L’agriculture nourrit la Planète, on parle de circuits courts mais c’est de cycle court qu’il nous faut parler. De cycle court entre l’homme et le sol qui le nourrit.

Le principal enjeu de l’humanité est la coexistence pacifique et l’agriculture durable. Je souhaite participer et faire participer à cette révolution qui consiste à mettre en place un assainissement écologique couplé à l’agriculture qui réponde à la fois aux critères sanitaires, économiques, écologiques et sociaux. Ce « boulet », ce poids mort de l’assainissement peut devenir un moteur de développement majeur dans la décennie à venir. Si la volonté politique est suffisante.

Il s’agit d’un volet éducatif majeur à mettre en place en vue de l’acceptation progressive par la population de ce que le pur bon sens aurait dû conserver et optimiser : rendre à la Terre ce qu’on lui a emprunté, en mieux. Au lieu d’épuiser le sol et de le traiter comme un malade sous perfusion avec des engrais et des pesticides. Il s’agit de traiter le sol avec équité en lui donnant les moyens de produire toujours plus et toujours mieux. Au lieu de charger en microbes, en nitrates et phosphates les rivières.

Est-il possible de légiférer pour favoriser ce genre d’initiatives en lui offrant un cadre juridique favorable ?

Sur le plan économique une telle démarche ne peut être que le corollaire d’une redevance incitative (comme pour le compost) liée à la taxe d’assainissement. Un pays d’Europe du Nord, la Suède il me semble, a fait un pas dans ce sens : les deux types d’assainissement doivent coexister (tout à l’égout et toilettes sèches) dans les nouvelles constructions.

Cordialement

Christophe Fornès