culture – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Françoise Nyssen présente le plan « Culture près de chez vous » http://www.alauzet.net/francoise-nyssen-presente-le-plan-culture-pres-de-chez-vous/ http://www.alauzet.net/francoise-nyssen-presente-le-plan-culture-pres-de-chez-vous/#respond Fri, 20 Apr 2018 15:09:57 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15861 La ministre de la Culture a présenté le 29 mars le plan « Culture près de chez vous » ; une politique volontariste d’irrigation des territoires, fondée sur l’itinérance, résultat de son engagement aux côtés de l’ensemble des acteurs concernés (structures culturelles, artistes, associations, collectivités, élus… ) ...]]>

La ministre de la Culture a présenté le 29 mars le plan « Culture près de chez vous » ; une politique volontariste d’irrigation des territoires, fondée sur l’itinérance, résultat de son engagement aux côtés de l’ensemble des acteurs concernés (structures culturelles, artistes, associations, collectivités, élus… )

L’effort porté sur le maillage territorial depuis la création du ministère de la Culture a permis le développement d’un très grand nombre de structures culturelles portées par l’Etat, par les collectivités et par la société civile, et ce, dans tous les secteurs et disciplines artistiques. Le ministère de la Culture a établi une cartographie des équipements culturels publics du territoire par bassin de vie qui montre des disparités territoriales importantes en termes d’équipements culturels publics.

Les cartes permettent d’établir l’existence de zones blanches du service public culturel. Il s’agit de bassins de vie dans lesquels il y a moins d’un équipement culturel public pour 10 000 habitants. Le Ministère en fera des « territoires culturels prioritaires », vers lesquels seront déployés de nouveaux moyens au service d’une politique publique de circulation des artistes et des œuvres.

Pour veiller à une meilleure irrigation culturelle et artistique des territoires et repenser l’aménagement culturel du territoire, la ministre de la Culture a proposé un plan fondé sur l’itinérance. Le plan « Culture près de chez vous » s’appuie sur trois piliers :

  • artistes et culture sur les routes de France,
  • mobilité des œuvres,
  • déploiement à travers toute la France des « Micro-Folies », musées numériques de proximité

 

Ce plan mobilisera des moyens nouveaux de la part du ministère de la Culture soit 6,5 millions de crédits déconcentrés supplémentaires dès 2018 avec un accroissement tous les ans pour atteindre 10 millions en 2022.

Tous les services du ministère de la Culture sont mobilisés et en premier lieu les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC), qui sont le moteur de cette nouvelle étape de la décentralisation culturelle. Pour offrir l’excellence artistique et culturelle à tous, en particulier à ceux qui en sont aujourd’hui le plus éloignés, cette politique engage les établissements publics nationaux du spectacle vivant (Chaillot, Comédie-Française, Opéra de Paris…) dont les spectacles tourneront davantage en Région.

Retrouvez l’intégralité du dossier de presse du Plan « Culture près de chez vous » :

 

]]>
http://www.alauzet.net/francoise-nyssen-presente-le-plan-culture-pres-de-chez-vous/feed/ 0
L’ancien conservatoire de Besançon reprend vie le temps d’un week-end http://www.alauzet.net/lancien-conservatoire-de-besancon-reprend-vie-le-temps-dun-week-end/ Fri, 30 Mar 2018 13:43:34 +0000 https://www.alauzet.net/?p=15714 A la demande de nombreux Bisontins nostalgiques de revoir le conservatoire avant son aménagement en résidence, la SMCI a décidé de l'ouvrir aux grand Bisontins et d'inviter les anciens professeurs et étudiants à lui redonner vie le temps d'un week-end. ...]]>

A la demande de nombreux Bisontins nostalgiques de revoir le conservatoire avant son aménagement en résidence, la SMCI a décidé de l’ouvrir aux grand Bisontins et d’inviter les anciens professeurs et étudiants à lui redonner vie le temps d’un week-end.

Avant de devenir le Conservatoire national de région, l’édifice de la place de la Révolution a eu de multiples fonctions depuis sa construction en 1720.

