Nantes ensemble https://nantes-ensemble.fr Pour une ville écologique, humaniste et apaisée Thu, 11 Jun 2020 17:15:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.4 https://nantes-ensemble.fr/wp-content/uploads/sites/14/2019/10/cropped-logo_nantes_ensembleWEB_100-32x32.png Nantes ensemble https://nantes-ensemble.fr 32 32 L’urgence d’agir ! https://nantes-ensemble.fr/lurgence-dagir/ Thu, 11 Jun 2020 17:15:03 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2867 L’article L’urgence d’agir ! est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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La campagne du premier tour des municipales est terminée. Nous tenons à vous remercier une fois encore pour votre soutien et votre mobilisation lors de cette campagne inédite. Dimanche dernier, les diverses composantes de notre liste Nantes Ensemble (EELV, AVEC et co-listier.e.s non encarté.e.s) ont voté à 77% pour un accord avec la liste Nantes en Confiance portée par Johanna Rolland. C’est donc réuni.e.s autour d’un projet politique commun, que nous avons baptisé « Ensemble, Nantes en confiance », que nous nous présenterons face aux Nantaises et aux Nantais lors du second tour des municipales le 28 juin prochain.
 
Pourquoi une telle décision ? Tout d’abord, la crise du Covid19. Bien plus qu’un élément de contexte, cette crise inédite a rendu encore plus évidente la nécessité du travail en commun, à l’intérieur des institutions, pour agir vite et fort face à la catastrophe sociale et économique qui se ressent déjà dans notre ville. 
 
Travailler ensemble à assurer un quotidien serein pour tou.te.s les Nantais.e.s, un quotidien qui puisse garantir de l’emploi, un toit, des services publics forts, du pouvoir d’agir et une vie associative riche. 
 
Travailler ensemble à préparer notre ville aux grands défis, à engager la transition à la bonne hauteur et à préparer la résilience, à changer nos modèles de production et de consommation dans cette lutte durable contre le dérèglement climatique. 
 
Travailler ensemble pour soutenir la reprise de l’économie locale et des emplois qui sont derrière, en opérant sa transition écologique et éthique, avec des mesures d’urgence exceptionnelles pour soutenir le tissu économique de notre ville, mais aussi une relocalisation de nos besoins essentiels (se nourrir, se loger, se chauffer) au nom d’une économie locale au service du territoire. 
 
Travailler ensemble avec les habitant.e.s, en soutenant les initiatives collectives dans les quartiers, selon les principes de l’éducation populaire et de l’auto-organisation. Le temps est fini où la collectivité décide et agit seule. 

C’est sur ces principes fondamentaux que nos deux listes ont réussi à mettre sur pied un programme d’une grande détermination. Il ne s’agit pas d’un simple « contrat » de fusion entre listes, mais bien l’intégration in extenso de plus de 60% de nos mesures, autour d’enjeux clés : 

Le droit au logement, avec une mobilisation inédite sur le droit au logement, l’encadrement des loyers, 1 % du budget de Nantes Métropole à la mise à l’abri des personnes à la rue, un plan massif de rénovation énergétique (5000 logements par an…)
Le droit à la santé pour tou.te.s, avec la création de centres de santé pluri-professionnels sous forme publique ou associative dans les quartiers, la création d’une maison de santé mobile, la mise en place de médiateurs santé dans chaque quartier, l’ouverture de 2 maisons de santé (Bellevue et Nantes Nord) 
Des réponses fortes à l’urgence sociale et économique à court, moyen et long terme, à la hauteur de cette crise sanitaire inégalée. Nous poursuivrons l’objectif d’une transformation de l’économie au service du territoire et de la transition écologique avec une « COP territoriale » dès 2020 pour s’engager collectivement à rester sous les +1,5 °C, avec la remise à plat du projet d’extension de la Cité des Congrès au regard des enjeux environnementaux et notamment du contexte post-Covid, avec des moyens supplémentaires donnés à l’économie sociale et solidaire, avec l’accompagnement de filières stratégiques du territoire dans leur transition, avec la réorientation de la politique de développement économique de la Métropole
Faire avec et non plus « à la place » des habitant.e.s Nous créerons un budget participatif d’un million d’euros par an pour des investissements de proximité proposés par des citoyens, et nous donnerons plus de pouvoir d’action aux habitants en renforçant le Bureau des projets et l’application du principe du 50/50 (les habitant.e.s proposent et font, la collectivité finance et accompagne).
Le déploiement d’une ville nature et résiliente, adaptée au changement climatique, avec un Plan Climat Air Energie Territorial révisé et un plan-guide écrit avec les citoyen.ne.s, avec 150 îlots de fraîcheur, avec un plan « Pleine terre » pour végétaliser la ville, la plantation de 25 000 arbres, la transformation de la place de la Petite-Hollande en grande place nature et le Pont Anne-de-Bretagne en un pont belvédère/jardin, avec la remise en cause des publicités lumineuses ou encore un moratoire sur le déploiement de la 5G
Une alimentation saine, s’appuyant sur la transition alimentaire locale : 100 % de repas « faits-maison » dans les cantines scolaires et dans les crèches, des cantines zéro plastique à échéance décembre 2021, la création de 100 parcelles de jardins familiaux, notamment en pied d’immeubles, l’accompagnement des agriculteurs se convertissant à la Bio… 
Et une mobilité durable, qui répond aux enjeux sociaux et climatiques, avec la gratuité des transports en commun lors des pics de pollution, en multipliant par 4 la pratique du vélo grâce à un réseau express vélo métropolitain, en développant les transports en commun vers le centre-ville et entre les quartiers, en élargissant les trottoirs pour les piétons pour se ré-approprier l’espace public ou encore en instaurant un dimanche par mois sans voitures dans certaines rues et quartiers

