Actu de campagne – L'écologie pour Paris 10 https://paris10.ecologie2020.fr Faisons la ville plus juste, plus verte et plus ouverte Mon, 16 Mar 2020 18:46:09 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.4 https://paris10.ecologie2020.fr/wp-content/uploads/sites/12/2019/09/ecologie2020-150x150.png Actu de campagne – L'écologie pour Paris 10 https://paris10.ecologie2020.fr 32 32 Merci https://paris10.ecologie2020.fr/2020/03/16/merci/ Mon, 16 Mar 2020 18:46:02 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=1987 L’article Merci est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Merci à toutes celles et ceux qui se sont déplacés hier pour voter, malgré les circonstances qui ont poussé 56% des électeurs du 10e arrondissement à ne pas se déplacer. Vous avez été 3764 à nous faire confiance, représentant 15% des suffrages exprimés : merci.

Notre boussole étant celle de la santé publique, à l’échelle nationale comme locale nous considérons que le risque sanitaire nécessite le report du second tour de l’élection municipale, prévu initialement ce dimanche 22 mars. Pour l’heure, il appartient à chacun de se protéger, protéger ses proches et participer à l’effort collectif pour limiter la progression du virus.

Le choc impacte plus durement les plus vulnérables et les plus précaires, dont les ressources vitales sont menacées par les mesures de confinement. Le développement de l’épidémie nécessite la mise en œuvre de nouvelles solidarités. La municipalité met en oeuvre ce qui est en son pouvoir pour assurer les services publics essentiels, avec l’aide des agents que nous soutenons et remercions. Par ailleurs, nous appelons chacune et chacun à la solidarité de proximité, tout en respectant les consignes de sécurité : prendre des nouvelles des personnes âgées et isolées dans son entourage, proposer de porter des courses et des repas, garder allumée la flamme de la joie et du partage partout où cela est possible…

Nous vous appelons à partager avec nous vos propositions et idées pour organiser cette solidarité indispensable en temps de crise, outil principal de notre résilience collective, en nous faisant un message sur paris10@ecologieparis.fr. Les propositions seront compilées et publiées.

Pour le collectif Écologie Paris 10e

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Stop au projet Gare du Nord ! https://paris10.ecologie2020.fr/2020/03/09/stop-au-projet-gare-du-nord/ Mon, 09 Mar 2020 09:18:26 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=1932 L’article Stop au projet Gare du Nord ! est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Après une parodie de concertation, la commission d’enquête publique émet un avis favorable à un mégaprojet dont ne voulons pas !

La commission d’enquête publique sur le projet de transformation de la Gare du Nord vient de rendre public son avis et donner satisfaction à la société d’économie mixte à opération unique (SEMOP) StatioNord portée par Ceetrus (filiale immobilière du groupe Auchan) et la SNCF. Avec cet avis complaisant, le gouvernement peut engager la fuite en avant et consacrer notre patrimoine ferroviaire à un nouveau temple de la surconsommation, en cédant dans le 10ème arrondissement ce qui a été refusé au même groupe pour Europa City, à contrecourant de l’urgence écologique, de la désaturation du quartier et de l’amélioration du service à tous les usagers.

L’avis propose ainsi de continuer avec le projet actuel dans une course contre la montre pour faire de la Gare du nord la vitrine des événements internationaux de 2023 (Coupe du monde de Rugby) et de 2024 (JO). Il n’est plus temps de le repenser. C’est la grandeur de la France qui est invoquée, dans une logique de compétition internationale avec la gare londonienne de Saint Pancras, bien que, de l’avis de tous les experts, la gare est et restera avant tout utilisée pour des trajets métropolitains et nationaux.

Un rapport d’enquête favorable donc aux 4 années de travaux pharaoniques et ne remettant pas en cause la surface prépondérante donnée aux commerces, alors que l’analyse indépendante des architectes de l’entreprise de conseil ferroviaire SMA estimait qu’un projet plus sobre était envisageable pour absorber le surcroît de trafic.

Sensibles cependant à quelques un des arguments que nous défendions, les enquêteurs recommandent de mieux insérer la gare dans la ville : intermodalité préservée avec les bus et les taxis, étude sur la mobilisation des sous-sols du parvis pour la desserte motorisée,  multiplication des circulations verticales entre les RER et les trains, 2000 places de parking vélo au lieu des 1200 annoncés, plus de surface végétalisée en toiture, une charte éthique et responsable pour le centre commercial, un meilleur accompagnement des commerçants alentours et des personnes en errance pendant et après les travaux : autant de points absents du projet qui auraient dû logiquement conduire les enquêteurs à un avis défavorable.

On notera que les conditions d’accès à la gare par le Nord, appelé par les habitants du 10e et du 18e, restent floues, comme les conditions de circulation du côté de la rue du faubourg Saint-Denis qui risquent de se retrouver encore plus congestionnée avec l’augmentation des livraisons et le report des flux départs de ce côté de la gare.

C’est pourquoi :

  • nous continuons de nous opposer au projet, tant qu’il n’est pas redimensionné et recentré sur la vie des voyageurs du quotidien et tant que son insertion à toutes les échelles d’analyse n’est pas davantage prise en compte (échelle locale mais aussi métropolitaine) ;
  • nous refusons qu’une concession de 46 ans soit octroyée au porteur du projet sur cette base ;
  • nous demandons que des garanties solides soient données à la ville sur les engagements pris in extremis pour décrocher l’avis favorable des enquêteurs ;
  • enfin, nous continuons à appeler à la constitution d’une assemblée citoyenne pour redéfinir ce projet structurant pour l’arrondissement et au-delà .

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Nos propositions pour la Grange aux Belles https://paris10.ecologie2020.fr/2020/03/03/nos-propositions-pour-la-grange-aux-belles/ Tue, 03 Mar 2020 13:34:00 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=1940 L’article Nos propositions pour la Grange aux Belles est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Nous avons distribué dans les boites aux lettres des habitants de la Grange aux Belles le courrier suivant afin de partager les propositions écologistes pour ce quartier.

Sylvain Raifaud a pu les présenter et les défendre en public lors du débat organisé le 5 mars dernier à l’école Boy Zelenski par une association de riverains.

