economie collaborative – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Rencontres parlementaires : « le numérique participe à la transition énergétique » 🗺 http://www.alauzet.net/rencontres-parlementaires-le-numerique-participe-a-la-transition-energetique/ Fri, 08 Apr 2016 13:55:05 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=12244 Mardi 5 avril 2016, se déroulait à Paris les 7ème Rencontres parlementaires pour l’Économie Numérique, conférence durant laquelle divers thèmes ont été abordé tels que la possible couverture du territoire par le numérique, l'économie collaborative ou l'ubérisation de l'économie. Des intervenants politiques, économiques, journalistiques étaient présents mais également des PDG ou des directeurs de grands groupes. ...]]>

Mardi 5 avril 2016, se déroulait à Paris les 7ème Rencontres parlementaires pour l’Économie Numérique, conférence durant laquelle divers thèmes ont été abordé tels que la possible couverture du territoire par le numérique, l’économie collaborative ou l’ubérisation de l’économie. Des intervenants politiques, économiques, journalistiques étaient présents mais également des PDG ou des directeurs de grands groupes.

 

Eric Alauzet, invité à intervenir, avait choisi de s’intéresser à la problématique des économies d’énergie et de l’utilisation des matières premières engendré par le numérique.

Aujourd’hui, la « French tech » est un succès mais il faut encore assurer la place de notre pays dans le monde du numérique. Actuellement se développent en France des compétences de pointes, reconnues à l’international.

L’innovation étant de plus en plus rapide, le gouvernement s’est lui-même saisit de ces notions à travers l’examen du projet de loi Travail qui a abordé la question du numérique sous un nouvel angle. Un prochain texte est également en préparation, la loi Sapin II, « Pour la modernisation de la vie économique ». Une politique ambitieuse de déploiement et de valorisation de réseaux performants est au fondement du développement économique et de l’attractivité du territoire. Le début de l’année 2016 a, quant à lui, été marqué par l’examen en première lecture de la loi pour une République Numérique. Il a apporté des avancées en matière de données, d’usage. Il a permis à la France d’être précurseur au niveau européen. En effet, les réflexions sur le numérique doivent s’envisager a minima à l’échelle européenne.

La France a des cartes à jouer dans ce domaine, elle était d’ailleurs présente durant le Mobile World Congres à Barcelone qui comptait une forte délégation française et le plan CES de Las Vegas rassemblait près de 200 start-ups française. Il nous faut donc continuer à surfer sur la vague du numérique. Pour autant, ces activités ne sont pas neutres écologiquement.

 

Selon le député du Doubs « il est indéniable que le numérique participe à la transition énergétique, mais cela ne va pas de soi ».

 

Le numérique permet des gains énergétiques dans la production de chaleur, dans la mobilité, dans la réduction des déchets (imprimante 3D) ou dans la gestion des énergies intermittentes (et donc dans la réduction de la puissance disponible). Dans le domaine des transports (32 % de notre consommation énergétique et de nos émissions de gaz à effet de serre), les technologies embarquées permettent de réaliser des gains non négligeables.

 

L’économie collaborative du covoiturage génère également des réductions importantes de consommation d’énergie. Dans le secteur des déchets, la RFID (Radio Frequency Identification) permet d’identifier les usagers, de repérer les bacs et de rendre la collecte plus performante et de facturer la quantité de déchets. Malgré ces avantages, l’impact du numérique sur la consommation de matières premières et d’énergie est réel. Un email consomme 20 grammes de CO2, 5 grammes d’équivalent fer et 5 grammes d’équivalent pétrole ; stocker et lire un fichier sur une clé USB consomme 100 fois plus d’énergie. Eu égard à la démographie, ces chiffres font craindre le pire. Pour réduire les émissions et la consommation en métaux et énergies fossiles des Technologies d’Informations et de Communications (TIC), des solutions simples sont à mettre en œuvre : rationaliser leur usage, éviter d’envoyer des mails superflus à trop de destinataires, éviter d’imprimer systématiquement des documents, trier régulièrement sa messagerie.

