Nos 20 propositions pour faire de Paris une ville nature
Paris est une ville minérale, grise où la nature peine à trouver sa place. D’ailleurs, un·e Parisien·ne ne dispose que de 14,5m2 d’espace vert, contre 45m2 à Londres ou 59m2 à Bruxelles.
Et pourtant, l’urgence climatique nous oblige à transformer profondément notre ville pour l’adapter aux risques à venir : pollution de l’air, canicules récurrentes, fortes pluies, crues, etc. Si certain·e·s font le pari que l’avenir et la science trouveront les solutions, nous écoutons les scientifiques du GIEC qui nous disent qu’il faut agir maintenant et que nous connaissons déjà les solutions.
Paris est une ville fragile, qui n’a pas pensé les changements climatiques qui vont survenir. Nous payons aujourd’hui très durement une vision urbaine qui glorifie la figure du maire bâtisseur, qui bétonne et construit sur chaque parcelle disponible. Nous voulons sortir de ce modèle d’une métropole qui grignote chaque mètre carré pour y mettre du béton, qui valorise chaque coin de rue, qui pense la ville comme un geste de domination face a la nature.
Mais pour adapter Paris, pour résolument tourner la ville vers son avenir et mener la nécessaire transition écologique, nous avons un plan ! Un plan pour faire de Paris une “ville nature”, qui embellira notre quotidien mais surtout qui répondra au besoin de réduire les pollutions, de rafraîchir la ville et de redonner aux sols leur capacité d’éponge naturelle à eau de pluie.
Pour faire face à l’urgence climatique et améliorer la qualité de vie des Parisiennes et des Parisiens, nous voulons passer d’une ville grise à une ville verte. En remettant de la nature en ville partout où cela est possible, dans nos rues, nos places, sur nos toits, en préservant les derniers terrains disponibles. L’impératif du climat est donc également une véritable opportunité pour améliorer notre qualité de vie avec un objectif : tou·te·s les Parisien·ne·s à moins de 3 minutes d’un parc ou d’un jardin !
David Belliard,
Candidat écologiste à la mairie de Paris
Vivre en harmonie avec la nature
Un partenariat Paris – ruralité
Nous créerons une chaine municipale de supermarchés bios à des prix abordables
Bien manger est parfois compliqué. Parce que bien manger, c’est bien vivre, nous voulons que la ville joue un rôle volontariste pour que les Parisien·ne·s aient accès à des fruits et légumes frais et de qualité.
Sur le modèle des magasins comme la Louve dans le 18e arrondissement, Grains de Sel dans le 13e arrondissement ou les 400 coop dans le 11e arrondissement, ces établissements seront cogérés par les habitant·e·s du quartier.
Ils seront approvisionnés par les agriculteur·trice·s bio, en priorité celles et ceux travaillant sur les parcelles achetées par la régie Eau de Paris, travaillant sur le triangle de Gonesse et ayant besoin de soutien face au gouvernement qui veut imposer l’immense centre commercial d’EuropaCity, et plus généralement à tou·te·s les agriculteur·trice·s bio de l’île de France ou en transition de France.
Sur le modèle des Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC), la ville prendra une part dans ces supermarchés à hauteur d’un tiers, afin d’en assurer un financement viable.
Nous soutiendrons les agriculteur·trice·s qui souhaitent passer en bio
Les besoins alimentaires de la ville de Paris sont énormes. Ce sont 25 millions de repas qui sont servis chaque année entre les caisses des écoles, les EHPAD, les restaurants de la ville, etc.
Les marchés publics passés entre la ville et les différents prestataires sont donc des leviers extrêmement puissants. Nous concentrerons la commande publique sur le bio, le local et sur les agriculteur·trice·s qui passent d’une agriculture conventionnelle à une agriculture bio.
