artisanat – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Eric Alauzet, Artisan d’un jour 🗺 http://www.alauzet.net/eric-alauzet-artisan-dun-jour/ Fri, 18 Mar 2016 15:54:13 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=12124 Revue de Presse sur l'opération \"Artisan d'un jour\" et la participation du député Eric Alauzet qui remercie la Chambre des Métiers et de l'Artisanat pour son organisation et l'entreprise de Beure de M. Dagusé de son accueil. ...]]>

Revue de Presse sur l’opération « Artisan d’un jour » et la participation du député Eric Alauzet qui remercie la Chambre des Métiers et de l’Artisanat pour son organisation et l’entreprise de Beure de M. Dagusé de son accueil.

 

diversions

Beure – Le député Eric Alauzet visite une entreprise de réparation d’électroménager

Beure – Le député Eric Alauzet visite une entreprise de réparation d’électroménager

À l’occasion de la Semaine de l’Artisanat, qui se déroule actuellement, la Chambre de métiers régionale invite des personnalités à venir partager quelques heures durant le quotidien d’artisans, pour mieux comprendre la réalité de métiers souvent méconnus. Ce matin, le député Eric Alauzet s’est rendu à la Clinique du Ménager, à la rencontre d’un artisan dont l’une des occupations principales est de redonner vie aux appareils défectueux.

« L’idée c’est de mettre la main à la pâte », a expliqué le député Éric Alauzet, « c’est-à-dire pas seulement regarder comment se pratique le métier ». Pendant quelques heures, Eric Alauzet s’est donc improvisé stagiaire, selon ses propres termes, et a dû notamment changer une carte mère sur un four en panne. Entreprise de réparation d’appareils électroménager mais aussi de rénovation intérieure, la société fondée par Gilles Dagusé en 2006, a déménagé à Beure en 2011, « parce qu’on avait besoin de locaux beaucoup plus grands », explique M.Dagusé. Son entreprise emploie aujourd’hui neuf personnes. L’activité de dépannage électroménager rayonne sur toute la Franche-Comté, tandis que la rénovation est effectuée sur Besançon et une quarantaine de kilomètres aux alentours. « En général 99% des dépannages sont assurés, on a toujours ce petit 1% où c’est un problème trop technique, et là c’est souvent un problème de pièces détachées ». Dans ce cas-là,  le client se voit proposer un échange lorsque l’appareil est garanti.  « Quand ce n’est pas garanti on est obligé d’abandonner le dépannage et le client rachète un appareil ».

Bernard Barthod, vice-président de la CMAR-FC pour le Doubs, accompagnait ce matin Eric Alauzet lors de son immersion chez l'artisan Gilles Daguzé

Bernard Barthod, vice-président de la CMAR-FC pour le Doubs, accompagnait ce matin Eric Alauzet lors de son immersion chez l’artisan Gilles Daguzé – Photo : Caroline Vo Minh/Diversions

Mais comme l’explique Gilles Dagusé, ce cas est très rare. Ce dernier a pour sa part apprécié qu’un élu vienne visiter son entreprise, Gilles militant pour que la réparation soit davantage pratiquée, une mentalité qui s’est perdue pendant une dizaine d’années. « Depuis deux ou trois ans on se retrouve avec de plus en plus de dépannages hors garantie. Il faut lutter contre l’obsolescence programmée ». Pour l’élu Éric Alauzet, cette expérience de terrain est nécessaire. « Quand je suis dans l’hémicycle, qu’on parle de différentes lois et que je peux illustrer mon propos par ce que j’ai vécu sur le terrain, cela a tout de suite une autre portée ».

Caroline Vo Minh

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http://c.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2016/03/18/beure-le-depute-alauzet-reparateur-en-electromenager-d-un-jour

Beure : le député Alauzet réparateur en électroménager d’un jour

18/03/2016 – Economie
Le député EELV s’est essayé à la réparation d’électroménager lors de cette semaine de promotion de l’artisanat.
Artisan d’un jour, exercice de terrain pour le député EELV , Eric Alauzet. Photo Franck HAKMOUN.
Il commence par la pratique : un four, neuf, une panne, déjà diagnostiquée, « à l’oreille », par Gilles Dagusé, le patron de La Clinique du ménager et de DG rénovation, à Beure. Le député Eric Alauzet (EELV) vérifie si aucun fil n’est débranché, puis comme on lui demande, démonte l’arrière du four pour accéder au module de puissance. La carte-mère pourrait être en cause… « Il y a 20 ans, il y avait 40 fils là derrière, aujourd’hui c’est une seule carte. » Chance ou pas ? Pour une première réparation oui sans doute, pour le client qui devrait s’acquitter de 250 EUR pour un four vendu 799 EUR c’est moins bien. La panne est rare, en sortie d’usine, l’appareil est fort heureusement sous garantie.