  • 1720– Le grenier à grains appelé également grenier d’abondance de Besançon
  • 1862– Création de l’école d’horlogerie de Besançon
  • 1860– Création des écoles de musique et danse
  • 1862– Création de l’école de dessin

(Ces trois écoles partageaient les locaux)

  • 1895– Le grenier d’abondance est entièrement occupé par l’école d’horlogerie. L’école de musique s’installe au Palais Granvelle.
  • 1933– L’école d’horlogerie investit ses nouveaux locaux (actuel lycée Jules Haag). L’école de musique devient le Conservatoire municipal.
  • 1966– L’établissement prend le titre de Conservatoire national de Région
  • Dès 1974 – L’institution accueille environ un millier d’enfants. Les locaux n’étant plus adaptés, des projets de réaménagement sont à l’étude mais ne seront pas concrétisés.
  • 2006 – L’établissement, jusque-là géré par la Ville de Besançon, est transféré au Grand Besançon.
  • 2007 – Le Conservatoire national de Région (CNR) devient le Conservatoire à rayonnement régional (CRR),  établissement d’enseignement artistique porté par le Grand Besançon.
  • 2013 – Il intègre ses nouveaux locaux dans la Cité des Arts, complexe architectural offrant de nouvelles perspectives artistiques avec les acteurs culturels proches : la Rodia, le Bastion et le FRAC.
  • 2017– Le projet de reconversion proposé par la Société SMCI Editeur Immobilier, comprenant un aménagement en résidences et l’implantation d’un restaurant en rez-de-chaussée, est retenu par la Mairie de Besançon. 

 

Avant le début des travaux, le groupe SMCI donnait la possibilité samedi 24 mars 2018 de visiter ce lieu si cher aux Bisontins. Près de 2.000 visiteurs ont souhaité revoir ce lieu emblématique.

« À travers les témoignages que nous avons reçus, après cette journée où de nombreux Bisontins sont venus redécouvrir des lieux où ils ont vécu des moments parfois intenses lors des auditions, ce n’est pas sans une certaine émotion que j’ai refermé ce samedi soir les portes de ce bâtiment qui, je m’en suis rendu vraiment compte aujourd’hui, était si cher aux habitants… »explique le Président du groupe SMCI Fabrice Jeannot.

Les groupes ont pu redécouvrir les salles d’audition, les anciens greniers à blé, la salle de solfège, les escaliers, etc.

L’histoire du lieu est souvent intimement liée à celle des habitants qui y ont vécu des moments forts. Certains à la fin de la visite, ont demandé à repartir avec le nom d’une salle qui leur était chère. 

De nombreux politiques, le maire de Besançon, les députés Éric Alauzet et Barbara Bessot Ballot, la présidente de Région, se sont déplacés à titre privé.

]]>
Emmanuel Macron dévoile son plan d’action à l’Académie française pour la Francophonie http://www.alauzet.net/emmanuel-macron-devoile-son-plan-daction-a-lacademie-francaise-pour-la-francophonie/ Fri, 23 Mar 2018 17:00:10 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15596 Le chef de l’Etat a présenté, mardi 20 mars, trente-trois propositions « pour la promotion de la langue française et du plurilinguisme ». ...]]>

 

]]>
Déploiement de treize boîtes à livres à Besançon http://www.alauzet.net/deploiement-de-treize-boites-a-livres-a-besancon/ Fri, 23 Mar 2018 16:42:34 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15632 C'était une des propositions du conseil consultatif des habitants de la Boucle : installer des boîtes à partage où chacun pourrait déposer des objets de son choix. Pour des raison de gestion et de recyclage, la proposition s'est recentrée sur le partage des livres et de la lecture. ...]]>

C’était une des propositions du conseil consultatif des habitants de la Boucle : installer des boîtes à partage où chacun pourrait déposer des objets de son choix. Pour des raison de gestion et de recyclage, la proposition s’est recentrée sur le partage des livres et de la lecture.

Six boites sont d’ores et déjà installées, et sept autres vont suivre jusqu’à fin mars. Grises au centre ville (coloris imposé par l’architecte des bâtiments de France), colorées ailleurs, les boîtes ont été fabriquées en régie par les menuisiers du service municipal des bâtiments. Elles peuvent contenir jusqu’à 40 livres chacune.

