artisan – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 Lois Finances 2016 & 2017 (3/4) : Entreprises et Artisans : les principales mesures adoptées et l’action d’Éric Alauzet http://www.alauzet.net/lois-finances-2016-2017-34-entreprises-et-artisans-les-principales-mesures-adoptees-et-laction-deric-alauzet/ Fri, 03 Mar 2017 18:02:39 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=13505 Les députés ont définitivement voté le projet de loi de finances (PLF) pour 2017 le mardi 20 décembre 2016 et le projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2016 le jeudi 22 décembre. Selon le Gouvernement, ils reflètent sa volonté de « réformer au service de la croissance et de l’emploi, assainir les comptes publics et renforcer la justice sociale ». ...]]>

Les députés ont définitivement voté le projet de loi de finances (PLF) pour 2017 le mardi 20 décembre 2016 et le projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2016 le jeudi 22 décembre. Selon le Gouvernement, ils reflètent sa volonté de « réformer au service de la croissance et de l’emploi, assainir les comptes publics et renforcer la justice sociale ».

Vous retrouverez en plusieurs parties une synthèse des mesures principales votées dans les domaines de l’écologie, l’aide au développement, les collectivités locales et la relance économique. Elle rappelle également les amendements déposés ou cosignés par Éric Alauzet.

Après les dispositions liées à l’écologie et celles aux collectivités locales, voici celles concernant les collectivités locales, autre sujet de préoccupation du député du Doubs. Quatre mesures clé sont à retenir concernant les entreprises et l’encouragement à la production dans les lois de finances 2017 et loi de finances rectificative pour 2016.

 

 

Les Chambres de Commerce et d’Industrie évitent une nouvelle coupe

Les Chambres de Commerce et d’Industrie évitent une nouvelle coupe de 60 millions d’euros dans leur budget. Ces dernières ont été amputé de 35% depuis quatre ans, soit une baisse cumulée de 443 millions d’euros, à laquelle doit s’ajouter l’assèchement de leur fonds de roulement ayant connu une coupe de 640 millions d’euros depuis 2014.

Après la suppression d’environ 2.500 postes depuis quelques années, cette abstention de réduction est nécessaire afin de ne pas remettre en cause leurs investissements sur l’appareil de formation, qu’il s’agisse des écoles d’ingénieurs par alternance ou des centres de formation des apprentis.

Éric Alauzet et onze députés avaient déposé un amendement afin de limiter cette baisse et verser 10 millions d’euros supplémentaires au fonds de modernisation du réseau créé par l’article 136 du projet de loi de finances pour 2016 ayant permis de lancer de nombreux projets : e-CCI, CCI-data, international …

 

 

Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) est renforcé 

Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) est renforcé : son taux sera porté de 6 à 7 % sur les salaires versés en 2017, pour un allègement de plus de 3 milliards d’euros à compter de 2018. Les entreprises pourront l’inscrire dans leurs comptes dès 2017 et recourir au préfinancement. Éric Alauzet s’est félicité de cet avancement en séance publique : « Le passage de 6 % à 7 % du CICE est l’aménagement le plus important qu’on ait connu depuis l’annonce, il y a trois ans, du pacte de responsabilité, dont les étapes ont été peu ou prou respectées. Parallèlement, même si le CICE concerne toutes les entreprises pour les salaires inférieurs à 2,5 SMIC, sa bonification profitera plutôt aux petites et moyennes entreprises. Il est donc positif qu’une mesure strictement réservée aux grosses entreprises bascule sur les petites et moyennes entreprises. C’est ce que nous souhaitions tous. »

 

 

Baisse du taux normal de l’impôt sur les sociétés

Poursuivant son objectif de redonner du pouvoir d’achat aux Français, l’exécutif a vu son projet de baisse du taux normal de l’impôt sur les sociétés validé par le Parlement.