Fait à Paris 10e, le 03.03.2020

Courrier aux habitants et habitantes du quartier de la Grange-aux-belles

Madame, Monsieur,

Il y a quelques semaines, un adolescent est mort dans le 10e arrondissement après une bagarre. Je partage la douleur de la famille et des proches, étant moi-même père de deux enfants, dont l’un est scolarisé au collège de la Grange-aux-belles. J’ai souhaité vous écrire, car je veux que l’incompréhension et la tristesse face à des batailles aussi violentes entre enfants laisse place à l’action.

Nos quartiers populaires ont dû traverser plusieurs drames en quelques années, à cause de bagarres qui n’ont plus de sens. À chaque fois, les habitants font preuve d’un courage immense, d’une force collective : on se rassemble, on se parle, on refuse la violence de la vengeance. Les premiers qui s’organisent sont les jeunes adultes et les mères. Les fêtes de quartier fleurissent, la solidarité s’exprime et les tensions se calment. Ce travail collectif commence à fonctionner. La Mairie doit encourager ces initiatives, qui fonctionnent trop souvent avec quelques sous du fond des poches des habitants. 

Notre quartier a besoin de sécurité, de dialogue, de nouveaux aménagements, et de remettre la jeunesse au coeur de son présent, pour envisager un avenir serein.

La Grange-aux-belles est un bel espace, vert, calme, piéton, avec de bons équipements de sport et de culture. J’ai travaillé avec vous à l’ouverture du jardin partagé Louis Blanc. Il faudra commencer par agrandir le square Amadou Hampâté Bâ, devenu trop petit pour le nombre de familles qui le fréquentent. Pourtant, les passants évitent de le traverser. Pour l’ouvrir, la Place du Colonel Fabien sera reliée au Canal : elle sera rattachée à la rue Albert Camus en supprimant les voitures sur son côté allant de l’auberge de jeunesse jusqu’au magasin de bricolage, et le Canal Saint-Martin deviendra un Parc Naturel, piéton et relié à l’entrée du collège. 

Plusieurs habitants sont très impliqués dans les quartiers, présents tous les jours pour réguler les conflits et trouver des solutions aux problèmes du quotidien. Rendre ce service correspond à une mission appelée “adulte-relais”; je souhaite utiliser ce statut pour rémunérer ce travail de terrain.
Mais cette présence citoyenne ne peut pas être suffisante ; l’intervention de la police est nécessaire, appuyée par la future Brigade de Sécurité et de Tranquilité Publique que je souhaite créer. Au-delà de passages réguliers, un système d’alerte ultra-réactif sera créé en cas de bagarre entre groupes, ainsi que des espaces de confiance pour qu’un jeune qui se sentirait en danger puisse trouver de l’aide sans risquer de représailles. L’efficacité du travail de la police réside également dans le respect mutuel : circuler à pied plutôt qu’en véhicule, prendre le temps de se connaître, combattre les préjugés de chaque côté… Je travaillerai à créer les conditions de la confiance.

Les objectifs de l’Équipe de Développement Local seront revus. Trop peu connu, ce service municipal est pourtant en contact direct avec les acteurs des quartiers populaires et les financements qui leurs sont dédiés. La définition de ces priorités doit se faire avec les habitants, qui connaissent le mieux la situation : ils et elles doivent être régulièrement associés au diagnostic et à la réalisation des projets. Je n’accepte pas, par exemple, que le projet du budget participatif “la grange aux belles s’anime” doté de plus de 100.000€ soit dépensé sans aucune concertation avec les habitants.

C’est la Ville qui a la responsabilité de la prévention spécialisée. Pourtant, depuis quelques années, le nombre d’éducateurs a chuté et la Mairie a choisi de fermer le Lieu d’Accueil Innovant, l’espace des jeunes : elle a considéré qu’il n’était pas utile et a mis fin à l’expérimentation. Je donnerai à ces équipes de prévention les moyens d’agir.
Par ailleurs, parce qu’il est indispensable, je serai mobilisé pour ouvrir un centre social dans le quartier. je ne comprends pas pourquoi la Grange-aux-Belles n’a pas été considérée comme le lieu prioritaire pour l’ouverture d’un centre… Il recevra également une permanence “mairie mobile” : un service d’accès aux droits en bas de chez vous.

Les adolescents bénéficieront d’un programme d’activités pendant les vacances pour leur permettre de s’émanciper et de s’épanouir (pas juste de s’occuper), car ces dispositifs manquent. Changer d’air, cela passe par exemple par des occasions de vivre sa passion musicale (mon équipe porte un “plan musique” pour favoriser la pratique en particulier dans les quartiers populaires), découvrir des musées, bénéficier de conseils pour monter un projet, ou encore d’une aide pour voyager. Pour aider les parents, un service sera créé pour accompagner les enfants qui doivent se rendre à des activités extra-scolaires ou à des rendez-vous médicaux. À l’échelle parisienne, notre groupe politique créera également des aides financières pour le baby-sitting et élargirons les horaires des crèches et des garde d’enfants. Enfin, je lancerai un programme dédié aux papas

Pour les jeunes adultes, l’orientation professionnelle est cruciale. Pour cela, il est nécessaire d’ouvrir une antenne de la Mission Locale et de réinventer le Forum pour l’Emploi de la Mairie du 10e, pour qu’il permette aux jeunes de découvrir de nouveaux secteurs et métiers épanouissants.

C’est une demande de longue date des habitants : un salon de quartier. Pourtant la Mairie passe à côté de toutes les occasions d’utiliser les locaux disponibles. J’ouvrirai enfin cette salle polyvalente, pour prendre le thé, organiser des moments entre femmes, faire les fêtes de famille, jouer avec les personnes âgées, accueillir les spectacles des talents locaux, etc.

Pour en discuter ensemble, je vous invite à participer au débat qui se tiendra en présence de l’ensemble des candidats et candidates du 10e arrondissement à l’initiative du Collectif des résidents de la Grange-aux-belles, ce jeudi 5 mars à 19h à l’école Boy Zelenski, ou lors de notre meeting le vendredi 6 mars à 19h au 18 Passage Dubail.

Je connais ce quartier et nos quartiers populaires, je crois en leur extraordinaire potentiel : je veux leur donner les moyens qu’ils méritent.