« Dans l’hémicycle, je suis plus convaincant quand je peux illustrer mon propos avec des exemples de terrain »

Alors gadget ou efficace, la campagne artisan d’un jour, qui envoie un politique sur le terrain ? « Si les législateurs avaient une vision réelle du travail de l’artisan, ils éviteraient la surenchère de normes et réglementations. Comment le boulanger peut-il transmettre son savoir-faire si l’apprenti n’a pas le droit de travailler à 5 h du matin ? Comment le menuisier explique son métier si l’apprenti n’a pas accès aux machines ? », interroge le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Franche-Comté. Bernard Barthod sait pourtant que l’artisan a plutôt une bonne image auprès du public. « Elle est fondée sur la compétence, la proximité et la confiance. »
La réparation du four est aussi l’occasion d’engager des discussions. Pour commencer, elles tournent autour du prix des pièces détachées. « En électronique, ça va du simple au triple suivant le constructeur. Et c’est pareil dans l’automobile, comparer les prix des balais d’essuie-glace, et compter le nombre de constructeurs », suggère Gilles Dagusé.
Eric Alauzet apprécie l’expérience. « Dans l’hémicycle, je suis plus convaincant quand je peux illustrer mon propos avec des exemples de terrain. » Il s’apprête maintenant à poser du plaquo… dans la deuxième société de Gilles Dagusé, DG rénovation. Le boss donne la moyenne à son apprenti d’un jour. D’autant qu’il peine, en réparation d’électroménager, à recruter des apprentis. « Le bac SEN (système électronique numérique) est un fourre-tout : ils y font de l’alarme, de l’électronique, de la télévision, de l’informatique mais n’ont aucune notion d’électricité… » Lui a commencé en préapprentissage, à 14 ans. Il est confiant. « C’est vrai, avant la crise, nous étions une douzaine dans la région à être installés comme réparateurs ; aujourd’hui nous sommes deux. Tout le monde s’est lancé dans la vente de pièces détachées, or le marché n’est pas extensible et les clients ne savent pas faire les réparations eux-mêmes. J’ai choisi de rester sur le créneau, mais de diversifier avec la rénovation et surtout je travaille en réseau, ce qui me permet d’avoir un agrément auprès des constructeurs », explique-t-il. Et ça marche, la preuve, Gilles Dagusé a embauché quatre techniciens en cinq ans. Et s’apprête à faire signer un nouveau contrat la semaine prochaine.

Catherine CHAILLET

Répar’Acteur
Le label, qui existe déjà en Rhône-Alpes, Pays de Loire et Bourgogne, se met en place en Franche-Comté. Il vise à promouvoir les professionnels de la réparation qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable. Les métiers de la réparation sont vastes, du bijoutier au cordonnier, en passant par le réparateur de cycle ou, comme ici, d’électroménager. Les artisans labellisés seront présents sur un stand dédié à la Foire Comtoise, où ils feront des démonstrations de leurs savoir-faire. Une occasion de rappeler que réparer c’est aussi prendre soin de la planète.
Prochain acteur du fil rouge de cette semaine de l’artisanat, le sénateur Jean-François Longeot. Il taillera la bavette avec un boucher, à Boussières le mardi 29 mars.
Aujourd’hui, se termine à Mamirolle, cette semaine nationale de promotion de l’artisanat avec le lancement de la route de la bière, la Brassicomtoise, avec pose de signalétique et lancement d’une campagne de communication. Escale inaugurative prévue à Terra Comtix.
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Le Gouvernement et les députés à l’écoute sur la question des auto-entrepreneurs http://www.alauzet.net/le-gouvernement-lecoute-sur-la-question-des-auto-entrepreneurs/ Wed, 26 Feb 2014 12:11:05 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9363 Suite à l'adoption, en 1ère lecture à l'Assemblée Nationale le mardi 18 février, du projet de loi relatif à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, le député Laurent Grandguillaume (PS) chargé d'un rapport sur l'entrepreneuriat individuel, s'est senti \"écouté par le Gouvernement sur la question des auto-entrepreneurs\". Sentiment partagé par Eric Alauzet. ...]]>

Suite à l’adoption, en 1ère lecture à l’Assemblée Nationale le mardi 18 février, du projet de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, le député Laurent Grandguillaume (PS) chargé d’un rapport sur l’entrepreneuriat individuel, s’est senti « écouté par le Gouvernement sur la question des auto-entrepreneurs ». Sentiment partagé par Eric Alauzet.

