alimentation – Eric Alauzet http://www.alauzet.net Député du Doubs Mon, 30 Apr 2018 12:43:44 +0200 fr-FR hourly 1 La transition agricole et alimentaire a commencé http://www.alauzet.net/la-transition-agricole-et-alimentaire-a-commence/ Fri, 09 Mar 2018 15:50:37 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15500 Entre 2015 et 2016, l’agriculture responsable a gagné du terrain, les Français ont consommé de manière toujours plus responsable, la restauration collective a amélioré ses pratiques et les nouveaux modes de distribution (circuits courts, supermarchés coopératifs) ont considérablement progressé. Alors que les Etats généraux de l’alimentation se sont achevés avec des décisions politiques imminentes, le WWF France présente les 10 signaux démontrant que la transition agricole et alimentaire est déjà à l’œuvre. ...]]>

Entre 2015 et 2016, l’agriculture responsable a gagné du terrain, les Français ont consommé de manière toujours plus responsable, la restauration collective a amélioré ses pratiques et les nouveaux modes de distribution (circuits courts, supermarchés coopératifs) ont considérablement progressé. Alors que les Etats généraux de l’alimentation se sont achevés avec des décisions politiques imminentes, le WWF France présente les 10 signaux démontrant que la transition agricole et alimentaire est déjà à l’œuvre.

 

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L’association Générations Futures publie son rapport sur les taux de pollution dans les fruits et légumes http://www.alauzet.net/lassociation-generations-futures-publie-son-rapport-sur-les-taux-de-pollution-dans-les-fruits-et-legumes/ Fri, 23 Feb 2018 14:21:21 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15387 Alors que le salon de l’agriculture s’ouvre dans quelques jours, l'association Générations futures rend public un rapport sur la présence des résidus de pesticides mesurés dans des fruits et légumes non bio consommés en France. ...]]>

Alors que le salon de l’agriculture s’ouvre dans quelques jours, l’association Générations futures rend public un rapport sur la présence des résidus de pesticides mesurés dans des fruits et légumes non bio consommés en France.

Ce rapport a été élaboré sur la base de données officielles produites par la direction générale de la répression des fraudes ( DGCCRF). Ces analyses officielles ont permis de réaliser un classement des fruits et des légumes en fonction de la fréquence de la présence de résidus de pesticides mesurés et un classement des fruits et légumes en fonction de la fréquence des dépassements des limites maximales en résidus (LMR), sur une période allant de 2012 à 2016.

En tout ce sont 19 fruits et 33 légumes qui ont pu être étudiés sur la base des données fournies par la DGCCRF.

Pour aller plus loin, retrouvez ici le rapport d’Eric Alauzet sur la sécurité alimentaire dans le cadre du PLF 2015.

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Eric Alauzet cosigne la Tribune sur les OGM : « La France doit garder une position cohérente » http://www.alauzet.net/eric-alauzet-cosigne-la-tribune-sur-les-ogm-la-france-doit-garder-une-position-coherente/ Fri, 02 Feb 2018 14:53:35 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15082 Un collectif de plus de 40 députés LREM et MoDem, dont Eric Alauzet, ont publié une Tribune dans le Monde le 17 janvier dernier pour que l'Europe et la France adaptent les législations existantes pour interdire les nouveaux OGM, non concernés par les réglementations actuelles. ...]]>

Un collectif de plus de 40 députés LREM et MoDem, dont Eric Alauzet, ont publié une Tribune dans le Monde le 17 janvier dernier pour que l’Europe et la France adaptent les législations existantes pour interdire les nouveaux OGM, non concernés par les réglementations actuelles.