Bien à vous,

Sylvain RAIFAUD
Candidat à la Mairie du 10e
0628753460 – paris10@ecologieparis.fr

Léa VASA, Julien BAYOU, Sylvie SCHERER, et tou-tes les candidat-es de la liste “L’écologie pour Paris 10e” soutenue par Europe-Ecologie Les Verts – www.paris10.ecologieparis.fr

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Discours de Sylvain Raifaud au Trabendo https://paris10.ecologie2020.fr/2020/02/12/discours-de-sylvain-raifaud-au-trabendo/ Wed, 12 Feb 2020 10:17:21 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=1850 L’article Discours de Sylvain Raifaud au Trabendo est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Lors du Meeting de l’Ecologie pour Paris au Trabendo, Sylvain Raifaud intervenait sur les propositions démocratiques défendues par notre liste.

Retrouvez ici son intervention :

« Maire-Adjoint du 10e depuis 2014, chargé notamment des espaces verts et de la démocratie locale, j’ai eu le plaisir de célébrer de nombreux mariages.

La seule obligation du Maire-Adjoint dans cet exercice consiste à lire les articles du code civil consacré aux droits et devoirs respectifs des époux. Lorsqu’il y a des enfants dans la salle, j’attire particulièrement leur attention sur l’article 371-1, qui dit que « l’enfant est associé aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité ».

Cet article fait partie du droit de la famille, et concerne spécialement les enfants. Je crois qu’il s’agit aussi d’un principe plus général, suivant lequel tout le monde devrait être associé aux décisions qui les concernent. Cela vaut pour les habitants, les associations, les personnes qui travaillent ou qui passent par nos arrondissements. Cela vaut aussi pour les agents de la ville, et les élu-e-s.

Car nous disons souvent qu’il ne peut y avoir de prise en charge des enjeux climatiques sans justice sociale, ajoutons que les solutions sont essentiellement locales, ce qui justifie notre engagement de terrain, et qu’il ne peut y avoir d’écologie sans démocratie locale.

C’est pour cela que nous défendons dans cette campagne, avec nos ami-e-s de A Nous la Démocratie, l’idée d’une démocratie plus directe, permanente, dans laquelle les décisions ne sont pas prises au cabinet du Maire à l’Hôtel de Ville mais bien partagées avec toutes et tous.

Alors, comment faire ?

Il y a quatre étapes importantes dans la vie d’un projet municipal : la mise à l’agenda, la concertation, la réalisation et le suivi. A chaque étape les citoyens devraient avoir leur mot à dire.

Pour la mise à l’agenda nous défendons l’idée de conseils d’arrondissement et d’un conseil de paris qui laisse plus de place au dialogue avec les citoyen-ne-s, habilités à poser des questions et formuler des propositions, invités au travail en commissions. C’est ce qui se fait notamment à Saillans, dans la Drôme, depuis les dernières élections de 2014.

Nous voulons renforcer le droit de pétition existant, et pousser à l’instauration de référendums d’initiative citoyenne au-delà d’un certain seuil de signatures. Nous souhaitons aussi améliorer significativement le processus du budget participatif, qui constitue une avancée importante de ce mandat mais a malheureusement fait l’objet de trop nombreux détournements.

Pour la concertation, nous proposons de lancer des assemblées citoyennes, thématiques, sur le modèle de ce qui se faisait à Grenoble – une ville dont on aime bien parler, comme Bègles – avec les groupes d’actions municipaux dans les années 1960 lorsque Albert Dubedoux en était le Maire.

Cette forme démocratique à réinventer, associant toutes les parties prenantes d’un projet, ainsi que des citoyens tirés au sort, permettra de concevoir et de mettre en œuvre les projets avec les habitant-e-s, associations, élus et agents de la ville, et toutes celles et ceux qui sont concernés. Il s’agit de créer une nouvelle alliance entre tous, à la recherche de l’intérêt général, loin des postures et des oppositions stériles. C’est aussi l’opportunité de rééquilibrer les rapports de force entre le monde économique, la puissance publique et les citoyens.

Ces assemblées citoyennes pourront prendre en charge des sujets structurants pour la ville, nécessitant une appropriation et des débats pour en dégager les lignes importantes : adaptation des rythmes scolaires, accueil des jeux olympiques, rénovation des gares…

Enfin, les référendums locaux permettront aux citoyens de départager différentes options si aucun consensus n’a été trouvé.

Dans la future mairie écologiste du 10e arrondissement, nous serons ainsi des élu.e.s à l’écoute des habitant.e.s, des animateurs de la relation entre citoyen.ne.s et services de la ville, des facilitateurs des initiatives citoyennes. Nous mettrons également à disposition des ressources pour permettre à chacun de connaitre l’ensemble des projets en cours, les étapes passées et à venir, pour y prendre part si il le souhaite.

Voici la ville que nous voulons porter, celle de la démocratie permanente, où les décisions sont portées et partagées avec et au plus près des citoyennes et des citoyens. »

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Un parc naturel urbain pour le canal Saint-Martin https://paris10.ecologie2020.fr/2020/02/10/un-parc-naturel-urbain-pour-le-canal-saint-martin/ Mon, 10 Feb 2020 08:24:00 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=1921 L’article Un parc naturel urbain pour le canal Saint-Martin est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Le canal Saint-Martin, lieu de vie emblématique du 10ème arrondissement de Paris, fêtera ses deux-cents ans en 2025. Alors que les campagnes municipales de 2020 ont ouvert un débat autour de la création d’un « poumon vert » pour la capitale, les écologistes du 10e proposent la création d’un Parc Naturel Urbain autour du Canal Saint-Martin et ont invité la population à venir découvrir et échanger autour de cette proposition lors d’une rencontre (ici le courrier).

Compte-rendu de l’échange.

La liste Ecologie pour Paris 10 a proposé lors de cette rencontre de transformer le quartier du canal Saint-Martin en un Parc naturel urbain (PNU). Les Parcs naturels urbains sont des projets collaboratifs de protection des espaces naturels en milieu urbain, faisant participer citoyens, associations et élus à la valorisation du patrimoine de leur quartier. La création d’un Parc naturel urbain du canal Saint-Martin permettrait d’associer les habitants du 10ème arrondissement à l’élaboration d’un projet écologique et citoyen, dont la gouvernance serait partagée, et qui permettrait de mettre en valeur ce quartier historique.

Le débat a permis de faire intervenir plusieurs citoyens et membres d’associations pour rappeler la richesse patrimoniale et écologique que représente le canal Saint-Martin d’une part, et l’intérêt des Parcs naturels urbains pour sa possible redéfinition d’autre part.

