Alimentation

L’économie mondialisée a privé les territoires de leur autonomie pour se nourrir, ce qui accélère encore plus notre vulnérabilité aux chocs écologiques. Aujourd’hui, à Nantes, il n’est pas toujours facile d’avoir accès à une alimentation saine et bon marché. Regagnons notre sécurité écologique sur cet essentiel, en développant de l’emploi local non-délocalisable, et en soutenant les agriculteurs et agricultrices de notre territoire.

Nos propositions

pour une ville 100% bio et 100% en circuits-courts

Alimentation

Propositions détaillées

Alimentation

Une délégation d’élu.e et une vice-présidence à la transition alimentaire pour viser le 100% bio sur la métropole

Engager la rupture avec le modèle agricole dominant pour proposer une alimentation locale 100% bio pour les Nantais.e.s. En allouant une délégation d’élu.e et une vice-présidence à la transition alimentaire, et en travaillant avec le monde paysan et les territoires voisins, nous aurons les moyens de viser avec détermination un cap ambitieux : devenir un territoire 100 % bio, 100 % en circuit-court, en autonomie à 20 %.

Conquérir des terres agricoles sur la métropole et sécuriser l’installation des jeunes agriculteurs bio

Conquérir des terres agricoles sur la métropole et y favoriser l’installation des jeunes agriculteurs bio. D’ici 3 ans, la moitié de nos agriculteur.rice.s partira à la retraite ! Nous viendrons en soutien aux transmissions et installations de jeunes agriculteur.rice.s en bio et circuit-court., Pour les nouvelles installations, nous mettrons en place une politique de défrichage offensive sur toute la Métropole, avec en ville la création d’un espace en pleine terre pour tout nouveau projet urbain. Sécuriser les parcours de transition vers l’agriculture bio et paysanne. Nous aiderons financièrement les agriculteurs et agricultrices prenant des mesures agro-climatiques, contractualiserons avec elles/eux pour sécuriser les parcours de transition vers la bio (débouché assuré sur la restauration scolaire) et apporterons des aides renforcées pour celles et ceux déjà engagé.es sur le bio et le circuit-court.

Une coopérative alimentaire pour organiser la distribution en circuit-court sur la métropole

Créer une coopérative alimentaire pour organiser la distribution en circuit-court sur la métropole. Aujourd’hui, les agriculteur.rice.s engagé.e.s ont besoin d’un soutien technique et financier pour s’organiser ensemble. Appuyée sur les structures existantes (Kiosque Paysan, groupements d’agriculteurs locaux), nous développerons cette plate-forme coopérative (SCIC) qui organisera les commandes, la logistique et la distribution en circuit-court des produits alimentaires du territoire.

Miser aussi sur l’agriculture urbaine

Nous ajouterons de nouvelles parcelles de jardins familiaux et collectifs, concentrant l’effort sur les interstices en pied d’immeubles et les parcs municipaux. Le développement de l’agriculture urbaine professionnelle sera aussi une priorité, ainsi que le soutien à la création d’une Maison des Agricultures Urbaines.

Une cantine 100% bio et deux repas végétariens par semaine

Priorité à une alimentation saine à la cantine. Nous passerons de 1 à 2 repas végétariens ou végétaliens par semaine. Les parents qui le souhaitent pourront inscrire leur enfant pour la formule “tout végétarien” en début d’année. En partenariat avec les acteurs du territoire, nous renforcerons les efforts pour atteindre (enfin !) un approvisionnement en produits 100 % bio et locaux. Nous répartirons la cuisine centrale sur plusieurs sites pour assurer plus de proximité dans la production des repas.

Insertion d’une clause “bien-être animal” dans la commande publique pour la restauration collective

Prendre en compte le bien-être animal dans nos politiques publiques. Nous créerons une délégation d’élu.e dédiée à la Protection animale. Nous mettrons en place une clause “bien-être” animal dans les appels d’offre pour restauration collective et interdirons la commande de produits issus de l’élevage intensif et de produits animaux issus d’abattage sans insensibilisation préalable. Nous mettrons en place une politique de stérilisation des chats errants et créerons des espaces de vie pour chats libres. Nous faciliterons la création d’espaces pour les chiens dans les parcs publics et d’espaces dédiés “Caniparc”. Nous faciliterons la création de places pouvant accueillir des personnes accompagnées de leurs animaux dans les foyers, hébergements d’urgence et dans les EPHAD.

Acheter bon et bien en bas de chez soi, c’est un droit : un point de vente alimentaire en circuit-court dans chaque quartier de vie

Nous donnerons la priorité à l’implantation, dans chaque quartier de vie, d’au moins un point de vente alimentaire en circuit-court et d’un comptoir réemploi/réparation. Nous favoriserons également l’implantation des commerces indépendants et développerons l’aide au démarrage de jeunes commerçant.e.s.

Vive les « boîtes en transition » !

Nous soutiendrons les commerces et restaurants engagés dans la transition, épiceries vrac, ressourceries, le micro-artisanat… via un bonus financier. La carte multi-services, qui facilite l’accès des personnes à bas revenus aux loisirs, permettra également d’accéder aux services de ces entreprises.

Une carte « multi-services » solidaire pour manger mieux à petit prix

Nous mettrons en place ne carte “multi-services” qui permet aux personnes à faible revenu d’accéder aux produits des AMAP, épiceries solidaires et autres commerces engagés à tout petit prix

Boucler la boucle des déchets alimentaires

Pour viser le doublement du volume de déchets compostés, nous poursuivrons le déploiement des composteurs de quartier et le soutien à l’achet d’une lombricomposteur, nous généraliserons la collecte à domicile des déchets organiques (3e sac vert), créerons une plateforme de compostage au sud-ouest de la Métropole, et expérimenterons des dispositifs de valorisation énergétique.

Retrouvez l’intégralité de nos mesures sur l’alimentation dans le programme complet :