L’objectif est de parvenir, d’ici à 2020, à une imposition de 28% des bénéfices de toutes les entreprises. Cette baisse se fera en 4 étapes : dès 2017 pour l’ensemble des petites et moyennes entreprises (PME), jusqu’à 75 000 euros de bénéfices ; en 2018, pour l’ensemble des entreprises jusqu’à 500 000 euros de bénéfices ; en 2019, pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros sur l’ensemble de leurs bénéfices ; en 2020, pour l’ensemble des entreprises. Le taux d’impôt sur les sociétés baissera donc progressivement pour atteindre 28% en 2020 (contre 33,3% aujourd’hui).

Éric Alauzet a tenu, dans l’hémicycle, a situé cette mesure dans son contexte : « Pour les très grandes entreprises, l’impôt réel est bien en deçà de 28 %. Il n’est donc pas illogique de vouloir concentrer les baisses d’impôt sur celles qui paient réellement 28 % d’impôt. Je ne serais pas opposé à ce que toutes les entreprises soient à 28 %, si elles étaient toutes réellement à 33,3 % ou à 28 %. Or ce n’est pas le cas. On peut toujours penser que la baisse du taux d’imposition réel va inciter les entreprises à payer vraiment leur impôt sans faire d’optimisation fiscale. Mais ne rêvons pas : 28 % ou 25 %, voire 12 % en Irlande, c’est encore trop pour ces entreprises qui essaient de payer toujours moins. En attendant que l’optimisation fiscale agressive soit maîtrisée, il n’est pas illogique d’accorder un avantage supplémentaire à celles qui paient réellement 33,3 %. »

Le taux réduit d’imposition à 15% ne s’appliquait jusqu’à présent que pour les entreprises dont le chiffre d’affaires était inférieur à 7,6 millions d’euros et sur les 38.120 premiers euros de bénéfices. Le critère du chiffre d’affaires est élargi ; à partir du 1er janvier 2019, ce taux réduit concernera toutes les entreprises réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaire.

 

Fonds de formation des artisans

En dernier lieu, les artisans voient le rétablissement du déplafonnement des fonds de formation prévu dans la loi du 8 août 2016 (loi Travail) à partir du 1er janvier 2018, et la mesure est anticipée au 1er janvier 2017. Aussi, un amendement déposé par Éric Alauzet et cosigné par cinq députés, a permis d’adopter un montant de plafond de droit fixe et de droit additionnel à la cotisation foncière des entreprises affectées aux chambres de métiers et de l’artisanat à un niveau permettant d’assumer leurs missions d’accompagnement des entreprises artisanales et de formation des apprentis.

Ces deux facettes de l’action en faveur des chambres des métiers sont liées : « Nous savons à quel point la formation, qui est d’ailleurs une priorité du Gouvernement, constitue un élément important de la compétitivité des entreprises, qui doivent savoir s’adapter et évoluer. Nos petites entreprises n’ont pas toujours les moyens d’assurer cette formation, qu’il s’agisse de temps, de moyens financiers ou de compétences. Or, l’enjeu à terme est l’embauche de salariés et d’apprentis. Il faudrait que cet argent bénéficie véritablement à la formation. Cet amendement propose donc un déplafonnement de ces deux taxes » a déclaré le député du Doubs afin de soutenir cette mesure en séance publique.

 

Clément

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Artisanat, commerce et TPE : « un ensemble de mesures concrètes et pragmatiques, visant à soutenir l’artisanat et le commerce » http://www.alauzet.net/artisanat-commerce-et-tpe-un-ensemble-de-mesures-concretes-et-pragmatiques-visant-a-soutenir-lartisanat-et-le-commerce/ Tue, 04 Feb 2014 16:31:32 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=9182 A quelques jours de la discussion du texte sur l’artisanat et le commerce, le groupe écologiste recevait en audition la ministre déléguée chargée de ses secteurs économiques, Sylvie Pinel. ...]]>

A quelques jours de la discussion du texte sur l’artisanat et le commerce, le groupe écologiste recevait en audition la ministre déléguée chargée de ses secteurs économiques, Sylvie Pinel.