D’abord, deux premiers intervenants, historiens, ont donné une brève histoire du canal. La décision de créer le canal Saint-Martin pour acheminer de l’eau potable jusqu’à Paris est officialisée par un décret de 1802. Les vicissitudes de la période napoléonienne retardent toutefois le financement et les travaux : il faut attendre 1818 pour qu’une société privée soit créée pour mener à bien l’ouvrage, la Société des canaux de Paris. Les travaux débutent en 1822, et s’achèvent trois ans plus tard, en 1825. Longtemps demeuré entièrement à l’air libre, le canal est en partie recouvert par le préfet Haussmann en 1860, afin de faciliter la circulation des troupes et le maintien de l’ordre dans la capitale. Si le canal-Saint-Martin fut initialement prévu pour approvisionner Paris en eau potable, il prit rapidement une vocation commerciale et servit au transport de marchandises : ainsi, en 1880, le bassin de la Villette avec lequel il communiquait était le quatrième port français, après Marseille, Le Havre et Bordeaux. Près d’un siècle plus tard, dans les années 1970, le canal faillit disparaitre lorsque le Conseil de Paris envisagea la construction d’une autoroute urbaine à quatre voies, censée emprunter son tracée, projet qui fut finalement abandonné. Le renoncement à l’autoroute urbaine permit la création du jardin Villemin, agrandi à quatre reprises jusqu’en 2007. Au début des années 1990, le journal trimestriel La Gazette du Canal militait pour la piétonnisation des berges, idée qui fut reprise par le maire en 1995 et appliquée les dimanches. Le quartier du canal connait depuis un rapide processus de gentrification. 

Un nouvel intervenant, membre de La Seine n’est pas à vendre, plaide en faveur d’une réhabilitation du transport fluvial et des travailleurs du fleuve. Il rappelle ainsi qu’une péniche – dont le moteur ne pollue pas davantage que celui d’un camion – peut transporter des cargaisons de près de trois-cents tonnes, soit une capacité équivalente à celle de trente camions de marchandises. L’association souhaite que l’Île-de-France accorde toute leur place aux transports fluviaux, moins chers et moins polluants, en tirant profit des importants cours d’eau qui la traversent comme la Seine, la Marne et l’Oise. La politique fluviale a pourtant pris le chemin inverse à partir de la fin des années 1980, avec un plan de déchirage visant à réduire le parc de bateaux de transport, qui détruisit l’essentiel des péniches de gabarit « Freycinet ». L’association appelle enfin le gouvernement français à décentraliser ses consultations concernant l’aménagement fluvial de la région, en sollicitant davantage les associations et en cessant de considérer la mairie de Paris comme son interlocuteur prioritaire.  

Tangi Le Dantec, urbaniste paysagiste, coauteur du livre Bien vivre la ville : vers un urbanisme favorable à la santé, Archibooks, 2018, rappelle s’être opposé aux propositions retenues par l’appel d’offre « Réinventer la Seine » lancé en 2016, jugeant que les intenses projets de construction alors retenus avaient un coût écologique excessif. En effet, les plans d’eau servent de corridor de ventilation, ce qui permet de limiter les extrema thermiques, et ainsi de diminuer la température urbaine de plusieurs degrés, ce qui peut s’avérer particulièrement précieux en période de canicule. Ces corridors réduisent également la pollution de l’air, et ce jusqu’à 50% dans certaines villes ; c’est ainsi que la municipalité de Pékin, capitale chinoise, a entrepris d’importants travaux pour accorder toute leur place aux canaux et plans d’eau dans le maillage urbain, réduisant de 20 à 30% la pollution de son air. Le canal Saint-Martin étant dans l’axe des vents parisiens (sud-sud-est à nord-nord-est), son ouverture aurait ainsi des conséquences positives sur la qualité de l’air et les températures de Paris. 

Marine Calmet, juriste des droits de la nature, part elle du constat que nos sociétés contemporaines sont trop anthropocentrées, et qu’elles gagneraient à se préoccuper davantage des thèmes écologiques, notamment en intégrant ceux-ci dans leurs droits. L’intervenante prend l’exemple du lac Érié, dans l’Ohio, qui s’est tout récemment vu reconnaitre par référendum une personnalité juridique accompagnée de droits ; l’initiative est venue des citoyens de la ville de Toledo, attenante au lac, pour réagir à la pollution causée par les activités agricoles. L’intervenante souligne que les lobbys agricoles se sont vivement opposés à ce qu’un espace naturel puisse plaider devant les tribunaux. Elle rappelle ensuite que les droits de l’environnement ont bien souvent valeur constitutionnelle, comme c’est le cas en Équateur, mais aussi en France, où la Charte de l’environnement de 2004 a été intégrée au préambule de la Constitution. Concernant la portée juridique de cette Charte, elle dépend en bonne partie de l’interprétation qu’en fait le Conseil constitutionnel, interprétation qui a connu de récentes inflexions en faveur d’une meilleure prise en compte de sa lettre et de son esprit.

Un dernier intervenant explique que les parcs naturels urbains (PNU) sont inspirés des parcs naturels régionaux (PNR), qui couvrent 15% du territoire national. Si les PNR sont une catégorie juridique, les PNU ne constituent encore que des initiatives citoyennes, qui ne sont pas reconnues par le droit positif. Les PNR peuvent être vus comme des partenariats hybrides, qui impliquent d’identifier plusieurs acteurs susceptibles de participer à sa définition et à son développement, pour ensuite en assurer la gestion sur le long terme : le plan d’aménagement du territoire des PNR s’étend ainsi sur quinze ans.

Les diverses interventions se terminent avec, comme proposition, la création d’une Délégation à la nature qui se défend.

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Une concertation pour le quartier de la place Raoul Follereau https://paris10.ecologie2020.fr/2020/01/18/une-concertation-pour-le-quartier-de-la-place-raoul-follereau/ Sat, 18 Jan 2020 13:52:00 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=1943 L’article Une concertation pour le quartier de la place Raoul Follereau est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Pendant cette campagne, nous sommes allés à la rencontre de nombreux habitantes et habitants pour leur faire part de nos propositions. Retrouvez ci-dessous le courrier que nous avons adressés aux riverain.es de la place Raoul Follereau, à qui nous présentions les propositions et les méthodes écologistes pour aménager leur quartier.