L’objectif est d’amener à la lecture des publics qui ne fréquentent ni les librairies ni les bibliothèques.

Les emplacements des boîtes à livre bisontines :

  • 10 rue de la Préfecture
  • 6 et 29D chemin des Tilleroyes
  • 7 rue Picasso
  • 20 rue de Vigney
  • Pôle d’échange des Orchamps
  • 4 rue de l’Eglise
  • 9T rue Jean Wyrsh
  • 49 chemin de Saint-Valentin
  • 51 rue de l’Epitaphe
  • 8bis chemin des Monts de Bregille du Haut
  • 7 place Flore
  • carrefour entre les chemins du Sanatorium et Courvoisier
]]>
Eric Alauzet cosigne la Tribune sur les OGM : « La France doit garder une position cohérente » http://www.alauzet.net/eric-alauzet-cosigne-la-tribune-sur-les-ogm-la-france-doit-garder-une-position-coherente/ Fri, 02 Feb 2018 14:53:35 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15082 Un collectif de plus de 40 députés LREM et MoDem, dont Eric Alauzet, ont publié une Tribune dans le Monde le 17 janvier dernier pour que l'Europe et la France adaptent les législations existantes pour interdire les nouveaux OGM, non concernés par les réglementations actuelles. ...]]>

Un collectif de plus de 40 députés LREM et MoDem, dont Eric Alauzet, ont publié une Tribune dans le Monde le 17 janvier dernier pour que l’Europe et la France adaptent les législations existantes pour interdire les nouveaux OGM, non concernés par les réglementations actuelles.

 

]]>
Langues régionales : la France a besoin de cette Charte. Tribune. http://www.alauzet.net/langues-regionales-la-france-a-besoin-de-cette-charte-tribune/ Fri, 30 Oct 2015 15:44:46 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=11567 Langues régionales : sénateurs, la France a besoin de cette Charte. Soutenez ce patrimoine Ce 27 octobre, le Sénat a voté une motion de rejet concernant la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales. Au cœur du débat, la reconnaissance des langues régionales françaises, pour laquelle le Conseil constitutionnel émet des avis défavorables depuis 1996. Paul Molac, député du Morbihan, s'insurge avec 65 autres parlementaires dont Éric Alauzet. ...]]>

Langues régionales : sénateurs, la France a besoin de cette Charte. Soutenez ce patrimoine

Ce 27 octobre, le Sénat a voté une motion de rejet concernant la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales. Au cœur du débat, la reconnaissance des langues régionales françaises, pour laquelle le Conseil constitutionnel émet des avis défavorables depuis 1996. Paul Molac, député du Morbihan, s’insurge avec 65 autres parlementaires dont Éric Alauzet.

 

Mardi 27 octobre 2015

Langues régionales : sénateurs, la France a besoin de cette Charte. Soutenez ce patrimoine

 

La situation française est un paradoxe dans le domaine de la reconnaissance des langues et cultures régionales. En se refermant sur le concept « d’unicité du peuple français », l’ordre juridique français montre une incapacité à intégrer la diversité, tout autant qu’il met à mal le lien social et entrave les volontés territoriales.

La législation n’est pas à la hauteur de l’enjeu

Paradoxe, car la France est le pays d’Europe qui possède la plus grande diversité de langues endogènes sur son territoire : langues indo-européennes et basque en métropole ; créoles, langues amérindiennes, mélanésiennes et tant d’autres en outre-mer.

Paradoxe car cette diversité ne bénéficie d’aucune reconnaissance, aucune protection. La quasi-totalité de ces langues sont classées comme en grand danger d’extinction par l’Unesco. Pire, le corset constitutionnel actuel entrave les initiatives et volontés des collectivités locales.

La législation n’est absolument pas à la hauteur de l’enjeu culturel et humain qui est posé. Celle-ci se fait souvent par défaut. Ainsi, l’article 21 de la loi Toubon à l’origine de la reconnaissance dans la Constitution de la langue française comme langue de la République, précise que la loi ne s’applique pas aux langues régionales. Il existe néanmoins quelques rares mentions de droit positif, essentiellement dans l’enseignement.