 

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Projet de loi sur l’agriculture et l’alimentation : les éléments clés http://www.alauzet.net/projet-de-loi-sur-lagriculture-et-lalimentation-les-elements-cles/ Fri, 02 Feb 2018 14:51:50 +0000 http://www.alauzet.net/?p=15134 Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Stéphane TRAVERT, a présenté le mercredi 31 janvier le projet de loi issu des Etats Généraux de l’Alimentation (20 juillet -21 décembre 2017). Ils ont constitué un temps inédit de réflexion partagée et de construction collective de solutions concrètes. La feuille de route, exposée par le Premier ministre lors de la journée de clôture, porte la politique alimentaire du Gouvernement structurée autour de trois axes stratégiques : ...]]>

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Stéphane TRAVERT, a présenté le mercredi 31 janvier le projet de loi issu des Etats Généraux de l’Alimentation (20 juillet -21 décembre 2017). Ils ont constitué un temps inédit de réflexion partagée et de construction collective de solutions concrètes. La feuille de route, exposée par le Premier ministre lors de la journée de clôture, porte la politique alimentaire du Gouvernement structurée autour de trois axes stratégiques :
• assurer la souveraineté alimentaire de la France ;
• promouvoir des choix alimentaires favorables pour la santé et respectueux de l’environnement ;
• réduire les inégalités d’accès à une alimentation durable et de qualité.

1 –  Le projet de loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable » est le premier outil de mise en œuvre de cette feuille de route.

Le projet de loi vise d’abord à améliorer l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire. Assurer la souveraineté alimentaire passe notamment par la préservation de la capacité de production agricole et la juste rémunération des agriculteurs.

  • Le processus de construction du prix payé aux agriculteurs est inversé et s’appuie désormais sur les coûts de production des producteurs. Le contrat et le prix associé seront proposés par celui qui vend (articles 1 à 3).
    Objectif : assurer une meilleure répartition de la valeur créée entre les acteurs
  • La réouverture des négociations est facilitée en cas d’évolution des coûts de production, sur une durée raccourcie (article 6).
    Objectif : fluidifier les renégociations afin de ne pas rester sur des situations de blocage.
  • Le seuil de revente à perte est relevé à hauteur de 10% et les promotions encadrées (fini le 1 gratuit, 1 acheté, seuls le 2 achetés, 1 gratuit est possible). L’article 9 habilite le gouvernement à prendre par ordonnance deux mesures, pour une durée de deux ans.
    Objectif : lutter contre la déflation des prix et assurer une juste répartition de la valeur.
  • La lutte contre les prix abusivement bas est élargie et renforcée (article 10).
    Objectif : mettre fin à la guerre des prix qui paupérise les producteurs et fragilise des pans entiers de l’industrie agroalimentaire française.
  • La médiation agricole est facilitée et renforcée, les missions des interprofessions sont renforcées (article 4 et 5)
    Objectif : faciliter le traitement des litiges et fournir un l’appui méthodologique aux producteurs.

 

2 – Le projet de loi vise ensuite à renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits pour une alimentation saine, de qualité et durable. Il traduit la volonté du Gouvernement de porter une politique alimentaire favorisant des choix qui préservent le capital santé de chacun et le capital environnement de tous.

  • En matière de commercialisation de produits phytosanitaires, les activités de vente et de conseil sont séparées et le dispositif des « certificats d’économies des produits phytopharmaceutiques », sécurisé (par voie d’ordonnance). Les rabais, ristournes et remises lors de la vente de ces produits sont interdits (articles 14 et 15).
    Objectif : réduire la dépendance de l’agriculture aux produits phytosanitaires.
  • Les pouvoirs d’enquête et de contrôle des agents chargés de la protection de la santé, de la protection animale et de la sécurité sanitaire des aliments sont renforcés (article15).
    Objectif : accroître l’efficience des contrôles.
  • Le délit de maltraitance animale est étendu et les peines, doublées. Les associations de protection animale peuvent se porter partie civile dans les cas réprimés par le code rural et de la pêche maritime et constatés par un contrôle officiel (article 13).
    Objectif : renforcer les pouvoirs de sanction dans le domaine du bien-être animal.

 

3 – Le projet de loi vise enfin à permettre à chacun d’accéder à une alimentation saine,  sûre et durable. Le gouvernement fait de la politique de l’alimentation un moteur de réduction des inégalités sociales.