Fait à Paris 10e, le 18 janvier 2020


Chères habitantes, chers habitants du quartier de l’impasse Boutron, de l’avenue de Verdun et de la place Raoul Follereau.
Votre quartier, notre quartier, est à l’intersection d’enjeux multiples.


Riche de sa diversité, des gares au canal Saint-Martin, il accueille aussi bien les touristes flâneurs que les personnes en errance et les parisiens fêtards. Il est apprécié pour sa
végétalisation et son agencement, qui offrent un espace de fraîcheur et de calme, comme pour ses associations locales, dynamiques et solidaires. Mais les défis sont nombreux. Pour n’en citer que deux, l’impasse Boutron, sous-utilisée, est le lieu d’incivilités variées et l’avenue de Verdun est réduite à un lieu de distribution alimentaire en plein air, indigne pour les personnes qui doivent pouvoir être accueillies dans les meilleures conditions.


Le quartier a beaucoup évolué ces dernières années, au travers de la mobilisation de ses acteurs.
Ainsi, une table ronde sur la situation des exilés a été organisée pour faciliter la coordination entre les associations et structures sociales locales ; à la suite d’un vœu du
conseil de quartier, l’espace de vie sociale Club Tournesol a organisé des journées citoyennes de nettoyage ; et les arcades de la place Raoul Follereau ont été fermées sur
demande des conseils syndicaux. Nous sommes nombreux et nombreuses à vouloir rendre ce quartier plus agréable pour chacun et chacune.

Afin de redynamiser l’ensemble du quartier, un projet a été déposé et voté par les habitants lors du budget participatif de 2018. Nous déplorons que rien n’ait été mis en
œuvre pour initier sa réalisation depuis. En 2015, notre groupe politique au conseil municipal a fait classer la friche de l’impasse Boutron comme “espace vert à créer”. Sans tenir compte de ce classement, la Mairie a initié en 2019 la construction d’un bâtiment de logement social et d’une crèche, qui pourraient pourtant voir le jour dans les immeubles déjà existants du quartier, à l’occasion de ventes d’immeubles ou encore en mobilisant les quelques 12% du parc de logement vides depuis plus de 2 ans dans l’arrondissement. Malgré un engagement pris au Conseil de Paris d’étudier d’autres possibilités d’implantation de cet équipement, ainsi que de concerter le quartier sur l’ensemble des réaménagements programmés, nous avons appris que le chantier sera lancé au dernier trimestre 2020.


Nous, le collectif Écologie Paris 10ème, candidats et candidates aux élections municipales de 2020, sommes convaincus que nous pouvons atteindre les objectifs d’apaisement et de sécurité qui doivent être poursuivis, tout en maintenant l’espace public ouvert à tous et toutes, ainsi qu’en préservant la solidarité qui anime ce quartier et en atteignant les objectifs réglementaires en matière de logement social pour atteindre les 25% en 2025.

Cet écrin mérite une nouvelle vie, par la création d’un véritable espace, ouvert et agréable, reliant la gare au Canal, où les usages sont pensés et non subis, où les circulations sont optimisées tout en permettant aux usagers de faire une pause ou aux enfants de jouer. La condition essentielle est d’y travailler tous et toutes ensemble, en transparence et avec sincérité.


Si les électeurs et électrices nous font confiance lors des élections de mars et décident de faire du 10ème le premier arrondissement écologiste de Paris, nous prenons l’engagement d’organiser une concertation élargie pour construire le projet voté au budget participatif, en associant l’ensemble des habitants et usager du quartier.
Pour commencer à en discuter, nous vous donnons rendez-vous :
• dimanche 26 janvier, Avenue de Verdun, autour de notre triporteur de campagne
• lundi 27 et le jeudi 30 janvier de 18h à 20h lors d’un porte-à-porte ;
• samedi 1er février de 15h à 17h, Place Raoul Follereau, puis de 19h à 21h30 à l’occasion d’une réunion d’appartement dans votre quartier (détails et inscription sur paris10@ecologieparis.fr )
• dimanche 2 février, de 15h à 17h, Place Raoul Follereau


Nous nous tenons à votre disposition pour partager vos réflexions lors de ces rencontres, ou à l’occasion de nos rendez-vous hebdomadaires au Gourbi Palace (48, rue Albert
Thomas) chaque vendredi de 18h à 20h, ou par email sur paris10@ecologieparis.fr .


Cordialement,


Sylvain Raifaud,
Maire-adjoint Paris 10e, tête de liste
Pour le collectif Ecologie Paris 10e

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Mobilisation pour les artisans et artistes de Sainte-Marthe ! https://paris10.ecologie2020.fr/2020/01/11/mobilisation-pour-les-artisans-de-sainte-marthe/ Sat, 11 Jan 2020 16:43:40 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=304 L’article Mobilisation pour les artisans et artistes de Sainte-Marthe ! est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Les écologistes soutiennent les artisans, artistes et commerçants du quartier Sainte-Marthe et appellent à des mesures fortes pour leur permettre de continuer à vivre à Paris

Face à la gentrification et à la spéculation immobilière, le quartier Sainte-Marthe, riche de sa mixité sociale, de ses artisans et ses artistes voient, chaque jour, son lot de mauvaises nouvelles et d’expulsions.

La situation est désormais très préoccupante. Alors que le quartier a fait l’objet de rénovations importantes pour réduire la présence d’immeubles insalubres et qu’il existe un plan de la ville de Paris pour préserver l’artisanat en son sein, la Société Immobilière de Normandie (SNI) – qui détient 120 lots du quartier, dont 80 en rez-de-chaussée – vend ses locaux à la découpe à de nouveaux acquéreurs, qui les laissent vides ou les transforme en logement touristique, et font ainsi planer le doute sur la pérennité des activités du quartier. Les artisans et les artistes ont de réelles difficultés à renouveler leurs baux et craignent maintenant de devoir quitter Paris.

Les élus écologistes appellent :

1/ A soutenir l’association locale OCBaux

2/ A se mobiliser politiquement et à utiliser les outils pour protéger les habitants

Les élus écolos ont d’abord porté un vœu au Conseil d’arrondissement qui a depuis été voté par la ville de Paris. Ainsi, la ville :

•          Réaffirme son souhait de préserver l’identité du quartier Sainte-Marthe par le maintien des artistes et artisans déjà en place et le soutien à l’installation de nouveaux artisans et artistes dans les locaux vides ;

•          Étudie et mette en œuvre l’ensemble des dispositions à prendre pour garantir le maintien et la bonne occupation des locaux vides, et notamment la substitution à l’acheteur de la SIN dans le cas d’une vente de la société ;

•          Initie une réunion avec les nouveaux propriétaires et gérants de la SIN pour clarifier leurs intentions pour le quartier.