Sortir du blocage

L’ajout à la Constitution de l’article 75-1 reconnaissant les langues régionales comme « appartenant au patrimoine de la France », s’est heurté comme toujours au blocage des grands corps de l’État, Conseil d’Etat et Conseil constitutionnel en tête. Depuis, ceux-ci n’ont d’ailleurs de cesse de minimiser l’ajout de cet article, pour lui conférer un statut infra-constitutionnel malgré sa présence dans la Constitution. De même, quand ils ne peuvent contester les 39 articles sélectionnés par la France qui constituent le cœur de la Charte, ils trouvent à interpréter le préambule pour deviner des raisons qui rendraient son adoption anticonstitutionnelle.

Cette absence de droit positif insécurise toute action en faveur des langues régionales, comme l’a bien montré l’affaire des panneaux d’entrée de ville bilingue de Villeneuve-lès-Maguelone, et rend toute promotion ou même sauvegarde particulièrement difficile.

La ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, signée en 1999 par la France, permettrait de sortir du blocage. Elle donnerait une assise juridique reconnue et internationale. Elle permettrait l’élaboration future d’une loi sur les langues régionales qui développerait les aspects concrets nécessaires à leur promotion et ainsi éviter leur disparition.

Préserver le patrimoine linguistique français

Cette ratification permettrait de passer de la législation du déni ou de l’opposition aux langues régionales à celle de la bienveillance et de la promotion. Elle permettrait aussi, symboliquement, d’espérer en finir avec le mépris envers las cultures locales et populaires. Cette ratification permettrait également d’adapter la France à la glottodiversité qui devient le standard de notre monde et de la mettre au niveau des autres pays européen.  Elle ferait enfin bénéficier nos jeunes générations des bienfaits  cognitifs et culturels de l’éducation bilingue.

Visiblement certains sénateurs de droite et du centre ne sont pas en mesure de s’extraire de leur contexte politicien pour mesurer les enjeux puissants de cette ratification. Ils sont tout simplement sur le point de rejeter le projet de loi par une question préalable évitant ainsi tout débat. Ils adresseraient une fin de non-recevoir à la grande majorité des Français qui sont favorables à cette ratification.

L’exacerbation des prises de positions partisanes ne doit pas passer avant l’intérêt des populations qui en France œuvrent au quotidien pour la préservation de ce patrimoine. Les sénateurs ont aujourd’hui une lourde responsabilité sur l’avenir de ce patrimoine linguistique français, nous espérons- tous qu’ils soient à la hauteur de l’enjeu.

lobs

Paul Molac (Député régionaliste du Morbihan), Frédérique Espagnac (Sénatrice PS des Pyrénées-Atlantiques), Jean-Jacques Urvoas (Député PS du Finistère), Ronan Dantec (Sénateur EELV de Loire-Atlantique), Armand Jung (Député PS du Bas-Rhin).