  • La restauration collective publique (plus de la moitié des 7,3 milliards de repas hors foyer servis en France chaque année), devra s’approvisionner avec au moins 50% de produits issus de l’agriculture biologique, locaux ou sous signes de qualité à compter du premier janvier 2022 (article 11).
    Objectif : faire de la restauration collective un levier d’amélioration de la qualité de l’alimentation.
  • Le gaspillage alimentaire est réduit dans la restauration collective par la mise en place d’un diagnostic obligatoire et le don alimentaire étendu à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire (article 12 et 15).
    Objectif : lutter contre la précarité alimentaire et limiter les conséquences environnementales du gaspillage

 

Cliquez ici et retrouvez le discours des vœux à l’agriculture d’Emmanuel Macron, à Saint-Genès-Champanelle 

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Lutte contre le gaspillage alimentaire : comment jeter moins ? http://www.alauzet.net/lutte-contre-le-gaspillage-alimentaire-comment-jeter-moins/ Fri, 20 Oct 2017 12:15:38 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14501 Alors que la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire s'est déroulée le 16 octobre 2017, le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation revient sur certaines bonnes pratiques à adopter afin d'essayer de jeter moins. Créée en 2013, cette journée a pour objectif d'inciter à réduire de 50% le gaspillage sur l’ensemble de la chaîne alimentaire à l'horizon 2025. ...]]>

Alors que la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire s’est déroulée le 16 octobre 2017, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation revient sur certaines bonnes pratiques à adopter afin d’essayer de jeter moins. Créée en 2013, cette journée a pour objectif d’inciter à réduire de 50% le gaspillage sur l’ensemble de la chaîne alimentaire à l’horizon 2025.

Parmi ces bonnes pratiques destinées à éviter le gaspillage alimentaire, il est question notamment de :

  • vérifier avant d’acheter la date limite de consommation (DLC) des produits qui indique qu’au delà de cette date le produit est périmé et non consommable ;
  • ne pas confondre cette DLC avec la date de durabilité minimale (DDM) qui indique qu’au-delà de cette date, le produit n’est pas périmé même s’il peut avoir perdu certaines de ses qualités ;
  • acheter les produits réfrigérés en dernier ;
  • respecter la chaîne du froid  ;
  • ranger de façon optimale le réfrigérateur (0 à 4°C pour les viandes, les charcuteries, les poissons, 4 à 6°C pour les œufs, le beurre, les yaourts, les fromages, de 6 à 10°C pour les boissons, les fruits et les légumes) et penser à le nettoyer et le dégivrer de façon régulière ;
  • congeler pour mieux conserver les aliments en s’assurant que la température est réglée à -18°C pour le congélateur ;
  • cuisiner des quantités adaptées au nombre de personnes à table ;
  • accommoder les restes ;
  • réduire les gaspillages à la cantine.

Le gaspillage alimentaire représente environ 20 kg de déchet par an et par personne dont 7 kg de déchets alimentaires non consommés et encore emballés.

http://agriculture.gouv.fr/5e-journee-nationale-de-la-lutte-contre-le-gaspillage-alimentaire

Gaspillage alimentaire : comment réduire nos déchets ?

 

Pour en savoir plus

Ministère chargé de l’agriculture

Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe)

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Après le discours d’Emmanuel Macron sur l’agriculture, les Etats généraux de l’alimentation relancés http://www.alauzet.net/apres-le-discours-demmanuel-macron-sur-lagriculture-les-etats-generaux-de-lalimentation-relances/ Thu, 12 Oct 2017 13:52:27 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14439 Emmanuel Macron a prononcé devant les Etats généraux de l’alimentation marquant la fin du premier chantier des Etats généraux consacré à la création et à la répartition de la valeur entre agriculteurs, industriels et distributeurs. Le second chantier sera consacré sur le thème d’une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous. ...]]>

Emmanuel Macron a prononcé devant les Etats généraux de l’alimentation marquant la fin du premier chantier des Etats généraux consacré à la création et à la répartition de la valeur entre agriculteurs, industriels et distributeurs. Le second chantier sera consacré sur le thème d’une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous.