Nous appelons maintenant les responsables politiques à aller plus loin et à acheter l’ensemble des lots de la SNI et à préempter les baux commerciaux à céder pour lutter contre ce phénomène maintenir la population qui vit ici et créer un quartier d’artisanat préservé.

Sylvain Raifaud et Léa Vasa, élus écologistes du 10e

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Noël écolo sans Amazon dans le 10e ! Rejoignez l’action ! https://paris10.ecologie2020.fr/2019/12/10/noel-sans-amazon-dans-le-10e/ https://paris10.ecologie2020.fr/2019/12/10/noel-sans-amazon-dans-le-10e/#respond Tue, 10 Dec 2019 00:16:53 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=243 L’article Noël écolo sans Amazon dans le 10e ! Rejoignez l’action ! est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Le collectif Ecologie Paris 10e, qui mène la campagne des municipales 2020, lance en cette fin d’année, une opération pour désintoxiquer Noël de la pollution Amazon, et ce en trois temps :

1) prendre conscience des dégâts causés par Amazon

Dégâts sociaux : Amazon ne paie pas la plupart de ses impôts en France. De plus Amazon crée des emplois sous-payés, sous-qualifiés et très exposés en terme de santé. Amazon provoque la fermeture de nombreux commerces de proximité : on estime que pour 1 emploi créé par Amazon, ce sont entre 2 et 3 emplois détruits ailleurs, provoquant la mort des centre-ville ou de certains quartiers parisiens. Les livraisons ne sont pas gratuites, leur bas-coût est directement lié à l’exploitation des livreurs.

Dégâts environnementaux : les paquets Amazon sont sur-emballés et génèrent beaucoup de déchets. De plus le système de livraisons individuelles fait augmenter de façon exponentielle les camions dans Paris, générant embouteillages, pollution et stationnement anarchique.

Précarité du travail, exil fiscal, livraisons polluantes, destruction des commerces de proximité… En achetant sur Amazon, on pense faire des économies, mais à quel prix ?

2) choisir l’alternative pour nos achats de Noël @kdoecolo10

Paris offre une diversité de commerces incroyable. Dans le 10e, ce sont de réels trésors à dénicher en bas de chez soi. Faire un shopping écolo et faire plaisir, c’est possible. Rencontrer les commerçants, leur demander conseil, faire du lèche vitrine, voilà un plaisir à retrouver, sans attendre anxieusement l’arrivée du colis chez soi.

Profitez du catalogue des idées de cadeaux écolos, qu’on trouve dans les commerces du 10e, et n’hésitez pas à le compléter avec le hashtag #noelsansamazon !

Et contribuez vous aussi en nous envoyant vos idées cadeaux écolos et locaux à paris10@ecologieparis.fr

3) réfléchir et s’engager

17 décembre, 20h30 au cinéma Le Brady, ciné-débat autour du film de Ken Loach « Sorry we missed you »

Projection suivie d’un débat autour de la thématique de l’exploitation 2.0, et des livraisons dans Paris, avec :

– Claire Lejeune, du collectif Ma Zone, signataire de l’appel Stop Amazon

– un Inspecteur du travail – sous réserve

– Jean-Daniel Zamor, du CLAP (collectif des livreurs autonomes de Paris)

– Léa Vasa, Maire adjointe du 10e en charge de l’économie sociale et solidaire

Au cinéma le Brady – 39 Boulevard de Strasbourg – 17 décembre 20h30

En mars 2020, voter pour une Mairie du 10e écolo c’est  :

  • Donner la priorité à l’économie sociale et solidaire : accompagner les commerces dans une démarche produits durables et zéro déchets ; soutenir l’installation de commerces durables, de halles alimentaires et de marchés de produits locaux, bio et éco-responsables ; accompagner vers les métiers et secteurs de l’ESS, les jeunes, les personnes en recherche d’emploi et/ou en réorientation professionnelle (salon de l’emploi du 10e, parcours découverte, petits dej’ de l’emploi), mobiliser et encourager l’épargne solidaire des parisien-ne-s pour soutenir l’installation de commerces durables en partenariat avec la ville ; redonner aux habitant-es leur place dans l’installation des commerces de quartier à l’instar du programme de pieds d’immeubles bichat-temple
  • Faire du 10e la capitale de la mode éthique :  créer dans le 10e, un pôle économique de la mode éthique et durable (un réseau, des outils mutualisés, du foncier, un rayonnement international, une inspiration et un moteur pour tout le secteur…), en commençant par la caserne Château Landon et son espace de 5000 m2 et en s’appuyant sur toutes les initiatives (textilerie, ressourceries diverses, créateurs éthiques, couturiers de toutes les cultures…)  
  • Développer l’économie circulaire, du réemploi : implantation d’une bricothèque municipale, bourse d’échange municipale d’objets divers et facilitant les dons, programme d’éducation populaire aux aptitudes manuelles et à la réparation, continuer à créer des ressourceries et les doter de moyens financiers suffisants, organisation de zones de gratuité, création d’un grand marché circulaire une fois par mois, soutien aux biffins et création de zones encadrées, sécurisées et nettoyées en partenariat avec les associations et les personnes 
  • Un plan parisien de logistique et livraisons vertueuses : création de micro-hubs logistique urbaine, avec bornes de recharge, partage de véhicules utilitaires électriques pour les professionnels et mutualisation des moyens logistiques pour les commerçants ; création d’une offre de vélos-cargos pour la logistique du dernier kilomètre et aide aux commerçants et artisans pour s’équiper en véhicule utilitaire électrique ; optimisation de l’usage de fret fluvial du canal saint martin ; interdire à certaines heures ou certains jours les camions dans les quartiers ; lancer un système de réservation pour les places de livraison, avec un contrôle par bornes connectées ; favoriser les livraisons pour les commerçants et les artisans par rapport aux livraisons pour les particuliers 
  • La protection de l’artisanat d’art, contre la spéculation immobilière, dans le quartier Ste Marthe, au travers de la mobilisation de l’Office Foncier Solidaire ; permettre aux ouvriers et artisans de vivre et d’exercer à Paris (politique logement), création du premier quartier d’artisanat d’art municipal

Le 10e est mûr pour être vert !