Sylviane Alaux (Députée PS des Pyrénées-Atlantiques), Eric Alauzet (Député EELV du Doubs), Brigitte Allain (Députée EELV de Dordogne), Jean-Pierre Allossery (Député PS du Nord), Nathalie Appéré (Députée PS d’Ille-et-Vilaine), Kader Arif (Député PS de la Haute-Garonne), Christian Assaf (Député PS de l’Hérault), Danielle Auroi (Députée EELV du Puy-de-Dôme), Denis Baupin (Député EELV de Paris), Gisèle Biémouret (Députée PS du Gers), Jean-Luc Bleunven (Député Divers Gauche du Finistère), Daniel Boisserie (Député PS de la Haute-Vienne), Michèle Bonneton (Députée EELV de l’Isère), Christophe Borgel (Député PS de Haute-Garonne), Gwenegan Bui (Député PS du Finistère), Sergio Coronado (Député EELV des Français de l’étranger), Colette Capdevielle (Député PS des Pyrénées-Atlantiques), Christophe Castaner (Député PS des Alpes de Haute-Provence), Christophe Cavard (Député écologiste du Gard), Marie-Anne Chapdelaine (Députée PS d’Ille-et-Vilaine), Carole Delga (Députée PS de la Haute-Garonne), Sophie Dessus (Députée PS de la Corrèze), Jean-Pierre Dufau (Député PS des Landes) Cécile Duflot (Députée EELV de Paris), William Dumas (Député PS du Gard), Jean-Paul Dupré (Député PS de l’Aude), Corinne Erhel (Députée PS des Côtes d’Armor), Marie-Hélène Fabre (Députée PS de l’Aude), Richard Ferrand (Député PS du Finistère), Chantal Guittet (Députée PS du Finistère), Françoise Imbert (Députée PS de la Haute-Garonne), Laurent Kalinowski (Député PS de Moselle), Joël Labbé (Sénateur EELV du Morbihan), Bernadette Laclais (Députée PS de Savoie), Colette Langlade (Députée PS de Dordogne), François-Michel Lambert (Député écologiste des Bouches du Rhône), Gilbert Le Bris (Député PS du Finistère), Anne-Yvonne Le Dain (Députée PS de l’Hérault) , Viviane Le Dissez (Députée PS des Côtes-d’Armor), Annie Le Houerou (Députée PS des Côtes-d’Armor), Annick Le Loch (Députée PS du Finistère), Jean-Pierre Le Roch (Député PS du Morbihan), Michel Lesage (Député PS des Côtes d’Armor) Martine Lignières-Cassou (Députée PS des Pyrénées-Atlantiques), Marie-Lou Marcel (Députée PS de l’Aveyron), Jean-René Marsac (Député PS d’Ille-et-Vilaine), Martine Martinel (Députée PS de la Haute Garonne), Barbara Pompili (Députée écologiste de la Somme), Hervé Pellois (Député PS du Morbihan), Gwendal Rouillard (Député PS du Morbihan), Jean-Louis Roumegas (Député EELV de l’Hérault), Alain Rousset (Député PS de Gironde), François de Rugy (Député écologiste de Loire-Atlantique) Eva Sas (Députée EELV de l’Essonne), Gilles Savary (Député PS de Gironde).

 

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1441677-langues-regionales-senateurs-la-france-a-besoin-de-cette-charte-soutenez-ce-patrimoine.html

]]>
Eric ALAUZET sur LCP – « La carte des festivals » : le festival international de musique de Besançon http://www.alauzet.net/eric-alauzet-sur-lcp-la-carte-des-festivals-le-festival-international-de-musique-de-besancon/ Mon, 20 Jul 2015 14:18:31 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=11255 Dans le cadre de l'émission \"La carte des Festivals\", retrouvez l'interview d'Eric Alauzet sur le Festival international de musique de Besançon. ...]]>

Dans le cadre de l’émission « La carte des Festivals », retrouvez l’interview d’Eric Alauzet sur le Festival international de musique de Besançon.

Le député n’oublie pas les soirées d’été à Granvelle et les animations d’été dans les quartiers.


La Carte des Festivals : le festival de musique… par LCP

Sur le site LCP : http://www.lcp.fr/actualites/politique/173306-decouvrez-la-carte-des-festivals

]]>
L’éducation artistique et culturelle : une priorité pour la jeunesse http://www.alauzet.net/leducation-artistique-et-culturelle-une-priorite-pour-la-jeunesse/ Fri, 24 Oct 2014 10:32:36 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=10370 Le plan en faveur de l'éducation artistique et culturelle (EAC) a bénéficié en trois ans d'une augmentation de 33% de ses crédits. Le \"parcours d'éducation artistique et culturel\" de l'élève, instauré par la loi de refondation de l'école permet chaque jour à plus de jeunes d'accéder à la culture sous toutes ses formes et de développer une pratique artistique. ...]]>

Le plan en faveur de l’éducation artistique et culturelle (EAC) a bénéficié en trois ans d’une augmentation de 33% de ses crédits. Le « parcours d’éducation artistique et culturel » de l’élève, instauré par la loi de refondation de l’école permet chaque jour à plus de jeunes d’accéder à la culture sous toutes ses formes et de développer une pratique artistique.

 

La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013, en son article 6, fait de l’éducation artistique et culturelle le principal vecteur de connaissance du patrimoine culturel et de la création contemporaine, et de développement de la créativité et des pratiques artistiques. Elle a institué un « parcours d’éducation artistique et culturelle » de l’élève, mis en œuvre progressivement depuis la rentrée 2013. Sur l’année scolaire 2013-2014, près de 29% des élèves scolarisés dans le primaire et le secondaire ont bénéficié d’actions d’EAC.