Pour Laurent Grandguillaume, Député de la Côte d’Or : « L’essentiel des préconisations de mon rapport sur l’entrepreneuriat individuel, qui m’avait été demandé par M. le Premier Ministre, ont été reprises dans le cadre de la loi sur l’artisanat, le commerce et les très petites entreprises votée en première lecture à l’Assemblée. Cette loi simplifiera notamment les régimes fiscaux et sociaux des entrepreneurs individuels, mais elle engagera également le travail sur la réforme du statut unique d’entrepreneur individuel. Elle a fait l’objet d’un consensus à l’Assemblée après de nombreux mois de débats entre notamment les artisans et les auto-entrepreneurs »

Quant à Eric Alauzet, pour lui « Le pari était audacieux pour le Gouvernement : mettre fin au conflit qui opposait les auto-entrepreneurs aux artisans. La loi Pinel, nourrie par le rapport de mon collègue Laurent Grandguillaume, député de Côte d’or, a réussi l’impossible. Non pas que tous les problèmes soient désormais résolus – d’ailleurs, il faudra attendre quelques mois pour que le régime de la micro-entreprise soit définitivement adopté – mais on peut dire que la situation est aujourd’hui beaucoup plus claire et équitable et que la hache de guerre est enterrée ».

Il s’agissait tout à la fois de ne pas mettre sur le carreau – et à Pôle Emploi – les quelques 900 000 auto-entrepreneurs déclarés, et de ne pas pénaliser les artisans par un dispositif de concurrence déloyal. « La fusion des régimes micro-social (auto-entrepreneur) et micro-fiscal (artisans au forfait) offre désormais à chacun les mêmes conditions d’exercice facilité aux plans fiscal et social, et des compétences ainsi que les même possibilités d’évolution vers le régime au réel ».

 

Laurent Grandguillaume résume ainsi les principales mesures prévues dans le texte :

Fusion au 1er janvier du régime de l’auto-entrepreneur et du micro-fiscal (ce régime regroupe 40% des artisans hors auto-entrepreneurs) : seuils de franchise de TVA identiques (32.900 pour prestation de service et 82200 pour la vente), pas de limitation dans le temps mais incitation au parcours de croissance par l’accompagnement. Les entrepreneurs qui sont actuellement au régime micro-fiscal bénéficieront de la suppression des cotisations minimales. Les cotisations minimales deviendront une option, au choix de l’entrepreneur, pour l’ensemble de ceux qui seront dans le nouveau régime simplifié. Chacun participera aux frais de chambre, comme c’est déjà le cas aujourd’hui pour ceux qui sont sous le régime micro-fiscal. Les auto-entrepreneurs n’étaient pas soumis à ces frais alors qu’ils bénéficiaient de l’accompagnement des chambres. La somme demandée sera faible.

Les entrepreneurs au régime réel verront leurs cotisations minimales baisser au 1er janvier 2015 de 1750 euros en moyenne à moins de 1000 euros. En effet, en début d’activité, de nombreux entrepreneurs paient plus de cotisations que de chiffre d’affaire réalisé. Cette baisse des minimales facilitera le passage du régime simplifié au régime réel car il y aura moins de différences dans le domaine des régimes sociaux.

– Le titre d’artisan sera désormais réservé aux chefs d’entreprise détenant une qualification professionnelle ou une expérience dans le métier qu’ils exercent.

– Le texte renforce les contrôles des qualifications et des assurances obligatoires des artisans. La vérification de leurs qualifications lors de l’inscription à la Chambre de métiers et de l’artisanat sera désormais systématique, et tous les corps de contrôle de l’Etat pourront vérifier que les entreprises artisanales disposent bien des assurances obligatoires.

– Les artisans, tous régimes confondus, devront faire figurer sur leurs devis et leurs factures leur assurance décennale notamment.

– Le texte de loi permet désormais aux entreprises artisanales de plus de 10 salariés, y compris celles qui font l’objet d’une cession ou d’une transmission, de rester immatriculées au répertoire des métiers quand elles souhaitent continuer à bénéficier de l’accompagnement des Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA).

