Le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement a été présenté mardi en Conseil des ministres. Anticiper, adapter et accompagner sont les trois axes du projet qui devrait être débattu au Parlement dès la rentrée.
Michèle Delaunay, ancienne ministre déléguée chargée des Personnes âgées, avait préparé ce projet de loi, à partir de nombreuses consultations. Elle s’était rendue plusieurs fois dans la circonscription à cette occasion. Il faut lui rendre hommage pour ce travail important, indispensable pour parvenir à ce projet de loi.
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La ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine et la nouvelle secrétaire d’État auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie, Laurence Rossignol ont présenté un projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement.
Ce projet de loi a été élaboré à l’issue d’une large concertation auprès de l’ensemble des acteurs concernés. Il a fait l’objet d’un avis du Conseil économique, social et environnemental.
Il s’agit, pour le Gouvernement, de répondre à une demande forte des Français d’anticiper les conséquences du vieillissement de la population sur la vie sociale et les politiques publiques dans leur ensemble, alors qu’en 2060, un tiers des Français aura plus de 60 ans et que les plus de 85 ans seront près de 5 millions, contre 1,4 millions aujourd’hui.
Le projet de loi d’orientation et de programmation aborde, dans un cadre pluriannuel, tous les aspects liés à la nécessaire adaptation de la société au vieillissement. Il s’attache aussi à renforcer le soutien aux aidants et l’accompagnement en cas de perte d’autonomie. Il repose sur trois piliers : anticipation de la perte d’autonomie ; adaptation de la société ; accompagnement des personnes en perte d’autonomie.
L’anticipation doit permettre de repérer et de combattre les premiers facteurs de risque de la perte d’autonomie, au premier rang desquels les inégalités sociales et celles liées à la santé. Il s’agit de mener une politique de prévention avec un accès facilité aux aides techniques et aux actions collectives grâce à des moyens financiers dédiés, de mobilisation contre l’isolement au travers du programme MONALISA, ainsi que de favoriser une meilleure nutrition, un meilleur usage du médicament et des réponses sanitaires mieux adaptées, et de prévoir des actions de prévention du suicide.
Le deuxième pilier doit permettre d’adapter toutes les politiques publiques au vieillissement, de reconnaître l’engagement massif des seniors dans la vie associative, et d’assurer le respect de leurs droits, y compris en cas de perte d’autonomie. Cela passe notamment par la rénovation de l’habitat collectif pour personnes âgées, avec un plan d’investissement en faveur des foyers-logements, et la traduction de l’engagement d’adaptation de 80 000 logements privés d’ici 2017.
Enfin, le dernier pilier vise à améliorer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie, en relevant les plafonds de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile (soit plus de 700 000 bénéficiaires potentiels après réforme), en réduisant le reste à charge des personnes concernées, notamment pour les personnes âgées les plus modestes et pour celles ayant les plans d’aide les plus lourds. La réforme permettra également de soutenir davantage les aidants, en première ligne auprès de leurs proches en perte d’autonomie. Les services d’aide à domicile seront modernisés et professionnalisés pour améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées.
Un volet transversal relatif à la gouvernance unifie par ailleurs la représentation des personnes âgées et favorise leur participation à l’élaboration des politiques publiques les concernant, avec la création d’un Haut conseil de l’âge au niveau national. La gouvernance locale sera mise en cohérence avec les mesures issues de la réforme territoriale dans le cadre des travaux parlementaires à venir.
Enfin, ce texte conforte le choix d’un financement solidaire de l’accompagnement de la perte d’autonomie, fondé sur une ressource dédiée, la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA), dont le rendement atteindra 645 millions d’euros.
Anticiper pour repérer et combattre les premiers facteurs de risque de la perte d’autonomie
Le premier pilier, l’anticipation, doit permettre de repérer et de combattre les facteurs de risque de la perte d’autonomie et avant tout, les inégalités sociales et de santé, dont nous savons qu’elles sont accélérées et aggravées par l’avancée en âge. La promotion d’une activité sportive et d’une meilleure nutrition, des règles de bon usage du médicament, des actions de lutte contre le suicide, une mobilisation contre l’isolement au travers du programme MONALISA, ainsi qu’un accès facilité aux aides techniques et aux actions collectives de prévention, constitueront les axes prioritaires de cette politique de prévention.