Enfin, nous nous sommes parlés sans ambiguïté sur la nécessité d’une nouvelle gouvernance au sein de notre majorité, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs, et de nouvelle règles ont été actées dans un nouveau contrat de majorité. Nous avons évolué, l’équipe de Johanna Rolland a évolué, il faut le souligner. C’est quelque chose de fort : l’accord d’aujourd’hui annonce une nouvelle façon de travailler ensemble, plus équilibrée et plus unitaire.

C’est pour toutes ces raisons que je vous donne rendez-vous le 28 juin prochain pour le second tour des élections municipales. Forts de cette union, nous serons en mesure de porter haut et fort le projet écologiste, humaniste et démocratique qui est le nôtre si les Nantais.e.s nous font confiance. 

Nous avons besoin de vous. 
 
Prenez soin de vous et à bientôt,

Julie Laernoes 
 
Pour retrouver l’intégralité des mesures, le contrat de gouvernance ainsi que la liste de second tour, c’est ici : https://jr2020.fr/

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Deuxième tour des municipales le 28 juin prochain : Construisons « Nantes d’après », la nouvelle liste du rassemblement au nom de l’urgence sociale et écologique https://nantes-ensemble.fr/cp-deuxieme-tour-des-municipales/ Fri, 22 May 2020 18:18:16 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2853 L’article Deuxième tour des municipales le 28 juin prochain : Construisons « Nantes d’après », la nouvelle liste du rassemblement au nom de l’urgence sociale et écologique est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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Communiqué de presse – le 22 mai 2020

Alors que le Premier Ministre vient d’annoncer la tenue du second tour des élections municipales le 28 juin prochain, nous devons prendre nos responsabilités localement et être à la hauteur. La liste écologiste et citoyenne «Nantes ensemble », menée par Julie Laernoes, propose d’ouvrir largement le dialogue avec ses deux partenaires potentielles, Margot Medkour et Johanna Rolland.

 » Chacune de nos trois listes a mis en avant des solutions, l’heure n’est plus à la discorde, nous sortirons plus forts de cette crise en les associant, avec pour horizon commun une écologie de l’action et de l’entraide ici à Nantes », explique Julie Laernoes. 

Des discussions auront lieu dans les prochains jours avec l’une puis avec l’autre tête de liste. Dès lors, trois scénarios sont à envisager : un arc à trois qui représente au Conseil municipal la diversité de la gauche nantaise ou, si toutefois Margot Medkour ou Johanna Rolland s’y oppose, un binôme qui devra dans tous les cas respecter les fondamentaux du projet écologiste de Nantes Ensemble. 

Cette nouvelle liste de rassemblement, que nous proposons de nommer « Nantes d’après », devra faire face à trois fondamentaux :

– La construction collective d’un projet politique qui réponde aux enjeux prioritaires de la crise et de la reprise actuelles en :

1- assurant un quotidien serein pour tous.tes les nantais.es, en proposant des mesures « urgence fins de mois » et en renforçant les services publics, prioritairement la santé ;

2- soutenant la reprise de l’économie locale en opérant sa transition écologique et éthique et en relocalisant tout ce qui doit l’être ;

3- préparant notre ville aux grands défis, sans exclure ; 

4- et pour tous ces sujets faire avec les habitant.es, appuyer leurs initiatives collectives et développer leur pouvoir d’agir.

– Faire barrage à la droite nantaise, dont l’accès aux responsabilités a été rendue impossible depuis 1989 grâce au large rassemblement de la gauche et dont l’arrivée au pouvoir en cette période serait d’autant plus risquée  ;

– Placer en position centrale les combats qui nous rassemblent : l’urgence sociale comme environnementale en tant que boussole de nos actions politiques communes. 

Face aux nouveaux enjeux, les égos sont à proscrire. Notre appel à l’union est solennel. Les écologistes nantais.e.s sont prêt.e.s.

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Numérique et gestion des données : mieux protéger sa vie privée sur le web https://nantes-ensemble.fr/web-conf-3/ Wed, 13 May 2020 08:17:42 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2835 L’article Numérique et gestion des données : mieux protéger sa vie privée sur le web est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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Télétravail en visio-conférences, groupes de discussion ou apéros numériques en famille… Internet a été au coeur de nos confinements. A l’occasion du 3e rendez-vous des web-conférences de l’écologie politique, Mado Hervy et Louise Vialard, deux co-listières de Nantes Ensemble, nous rappellent combien il est important de protéger ses données personnelles.