Le discours du Président de la République :

Le président de la République a annoncé une future loi d’intervention tendant à protéger économiquement les prix des productions des paysans face à la grande distribution à l’horizon du premier semestre 2018.

L’un des projets du gouvernement est d' »inverser la négociation« , pour que les prix payés aux agriculteurs soient fixés à partir de leur coût de revient, sur lequel transformateurs et distributeurs appliquent ensuite leur marge. Et non le contraire, comme c’est le cas aujourd’hui. « L’objectif, c’est de redonner le juste prix aux agriculteurs pour qu’ils puissent vivre dignement de leur travail, c’est de leur redonner du pouvoir d’achat« , a expliqué le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travers.

Le gouvernement pourrait également inciter les secteurs agricoles à s’organiser en filières, réunissant tous les acteurs de la chaîne, avec pour objectif d’ici décembre de fixer des engagements sur cinq ans pour assurer leur pérennité, par exemple des pourcentages de production bio, des changements de modes de production ou de distribution, etc.

La structuration de filières interprofessionnelles, encore incomplètes dans l’agroalimentaire en France, serait la condition pour qu’elles reçoivent une partie de l’enveloppe de 5 milliards d’euros prévue pour l’agriculture.

Le gouvernement veut aussi encourager les producteurs à s’organiser pour commercialiser ensemble leurs produits. Il faut « conditionner certains dispositifs à la constitution d’organisations de producteurs et les accompagner pour définir des coûts de production et des indicateurs de marché », selon une source gouvernementale citée par l’AFP.

Pour « stopper la guerre des prix bas » menée par la grande distribution, le gouvernement veut adopter des textes législatifs, sans exclure le recours à des ordonnances, pour changer la loi de Modernisation de l’économie (LME, qui régit les relations entre producteurs et distributeurs), d’ici décembre.

« Les agriculteurs ne peuvent plus vivre du prix payé. Ne pas vouloir le regarder en face c’est décider que nous construirons la fin de nos propres équilibres, de notre indépendance et même de nos modèles de distribution« , poursuit Emmanuel Macron. « Je souhaite que nous mettions un terme très clair à ce qui est devenu une dérive ».

Emmanuel Macron a par ailleurs promis que « la mise en place du Ceta », le le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, serait « parfaitement conforme aux normes européennes sur la santé et l’environnement pour empêcher toute concurrence déloyale sur le marché européen« .

Les ONG ont apprécié la teneur des propos de M. Macron. France nature environnement parle de « diagnostic pertinent », avec un « cap à concrétiser », et Greenpeace d’« éléments intéressants », mais un « manque de cohérence ». WWF salue « les contrats de filières », tout en restant « sur sa faim sur la question de la transition du modèle agricole ». Le syndicat agricole FNSEA demande, lui, des « clarifications » sur les engagements pris par le président. Et la Confédération Paysanne c’est une « agréable surprise » qui doit être vérifiée dans les faits » (voir la réaction en Franche-Comté*).

*https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/les-agriculteurs-qui-fixent-les-prix-macron-le-souhaite-la-confederation-paysanne-en-franche-comte-y-1507799601

Les Etats Généraux de l’Alimentation :

http://agriculture.gouv.fr/

 

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Lancement des Etats généraux de l’Alimentation http://www.alauzet.net/lancement-des-etats-generaux-de-lalimentation/ http://www.alauzet.net/lancement-des-etats-generaux-de-lalimentation/#comments Fri, 21 Jul 2017 11:51:08 +0000 http://www.alauzet.net/?p=14168 Annoncés par le Président de la République, les États généraux de l’alimentation se sont ouverts ce jeudi jusqu’en novembre prochain et une consultation publique est ouverte. ...]]>

Annoncés par le Président de la République, les États généraux de l’alimentation se sont ouverts ce jeudi jusqu’en novembre prochain et une consultation publique est ouverte.

 

Les Etats généraux de l’alimentation visent à :

– relancer la création de valeur et en assurer l’équitable répartition

– permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail par le paiement de prix justes

– accompagner la transformation des modèles de production afin de répondre davantage aux attentes

et aux besoins des consommateurs

-promouvoir les choix de consommation privilégiant une alimentation saine, sûre et durable

 

Les États généraux de l’alimentation s’organisent en deux chantiers, un premier chantier consacré à la création et à la répartition de la valeur et un deuxième chantier portant sur une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous.