La priorité accordée à la jeunesse est réaffirmée par le nouvel élan, traduit en terme budgétaire, souhaité pour le plan en faveur de l’EAC : + 7,5 millions d’euros en 2014, et + 10 millions en 2015. De quoi financer 1000 nouveaux projets par an.

« Il faut repenser l’accès aux arts et à la culture à l’aune des nouvelles générations, en partant de leurs codes, de leurs désirs d’expression« , expliquait Fleur Pellerin, nouvelle ministre de la Culture et de la Communication, le 23 septembre 2014 dans les colonnes du Monde. « En 2015, les dotations du Plan en faveur de l’EAC auront augmenté de 33 % par rapport à 2012 ; c’est un premier acquis. Le chemin reste à parcourir sur leur utilisation : aujourd’hui, un quart des adolescents ont bénéficié d’un parcours d’éducation artistique ou culturelle. C’est loin d’être suffisant. Ouvrir l’accès à la culture, c’est donner l’accès physique aux œuvres, mais aussi les clés de compréhension. La réforme des rythmes scolaires doit être une opportunité pour une ambition plus vaste, sur laquelle nous allons travailler avec Najat Vallaud-Belkacem. »

Repenser l’accès à la culture des jeunes générations constitue l’une des trois priorités politiques de Fleur Pellerin. La ministre a demandé aux directions régionales des affaires culturelles de dresser rapidement un inventaire des projets d’éducation artistique mis en oeuvre par les acteurs de la culture sur l’ensemble du territoire. Avec la ministre de l’Education nationale, elle va présenter prochainement en Conseil des ministres une feuille de route interministérielle  sur le déploiement des nouveaux rythmes scolaires.

Dans le cadre de la négociation en cours sur le régime de l’intermittence, le ministère souhaite que les partenaires sociaux prennent mieux en compte l’implication professionnelle des artistes dans les projets d’éducation artistique et culturelle, dans la logique du rapport de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’emploi artistique.

Fleur Pellerin, Ministre de la Culture et de la Communication : « L’objectif, ce n’est pas seulement que 100% d’une classe d’âge ait vu La Joconde ou écouté Don Giovanni. Aujourd’hui, les jeunes sont connectés. Ils ont une expérience artistique qui leur est propre avec des pratiques spontanées sur lesquelles il faut s’appuyer. Il y a ceux qui chantent dans les chorales, ceux qui graffent sur les murs, ceux qui font des dons sur des plates-formes de financement participatif. Il faut susciter des millions de petites épiphanies individuelles ».

 

 

CRÉER LES CONDITIONS D’UNE AMBITION NATIONALE

La consultation nationale, lancée le 21 novembre 2012 par le ministère de la Culture et de la Communication, avait ouvert le grand chantier de l’éducation artistique et culturelle en prenant en compte l’expérience, riche et multiple, des acteurs sur ce sujet. Une communication en Conseil des ministres développait la notion de « parcours » articulant les différents temps de l’enfant et rappelait les trois piliers de l’EAC :

* permettre à tous les élèves de se constituer une culture personnelle riche et cohérente tout au long de leur parcours scolaire

* développer et renforcer leur pratique artistique

* permettre la rencontre des artistes et des œuvres, la fréquentation de lieux culturels

Le ministère a engagé la construction d’un cadre contractuel avec les autres ministères via la signature de conventions bilatérales intégrant l’enjeu de l’éducation artistique et culturelle (convention culture université, culture et politique de la ville, culture jeunesse, etc.).

 

DES MOYENS RENFORCÉS AU SERVICE DES TERRITOIRES

40,7 millions pour l’EAC dans le budget 2015 soit une augmentation de 2,5 millions d’euros (+6,5%).

Le Gouvernement s’était engagé à augmenter de 10 millions d’euros le budget exclusivement dédié à l’éducation artistique et culturelle, soit une augmentation d’un tiers des crédits existants d’ici à 2015. Cet engagement est tenu dans le PLF 2015.