  • Quels sont les enjeux politiques de la protection de nos données sur le web ?

« Que vous teniez des propos féministes sur un réseau social, que vous vous y exprimiez pour la défense du peuple Palestinien ou que vous vous mettiez à critiquer la politique de votre gouvernement : tout ce que l’on écrit sur le web le reste de manière durable. Cela permet à ceux qui mettent la main sur ces données (des entreprises, des institutions, des personnes…) de contrôler notre futur. Or, en tant qu’ancienne enseignante, l’idée même que le futur d’un enfant ou d’un adolescent, c’est-à-dire d’un adulte en devenir, soit bloqué pour ces raisons est parfaitement insupportable », affirme Mado Hervy.

Des associations de défense des droits de l’Homme comme Amnesty International ou Reporter sans frontières, sont les premières à nous alerter sur le fait que les Etats, même ceux qui se présentent pourtant comme des démocraties, utilisent les données personnelles pour surveiller les agissements de leurs citoyens.

  • « On tond la peau du mouton et on l’a lui vend après ! »

Sur l’impératif de protéger ses données sur le web, l’éclairage de Louise Vialard aborde surtout les enjeux économiques. « A l’origine, Internet est un système révolutionnaire de partage d’informations avec un mode de gouvernance décentralisée. Dans son ADN, Internet est donc censé être le système le plus égalitaire possible, mais il a été parasité par des entreprises, à l’image des GAFA, qui ont décidé d’y appliquer le système capitaliste pour s’enrichir », explique Louise, indignée face à l’omniprésence de la publicité sur le web. « La pub est partout ! De façon très vicieuse, le marketing infiltre nos fils d’actualité. Par exemple, sur Instagram, on va jusqu’à proposer aux usagers de noter les publicités qui les envahissent. Autrement dit, on tond la peau du mouton et on l’a lui vend après ! »

  • Opter pour une plus grande sobriété et exiger l’intervention des pouvoirs publics

Communiquer avec ses proches, travailler, enseigner ou encore accomplir ses démarches administratives… : aujourd’hui, se passer du web est véritablement mission impossible. Le devoir d’en faire un bon usage s’amplifie et Mado Hervy pose la question de la sobriété numérique : « A-t-on vraiment besoin d’accélérer les échanges de données ? A mon sens, le déploiement de la 5G encourage le mauvais modèle… » Sans compter que nos pratiques numériques ont un impact considérable sur l’environnement ! Pour fonctionner, Internet a notamment besoin d’infrastructures (tuyaux, centres de stockage…) ou de terminaux (ordinateurs, smartphones, tablettes…) En conséquence, tout le système repose sur une immense consommation d’énergie ainsi que sur l’extraction de métaux rares.

Selon Louise, l’intervention des politiques publiques est absolument nécessaire : « à la fois pour lutter contre la fracture numérique, expliquer aux internautes l’impact de leurs pratiques sur l’environnement mais aussi pour les protéger des entreprises qui défendent sur le web un modèle lucratif. Les logiciels libres sont nombreux mais ils sont souvent moins simples à utiliser que ceux proposés par les entreprises qui se servent de nos données. Sur Internet, il faut toujours avoir en tête la formule suivante : si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit ».

Aller plus loin :

L’institut du numérique responsable. (Think tank qui propose des alternatives pour réduire l’impact environnemental d’Internet et encourager l’innovation responsable). https://institutnr.org/

– FING: think et do tank sur les transformations numériques. Objectif: innovation numérique au service des communs

– Sur la surveillance des individus, le documentaire « Nothing to Hide », réalisé par Marc Meillassoux et Mihaela Gladovic (2017).

– Article de Médiapart sur les acteurs économiques du numérique dans l’Éducation Nationale et les enjeux que ça pose : https://www.mediapart.fr/journal/france/050520/dans-l-education-nationale-le-confinement-revele-un-numerique-noyaute-par-le-prive-edition-pas-finie-mais

A propos des intervenantes :

Mado Hervy – Syndicaliste militante Solidarité Palestine. Ancienne enseignante, elle est engagée de longue date dans une association de solidarité internationale qui milite pour faire obtenir ses droits au peuple palestinien.

Louise Vialard – Entrepreneuse numérique responsable issue d’études d’architecture et passionnée d’écologie. Révoltée par la politique du numérique et la gestion de ses infrastructures, son diplôme porte sur la récupération de chaleur des serveurs informatiques pour chauffer la ville.

Envie de suivre ou de participer aux web-conférences de l’écologie politique ? Retrouvez toute notre actualité sur la page Facebook Nantes Ensemble.

https://www.facebook.com/NantesEnsemble/?eid=ARBciSMWV47h2LnYdRNtt26ctIMD2ops-c1vhMOxy5WFsYGElyTDuf4a3lUO5c_GGXoPN8N_IfPXhans

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Coronavirus : les personnes les plus précaires sont aussi les plus exposées https://nantes-ensemble.fr/retour-web-conf-2/ Tue, 05 May 2020 12:48:07 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2825 L’article Coronavirus : les personnes les plus précaires sont aussi les plus exposées est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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A Nantes, comment les personnes en situation de grande précarité et notamment celles qui sont à la rue ont-elles vécu la période de confinement ?