Le débat conduit dans le cadre des États généraux de l’alimentation associera l’ensemble des parties prenantes : monde agricole et de la pêche, industrie agroalimentaire, distribution, consommateurs, restauration collective, élus, partenaires sociaux, acteurs de l’économie sociale et solidaire, et de la santé, ONG, associations caritatives et d’aide alimentaire à l’international, banques et assurances.

Les citoyens seront appelés à contribuer via une grande consultation publique jusqu’en octobre permettant d’enrichir la réflexion. L’ensemble des attendus et contributions serviront à élaborer un agenda des solutions.

Retour sur les Etats généraux de l’alimentation : https://www.economie.gouv.fr/etats-generaux-alimentation-20-juillet-2017

 

Le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travers, ont ouvert les Etats généraux.

Pour le ministre, c’est « La promesse du Président de la République qui nous réunit ce matin, cet engagement à ce que tous les agriculteurs puissent vivre dignement de leur travail par un juste prix payé, quelles que soient leurs productions, nous oblige. Il faut dépasser nos différences d’approche et progresser ensemble. Pour cela, nous avons besoin de poser un questionnement commun.

Ce questionnement doit être étayé par le partage d’éléments objectifs sur la situation économique des filières agricoles et alimentaires françaises, sur la création de valeur et sur la répartition de cette richesse entre les différents maillons de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur.

Consommateurs, nous le sommes toutes et tous nos concitoyens aussi. L’alimentation concerne tout un chacun dans sa qualité de vie au quotidien, sa santé, son pouvoir d’achat, la qualité de son environnement…Tous ici, nous savons que le poids économique et social de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la pêche, est essentiel pour la France.

L’agriculture et l’agroalimentaire pèsent à eux seuls 11% du produit intérieur brut et emploient 1,2 million de personnes.

Certes, la pêche et l’aquaculture, avec 2 Mds€ de chiffre d’affaires, ont un poids plus faible à l’échelle nationale mais ces filières sont des poumons économiques avec leur impact de cohésion sociale pour certains territoires.

La France, premier pays de l’Union bénéficiaire des aides de la Politique agricole commune (PAC) est aussi la première puissance agricole et agroalimentaire en Europe.

Ces secteurs sont structurellement exportateurs, avec plus de 9 Mds€ d’excédent commercial en 2016, 60% de ces exportations étant à destination de l’Union européenne.
Analyser et partager les forces et les faiblesses de nos filières doit nous permettre de mieux comprendre les problèmes structurels pour mieux les surmonter et prendre en compte les aléas conjoncturels.

Or, au-delà des chiffres préoccupants des comptes 2016 de l’Agriculture que j’évoquais tout à l’heure, qui ne peuvent que retenir toute notre attention, nous pouvons relever plusieurs faiblesses dans nos filières.
Je prendrai quelques exemples :

  • nos exportations restent dominées par les vins et spiritueux, les céréales et les produits laitiers ;
  • en dix ans la France a glissé de la troisième à la cinquième place des plus importants pays exportateurs ;
  • certains secteurs connaissent des retards d’investissements pour assurer une réelle compétitivité économique qui permet une performance sociale, environnementale et sanitaire des modes de production, essentielle pour répondre aux enjeux de la transition écologique et de la biosécurité ;
  • Outre-mer, le poids économique et social des industries agroalimentaires est encore fortement concentré sur quelques filières structurantes ;
  • la culture de prévention et de gestion des risques face aux menaces naturelles n’est pas encore très développée. Les agriculteurs, les pêcheurs et plus largement les filières agroalimentaires n’ont pas suffisamment recours aux nombreux outils à leur disposition alors même que les risques augmentent.
  •  la volatilité des prix de la production agricole s’accroît. En 2016, ils sont orientés à la baisse pour le lait, les bovins viande, le blé, les prix à la production mais progressent en revanche pour le porc, les fruits et légumes ; ils sont quasi stables pour les volailles. Une nouvelle baisse des prix s’observe également pour les produits des industries alimentaires, en recul en 2016 pour la troisième année consécutive. Quant aux prix à la consommation alimentaire, ils  progressent légèrement en 2016  par rapport à 2015.