Les moyens supplémentaires dédiés au Plan EAC permettent d’atteindre un budget total de 40,7 millions d’euros (contre 30 en 2012), auxquels s’ajoutent 36,33 millions d’euros dédiés à l’accès à la culture pour tous.Ce plan s’est développé grâce à un nouveau cadre de référence qui permet à chaque jeune de bénéficier de propositions cohérentes entre les temps scolaire, périscolaire et extrascolaire, notamment à travers les projets éducatifs territoriaux (PEDT). En effet, l’EAC s’inscrit dans la loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l’école de la République, qui a été appliquée par l’institution d’un parcours d’éducation artistique et culturelle.

De l’école au lycée, ce parcours a pour ambition de favoriser l’égal accès de tous les élèves à l’art à travers l’acquisition d’une culture artistique personnelle. Il fait l’objet d’une circulaire interministérielle, publiée le 9 mai 2013, qui en précise les principes et les modalités. Il se met en œuvre depuis la rentrée 2013, en s’appuyant sur les enseignements artistiques proposés dans les écoles et les établissements. Il doit avant tout permettre à chaque élève d’aborder, dans leur diversité, les grands domaines des arts et de la culture, et de valoriser les activités auxquelles il prend part, y compris en dehors de l’école. Il favorise aussi la cohésion au sein de l’école ou de l’établissement en mobilisant élèves, enseignants et parents autour de projets artistiques et culturels, et encourage une plus grande ouverture des établissements scolaires sur leur environnement culturel proche.

http://www.education.gouv.fr/cid20725/l-education-artistique-et-culturelle.html

 

]]>
Semaines des ecolodéputés : « Ne pas agréer la convention modifiant le régime des intermittents » http://www.alauzet.net/semaines-des-ecolodeputes-ne-pas-agreer-la-convention-modifiant-le-regime-des-intermittents/ Tue, 10 Jun 2014 08:50:17 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9798 Retrouvez chaque semaine l’actualité des députés écologistes à l’Assemblée nationale : Projets et propositions de loi, questions au gouvernement, initiatives, communiqués de presse. ...]]>

Retrouvez chaque semaine l’actualité des députés écologistes à l’Assemblée nationale : Projets et propositions de loi, questions au gouvernement, initiatives, communiqués de presse.

Et une des interventions en fonction de l’actualité est sélectionnée sur le site du député du Doubs.

La semaine des écolo-députés du 25 mai au 5 juin 2014

Au programme de cette semaine : Au lendemain du choc des européennes, la réorientation politique de l’Europe, les réformes indispensables en France et l’action à l’échelle du monde – à l’occasion de la réception de Raoni – sont au coeur des actions des écologistes à l’Assemblée.

Lien : https://storify.com/ECOLODEP/ecolodepstory-du-25-mai-au-5-juin-2014?utm_source=embed_header

 

> Culture

Alors que le conflit sur le statut des intermittents menace la tenue de nombreux festivals, Noël Mamère, pour le groupe écologiste, appelle le gouvernement à se souvenir de ses engagements et à ne pas valider un accord controversé.

Séance Questions au Gouvernement – Mercredi 4 juin 2014 – Intermittents du spectacle

M. le président. La parole est à M. Noël Mamère, pour le groupe écologiste.

M. Noël Mamère. Monsieur le ministre du travail, ma question concerne la colère des intermittents, qui monte chaque jour un peu plus et met aujourd’hui en péril la tenue d’un certain nombre de manifestations culturelles et de festivals, à commencer par le Printemps des comédiens de Montpellier.

Cette colère s’est exprimée lundi soir par deux grandes voix du théâtre français – Nicolas Bouchaud et Philippe Torreton – à l’occasion de la cérémonie des Molières. Monsieur le ministre, ces deux artistes vous ont demandé de ne pas agréer la convention qui a été signée le 22 mars entre le MEDEF et un certain nombre de syndicats modifiant le régime d’assurance chômage des intermittents.

Pour quelle raison vous adressent-ils cette demande, comme nous le faisons également ? Parce que le texte n’assure pas un équilibre suffisant pour, tout à la fois, garantir le statut des intermittents et protéger leurs conditions de travail.

Surtout, il augmente leurs cotisations sociales et étend le paiement différé à près de la moitié des indemnisés, alors qu’ils n’étaient, jusqu’à présent, que 9 % à être concernés, ce qui va fragiliser encore un peu plus la situation des plus faibles.