Prendre soin de la biodiversité parisienne
Nous aiderons à l’implantation de la biodiversité
En réadaptant complètement l’entretien des espaces verts : la taille et la tonte des arbres et arbustes seront repensées pour être moins fréquentes et moins courtes, pour préserver l’habitat des oiseaux notamment.
De la même façon, la ville favorisera les installations à disposition de la VIVRE EN HARMONIE AVEC LA NATURE petite faune comme les nichoirs à moineaux, à chauve-souris, les hôtels à insectes, etc.
Nous respecterons le rythme de vie de la biodiversité en aménageant des lieux sans bruit ni pollution lumineuse
Nous maillerons la ville de trames noires (sans lumière artificielle) et de trames blanches (sans pollution sonore). En effet, trop de bruit réduit la survie et la capacité de reproduction des animaux (les oiseaux et les chauves-souris y sont particulièrement sensibles), entraînant des effets en cascade pour l’ensemble des écosystèmes.
De nuit, la lumière trouble les sens des animaux qui utilisent la lune et les étoiles, et leur reflet sur l’eau, pour s’orienter, traquer leurs proies et fuir leurs prédateurs la nuit.
Bon nombre d’insectes nocturnes sont ainsi attirés par les lumières et meurent d’épuisement. Sans compter que la pollution lumineuse peut également inhiber la dormance des végétaux qui leur permet de survivre aux rigueurs de l’hiver.
Pour que chacun·e soit jardinier·e citoyen·ne
Nous développerons l’agriculture urbaine
Produire des fruits et légumes en bas de chez soi fait rêver et nous rappelle l’époque à laquelle le territoire de l’actuelle métropole était dédié au maraîchage et fournissait de façon journalière les aliments nécessaires pour la capitale.
Renouer aujourd’hui avec l’agriculture a un intérêt social, écologique et pédagogique, plutôt qu’alimentaire (l’agriculture parisienne ne pourrait nourrir que 10% de la population).
Développer l’agriculture individuelle et associative à Paris est avant tout un projet social (projets participatifs et citoyens, réappropriation de la ville, réduction de la fracture entre monde rural et urbain), avec une fonction pédagogique (reconnexion à la nature et à l’alimentation, agriculture durable et locale) et une fonction écologique (végétalisation, recyclage des biodéchets, refuge pour la biodiversité).
Nous donnerons aux Parisien·ne·s les moyens de jardiner en ville
Un des premiers freins au jardinage est le manque d’accompagnement de la part des mairies. En effet, de nombreuses citoyen·ne·s font part de leurs besoins pour végétaliser un arbre au pied de leur immeuble ou une bande de terre dans leur cour.
Les premiers besoins des jardinier·e·s en herbe sont d’avoir accès à de la terre de culture, aujourd’hui difficile à se procurer dans la ville, à un point d’eau à proximité pour arroser et préparer la terre et enfin aux outils de base pour bêcher et piquer le sol.
Pour stocker tout ce matériel nécessaire pour permettre aux Parisien·ne·s de jardiner, nous conventionnerons certains espaces de stockage de la ville avec les habitant·e·s. Des jardiniers de la ville seront également disponibles sur rendez-vous pour accompagner les jardinier·e·s en herbe, pour enseigner les bons gestes, le calendrier des plantations et expliquer comment remplacer pesticides de synthèse et engrais chimiques.
Nous favoriserons la création de jardins partagés
Paris offre 5,8 m2 d’espaces verts par habitant·e et 14,5 m2 en comptant les bois de Vincennes et de Boulogne, alors que l’on en compte 45m2 à Londres, 36 m2 à Amsterdam et 59 m2 à Bruxelles.
L’offre de jardin à Paris est extrêmement faible alors que 93% des Français·e·s estiment que l’accès à la nature est un droit humain. Si ces dernières années, Paris a vu fleurir les jardins partagés sur son territoire, c’est parce que cette envie de plus de nature n’est pas qu’une envie de pouvoir profiter d’espaces verts mais bien d’en devenir acteur·rice.
