2 février 2020
Qualité de vie
Du champ à l’assiette : pour une alimentation saine et abordable
- Renforcer la part de l’alimentation bio, fraîche, de saison et de qualité à un prix abordable dans les cantines scolaires et mettre en place une alternative végétarienne quotidienne équilibrée, ainsi qu’un repas végétarien et un végétalien hebdomadaire.
- Développer une chaîne de magasins bio, local, de vrac et coopératifs (entre les Parisien.ne.s, les agriculteurs français et la ville) pour mettre une alimentation de qualité à moindre coût.
- Planter des arbres fruitiers et autres comestibles dans les parcs et les rues.
- Supprimer l’usage du plastique dans la restauration collective et assurer une meilleure éducation à la gestion des déchets dans les écoles, les administrations et les entreprises parisiennes (réduire, réutiliser, recycler, tarification incitative).
Vivre en bonne santé à Paris
- Créer, développer et élargir les horaires 24h/24 et 7j/7 des centres municipaux de santé pour contribuer à désengorger les urgences, continuer de soutenir l’installation de Maisons de santé et cabinets regroupés de secteur 1, à condition qu’ils pratiquent le tiers payant.
- Sensibiliser les médecins généralistes aux violences faites aux femmes et aux minorités, les mettre en lien avec les associations et les consultations spécifiques.
- Garantir le 100 % d’accessibilité aux personnes en situation de handicap d’ici 2026 dans les nouvelles habitations et rénovations Paris Habitat, dans les établissements scolaires et les services publics liés à la Ville de Paris, dans les aménagements urbains et les transports.
- Créer de nouvelles salles de consommation à moindre risque dont certaines seront mobiles, pour être au plus prêt des usager·e·s de drogue. Cela s’accompagnera d’un renforcement du plan crack pour un dispositif de réduction des risques.
- Généraliser les fontaines à eau potable dans Paris, objectif doubler le nombre de fontaines actuelles.
- Développer l’installation de piscines « zéro chlore » respectueuses des normes d’hygiène.
- Supprimer les perturbateurs endocriniens de tous les établissements municipaux en commençant par la petite enfance (jouets, matériaux, alimentation, détergents, terrains de sport…), y compris le plastique alimentaire et soutenir une généralisation des services hospitaliers sans PE (tubulures en phtalates, gel de main, ustensiles, etc.) pour les nourrissons et la petite enfance en priorité.
- Créer des postes de chargé.e d’inclusion scolaire et recruter des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) pour l’intégralité du temps scolaire et les temps périscolaires.
Education pour une école de la réussite et de l’épanouissement
- Renforcer les découpages sectoriels qui favorisent la mixité sociale. Les écoles sont le reflet des quartiers dans lesquels elles se situent, il n’y aura pas de mixité sociale dans les écoles s’il y en a pas dans le quartier. Il faut à terme rééquilibrer la ville entre quartiers populaires et quartiers favorisés. Mais l’urbanisme ne va pas changer tout de suite. En attendant, on renforcera les découpages qui favorisent la mixité.
- Étendre les expérimentations multi-collèges en y incluant l’enseignement privé afin de faire progresser la mixité sociale tout en l’adaptant au contexte local. Dans le second degré, les retours d’expérience concernant les expérimentations de désectorisation « multi-collèges » existantes seront analysés afin de déterminer les conditions nécessaires à la mise en place de cet outil.
- Généraliser dans les écoles les potagers, les vergers, les composts d’école, qui peuvent accueillir également les biodéchets des familles, avec un travail pris en charge par les enseignant.e.s et/ou le périscolaire.
- Renforcer l’apprentissage de la conduite en vélo, trottinette, patins dans les écoles. Objectif : tous les enfants sauront faire du vélo à la sortie du CM2.
- Généraliser les écoles et collèges oasis. Végétaliser les cours chaque fois que cela est possible. Les bénéfices pédagogiques, écologiques (biodiversité, infiltration des eaux de pluie), esthétiques et de confort (certaines cours sont impraticables lors de journées de fortes chaleurs) sont notre priorité.
- Ne pas mettre à disposition des jeux et des livres véhiculant des stéréotypes genrés. Une attention particulière sera apportée aux outils pédagogiques qui structurent les représentations de genre des enfants dès le plus jeune âge. Pour des cours de récréation non genrées, la question du partage de l’espace se pose. Bien souvent un terrain de foot prend une place importante consacrée à ceux qui jouent au foot et à qui l’on réserve un espace (et qui sont presqu’exclusivement des garçons), et les autres (garçons et filles) qui n’y jouent pas sont relégués aux abords.
- Faire de l’entretien, la rénovation et la mise aux normes des locaux scolaires une priorité de chaque mairie d’arrondissement. Ne pas faire dépendre ces dépenses du budget participatif. Si les écoles parisiennes sont souvent trop exiguës, on peut compenser ce défaut en soignant plus particulièrement ce qui peut l’être : à savoir l’isolation thermique et sonore des locaux (en particulier des classes et des réfectoires), la rénovation des toilettes, des systèmes de chauffage, de la peinture, des cours inondées, effondrées, des fenêtres, des éclairages etc.) selon les normes environnementales des bâtiments parisiens et en privilégiant les matériaux respirants et la pose de toits solaires.
Pour une écologie culturelle et participative
- Favoriser l’existence des lieux de culture de proximité, à taille humaine.
- Proposer aux artistes parisien.ne.s des locaux de création à moindres coûts.
- Multiplier les expositions hors-les-murs des musées parisiens afin d’utiliser leurs réserves, et construire un dialogue avec les quartiers du Grand Paris moins dotés en équipements culturels.
- Faire du métro un lieu d’expression artistique et culturelle et remplacer les panneaux publicitaires par des espaces de création ou d’exposition artistiques.
- Développer l’affichage associatif et culturel pour remplacer l’affiche commerciale, développer les espaces de libre expression et soutenir les médias associatifs.
- Confier la gestion du futur centre d’archives LGBTQ+ aux associations initiatrices du projet.
- Créer sur le périphérique un événement annuel culturel et festif autour de l’environnement.
Le sport pour tous à Paris
- Insuffler une culture du « sport-santé », moyen de prévention et politique de santé publique à part entière.
- Créer des pistes de running dans Paris, des continuités ininterrompues sur plusieurs kilomètres pour permettre aux joggeur·se·s et aux adeptes de la marche nordique de pratiquer leur sport en toute tranquillité.
- Augmenter l’amplitude horaire d’ouverture des équipements municipaux, en concertation avec les personnels (augmentation de la capacité d’accueil et adaptation aux habitant.e.s aux horaires atypiques) et utiliser les établissements scolaires le week-end et/ou les vacances pour en faire des espaces sportifs, notamment pour les enfants du quartier, en lien avec des associations qui pourraient être chargées de l’animation.
- Nouer des partenariats avec les villes de la Métropole pour partager et mutualiser des équipements.
- Suppression des subventions à la Formule E et autres exercices de « greenwashing » et réexaminer les subventions accordées aux clubs professionnels de haut niveau.
- Stopper le financement de terrains en gazon synthétiques.