changement. « Les citoyens sont prêts, le conservatisme qu’on dit généralisé n’existe pas. Il y a bien plus d’esprits volontaires qu’on ne le croit », a conclu François de Rugy.

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Interview d’Eric Alauzet sur les pratiques abusives des entreprises du secteur photovoltaïque http://www.alauzet.net/interview-deric-alauzet-sur-les-pratiques-abusives-des-entreprises-du-secteur-photovoltaique/ Fri, 11 Oct 2013 11:08:28 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=8211 Le député Eric Alauzet  a posé dernièrement une question au Ministre de l'Economie sociale et solidaire et à la Consommation, Benoît Hamon \"sur les techniques de ventes abusives de sociétés spécialisées dans la fourniture et la pose de panneaux photovoltaïques\". Le Ministre lui a répondu cet été notamment que \"la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) réalisera au second semestre de 2013 une enquête nationale visant spécifiquement le démarchage des particuliers pour les installations de petite taille\". Ci-dessous la question et la réponse. ...]]>

Le député Eric Alauzet  a posé dernièrement une question au Ministre de l’Economie sociale et solidaire et à la Consommation, Benoît Hamon « sur les techniques de ventes abusives de sociétés spécialisées dans la fourniture et la pose de panneaux photovoltaïques ». Le Ministre lui a répondu cet été notamment que « la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) réalisera au second semestre de 2013 une enquête nationale visant spécifiquement le démarchage des particuliers pour les installations de petite taille ». Ci-dessous la question et la réponse.

Sur ce sujet, il a répondu aux questions du magazine « Stop Arnaques ».

« Les pratiques commerciales de certaines entreprises du photovoltaïque relèvent des techniques de vente forcée »

En mai, vous avez attiré l’attention du Ministère délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation sur les pratiques abusives des entreprises du secteur photovoltaïque. Pourquoi ?     

Il n’est pas satisfaisant de constater que nombre de ménages sont confrontés au risque d’être manipulés voire floués du fait du comportement de ces sociétés. Certaines entreprises spécialisées dans la fourniture et la pose de panneaux photovoltaïques, usent de techniques de vente mensongères et abusives pour inciter des ménages à contracter avec elles. Leurs pratiques commerciales relèvent de l’agression et des techniques de vente forcée, avec des promesses et des arguments qui se révèlent des chimères, notamment concernant des prix de rachat de l’électricité fantaisistes et faussement avantageux. Par ailleurs, elles proposent le  « financement » des installations, ce qui constitue une vente dissimulée de prêts, de plus à des taux exorbitants.

Quelles sont les mesures nécessaires selon vous pour résoudre ce problème ?

Des mesures doivent être prises afin que les consommateurs puissent avoir des garanties, d’une part, quant à la véracité des informations qui leur sont transmises (sur l’évaluation de la consommation, le potentiel de production, le prix de rachat de l’électricité, etc.), sur les compétences des personnes investies de la vente et de la pose des matériels, et également sur les montages financiers de ces investissements. Il conviendrait également d’instaurer des contrôles approfondis auprès des entreprises du secteur du photovoltaïque et de prendre des mesures pour garantir les consommateurs sur les renseignements que les commerciaux de ces sociétés leur donnent et les compétences des vendeurs. Les pouvoirs publics devraient également protéger les consommateurs de ces ventes abusives et limiter la création et le développement de ces sociétés frauduleuses. D’autant que nombre de ces entreprises déposent le bilan, laissant ainsi les consommateurs dans des situations financières difficiles, voire catastrophiques, avec des installations photovoltaïques qui ne fonctionnent pas, alors qu’elles doivent malgré tout rembourser un crédit très coûteux.

La question du Député – La réponse du Ministre

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Forum France bleu : Eric Alauzet sur la transition énergétique http://www.alauzet.net/forum-france-bleu-eric-alauzet-sur-la-transition-energetique/ Tue, 12 Mar 2013 17:31:10 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=6397 Eric ALAUZET était l’invité ce lundi du Forum de France Bleu. Principal thème abordé : « la transition énergétique » après le lancement de la déclinaison régionale du débat national la semaine passée. ...]]>

Eric ALAUZET était l’invité ce lundi du Forum de France Bleu. Principal thème abordé : « la transition énergétique » après le lancement de la déclinaison régionale du débat national la semaine passée.