Militants au sein d’associations et de collectifs, François Prochasson et Houda Saadi, colistier.e.s de Nantes Ensemble, se sont engagés auprès des plus fragiles pendant la crise sanitaire. Témoignage.

Pendant le confinement, à Nantes 200 personnes vivent dans la rue

A Nantes, parmi les publics les plus exposés à la crise sanitaire, on retrouve principalement les personnes SDF, les exilé.e.s et les Roms ,et les problématiques sont différentes pour ces trois publics. Par exemple, avec un accès à l’eau potable difficile, les campements de Roms constituent de potentiels foyers de contamination importants. Les gestes barrières sont quasiment impossible à mettre en place. Et que dire du système des attestations de déplacement dérogatoire qui a conduit à des situations absurdes ? « Des avocats m’ont fait remonter des scènes ubuesques dans lesquelles les sans-abri sont menacés d’être placés en détention s’ils ne sont pas en mesure de fournir une attestation, justifiant l’adresse de leur domicile. Cela montre bien que nous sommes dans un système aberrant qui broie encore plus les personnes à la rue », s’indigne François Prochasson.

François Prochasson, avec Christophe Jouin et Damien Carêmes,visitent le stade où des exilé.e.s ont pu trouver refuge à Nantes en janvier 2020.

Une période qui a intensifié l’engagement des bénévoles

 « A L’autre Cantine, après l’annonce du confinement qui sous-entendait que les activités humanitaires s’interrompaient, nous avons unanimement refusé de ne pas aider les personnes à la rue », affirme Houda. Et pour ne pas arrêter de servir leurs 400 repas quotidien aux personnes dans le besoin, les bénévoles de l’Autre Cantine se sont imposés des règles d’hygiène exceptionnelles pendant la période. Ils ont également développé une plateforme de solidarité, l’ « Autre Hangar », qui a servi d’entrepôt logistique à d’autres associations de solidarité pendant la période.

Retrouvez la page Facebook de l’Autre Hangar 

« Paradoxalement, des choses positives émergent de cette période de crise sanitaire qui apporte notamment un nouveau souffle aux associations nantaises. Les bénévoles, en général des retraités, ont rajeuni car, confrontés au chômage partiel par la force des choses, certains actifs Nantais ont eu envie de se sentir utile pendant cette période. Ils ont rejoint nos luttes », constate François Prochasson.

Houda Saadi coordonne l’Autre Hangar, qui réceptionne et stocks les dons des professionniels pour les personnes dans le besoin.

Qu’adviendra-t-il des personnes à la rue après le déconfinement ?

Le virus ne disparaîtra pas au lendemain du déconfinement et les personnes les plus précaires vont demeurer les personnes les plus exposées. Pour les associations et collectifs qui leur viennent en aide, le combat va continuer. « La ville est propriétaire de bâtiments qui sont vides et nous demandons à ce qu’elle les mette à disposition pour loger les personnes qui sont à la rue. De concert avec les associations utilisons ces lieux pour protéger les sans-abri du virus et les conduire à retrouver leur autonomie. Il faut à tout prix éviter ce qu’il s’est passé au square Daviais, lorsque la ville de Nantes a, du jour au lendemain, refusé d’écouter les associations et que la situation a dégénéré », conclut François Prochasson.

Si les web conférence de l’écologie politique vous intéressent, ne ratez pas celles à venir ! Suivez-nous sur notre page Facebook. 

Aller plus loin :

Hébergés à la faveur du confinement, les sans-abri britanniques reprennent espoir

Un article publié du « Sunday Times » publié par le Courrier international le 5 mai 2020 https://www.courrierinternational.com/article/reportage-heberges-la-faveur-du-confinement-les-sans-abri-britanniques-reprennent-espoir

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Le confinement : une aubaine pour le circuit court ? https://nantes-ensemble.fr/retour-web-conf-1/ Tue, 28 Apr 2020 09:09:53 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2816 L’article Le confinement : une aubaine pour le circuit court ? est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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A Nantes, les consommateurs réclament davantage de paniers alimentaires issus d’une production locale de qualité. Afin de satisfaire au mieux la demande, agriculteurs et éleveurs du département redoublent d’efforts pour réorganiser une production, largement perturbée par l’épidémie de Covid19. La question mérite d’être posée : le confinement serait-il en train d’esquisser de nouvelles formes de distribution plus vertueuses ?

Témoignages d’Anne GRUAND – habitante militante – et de Pierre-Yves RENAULT – paysan fromager – à l’occasion de la web-conf de l’écologie politique #1 proposée par Europe Écologie les Verts, l’association de veille citoyenne AVEC et la campagne Nantes Ensemble.  

Anne Gruand se mobilise pour les habitant.e.s de son quartier

« Au Clos Toreau, les habitant.e.s récupèrent davantage de paniers »

En temps normal, les habitant.e.s du quartier du Clos Toreau récupèrent chaque quinzaine des paniers de fruits et légumes distribués par un producteur installé en agriculture raisonnée dans la commune des Sorinières. Développé par le centre socio-culturel de l’ACCOORD, ce système de livraison fonctionne depuis quelques années déjà.