Ces éléments de constat, variés mais complémentaires, doivent nous conduire à nous interroger et je voudrais partager avec vous quelques premiers éléments de questionnement :

Nos filières sont-elles suffisamment organisées ? Ne faut-il pas aller vers plus de contractualisation, ou encore la mise en place d’organisations de producteurs et d’interprofessions plus structurées ?

 

Le dialogue entre les différents maillons, de la production à la distribution gagnerait-il à être plus développé ?


L’augmentation de la création de valeur ne suppose-t-elle pas des liens plus étroits entre la recherche française, qui se situe au meilleur niveau international, l’enseignement supérieur et le monde économique ?

 

L’élaboration d’une vision partagée, une meilleure mobilisation collective, des négociations commerciales plus sereines ne permettraient-elles pas d’éviter un « appauvrissement » des filières et de réduire leur vulnérabilité face aux crises économiques, climatiques et sanitaires dont on a constaté les dégâts ces dernières années ?

 

Comment mettre concrètement l’enjeu social au cœur de nos préoccupations pour chacun des maillons des filières ?


Comment rendre les métiers et les formations de ces secteurs plus attractives, sachant qu’ils bénéficient d’un marché de l’emploi porteur ?

 

Ce sont ces questions que je verse au débat ce matin, sachant que l’objet de cette journée de travail est d’enrichir le questionnement initial dont chaque atelier sera appelé à se saisir.

Ces Etats Généraux de l’Alimentation traduisent notre volonté d’engager avec détermination une reconquête de la valeur dans les filières françaises, condition indispensable au maintien sur les territoires des entreprises agricoles et à une juste rémunération des acteurs de toutes les filières. »

https://www.egalimentation.gouv.fr/

 

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http://www.alauzet.net/lancement-des-etats-generaux-de-lalimentation/feed/ 1
Charte nationale Alimentation durable dans les établissements médico-sociaux http://www.alauzet.net/charte-nationale-alimentation-durable-dans-les-etablissements-medico-sociaux/ Fri, 31 Mar 2017 14:43:25 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=13715 Marisol Touraine, Stéphane Le Foll, Ségolène Neuville et Pascale Boistard ont signé une charte nationale visant à promouvoir une alimentation responsable et durable dans les établissements médico-sociaux. ...]]>

Marisol Touraine, Stéphane Le Foll, Ségolène Neuville et Pascale Boistard ont signé une charte nationale visant à promouvoir une alimentation responsable et durable dans les établissements médico-sociaux.

 

Les établissements médico-sociaux signataires de cette charte s’engagent à proposer aux personnes âgées et aux personnes handicapées qu’ils accueillent une alimentation saine et adaptée, s’inscrivant dans une démarche de responsabilité sociétale et de développement durable. Cette charte s’inscrit en cohérence avec les actions menées dans le cadre du Programme national pour l’alimentation (PNA) et du Programme national nutrition santé (PNNS).

 

Elle vise à : promouvoir le plaisir à table ; améliorer l’alimentation des personnes accueillies pour leur santé et leur bien-être ; lutter contre le gaspillage alimentaire ; garantir un approvisionnement local et de qualité. Décliné et diffusé aux acteurs locaux, ce texte rappelle que l’alimentation doit s’inscrire au cœur des réflexions des établissements médico-sociaux. Afin d’intensifier la prise en compte des enjeux liés à l’alimentation dans le cadre des politiques de santé, le ministère des Affaires sociales et de la Santé et le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt déclineront les grands principes de cette charte au sein d’une convention. Les ministres appellent tous les établissements concernés, mobilisés en faveur du bien-être des personnes accueillies, à signer cette charte.