 

Des gestes simples mais ayant un fort impact énergétique sur la planète.

Les data centers sont quant à eux des gouffres énergétiques. Ils représentent 2 % de la consommation électrique mondiale (une unité consomme autant qu’une ville de 50 000 habitants et les 500 000 centres existants dans le monde consomment la production de 30 centrales nucléaires), notamment en raison de la climatisation qu’ils nécessitent. Il importe donc de récupérer la chaleur de ces bâtiments. Au total, le numérique (au sens large) représente 10 % de la consommation électrique mondiale, qui elle-même provient souvent du charbon. « Il faut penser la transition énergétique en amont du développement du numérique » affirme Éric Alauzet.

La transition énergétique est un enjeu, un projet de société et une opportunité considérable pour les territoires en termes de développement économique, de mobilisation des citoyens et de lutte contre le réchauffement climatique. Chaque citoyen doit devenir un consom’acteur en choisissant de consommer de façon citoyenne et non plus seulement de manière consumériste. Il est vital de s’appuyer sur le numérique pour trouver les solutions nécessaires à la réussite de la transition énergétique comme la transition énergétique amorcé par la France contribuera à améliorer notre façon d’utiliser le numérique au quotidien (domaine scientifique, médical, domestique, loisir).

 

Jade

 

Le résumé de son intervention :

Laurent Neumann : Éric Alauzet, selon vous numérique et transition écologique vont de pair.

Éric Alauzet :

« J’aurais aimé parler aujourd’hui de la contribution du numérique à des affaires comme celle des « panama papers », mais je n’en ferai rien.

Il est indéniable que le numérique participe à la transition énergétique, mais cela ne va pas de soi. Il permet des gains énergétiques dans la production de chaleur, dans la mobilité, dans la réduction des déchets (imprimante 3D) ou dans la gestion des énergies intermittentes (et donc dans la réduction de la puissance disponible). Dans le domaine des transports (32 % de notre consommation énergétique et de nos émissions de gaz à effet de serre), les technologies embarquées permettent de réaliser des gains non négligeables.

L’économie collaborative du covoiturage génère également des réductions importantes de consommation d’énergie. Dans le secteur des déchets, la RFID permet d’identifier les usagers, de repérer les bacs et de rendre la collecte plus performante et de facturer la quantité de déchets malgré ces avantages, l’impact du numérique sur la consommation de matières premières et d’énergie est réel.

Un email consomme 20 grammes de CO2, 5 grammes d’équivalent fer et 5 grammes d’équivalent pétrole ; stocker et lire un fichier sur une clé USB consomme 100 fois plus d’énergie. Eu égard à la démographie, ces chiffres font craindre le pire. J’ajoute que les data centers représentent 2 % de la consommation électrique mondiale (une unité consomme autant qu’une ville de 50 000 habitants et les 500 000 centres existants consomment la production de 30 centrales nucléaires), notamment en raison de la climatisation qu’ils nécessitent.

Il importe donc de récupérer la chaleur de ces bâtiments. Au total, le numérique (au sens large) représente 10 % de la consommation électrique mondiale, qui elle-même provient souvent du charbon. Il faut penser la transition énergétique en amont du développement du numérique ».

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Journée IRTS :  » L’économie collaborative, un enjeu politique ? «  http://www.alauzet.net/journee-irts-leconomie-collaborative-un-enjeu-politique/ Fri, 26 Feb 2016 16:05:31 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=12021 Le 25 novembre dernier avait lieu une journée d’étude à l’IRTS de Franche Comté, organisée en partenariat avec la MAIF et la Ligue de l’Enseignement Doubs sur  “L’économie collaborative : une réponse aux crises ? Partager, Mutualiser, Coopérer...”   ...]]>

Le 25 novembre dernier avait lieu une journée d’étude à l’IRTS de Franche Comté, organisée en partenariat avec la MAIF et la Ligue de l’Enseignement Doubs sur  “L’économie collaborative : une réponse aux crises ? Partager, Mutualiser, Coopérer…”  

Éric Alauzet devait initialement intervenir ce mercredi mais l’ordre du jour à l’Assemblée nationale a été bousculé et le député du Doubs a été retenu en commission puis en séance sur le projet de loi de finances, et en particulier que des questions de fiscalité écologique

Le conseiller délégué municipal EELV de Besançon, Anthony Poulin, a accepté de le représenter et d’intervenir sur le thème « L’économie collaborative, un enjeu politique ? ».