Avec le collectif Ecologie Paris 10

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Participez à l’enquête publique sur la Gare du Nord https://paris10.ecologie2020.fr/2019/12/09/participez-a-lenquete-publique-sur-la-gare-du-nord/ https://paris10.ecologie2020.fr/2019/12/09/participez-a-lenquete-publique-sur-la-gare-du-nord/#comments Mon, 09 Dec 2019 14:40:53 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=230 L’article Participez à l’enquête publique sur la Gare du Nord est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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PARTICIPEZ A L’ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LE PROJET DE TRANSFORMATION DE LA GARE DU NORD

Notre équipe vous propose de participer simplement à l’enquête publique au travers de ce formulaire, qui vous permet de sélectionner les arguments pré-rédigés qui vous paraissent pertinents et/ou de rédiger votre propre contribution. Tout sera déposé sur la plateforme officielle de la consultation publique et nous pourrons également garder contact et vous tenir informés de la suite de la mobilisation.

>>>> PARTICIPEZ EN CLIQUANT SUR CE LIEN ! <<<<

Vous pouvez retrouver sur Mediapart notre tribune complète. Nous appelons à :

  • refuser le permis de construire actuel ;
  • mandater le collectif citoyen « retrouvons le nord pour la gare du nord » pour élaborer une proposition alternative et d’intérêt général https://twitter.com/Retrouvonsleno1 dont vous retrouverez la tribune ici.

Une enquête publique est en cours pour recueillir les avis du public sur ce projet. Vous pouvez retrouver toute la documentation officielle et déposer votre avis jusqu’au 8 janvier :

Retrouvez ici quelques tribunes et articles relatifs au projet d’extension de la gare :

  • Article La Tribune/AFP – Lâchée par Paris sur la transformation de la gare du Nord, la SNCF craint des années de délai
  • Article Le Parisien – Transformation de la gare du Nord : tout se joue ce jeudi pour l’extension commerciale
  • Tribune de Maryne Buffat ici
  • Tribune de P.Braouezec ici
  • Tribune de Pierre Veltz ici
  • Tribune d’un collectif d’architectes et d’urbanistes ici

>>>> PARTICIPEZ EN CLIQUANT SUR CE LIEN ! <<<<

Voici quelques arguments pour faciliter votre contribution.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car l’intérêt général du projet reste à prouver, notamment car les investissements semblent plus tournés vers les voyageurs plus aisés et internationaux (doublement des surfaces d’attente Eurostar, 20.000m² de surfaces commerciales…), que vers les trajets du quotidien en banlieue.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car le premier objectif de la réorganisation de la gare doit être d’offrir aux voyageurs un lieu et un moment d’échanges aussi confortables que possible alors qu’en l’état, le projet va rallonger le parcours de centaines de milliers de personnes en les obligeant à traverser des espaces commerciaux inutiles.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car il prétend fluidifier les flux de voyageurs alors qu’il concentre l’ensemble des départs à l’angle Sud-Est de la gare.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car, en créant un pôle d’attractivité, il va générer des flux supplémentaires en contradiction avec l’objectif poursuivi.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car ce projet est présenté sans réflexion sur les abords.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car il n’a pas été envisagé d’ouverture de la gare vers le nord (boulevard de la Chapelle).

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car le projet va défigurer la plus illustre et la plus belle gare de Paris, chef-d’œuvre de l’architecte Jacques Ignace Hittorff, figurant à l’inventaire des Monuments historiques, par la construction à son flanc Est d’un immense bâtiment et par la multiplication sous la halle Hittorff de coursives et de passerelles

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car l’implantation d’une telle masse de commerces et d’activités à la Gare du Nord, dans un ensemble fermé sur lui-même, est une atteinte à la volonté de rééquilibrer les activités dans l’espace du Grand Paris.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car la multiplication de commerces va rendre insoluble la question de leur réapprovisionnement dans un quartier déjà congestionné.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car ce nouveau pôle commercial (alors que le quartier n’en manque pas) va non seulement concurrencer les commerces en proximité de la gare mais aussi et surtout concurrencer les commerces des gares et centres-villes de banlieue les transformant en villes-dortoirs sans vie.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car l’interconnexion du bipole Gare du Nord / Gare de l’Est n’est pas pris en compte, ni même les circulations d’une gare à l’autre.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car les travaux puis le report côté Est des flux départs vont conduire à une congestion totale de la rue du faubourg Saint-Denis déjà sursaturée.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car les investissements prévus ne concernent pratiquement pas les parcours vers la banlieue (transilien, RER) alors que ceux-ci représenteront l’essentiel de l’augmentation du trafic attendu.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car le projet prévoit de contraindre le voyageur à monter à 6 mètres de hauteur dans le centre commercial, tout à l’est de la gare, pour accéder aux quais par des passerelles, des escaliers et des ascenseurs, ce qui implique pour lui davantage de distance à parcourir et des temps d’accès nettement augmentés.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car des transformations efficaces, beaucoup plus légères en coût et en temps, peuvent être apportées à la Gare du Nord pour qu’elle remplisse son rôle premier, celui d’une gare.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car la vraie modernité, la vraie rupture n’est pas dans le bourrage bétonné de mètres carrés  rentables mais dans le choix de l’espace retrouvé, du vide, de la fluidité, de la simplicité, de la lumière et de la sobriété.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car le titanesque projet actuel ne sera jamais prêt pour le JO 2024 et va gravement impacter les voyageurs vers la banlieue ou le métro dont les flux vont augmenter dès 2022 avec la mise en service de la branche ouest du RER E.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car loin de dynamiser le quartier, le projet prévoit de refermer la Gare du Nord sur elle-même, portant préjudice aux commerces existant ainsi qu’aux riverains.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car le choix inutile de séparer les flux de départ et d’arrivée fait exploser les coûts et la complexité du projet.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car la Gare du Nord doit rester une gare et ne pas devenir ni un temple de l’ultra marchandisation ni un aéroport.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car il est absurde de détruire l’entrée lumineuse du hall d’échanges grandes lignes/banlieue/RER qui ne date que de 2001.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car, plutôt que de refermer la Gare du Nord sur elle-même, il serait préférable de repenser l’ouverture de la gare de banlieue et de la gare RER pour en faire des espaces qui soient moins anxiogènes, car confinés et labyrinthiques, et plus « women friendly ».