La Franche-Comté a ouvert les débats, et quoi de plus normal puisque la Région est en avance et se donne pour objectif 32% d’énergie renouvelable en 2020, alors que l’objectif national du 3×20 n’en prévoit que 20%.

« Les énergies sont le fondement de notre économie, et dans le même temps on ne peut plus détruire notre biodiversité (…). Nous allons devoir réaliser une  » révolution énergétique  » comme il y a eu par le passé une révolution industrielle. La révolution énergétique est la base de l’économie de demain (…) il nous faut passer à l’action ».

Un des outils est l’ « éco-fiscalité » mais celle-ci doit être pensée de manière à aider les ménages les plus fragiles et les entreprises à réussir cette transition énergétique.

Les domaines prioritaires sont le logement, les transports, les industries, l’agriculture,… en matière de traitement des déchets, de gestion de l’eau ou de circuits d’approvisionnement et d’exploitation des matières premières.

A la question de l’énergie éolienne, Eric Alauzet a répondu que si cette technologie était une des solutions, elle était encore chère même si les courbes de coûts de production électrique avaient tendance à se croiser. Et en Franche Comté, il y a d’autres alternatives comme la filière bois, porteuse en termes de production de combustibles et de développement de la biomasse, ou encore l’hydroélectricité, la géothermie.

Estelle de Torpes a suggéré de sensibiliser davantage les plus jeunes au tri. Eric Alauzet a ainsi rappelé la mise en place d’interventions scolaires lorsqu’il a été adjoint au Maire puis président du Sybert – Syndicat de traitement des déchets – et l’inscription du sujet dans les programmes scolaires. Les déchets sont un des thèmes dont il est le plus facile de se saisir pour les habitants, car par de petits gestes, « de bons gestes qui ne coûtent pas grand-chose », on peut contribuer à cette transition par un changement des comportements individuels. L’enjeu est donc de réaliser une meilleure communication de la prévention et du tri, qui va de pair avec la réussite dans ce domaine de la « redevance incitative » sur le Grand Besançon.

A cela Jean-Michel, de Haute Saône, a attiré l’attention sur le coût que cela représente pour les habitants, qui ont vu ces dernières années leurs factures augmenter. Le député a répondu que si la redevance incitative n’avait pas été mise en place, mesure alternative à la création d’un nouveau four d’incinération, la facture des contribuables aurait pu augmenter beaucoup plus ! Il faut repenser l’exploitation des matières premières et faire des efforts en amont de la production, pour que le client ne subisse pas de « punition » au bout de la chaîne.

Daniel est revenu sur la nécessité bien sûr d’isoler et de trier, mais a attiré l’attention sur la question du coût supporté (+6% entre 2008 et 2012 par le Sybert). Eric Alauzet a donné le coût moyen par habitant à Besançon : 77€ par habitant contre 60 à 125 € dans toute la France.

Enfin, à sa question sur la transparence, notamment sur le coût de l’éolien, le député d’Europe Ecologie Les Verts a répondu que l’ADEME communiquait très bien sur ces informations concernant les énergies renouvelables, mais que sur le nucléaire, cela n’était pas satisfaisant.

 

Poursuivre le débat ?

A suivre : Convention EELV Franche Comté « La transition énergétique pour vivre mieux » Samedi 16 mars, de 9h à 17h15

à la Maison familiale rurale (MFR), 11, rue des Planches à Morre (25660).

Pour échanger et débattre. Entrée libre.

Avec, notamment, la participation de Sandrine Bélier, députée européenne et Eric Alauzet, député du Doubs.

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Programme détaillé :

http://franchecomte.eelv.fr/files/2013/02/Conv_energie_flyer_mail1.pdf

Contact : eelv.fcomte@gmail.com – 03 81 81 06 66

 

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