« L’alternance portée par Julie Laernoes et les écologistes nantais.es m’enthousiasme ! »

A Nantes, l'alternance est portée par les écologistes

4 questions à Florian LeTeuff

Quel est votre attachement à la ville de Nantes ?

J’ai grandi sur les bancs des écoles publiques nantaises. Mon attachement pour la ville, son histoire, ses habitant.e.s ainsi que sa vitalité démocratique est fort. Il se reflète bien dans mon engagement associatif. Je suis également auteur et éditeur de livres consacrés à l’histoire de Nantes, à ses bars et cafés ou encore à mon club de cœur : le FC Nantes.

Qu’est-ce qui vous a plu dans le projet porté par Julie Laernoes ?

Depuis plusieurs années, je constate l’intégrité des élus écologistes, notamment sur un sujet qui m’intéresse particulièrement : l’avenir du FC Nantes et du stade de la Beaujoire. Bien qu’étant dans la majorité, les Verts ont eu le courage de s’opposer frontalement au scandaleux projet YelloPark puis au projet ubuesque de double stade. Par ailleurs, concernant la question de la réintégration de Nantes à la Bretagne, le projet de Julie Laernoes est cohérent. Avec la tenue des Etats Généraux de la réunification, un calendrier et une méthode, l’engagement est clair : il s’agit de proposer aux Nantais.es de rouvrir le débat sur l’appartenance de Nantes à la Bretagne, un débat tabou depuis des décennies ! Enfin, la mairie est aux mains de la même équipe depuis plus de trente années. Je crois que le temps de l’alternance a sonné. Que cette alternance soit portée par les écologistes est enthousiasmant !

En charge de la question du sport professionnel, comment imaginez-vous votre action politique ?

En tant que Nantais passionné de football, je souhaite que le FC Nantes renoue avec sa dimension collective et populaire et redevienne la fierté de la ville. En 2001, des actionnaires extérieurs au territoire se sont emparés de l’intégralité du capital du club. Le FC Nantes a perdu son ancrage local. Je défends l’actionnariat populaire, un mode de gestion sain qui permet aux acteurs du territoire d’être partie prenante de la gouvernance et du développement de leur club.

Et la question écologique ? Que signifie-t-elle pour vous ?

J’ai beaucoup d’humilité sur la question. Si ma prise de conscience est bien réelle, elle est tardive. C’est notamment la raison pour laquelle j’admire d’autant plus celles et ceux qui se sont engagé.e.s sur la question depuis de nombreuses années. Les écologistes sont crédibles, légitimes, ont l’expertise nécessaire et c’est vers eux qu’il faut se tourner aujourd’hui.