Le secteur du commerce représente 3,2 millions d’actifs en 2011, dont 46 % de femmes (hors artisanat),  770 000 entreprises (114 000 entreprises créées en 2012), et 1 392 Mds € de chiffre d’affaires annuel. L’artisanat de son côté ce sont 3 millions d’actifs, plus de 1 million d’entreprises (170 000 créations d’entreprises par an), 270 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Autour de 3 axes principaux (Garantir l’équilibre des relations entre bailleur et commerçant, développer les Très Petites Entreprises, adapter les modalités de l’intervention publique aux besoins des territoires), déclinés en 18 mesures, le « projet de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises » vise à doter les entreprises du secteur, souvent de petite taille, des outils qui permettront le maintien d’une offre commerciale et artisanale diversifiée sur les territoires.

Les échanges

Sylvia Pinel a rappelé en introduction l’existence du Pacte Artisanat, du Plan commerce et des préconisations du rapport de L. Grandguillaume, publié fin décembre : « un ensemble de mesures concrètes et pragmatiques, visant à soutenir le commerce et à lutter contre la standardisation des centres ville ».

Il s’agit de prendre des mesures en direction de entreprises : « maitrise de l’évolution des baux commerciaux, relations bailleurs/commerçants, simplification du statut de l’artisanat, révision de certains régimes fiscaux, facilitation des parcours des micro-entreprises… (un groupe de travail doit poursuivre la réflexion sur le volet des entreprises personnelles) » et donner « des outils pour les élus locaux : possibilité de déléguer le droit de préemption, rénovation du Fisac via des appels à projet, volet urbanisme commercial complémentaire à loi ALUR (renforcement du rôle des élus dans les commissions CDAC et CNAC), … ».

Les députés ont débattu avec la ministre sur le statut et avenir des auto-entrepreneurs ? L’évolution souhaitée s’est heurtée à de forts blocages. Par souci d’apaisement, la mission Grandguillaume a été chargée de faire des propositions d’harmonisation et de simplification des statuts. A ce stade, les seuils fiscaux ne sont pas modifiés.

Ils ont également interrogé Sylvia Pinel sur la réforme déterminante du FISAC et l’abandon des taxes compensatoires prélevées sur les grandes surfaces ;  sur celle des CDAC, CNAC avec la place et le rôle des élus ? (le rôle des élus, comme meilleurs représentants de leur territoire ; le renforcement des membres permanents des commissions, pour meilleure harmonisation et meilleure cohérence.

Les débats se sont poursuivis que la taxe d’apprentissage et entreprises de moins de 11 salariés et les aides à la formation pour les artisans.

Le projet de loi sera présenté en séance publique le 12 février.

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Le projet de loi

(Dossier de présentation ci-dessous)

Garantir l’équilibre des relations entre bailleur et commerçant

1. Maîtriser les hausses des loyers commerciaux

Dans certaines situations, les loyers commerciaux connaissent des augmentations brutales qui peuvent menacer l’équilibre financier des commerçants et compromettre la viabilité de leurs entreprises. Aussi, le gouvernement a décidé de limiter à 10% par an ces augmentations en cas de tels déplafonnements, le gouvernement offre ainsi la possibilité aux commerçants d’anticiper les évolutions de leur loyer et donc de disposer d’une meilleure visibilité financière pour leur entreprise.

Aujourd’hui, les bailleurs utilisent majoritairement, pour déterminer l’évolution des loyers, l’Indice du coût de la Construction (ICC), qui correspond à la santé de la construction immobilière et défavorise donc le locataire. En inscrivant dans la loi le remplacement de l’ICC par l’ILC (Indice des loyers commerciaux), tout en permettant d’autres références comme l’ILAT (Indice des loyers des activités tertiaires), pour indexer les évolutions de loyers, on permet une progression plus fidèle à l’activité économique commerciale et tertiaire. Les baux commerciaux deviennent ainsi des contrats plus stables et plus équitables pour les commerçants.

2. Améliorer la transparence des relations entre les bailleurs et les locataires

Actuellement, si dans la majorité des cas un bail écrit est signé entre bailleur et commerçant, l’établissement d’un état des lieux est très rare. Pour éviter les conflits entre les deux parties, le Projet de loi rend obligatoire l’établissement d’un état des lieux d’entrée et de sortie.

Le texte prévoit également, afin d’éviter les évolutions arbitraires des charges locatives, qu’un inventaire des charges locatives revenant à chacune des parties soit annexé au bail et renvoie à un décret la liste des charges qui ne pourront, par nature, être imputées au commerçant.