– Le stage préalable à l’installation (SPI) sera désormais obligatoire pour tous les artisans, sous tous les régimes.

– Une charte nationale sera signée avec l’ensemble des réseaux d’accompagnement pour une meilleure coordination au service des très petites entreprises (TPE).

Le passage d’une entreprise individuelle vers le régime de l’EIRL sera simplifié, en supprimant la nécessité d’effectuer plusieurs opérations successives de clôture des comptes ; le changement de domiciliation de l’EIRL sera facilité ; les obligations de publication des comptes annuels de l’EIRL seront allégées.

– Pendant six mois, l’ensemble des acteurs économiques qui ont participé à la mission sur l’entrepreneuriat individuel seront sollicités pour préparer la nouvelle réforme du statut unique de l’entrepreneuriat individuel (fusion EI, EIRL, EURL). Tous les contours juridiques seront étudiés afin d’en mesurer les impacts et de proposer le modèle le plus simple possible.

– Pour les commerçants, les hausses de loyers seront limitées à 10% par an en cas de déplafonnement, après une augmentation brutale liée par exemple à l’embellissement d’un quartier ; les évolutions de loyers seront adaptées à la réalité économique des entreprises : ils seront calculés sur la base des indices du coût de la construction (ICC) et des loyers des activités tertiaires (ILAT), en remplacement de l’indice des loyers commerciaux (ILC). Ces mesures ont pour objectif d’éviter les augmentations trop rapides des loyers fragilisant certains commerçants, notamment les indépendants ou ceux installés dans les centres-villes, qui ne peuvent faire face à une inflation trop forte de leur loyer.

– L’obligation d’établir un état des lieux et un inventaire précisant la répartition des charges lors de la prise d’un local : cette mesure donnera au commerçant une visibilité sur les charges qu’il devra payer et doit permettre de limiter les éventuels conflits entre le bailleur et le commerçant ; l’instauration d’un droit de préférence au profit du locataire en cas de vente, comme c’est le cas pour les baux d’habitation, pour maintenir les activités commerciales et artisanales dans tous les territoires. Ce texte de loi facilite l’installation des nouveaux commerçants, notamment des plus jeunes, en étendant les baux dérogatoires de 2 à 3 ans, afin de permettre à l’entrepreneur de mesurer la viabilité de son projet avant de s’engager sur une période plus longue.

– Le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) est réformé : il sera désormais attribué par un appel à projets national, selon des priorités fixées par le Gouvernement, comme l’accessibilité aux personnes en situation de handicap ou encore la sécurité des commerces. Ce Fonds doit permettre à tous les territoires, notamment dans les zones rurales et les quartiers Politique de la Ville, de bénéficier d’un accompagnement. Dans le cadre d’une enveloppe annuelle qui sera respectée, les crédits seront connus de tous et les décisions seront rendues dans des délais indiqués à l’avance. Cette mesure vise à redynamiser les territoires les plus fragiles en évitant les délais d’attente de financement très longs, comme c’est le cas aujourd’hui avec un nombre important de dossiers en attente.

 

Lors de l’étude du projet de loi, en séance et en commission, plusieurs amendements écologistes ont été adoptés, et notamment :

– L’inclusion dans les informations relatives au droit de préemption du nombre de salariés du cédant et de la nature de leur contrat de travail ;

– En cas de chiffre d’affaires nul dans les 12 mois suivant la déclaration d’existence, le travailleur indépendant est automatiquement radié du répertoire des métiers ;

– Toute nouvelle demande d’autorisation pour un projet rejeté par la CNAC devra être « mise en conformité » avec les motivations du refus, afin d’assurer une modification réellement substantielle du projet ;

– Le créateur d’entreprise, lors de son immatriculation au répertoire des métiers, doit attester de la détention du diplôme, du titre requis, ou de la durée d’exercice du métier reconnue en équivalence ;

– La commission nationale d’aménagement commercial apportera son avis sur l’implantation de projets de très grande taille, grâce à une auto-saisine à partir de 20 000 m2 (contre 30 000 m2 actuellement).

 

Le texte sera prochainement débattu au Sénat.

 Article consacré au projet de loi présenté par la ministre S.Pinel :

http://ericalauzet.eelv.fr/artisanat-commerce-et-tpe-un-ensemble-de-mesures-concretes-et-pragmatiques-visant-a-soutenir-lartisanat-et-le-commerce/

Débats et dossier législatif :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/Commerce_tpe.asp

 

 

 

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