Les jardins partagés sont devenus des lieux de vie ouverts sur les quartiers, favorisant les rencontres entre habitant·e·s. Nous encouragerons leur création, donnerons les moyens aux Parisien·ne·s de devenir des jardinier·e·s citoyen·ne·s et les jardinier·e·s professionnel·le·s de la ville pourront les accompagner en cas de besoin.
Permettre aux enfants de grandir au contact de la nature
Nous organiserons pour les petit·e·s Parisien·ne·s des cours “nature” dans les parcs et jardins
Pour que l’horizon des enfants ne se limite pas à la salle de crèche, de classe, la cour de récré, l’appartement et les écrans. Chaque semaine, nos enfants se rendront avec leurs éducateur·rice·s dans un parc pour explorer, jouer et apprendre, dehors, en mouvement, en contact avec le monde réel et le vivant.
Une classe de maternelle dans le 19e arrondissement expérimente déjà cette possibilité et passe chaque jeudi matin dans le Parc de la Villette.
Nous transformerons les cours d’école en cours oasis et ferons des petit·e·s Parisien·ne·s des jardinier·e·s en herbe
A Berlin et à Séoul, des espaces de nature ont été créés, pensés pour que les enfants puissent y jouer librement, y creuser, y grimper et y construire des cabanes, accompagnés d’éducateur·trice·s, de leurs parents ou en autonomie. Nous voulons faire de même dans nos écoles pour en finir avec les cours plates, vides et goudronnées.
Au contraire, nous voulons offrir à nos enfants, des cours plus naturelles, avec du relief, des cachettes, des surfaces variées, des plantes, des feuilles par terre, pour offrir un environnement riche, en matières, textures et possibilités, pour les récréations comme pour les temps d’apprentissage.
Des carrés potagers verront le jour pour permettre aux enfants de mieux comprendre comment pousse un légume et surtout de se lancer eux même dans le jardinage.
Faire de Paris une ville verte
Un autre aménagement de la ville
Nous arrêterons les constructions en coeur d’îlots
Afin de préserver les coeurs d’îlots végétalisés et les sauver de la densification, comme c’est par exemple prévu sur l’îlot Navarre dans le 5e arrondissement, nous recenserons et sanctuariserons tous les arbres remarquables qui permettent aux habitant·e·s de profiter d’un espace de nature en bas de chez eux. Une modification du PLU en faveur des espaces verts en tout début de mandat permettra d’empêcher toute construction en coeur d’îlot et sur les dents creuses.
Nous donnerons la priorité à plus de nature sur les derniers terrains disponibles à Paris
Si Paris est trop dense et minérale, il est primordial que ses dernières friches disponibles soient autant de conquêtes de la nature sur le béton. Ainsi, nous reverrons en profondeur les projets de zones d’aménagement concertées (ZAC) pour prioriser largement la place de la nature sur les constructions nouvelles.
À Bercy Charenton dans le 12e arrondissement, le projet prévoit la construction de six tours (la plus haute s’élèverait à 180m) et une forte densité, près de 600 000 m2 de construction sont prévus, dont près de la moitié de surface de bureaux et centres commerciaux. Nous mettrons un terme à ce projet d’un autre temps.
Sur les 80 hectares du projet, nous en rendrons 50 à la nature, pour créer une continuité entre le bois de Vincennes et le parc de Bercy. Il faut également éloigner les habitations et les équipements de l’échangeur autoroutier et du périphérique qui constituent des nuisances pour la santé et la tranquillité des habitant·e·s.
La ZAC Paris Nord Est a été largement bétonnée ces dernières années (1 200 000m2 prévus ou réalisés), la friche ferroviaire restante d’Ordener Poissonniers doit au contraire devenir un nouveau grand parc dans cette partie de Paris qui en manque cruellement. Les bâtiments historiques abritant les anciens ateliers de réparation de la SNCF seront végétalisés et transformés en un conservatoire et une cuisine centrale pour le 18e arrondissement.