 

« Toujours mieux accompagner les personnes âgées et les personnes en situation de handicap dans leur vie quotidienne est une exigence.  Avec cette charte, la qualité et le plaisir des repas proposés par les établissements signataires seront reconnus. C’est une garantie pour les personnes accueillies, c’est aussi une reconnaissance pour les structures qui s’engagent chaque jour dans une démarche de responsabilité sociétale et de développement durable. »  a déclaré Marisol Touraine.

« Les établissements médico-sociaux constituent un secteur majeur pour la déclinaison des quatre piliers de la politique nationale de l’alimentation, et peuvent contribuer par leur action à une alimentation durable issue de produits de qualité et de proximité, adaptée aux enjeux spécifique des personnes accueillies » a ajouté Stéphane Le Foll.

Pour Ségolène Neuville « Promouvoir une alimentation de qualité en établissement est l’affaire de tous : de l’approvisionnement des produits jusqu’au service à table. Si l’objectif est bien de garantir la santé des personnes accueillies et de leur offrir au quotidien le plaisir du repas et la convivialité, il faut également mettre en avant ce que les établissements médico-sociaux peuvent apporter à l’économie de nos territoires ».

« L’alimentation joue un rôle central dans la prévention de la perte d’autonomie. Elle permet aux personnes âgées de se sentir bien et évite les phénomènes de dénutrition. Bien manger est un des plaisirs qu’il faut travailler en établissements. Les repas sont en outre des occasions de partage et de convivialité importantes » a déclaré Pascale Boistard.

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Loi avenir agricole : Le Projet Alimentaire du Grand Besançon lauréat http://www.alauzet.net/loi-avenir-agricole-le-projet-alimentaire-du-grand-besancon-laureat/ Fri, 03 Mar 2017 18:24:05 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=13507 Le \"Projet Alimentaire Territorial\" (PAT) déposé par La Communauté d’agglomération du Grand Besançon (CAGB), en partenariat avec la Chambre interdépartementale d’agriculture Doubs - Territoire de Belfort, est lauréat de l’appel à projets du Programme National pour l’Alimentation. Les résultats ont été annoncés ce mercredi au Salon de l’agriculture. ...]]>

Le « Projet Alimentaire Territorial » (PAT) déposé par La Communauté d’agglomération du Grand Besançon (CAGB), en partenariat avec la Chambre interdépartementale d’agriculture DoubsTerritoire de Belfort, est lauréat de l’appel à projets du Programme National pour l’Alimentation. Les résultats ont été annoncés ce mercredi au Salon de l’agriculture.

Le PAT a été introduit dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014.

 

Éric Alauzet a tenu à féliciter Françoise Presse, vice-présidente en charge du développement durable et de la transition énergétique au Grand Besançon et Christian Morel, élu à la Chambre interdépartementale d’agriculture, tous les deux présents à Paris ce mercredi.

Le PAT de l’agglomération bisontine doit permettre notamment la structuration de filières d’approvisionnement local à partir d’un diagnostic des acteurs et flux alimentaires du territoire, d’un plan d’action, d’une étude de faisabilité et d’accompagnement de projets collectifs.

L’action du Grand Besançon s’inscrit dans le cadre de sa politique agricole et de transition énergétique. Le travail d’étude, d’animation et de mobilisation de tous les acteurs locaux de l’alimentation s’engage dès maintenant pour l’élaboration d’un plan d’action en 2018. 

 

L’appel à projets national 2016-2017, lancé le 30 septembre 2016, va permettre ainsi en plus du projet du Grand Besançon de soutenir 46 projets exemplaires et/ou démultipliables qui s’inscrivent dans les quatre axes prioritaires de la politique publique de l’alimentation, tels que définis dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt : la justice sociale, l’éducation alimentaire de la jeunesse, la lutte contre le gaspillage alimentaire et l’ancrage territorial.
Ces projets se caractérisent par une grande diversité :