Pendant la période de confinement les distributions se poursuivent bien que la maison de quartier des Confluences, point de livraison des paniers, ait fermée ses portes. En effet, grâce à la pugnacité des habitant.e.s du quartier, le producteur de la ferme des Sorinières a repris le chemin des livraisons et livre sa production dans le plus scrupuleux respect des règles sanitaires.

« En temps normal ces fruits et légumes sont proposés à des tarifs très compétitifs. Or, sur l’ensemble des personnes qui profitent de ces paniers, seulement une très petite partie habite le Clos Toreau. La majorité des mangeur.euse.s habite d’autres quartiers de la ville. Cela m’a toujours étonnée : pourquoi les habitant.e.s du quartier du Clos Toreau ne profitent-ils pas davantage de cette aubaine ? Or aujourd’hui, alors que nous traversons la crise sanitaire, je constate qu’à quelques exceptions près, les paniers sont récupérés par les gens du quartier. Le ratio s’est inversé. Bien sûr, cela peut s’expliquer par la fermeture des marchés en plein air de la ville mais il y a là quelque chose à creuser … » constate Anne Gruand.

Un démarrage d’activité très très original

Paysan fromager en reconversion, Pierre-Yves Renault devait démarrer la commercialisation de ses produits lors de la première semaine de confinement. « Ça a perturbé mes plans, c’est le moins que je puisse dire… Pour rebondir, j’ai créé un point de vente sur la ferme. Beaucoup de voisins s’y rendent. Le bouche à oreille fonctionne bien et je sens que les gens viennent aussi parce qu’ils ont du temps et qu’ils l’exploitent pour partir à la découverte de leur environnement proche. Poussés par la curiosité, ils découvrent ma ferme qui s’aperçoit depuis la route. J’écoule aussi ma marchandise en me rendant sur l’Île de Nantes où je livre. La période n’est donc pas chômée ! Chez mes voisins et amis producteur.ice.s, le constat est le même :  ils.elles sont débordé.e.s et la fatigue commence à se faire sentir » témoigne Pierre-Yves.

Un paradoxe : les urbains réclament davantage de produits auprès d’agriculteurs toujours moins nombreux

Né dans les années 1980 à San Francisco, le mouvement locavore n’est pas récent. A Nantes, comme dans de nombreuses villes, les habitant.e.s réclament toujours davantage de produits bio acheminés en circuit court. Si Pierre-Yves Renault ressent cette demande, il pose un regard lucide sur le paradoxe qui l’accompagne : « Les agriculteurs sont de moins en moins nombreux et beaucoup d’entre eux vont partir à la retraite dans les prochaines années. En outre, le problème de l’approvisionnement en local provient aussi du coût de transport, supporté par les paysans. Enfin, les politiques nationales n’encouragent pas le circuit court. La FNSEA, syndicat majoritaire des agriculteurs, n’a de cesse de promouvoir une agriculture compétitive, autrement dit intensive, très éloignée de la logique du circuit court ».

Pierre-Yves Renault lors d’une rencontre sur l’oenologie en février dernier.

Après la crise : des pistes pour favoriser le circuit court à Nantes

Fervents défenseurs d’une agriculture locale de qualité et accessible à tous, Anne Gruand et Pierre-Yves Renault esquissent quelques pistes pour promouvoir la distribution des produits alimentaires en circuit court à l’issue de la crise sanitaire.

Anne Gruand : « Il faut inviter les producteurs à venir distribuer leurs produits au coeur des quartiers, dans des lieux qui bénéficient de la plus grande visibilité possible. Améliorer la signalétique (panneaux, affichages en plusieurs langues…) permettrait d’informer les habitant.e.s sur les livraisons proches de leur domicile, tout en rappelant les valeurs solidaires qu’il y a derrière le circuit court, l’agriculture bio et les AMAP. Ayons également la fracture numérique en tête ! Beaucoup de paniers se commandent via le web. Or, les personnes défavorisées ont un accès difficile au numérique ».  

Pierre-Yves Renault : « Des lieux pourraient être mis à la disposition des producteur.ice.s et des consommateur.ice.s pour que les distributions des produits soient plus confortables. Ces lieux pourraient par exemple être des commerces de proximité ou bien des locaux dédiés à ce type d’activités, génératrices de lien social. Cette dernière solution invite à poser un nouveau regard sur nos aménagements urbains, notre façon de concevoir et de construire la ville ».