Cette décision est d’autant plus incompréhensible que, depuis 2003, a été engagé un travail de collaboration entre les parlementaires et les professionnels. En 2003, le MEDEF, qui voulait déjà supprimer les annexes 8 et 10, avait provoqué la création du comité de suivi des intermittents, que nous avions institué avec un de nos collègues, Étienne Pinte, qui siégeait sur les bancs de l’UMP.

Plusieurs rapports, tant de députés que de sénateurs – je pense par exemple à celui de Jean-Patrick Gille – ont été rédigés pour fournir des éléments au Gouvernement, afin qu’il propose un statut qui tienne la route et qui soit à la hauteur de ce qu’attendent ceux qui travaillent aujourd’hui dans le spectacle.

Monsieur le ministre, vous avez signé avec nous un certain nombre de publications et appuyé un certain nombre de manifestations pour soutenir le statut des intermittents : ces derniers ont aujourd’hui le sentiment d’être trahis. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

M. le président. La parole est à M. le ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social.

M. François Rebsamen, ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social. Monsieur le député Noël Mamère, je vous remercie d’avoir posé cette question, car elle va me permettre de dire les choses le plus clairement possible devant la représentation nationale.

Si je résume votre pensée, vous me demandez si je vais agréer la convention de l’UNEDIC et, en particulier, les annexes 8 et 10, qui concernent le régime d’indemnisation des intermittents.

Monsieur le député, à cette question, la réponse est oui. Je vais vous dire pourquoi.Oui, parce que l’accord qui a été trouvé sauvegarde, contrairement à ce que vous venez de déclarer, le régime d’indemnisation des intermittents dont, vous le savez, l’existence même était gravement menacée par le MEDEF depuis 2003.

Oui, parce que cela garantit l’essentiel des droits à l’indemnisation des intermittents et protège notamment les plus précaires d’entre eux, contrairement à ce que vous avez déclaré.

C’est ainsi que les trois quarts – je dis bien : les trois quarts – des artistes relevant de l’annexe 10 ne sont pas concernés par l’effort qui a été demandé, à l’instar de 50 % des techniciens relevant de l’annexe 8.

Enfin, cet accord est le résultat du dialogue social et a été signé par une large majorité de partenaires sociaux : les représentants du patronat mais aussi Force ouvrière, la CFDT et la CFTC. Il s’agit donc d’un accord majoritaire.

Pour moi – je l’ai d’ailleurs dit à plusieurs reprises –, les intermittents participent de la culture. J’ai conscience des inquiétudes et des malentendus qui se sont manifestés. C’est pourquoi, monsieur le député, dans les jours qui viennent, avec Mme Aurélie Filippetti, ministre de la culture, nous prendrons des initiatives pour renouer le dialogue avec les intermittents. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)

]]>
Intermittents du spectacle : Eric Alauzet écrit au Ministre du Travail 🗓 http://www.alauzet.net/intermittents-du-spectacle-eric-alauzet-ecrit-au-ministre-du-travail/ Fri, 16 May 2014 13:52:38 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9668 Dernièrement Eric Alauzet a reçu une délégation du collectif d'intermittents du spectacle de Franche-Comté et a assisté à une de leur dernière Assemblée générale. ...]]>
Dernièrement Eric Alauzet a reçu une délégation du collectif d’intermittents du spectacle de Franche-Comté et a assisté à une de leur dernière Assemblée générale.
Cette semaine, il a adressé au Ministre du Travail, François Rebsamen un courrier l’invitant à ne pas agréer la convention sur l’assurance chômage issue de l’accord
du 22 mars dernier « qui n’atteint pas l’équilibre nécessaire permettant de garantir le statut des intermittents tout en protégeant leurs conditions de travail. »
Il a rappelé au ministre qu’il avait montré son « sens de l’écoute autant que son attachement à la culture et à ses acteurs ainsi que sa conviction qu’il fallait « remettre l‘ouvrage sur le métier », pour aboutir à un accord
qui prenne décemment en compte les propositions des principaux intéressés ».
L’ensemble des députés écologistes ont réalisé la même démarche.
Le courrier adressé au ministre

]]>