  • thématique : éducation des jeunes à l’alimentation durable, développement d’outils pédagogiques transdisciplinaires sur l’alimentation, accompagnement des acteurs du glanage solidaire et des dons agricoles, sensibilisation du grand public et des professionnels à la lutte contre le gaspillage alimentaire, projets alimentaires territoriaux à l’échelle de métropoles, de communautés d’agglomérations, en milieu urbain ou rural, amélioration des actions relatives à l’aide alimentaire, développement des jardins partagés collectifs, structuration des approvisionnements de qualité et de proximité, etc..
  • de publics cibles : jeunes, collectivités, familles, enseignants et chercheurs, professionnels de la restauration collective, personnes démunies, consommateurs, entreprises agricoles et agroalimentaires, grand public, etc.
  • de territoires : 11 grandes régions métropolitaines sont représentées (Auvergne – Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Grand Est, Hauts-de-France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Pays de la Loire) et quatre territoires ultramarins (Martinique, Mayotte, la Réunion et Saint-Pierre-et-Miquelon).
  • de porteurs de projets : collectivités territoriales, parcs naturels régionaux, centres sociaux, acteurs associatifs locaux ou nationaux, établissements d’enseignement supérieur, lycées, chambres d’agriculture, etc.

Les deux tiers des projets comportent un volet environnemental significatif ; l’alimentation s’affirmant ainsi comme une composante importante de cet enjeu sociétal.

 

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Proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation http://www.alauzet.net/proposition-de-loi-visant-a-favoriser-lancrage-territorial-de-lalimentation/ Fri, 08 Jan 2016 13:07:04 +0000 http://ericalauzet.eelv.fr/?p=11817 Une fois par an, sur une séance d’une journée, le groupe écologiste peut proposer des textes de loi en discussion et au vote des parlementaires. ...]]>

Une fois par an, sur une séance d’une journée, le groupe écologiste peut proposer des textes de loi en discussion et au vote des parlementaires.

Jeudi prochain, six propositions de loi seront en débat en séance publique et notamment une sur le principe substitution des produits chimiques, une sur la suppression de la publicité lors de programmes jeunesse à la télévision publique (reprise Ppl adoptée au Sénat) et une sur l’enseignement immersif des langues régionales.

Celle sur l’automaticité du déclenchement des mesures d’urgence en cas de pics de pollution sera également présentée : http://ericalauzet.eelv.fr/pics-de-pollution-pour-un-declenchement-automatique-de-la-circulation-alternee/.

 

Enfin, portée par Brigitte Allain et signée par l’ensemble du groupe écologiste, dont Eric Alauzet, la proposition de loi visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation sera à l’ordre du jour.

Après une adoption comportant peu de changements en Commission des affaires économiques fin décembre, Brigitte Allain compte sur tous les groupes politiques pour voter une loi exigeante et porteuse d’avenir pour les générations futures.

La proposition de loi est conduite dans la lignée de la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, qui fait de l’ancrage territorial un des piliers de la politique alimentaire. De nombreuses collectivités sont déjà engagées dans une démarche responsable.

Elle traduit aussi en actes les engagements du Président de la République pris lors de la Conférence environnementale en 2014 de porter à 40% les produits bio et locaux dans les cantines de notre pays en 2017. Ces promesses répondent à une exigence de la société. Selon une enquête de juillet 2014 de l’Agence bio, 68% des parents et 53% des salariés veulent voir plus d’aliments biologiques dans l’école de leurs enfants ou sur leur lieu de travail.

A travers 5 articles, le texte cherche à créer une dynamique de production agricole durable et de consommation locale. Elle joue sur la demande en contraignant les restaurants collectifs publics (cantines, hôpitaux, restaurants de collectivités, etc.) à se fournir à hauteur de 40% en produits durables (locaux, bio, de qualité). Mais elle traite aussi de l’offre de produits durables, en posant l’alimentation comme composante d’une politique régionale. Les élus avec les agriculteurs, citoyens, parents d’élèves, sont appelés à construire ensemble des projets alimentaire territoriaux pour une meilleure gouvernance alimentaire locale.

Retrouvez le dossier législatif ici :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/ancrage_territorial_alimentation.asp

La proposition de loi :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/ta-commission/r3355-a0.pdf

Présentation infographique :

Infographie-ancrage-territorial.pdf

 

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