Par : Jean PARRET

Jean PARRET — Mon, 20 Nov 2017 18:05:36 +0000

Bravo. Je pense que Monsieur Hulot n’est pas le premier ministre de l’écologie à penser ou acter (du moins essayer)ce qu’il nous dit. crois à son honnêteté et à ses convictions. Rien n’est plus néfaste que l’avis ou l’information restreints. J’ose espérer que nos concitoyens, même les plus engagés dans le domaine de l’écologie, lirons ces informations, utiliseront et prendront acte de ce langage sage et déterminé.
Je suis forestier, j’ai l’avantage de bien connaître ce domaine comme ancien professionnel et élu engagé (COFOR … et syndicalement), de connaître les filières que nos forêts alimentent, les emplois qu’elles représentent, leurs différents rôles et les appétits qu’elles suscitent. L’histoire forestière nous le prouve mais nos mémoires l’oublient. L’action, la pensée de l’économiste se renouvellent tous les 10 ans, le travail du sylviculteur se décalque sur l’âge du végétal … soit 80/120 ans. Dans ce monde de l’immédiateté, je suis inquiet, très inquiet sur le devenir de ce patrimoine naturel cultivé et transmis depuis moult générations tout en alimentant notre économie, tout en sauvegardant ses composantes. SVP Monsieur le député, ne pourriez-vous pas être porteur de ce message et d’envisager des « assises » de la forêt pour que nous puissions discuter de son avenir intelligemment et de façon rationnelle, des atouts qu’elle représente. Que nous puissions enfin LA considérer certes comme une source de richesses mais aussi comme un milieu vivant aux multiples facettes ô combien nécessaires à notre équilibre. Elle est de plus en plus méconnue voire méprisée part bien des élus, gestionnaires ou industriels actuels – pas tous bien évidemment -. J’en ai pour preuve la situation actuelle à l’ONF. Le dialogue social y est rompu, c’est le grand n’importe quoi quant aux orientations, à la gestion des personnels, à la considération portées aux propriétés publiques. Nos forêts – parmi les plus riches d’Europe – sont une des composantes essentielles pour enrayer les changements climatiques, pour participer à la qualité de l’air et de l’eau. C’est aussi notre économie rurale, une puissance de développement. Ces facteurs sont aussi importants que le redressement budgétaire que nous évoquons et espérons tous. Monsieur le député, vous êtes comtois et je pense au courant de tout ceci. Je vous en supplie, pour ce qui concerne ce milieu naturel, l’heure est grave, les appétits sont nombreux. Merci de m’avoir lu, cordiales salutations comtoises, Jean PARRET …. 25370 ROCHEJEAN

Commentaires sur : Nicolas Hulot : « Un ministre n’est pas un électron libre ».

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