Pour en savoir plus

Coronavirus : quand les Nantais réinventent des solidarités pendant le confinement. Médiacités. 9 avril 2020

https://www.mediacites.fr/solutions/nantes/2020/04/09/coronavirus-comment-les-nantais-reinventent-des-solidarites-pendant-le-confinement/

Coronavirus. Avec le confinement, le circuit court fait un boom en Loire Atlantique. Ouest France. Le 28 mars 2020. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/coronavirus-avec-le-confinement-le-circuit-court-fait-un-boom-en-loire-atlantique-9228bd54-7018-11ea-9597-f4909ab5c06f

Coronavirus : l’alimentation en circuit court est plébiscitée par les Français (un article du journal Le Monde en date du 20 avril 2020. https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/20/l-alimentation-en-circuit-court-est-plebiscitee-par-les-francais_6037137_3234.html)

Les circuits courts alimentaires créent de nombreux emplois. Reporterre. 25 Janvier 2017. https://reporterre.net/Les-circuits-courts-alimentaires-creent-de-nombreux-emplois

Derrière l’appel à la main-d’œuvre, les difficultés d’un monde agricole précarisé. Mediapart. 18 avril 2020

https://www.mediapart.fr/journal/france/180420/derriere-l-appel-la-main-d-oeuvre-les-difficultes-dun-monde-agricole-precarise

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Nantes, on en discute… ensemble ! https://nantes-ensemble.fr/podcasts/ Wed, 11 Mar 2020 13:30:09 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2749 L’article Nantes, on en discute… ensemble ! est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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Nantes… on en discute ensemble ! Le programme de Nantes Ensemble dans vos oreilles. Autour de discussions avec nos co-listier.e.s, nous vous expliquons en quelques minutes les mesures fortes de notre programme. 

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Rencontre « Ecologie et quartiers populaires » https://nantes-ensemble.fr/rencontre-ecologie-et-quartiers-populaires/ Fri, 28 Feb 2020 11:13:22 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2671 L’article Rencontre « Ecologie et quartiers populaires » est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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Vendredi 6 mars à 19h00 à la Maison des Syndicats
Soirée d’échanges sur ce que nous vivons et ce que nous voulons dans les quartiers populaires en privilégiant « le pouvoir des habitant.e.s et le vivre-ensemble ».
Cette soirée sera animée par les co-listier.e.s de Nantes Ensemble : Houda Saadi, Jamal Ouggourni, Anne Gruand et Alassane Guissé, avec la participation de réseaux et responsables associatifs.
 
Différentes thématiques seront proposées aux participant.e.s: 
Les activités de proximité qui participent à la transition écologique, l’emploi, le logement et cadre de vie ( dont déchets, propreté), l’éducation , la lutte contre les discriminations, l’accès au droit, la santé,  la précarité, les déplacements, la sécurité, le sport et la culture, les cafés associatifs


Grand Témoin : Damien Devillegéographe et anthropologue de la nature, spécialiste de « l’écologie relationnelle ».

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Notre « Scénario Energie-Climat Trajectoire Nantes 1,5°C » https://nantes-ensemble.fr/notre-scenario-energie-climat-trajectoire-nantes-15c/ Thu, 27 Feb 2020 10:48:33 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2657 L’article Notre « Scénario Energie-Climat Trajectoire Nantes 1,5°C » est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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Ce document est le fruit d’un travail de plusieurs mois conduit avec des professionnels et des militants de l’énergie et du climat sur Nantes Métropole. Il donne des objectifs chiffrés pour faire de Nantes Métropole un territoire qui respecte les accords de Paris sur le climat. Ce document est complémentaire du programme proposé par les écologistes et la liste Nantes ensemble  conduite par Julie Laernoes : il définit les orientations nécessaires que doit prendre la ville. Pour connaitre nos propositions concrètes, c’est le programme qui fait référence.



L’enjeu

Tous les deux ans, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, plus connu sous le nom de GIEC, établit un rapport sur l’état de la biosphère, des phénomènes de réchauffement climatique et des moyens pour diminuer l’ampleur de ces phénomènes. Le dernier rapport d’octobre 2018 est sans appel : les responsables politiques n’ont pas pris la mesure des changements nécessaires permettant d’éviter les catastrophes annoncées par les scientifiques, notamment celle d’un réchauffement climatique incontrôlé et incontrôlable. En 2015, les Accords de Paris nous ont collectivement engagés à tout faire pour limiter le réchauffement climatique global entre 1,5°C et 2°C. Or, notre capacité à respecter cet objectif se restreint de jour en jour. Plus nous tarderons à enclencher ce virage vers une société décarbonée et plus sobre, plus il sera compliqué et coûteux de rendre cette transformation globale possible.

Le changement climatique impacte tous les échelons de notre société, des instances internationales à l’aménagement territorial des plus petites communes de France, en passant par nos métropoles. Comme partout, Nantes sera confronté à des événements incontrôlables et inattendus, marqués par des périodes de fortes chaleurs, d’inondations, de sécheresse qui impliqueront un questionnement profond de notre modèle de ville. Plus vite nous agirons, plus vite nous pourrons construire ensemble un futur souhaitable pour toutes et tous, pour les générations présentes et futures. Telle est l’ambition de l’écologie politique depuis 50 ans.

Nantes est aujourd’hui une métropole et une ville attractive. Citée comme exemple d’un certain modèle de développement qui attire. C’est justement parce que nous sommes en position de force que nous devons montrer qu’un changement radical est possible, souhaitable et heureux.