Quatre mesures prioritaires :
1. Faire du domicile un atout de prévention
2. Dynamiser la prévention individuelle et collective
3. Lutter contre le suicide des âgés
4. Agir contre l’isolement des âgés
Adapter les politiques publiques au vieillissement
Le second pilier doit permettre d’adapter toutes les politiques publiques au vieillissement (en particulier celles du logement, de l’urbanisme et des transports, ainsi que la protection des majeurs) en changeant le regard sur les personnes âgées, notamment au travers de la reconnaissance du bénévolat. Figure notamment parmi les objectifs de ce volet la traduction de l’engagement présidentiel d’adaptation de 80 000 logements privés d’ici 2017.
Adapter les logements à la transition démographique
Donner aux âgés le choix du modèle d’habitat qui leur convient
Prendre en compte le défi démographique dans l’aménagement des villes et des territoires
Reconnaître l’engagement citoyen des âgés et développer à tous les niveaux les échanges intergénérationnels
Améliorer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie
Enfin, le dernier pilier a vocation à améliorer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie, notamment en relevant les plafonds de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile (soit près de 700 000 bénéficiaires potentiels), en réduisant leur reste à charge et en donnant davantage de droits aux proches aidants.
Réaffirmer les droits et libertés des âgés
Assurer l’accessibilité financière des prestations
Faire des métiers de l’autonomie une filière d’avenir
Améliorer l’information et l’accès aux droits des âgés et de leurs familles
Soutenir les proches aidants
Renforcer la participation des âgés à la construction des politiques publiques qui les concernent
Faire de l’âge un atout pour la croissance économique et l’emploi
Quelques données chiffrées | |
• 4,3 millions de personnes aident régulièrement au moins un de leurs proches âgé de 60 ans ou plus à domicile.
• 20% des aidants ont des symptômes de fatigue morale ou physique, avec des effets sur leur santé : 40% des aidants dont la charge est la plus lourde se sentent dépressifs, 29% déclarent consommer des psychotropes. La loi reconnaît et consacre plus fortement le rôle des aidants. Cette action s’articule autour de 3 axes : • Une enveloppe d’aide par année et par aidé, d’un montant qui peut aller jusqu’à 500 euros annuels. • Création d’un dispositif d’urgence en cas d’hospitalisation de l’aidant, afin de prendre en charge temporairement la personne aidée au-delà des montants et des plafonds des plans d’aide.
2. Conforter et élargir les dispositifs de formation et d’accompagnement des aidants • Élargissement du rôle de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) : . cofinancement des actions d’accompagnement et aux aidants non familiaux ; . ses moyens sont renforcés à hauteur de 5 millions d’euros par an, à cet effet. • Volonté de prendre en compte les proches aidants, de faciliter l’aménagement du temps de travail en recensant les bonnes pratiques et en faisant la promotion des organisations les plus adaptées à la conciliation des vies. |
Photo : CESE.
]]>L’agenda passé d’Eric Alauzet : les journées en circonscriptions et les principaux temps forts à l’Assemblée nationale du 7 au 26 octobre 2013.
Lundi 7 octobre
Circonscription
Mardi 8 octobre
Paris
Mercredi 9 et jeudi 10 octobre
Paris
http://ericalauzet.eelv.fr/lassemblee-examine-la-1ere-partie-du-projet-de-loi-de-finances/
Circonscription
Vendredi 11 octobre
Circonscription
Samedi 12 octobre
Circonscription
Dimanche 13 octobre
Circonscription
Lundi 14 octobre
Circonscription
http://www.artisanat-commerce-tourisme.gouv.fr/sylvia-pinel-rencontre-des-artisans-du-doubs
Mardi 15 octobre
Paris
Mercredi 16 octobre
Paris
Jeudi 17 octobre
Paris
Circonscription
Avec Michèle De Wilde Besançon, députée suppléante
Vendredi 18 octobre
Paris
Circonscription
Avec Michèle De Wilde Besançon, députée suppléante
Samedi 19 octobre
Circonscription
Dimanche 20 octobre
Circonscription
Lundi 21 octobre
Circonscription
Paris
Mardi 22 octobre
Paris
http://ericalauzet.eelv.fr/loi-de-finances-2014-eric-alauzet-explique-le-vote-positif-deelv/
Circonscription
Mercredi 23 octobre
Paris
Jeudi 24 octobre
Circonscription
Vendredi 25 octobre
Circonscription
Samedi 26 octobre
Circonscription
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