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L’élu bisontin a rappelé que « L’économie collaborative est au cœur des mutations économiques mais aussi sociales et environnementales que notre monde et notre société vivent actuellement ».

Et de présenter son intervention en pointant «  toute la difficulté d’appréhender cette « nouvelle » économie née d’une société civile à qui nous devons des gages de liberté. Mais qui est parfois « récupérée » par des sociétés qui n’ont pas la même ambition « citoyenne » ».

« Nous le remarquons donc très vite, le premier enjeu, et sans doute le principal, est dans la définition de cette économie, dans son bornage : Qu’est-ce que l’économie collaborative ? Ou plutôt (et c’est là que la politique entre en jeu) qu’est-ce que doit rester l’économie collaborative ?  C’est là le plus grand enjeu économique et politique aujourd’hui si l’on veut sauvegarder et développer l’esprit initial de l’économie collaborative ».

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L’intervention (écrite)

Intervention a POULIN Economie Collaborative

 

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L’économie collaborative : entre nouveaux enjeux et nécessaire régulation http://www.alauzet.net/leconomie-collaborative-entre-nouveaux-enjeux-et-necessaire-regulation/ Fri, 26 Feb 2016 15:33:27 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=12015 Le 8 février dernier, le député Pascal Terrasse a remis au Premier Ministre son rapport concernant l’économie collaborative. 276 plateformes d’économie collaborative, dont 70 % françaises, sont actives sur le marché français. ...]]>

Le 8 février dernier, le député Pascal Terrasse a remis au Premier Ministre son rapport concernant l’économie collaborative. 276 plateformes d’économie collaborative, dont 70 % françaises, sont actives sur le marché français.

En 2015, près d’un français sur deux a déjà acheté ou vendu à un autre particulier sur Internet. Ce marché, représente un chiffre d’affaire de 2,5 milliards d’euros en France. Il concerne 15 253 entreprises et génère 13 000 emplois salariés directs. Il s’agit donc d’une évolution majeure, que les pouvoirs publics doivent toujours mieux accompagner, anticiper, afin d’en tirer la meilleure dynamique pour notre économie.

Ainsi, le rapport remis s’articule autour de 19 propositions concrètes répondant à 4 grands objectifs :

  • Permettre à l’économie collaborative de libérer tout son potentiel de croissance.
  • Garantir le fonctionnement loyal et transparent de ces plateformes, pour les consommateurs et par souci d’équité vis-à-vis des acteurs de l’économie traditionnelle.
  • Mieux accompagner les parcours professionnels des travailleurs de ce secteur, et améliorer leur protection sociale. La convergence des droits sociaux entre les indépendants et les salariés doit être progressivement instaurée. Les plateformes doivent aussi soutenir les démarches de formation de ceux qui travaillent avec elles et favoriser, par exemple, l’accès au logement et au crédit.
  • Les plateformes doivent contribuer, à leur juste mesure, à la solidarité nationale. L’administration doit faire une distinction nette entre particuliers et professionnels, et clarifier les obligations de chacun.

Le groupe écologiste à l’Assemblée nationale a demandé une séance de questions sur l’économie collaborative. Aussi, Éric Alauzet a rédigé 3 questions lues par sa collègue Véronique Massonneau qui s’y est associées : http://ericalauzet.eelv.fr/economie-collaborative-et-fiscalite-eric-alauzet-interroge-le-gouvernement/.

Le Rapport

http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/liseuse/6421/master/projet/Rapport-de-Pascal-Terrasse-sur-le-d%C3%A9veloppement-de-l-%C3%A9conomie-collaborative.pdf

Synthèse du Rapport

Synthese Du Rapport Sur l'Économie Collaborative

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