Nous pouvons agir … et c’est maintenant

En 2003, la France a pris l’engagement d’une réduction de 75% de ses gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Il s’agit d’une division par 4 de nos émissions, qualifiée de « Facteur 4 », expression de référence qui permet au grand public de mesurer l’ampleur du changement même s’il reste difficile d’en saisir la signification sur la vie quotidienne.

Si l’Etat a fixé les orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone via la stratégie nationale bas carbone (SNBC), la déclinaison de ces orientations en un plan d’actions concrètes qui changent notre modèle de vie se fait toujours attendre.

Fin 2018, dans la foulée de la publication du rapport du GIEC, le bureau d’études “BL Evolution” a fait paraitre une étude qui scénarise au niveau national une “trajectoire 1,5°C”. La voie à suivre est ambitieuse : division par 3 de la consommation de viande, division par 2 du nombre de voitures, rénovation de 1 million de logements par an, transition professionnelle d’un tiers de la population, … L’étude a fait parler d’elle car elle a réussi à faire ce que peu d’études ont fait jusque-là : mettre en relation le réchauffement climatique (phénomène global) avec nos modes de vies individuels et collectifs.

C’est ce que nous devons faire aujourd’hui : commencer par dire la vérité aux habitant.e.s, ne pas nier l’ampleur de la tâche, puis créer les conditions nécessaires au déploiement d’un nouveau logiciel politique,  qui met  la transition écologique au cœur des politiques publiques. 

Il est temps de passer de “ce qui pourrait être fait” à “ce qui doit être fait”. Un tel changement de société nécessite une double approche : technique d’abord, qui vérifie que nos actions et modes de vie sont cohérents avec nos objectifs, et une approche de terrain, qui mobilise tous les modes d’actions pour faire de ces objectifs une réalité qui ne laisse personne sur le bord de la route.

Du consommateur qui veut agir via son acte d’achat, à l’entreprise qui initie des réflexions sur l’impact de ses activités, de l’étudiante inquiète qui va marcher pour le climat, au citoyen qui va tenir un composteur de quartier le samedi matin, du cycliste qui souhaite des trajets sécurisés pour épanouir sa pratique, au président d’association qui se bat pour financer ses activités, nous devons coordonner nos énergies pour faire de Nantes une métropole ambitieuse sur la seule chose qui compte vraiment : la construction d’une société écologiste pour toutes et tous.

Une direction pour Nantes

Les villes sont au premier rang de l’action écologiste. D’après le GIEC, 50 à 70% des leviers d’action pour limiter le réchauffement climatique se trouvent au niveau local (commune, intercommunalités, départements, régions). Les élu.e.s de ces collectivités jouent un rôle crucial dans la construction de notre avenir, via les budgets dont ils ont la responsabilité, bien sûr, mais aussi du fait de la légitimité dont ils jouissent pour organiser des réseaux et des filières, appuyer des initiatives et des collectifs qui luttent contre le changement climatique et adaptent nos territoires à ce changement.

Cette feuille de route est une orientation nécessaire, à la hauteur des enjeux. Il ne s’agit pas de figer toute l’action publique de la ville en un document, mais bien d’écrire noir sur blanc les enjeux les plus fondamentaux sur lesquels nous travaillerons. Ce document témoigne de l’expertise et du sérieux de notre démarche en matière de politiques climat, de notre engagement réel à changer la société, mais également de notre humilité, puisque face à ses enjeux de nature inédite, l’écologie politique se construit avec toutes et tous.

Nos ambitions

Notre ambition est de construire ensemble une métropole qui se place sur une “trajectoire 1,5°C”. Concrètement, cela veut dire que nous mettrons en place des politiques publiques qui nous permettront d’être collectivement cohérents par rapport à cet objectif. C’est à partir du succès des villes que pourra se propager au niveau mondial l’histoire de la transition écologique ; il est plus concret et plus facile de se battre pour sa ville, sa rue, son école que pour des enjeux globaux qui nous échappent.

Mot de Julie

« L’écologie a gagné la bataille des idées. Aujourd’hui nous nous disons toutes et tous écologistes et cela n’épargne pas le monde politique. Il faut donc avec sérieux et responsabilité, montrer l’ampleur du changement nécessaire.

Depuis plusieurs mois, des citoyens et citoyennes nous ont rejoints pour contribuer à notre projet. Je remercie toutes celles et ceux qui ont passé du temps pour contribuer à une vision écologiste de Nantes que je porte aujourd’hui avec la liste Nantes Ensemble.

Ce document est à l’image du mandat qui arrive : une ambition écologiste forte, une interpellation envers nos institutions qui doivent répondre à ces exigences, et surtout une co-construction avec des personnes engagées dans la société nantaise. 

Ensemble, c’est possible !»

Julie LAERNOES

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Les parents nantais s’engagent pour Julie Laernoes ! https://nantes-ensemble.fr/les-parents-nantais-sengagent-pour-julie-laernoes/ Wed, 26 Feb 2020 13:25:00 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2618 L’article Les parents nantais s’engagent pour Julie Laernoes ! est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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3 questions à François Brochard, ingénieur, papa de 2 enfants à Nantes

  • A quand remonte votre engagement pour l’écologie ?