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car il importe de conserver l’œuvre de Leandro Erlich, « Maison fond », œuvre hautement symbolique installée sur le parvis en marge de la COP21.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car la Gare du Nord ne doit pas viser l’exclusion des populations en errance ou précarisées mais au contraire leur offrir des services adaptés (Centre de soins multi-disciplinaires, centre d’accueil et d’écoute, bains douches) afin de les ramener dans le système de soin.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car, hormis la station envisagée pour les bicyclettes manifestement sous-dimensionnée, le projet actuel n’attache que peu d’importance à l’intermodalité des transports (tramway reliant la Gare aux autres gares parisiennes, desserte de bus intelligemment pensée, espaces protégés pour les mobilités douces, etc.)

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car la maîtrise d’ouvrage est confiée à un partenariat public-privé porté par une société d’économie mixte à opération unique – la SEMOP – réunissant SNCF mobilités et le groupe privé Ceetrus à qui, demain, l’exploitation des espaces non dédiés aux voyageurs sera confiée dans le cadre d’une concession d’espaces publics d’une durée exorbitante (46 ans). En effet, l’exploitation de ces nouveaux espaces ne seront restitués à la SNCF qu’à l’issue de cette période.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car la construction d’un bâtiment logistique de 500m2 situé au droit du boulevard de la Chapelle va bloquer toute perspective d’ouverture au nord de la gare.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car le projet n’a pas été pensé en cohérence avec le projet du Nouveau Lariboisière.

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car le projet masque une opération immobilière, sous couvert d’une requalification de la rue de Maubeuge (immeubles démolis et reconstruits au 110 bis et 112), alors qu’une autre destination aurait pu être envisagée (équipements ou logements sociaux, par exemple).

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car aucune garantie n’a été donnée quant aux emplois qui seront créés pour le chantier, aux bassins de recrutement (quartiers populaires) et au recours à des emplois d’insertion par l’activité économique (clause sociale).

Je m’oppose à la délivrance du permis de construire à la SEMOP car la commission nationale du débat public (CNDP) aurait dû être saisie car il s’agit d’un équipement touristique d’un coût supérieur à 300M€ (cf. articles L. 121-8 et R. 121-2 du code de l’urbanisme).

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https://paris10.ecologie2020.fr/2019/12/09/participez-a-lenquete-publique-sur-la-gare-du-nord/feed/ 1
Faisons respirer un air pur à nos enfants https://paris10.ecologie2020.fr/2019/09/10/faisons-respirer-un-air-pur-a-nos-enfants/ Tue, 10 Sep 2019 10:16:00 +0000 https://paris10.ecologieparis.fr/?p=288 L’article Faisons respirer un air pur à nos enfants est apparu en premier sur L'écologie pour Paris 10.

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Une pollution aux gaz d’échappement intolérable dans le 10e Arrondissement

Les enfants sont plus vulnérables que les adultes à la pollution.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommandait dans son rapport sur la pollution de l’air rendu public cet été une réduction importante de la circulation motorisée en ville, estimant que les preuves des effets néfastes sur la santé de l’exposition aux émissions issues du trafic routier étaient fortes.

Dans le 10e Arrondissement, les grands axes sont nombreux et frappés de plein fouet par les pollutions atmosphériques. Plus de la moitié des écoles dépassent les seuils de pollution recommandés par l’OMS, en particulier celles de Louis Blanc, Acqueduc, Lafayette, Marseille et Vellefaux qui apparaissent comme étant les plus touchées selon les résultats publiés par AIRparif.

Depuis un an et le changement du plan de circulation, l’école élémentaire de la rue Louis-Blanc baigne dans une pollution constante due aux gaz d’échappement. Un embouteillage permanent que le feu tricolore de la Chapelle, trop court, ne permet pas de fluidifier a fait de la rue un véritable un goulot d’étranglement. Les véhicules y roulent au pas, sans discontinuer, de 7 heures à 23 heures, à proximité des cours de récréation.

Les riverains de la rue Louis-Blanc vivent un véritable enfer. Certains attrapent des maux de tête. Les enfants développent de l’asthme. Sans parler du stress permanent que génère un trafic routier saccadé et bruyant. Au problème de pollution, s’ajoute celui de l’évacuation des malades et des blessés par le SAMU ou par les pompiers vers l’hôpital Lariboisière, tout proche, alors que la rue Louis Blanc en est un accès naturel.

Cette situation est intolérable.

Un blocage symbolique de la rue Louis Blanc

Afin de faire entendre la voix des écoliers de la rue Louis-Blanc mais aussi de toutes les habitantes et habitants du 10e Arrondissement préoccupés par la santé de leurs enfants, nous avons initié, jeudi 5 septembre, une action de blocage symbolique de la rue, pendant quelques minutes, au moment où les enfants se rendaient à l’école.

Nous avons offert aux écoliers, pour un matin seulement (malheureusement), la possibilité de rentrer dans leur établissement scolaire dans une rue apaisée, sans gaz d’échappement.

Ce fut pour nous l’occasion d’échanger avec les riverains de la rue Louis Blanc et de constater à quel point ils étaient déçus par l’inaction des pouvoirs publics.

Alors que des solutions existent.

Plus aucune école au-dessus des seuils de pollution !

Ecologie Paris 10 est un collectif citoyen déterminé à gagner la Mairie du 10e Arr. en mars 2020, rassemblé derrière des valeurs fondées sur l’écologie, la justice sociale et la démocratie, ouverts à toutes les habitantes et habitants du 10e Arrondissement qui partagent ces mêmes valeurs.

Nous proposons de piétonniser les rues des écoles matin et soir, de les végétaliser et de faciliter leur accès en vélo. Cette mesure serait accompagnée de la création d’une rue piétonne et sécurisée dans chaque quartier, de préférence devant les écoles, pour que les enfants puissent s’y épanouir. Elle serait également l’occasion d’amorcer le nécessaire travail à venir de suppression du trafic de transit à l’intérieur des quartiers.

D’autres solutions existent et nous savons que les habitantes et habitants du 10e Arrondissement ne manquent pas d’idées.

Venez-nous en parler ! Rejoignez le collectif, pour que des solutions soient mises en place !

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