Enfin, un droit de préférence au commerçant qui occupe un local lors de sa vente sera inscrit dans la loi, afin de faciliter l’accès à la propriété et ainsi pérenniser des commerces, notamment dans les centres-villes.

Ces mesures visent à créer un cadre propice à la croissance des entreprises du commerce et ainsi maintenir le lien social et développer le tissu économique local.

 

Développer les Très Petites Entreprises

3. Valoriser les savoirfaire des artisans

Redonner du sens à la qualité d’ « artisan », est un gage de lisibilité pour le consommateur et d’attractivité des métiers. Les conditions pour se prévaloir de cette qualité seront clarifiées afin de la réserver aux personnes qui sont effectivement qualifiées, par un diplôme ou une expérience professionnelle. Cette qualification sera mieux contrôlée, par les agents de la DGCCRF et par les chambres de métiers et de l’artisanat.

Afin de garantir que les entreprises de l’artisanat, quel que soit leur statut, respectent les obligations de qualification et d’assurance, le gouvernement instaure un contrôle effectif direct par les chambres de métiers des qualifications professionnelles et permet aux corps de contrôle habilités (inspection du travail, impôts, douanes, organismes de sécurité sociale,…) de vérifier les assurances obligatoires en fonction du métier et des travaux réalisés.

La valorisation des savoir-faire des métiers de l’artisanat doit être un facteur de qualité et d’attractivité de ces secteurs formateurs et pourvoyeurs d’emploi.

4. Rapprocher les régimes de l’entreprise individuelle

Le Projet de loi fait évoluer les obligations administratives et comptables des entrepreneurs dans le sens d’une plus grande simplicité et équité.

Alors que le régime de l’auto-entrepreneur n’a qu’en partie atteint son objectif de tremplin (seulement 5% des entreprises ont basculé vers un régime classique), le texte corrige ses effets dommageables, tels que le salariat déguisé, et aménage la transition entre ce régime et le droit commun, pour qu’il joue effectivement son rôle initiateur en matière de création d’entreprise. Tout en préservant le régime pour celles et ceux qui souhaitent avoir un revenu d’appoint.

Le régime de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) est rendu plus accessible en limitant le formalisme exigé pour bénéficier de la protection du patrimoine personnel de l’entrepreneur, qu’il soit primo-créateur ou déjà en activité. Ainsi, le changement de domiciliation des entreprises à responsabilité limitée sera facilité et les obligations de publication allégées à la seule publication de leur bilan.

 

Adapter les modalités de l’intervention publique aux besoins des territoires

5. Adapter les outils de l’intervention publique dans les territoires

Le Projet de loi propose de rétablir l’équilibre de la représentation des différentes collectivités à la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC), qui délivre les autorisations pour la création des grandes surfaces commerciales, ainsi que de clarifier et accélérer les procédures de dépôt de dossier pour les porteurs de projets d’aménagements commerciaux. La Commission nationale d’aménagement commerciale(CNAC) pourra se saisir des projets de grande envergure.

Enfin, le fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC), dont le fonctionnement actuel ne lui permet pas de remplir ses missions de service public, sera rénové. Piloté en fonction des priorités gouvernementales, il permettra à toutes les communes de s’impliquer de façon dynamique dans le déploiement d’une politique territoriale cohérente, tout en encourageant le commerce local.

 

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Cette semaine, ayons le « Coeur artisan » ! http://www.alauzet.net/cette-semaine-ayons-le-coeur-artisan/ Mon, 18 Mar 2013 14:24:32 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=6475 Cette semaine est consacrée à l'artisanat avec l'opération \" Coeur d'artisan\". L'occasion de valoriser les hommes et les femmes qui avec leur savoir faire sont les premiers employeurs dans notre pays. ...]]>

Cette semaine est consacrée à l’artisanat avec l’opération  » Coeur d’artisan ».

L’occasion de valoriser les hommes et les femmes qui avec leur savoir faire sont les premiers employeurs dans notre pays.

Tout le programme à Besançon et dans le Doubs :

http://www.coeur-artisan.com/news.php

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