Ma femme et moi, nous avons pendant de nombreuses années milité à CCFD-Terre solidaire. Au sein de cette ONG très humaniste, on réalise rapidement le lien fort qu’il existe entre les droits fondamentaux des peuples et l’écologie. Mais c’est véritablement l’arrivée de nos enfants qui a accéléré notre engagement. Mon aînée a 4 ans et son petit frère, 6 mois. Face à l’avenir, mes enfants décuplent mon énergie. C’est pour eux et pour tous les autres que je m’engage !

  • Quelles seraient vos attentes, vis-à-vis de la mairie de Nantes ?

Je suis très dérangé par la dégradation et la disparition progressive de la nature et du vivant en ville, conséquences de la métropolisation engendré par une politique tournée vers l’attractivité à outrance. Et je constate que la ville de Nantes n’est pas du tout pensée pour les enfants ! C’est très flagrant en ce qui concerne les déplacements. Par ailleurs, je souhaiterais voir se multiplier de nouveaux espaces pour les enfants, surtout pour faire émerger chez eux le sens du collectif et du bien commun.

  • Pour les enfants, quelles propositions de Nantes Ensemble retiennent votre attention ?

Nantes Ensemble propose d’augmenter en quantité et en qualité l’accompagnement périscolaire, en vue notamment d’éveiller la sensibilité écologique auprès des enfants. Il me tarde aussi de réintroduire la nature dans les cours des écoles, ce que souhaite la candidate Julie Laernoes. Enfin, parce que j’estime qu’au sein d’une société écologique, incluante et démocratique, les enfants doivent s’impliquer pour devenir des citoyen.nes actif.ves et autonomes. En lien avec les conseils d’école, Nantes Ensemble va créer des conseils d’enfants. Les adultes, parents ou décideurs, ont le devoir de les écouter : les enfants sont ceux qui nous ramènent sur terre et qui nous responsabilisent face à l’avenir. Ecoutons-les !

Concernant l’enfance et l’éducation, retrouvez ici toutes les mesures de Nantes ensemble.

Et Rendez-vous le 4 mars pour la soirée éducation de Nantes Ensemble. En savoir +

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Les enseignant.e.s Nantais.e.s s’engagent pour Julie Laernoes ! https://nantes-ensemble.fr/les-enseignant-e-s-nantais-e-s-sengagent-pour-julie-laernoes/ Wed, 26 Feb 2020 12:39:00 +0000 https://nantes-ensemble.fr/?p=2625 L’article Les enseignant.e.s Nantais.e.s s’engagent pour Julie Laernoes ! est apparu en premier sur Nantes ensemble.

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3 questions à Gwenaëlle Berillon, professeure engagée dans la promotion de la pédagogie Freinet.

Gwenaëlle Berillon, devant une cabane.
“Il faut être capable d’entendre les enfants et de les considérer”
  • D’où vous vient cet intérêt pour la pédagogie Freinet ?

Elle remonte à mon enfance. J’ai fait l’expérience d’être un peu malheureuse à l’école. Mes parents m’ont alors inscrite dans une école publique qui pratiquait la pédagogie Freinet. En tant qu’enfant et en tant qu’élève, je m’y suis immédiatement sentie beaucoup plus libre et plus respectée. Aujourd’hui enseignante, j’essaie de ne jamais perdre de vue la petite fille que j’étais à l’époque. La parole de l’élève, qui est aussi un enfant, est à respecter, tout autant que celle de l’adulte.

  • En quelques mots, pouvez-vous nous présenter cette pédagogie que vous défendez ?

La pédagogie Freinet insiste sur le besoin qu’ont les enfants de coopérer pour construire ensemble leurs apprentissages, gagner en autonomie et s’émanciper. C’est notamment pour cette raison que cette pédagogie ne se situe que dans le champ de l’école publique. Qu’ils soient issus de milieux favorisés ou plus précaires, les enfants apprennent en coopérant. C’est un fondamental. Avec les autres, on va beaucoup plus loin que tout seul et on sort des logiques de compétition. Je suis membre de l’ICEM (l’Institut coopératif de l’école moderne) au niveau du département et au niveau national.

  • Quelles valeurs et propositions de Nantes Ensemble font écho à votre engagement de professeure ?

Nantes Ensemble affirme son intention d’ouvrir les classes à la nature, notamment en débitumant les cours des écoles. Or, l’expérimentation sensorielle du vivant est aussi l’un des éléments fondamentaux de la pédagogie Freinet. Il faut sortir des classes et apprendre de l’extérieur en considérant ce monde qui nous entoure. Par ailleurs, la liste écologiste va donner un nouveau souffle à notre démocratie locale en y impliquant davantage les jeunes, via les conseils d’enfants. Dans la future municipalité écologiste, l’enfant est invité a prendre sa place pour devenir un.e citoyen.ne épanoui.e.

Concernant l’enfance et l’éducation, retrouvez ici toutes les mesures de Nantes ensemble.

Rendez-vous le 4 mars à la soirée éducation pour les propositions de la liste Nantes Ensemble. En savoir +

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