Nous suivrons l’avis de l’Autorité Environnementale dans son constat du manque d’espaces verts sur la ZAC Gare des Mines, et nous végétaliserons les abords des infrastructures sportives prévues.
Enfin, sur l’ancien terrain d’éducation physique (TEP) de Ménilmontant dans le 11e arrondissement, récemment sauvé de la bétonisation par les écologistes, un projet mêlant nature et activité sportive de plein air sera lancé, en lien avec les collectifs d’habitant·e·s et les associations de protection de l’environnement.
Le projet immobilier Netter-Debergue dans le 12e arrondissement sera lui aussi abandonné et remplacé par une extension du jardin Debergue-Rendez-Vous sur toute la surface disponible.
Nous concilierons la priorité donnée à la nature et la réalisation de logements abordables et sociaux en augmentant les capacités de préemption permettant à la ville de Paris de racheter immeubles, en transformant l’ensemble du parc de bureaux obsolètes en logements sociaux et en abandonnant la politique de construction de bureaux et de logements de standings sur les terrains publics.
Nous végétaliserons les façades et les toits des bâtiments dès que cela est possible
Des expériences de végétalisation ont été initiées ces dernières années mais il faut aller beaucoup plus loin pour initier la sortie du béton et rafraîchir le bâti parisien.
La végétalisation de façades ou des toitures est trop souvent utilisée comme un atout marketing pour les promoteurs, avec des réalisations techniques laissant à désirer.
La ville, après étude de faisabilité pour chacun de ses bâtiments (écoles, mairies d’arrondissements, EHPAD, gymnases, bâtiments administratifs, etc.), végétalisera façades et toits avec de la glycine, des fougères, des passiflores, des rosiers, du chèvrefeuille, des églantiers ou de la vigne vierge.
Nous accompagnerons les copropriétés et bailleurs sociaux dans leurs projets de végétalisation, sur le plan technique (potentiels et avantages)et financier pour lancer une réelle dynamique de végétalisation et s’assurer qu’aucun pesticide ou engrais de synthèse ne soient utilisés.
Sortir Paris du tout-béton
Nous protégerons les pistes cyclables
bidirectionnelles grâce à des haies Nous protégerons les pistes cyclables bidirectionnelles existantes et à venir grâce à des haies. C’est plus de sécurité pour les cyclistes car ils seront réellement séparés des voitures.
Ces haies constitueront de vrais remparts à la pollution et de longues FAIRE DE PARIS UNE VILLE VERTE continuités qui seront très utiles pour rafraîchir la ville, absorber l’eau de pluie et développer la biodiversité.
Nous remplacerons le bitume des lignes de tramways par un tapis végétal
Sur toute la longueur des lignes de tramways, nous remplacerons le bitume par un tapis végétal, plus approprié pour lutter efficacement contre les îlots de chaleur l’été et pour absorber l’eau de pluie. Cela sur les futures lignes, notamment sur le tramway des gares mais également sur les lignes de tram déjà existantes, dont les sols sont encore très majoritairement minéraux.
Nous transformerons les places de parking en surface en petits jardins
Nous transformerons les places de parking en surface en petits jardins. Ce sont plus de 60 hectares qui trouveront une nouvelle utilité, soit l’équivalent de deux fois le parc des Buttes Chaumont !
Des arbres seront plantés sur les places de parking, leurs pieds seront végétalisés par les habitants, en bosquets ou en jardins potagers. Ce sont de longues continuités vertes qui verront le jour dans nos rues en lieu et place des dizaines de voitures rangées en file indienne.
Nous végétaliserons les places de Paris encore trop minérales
Nous végétaliserons les grandes et petites places de Paris encore trop minérales qui transforment la ville en four l’été, ainsi que les espaces déjà récupérés comme les berges de Seine.
Les prévisions du GIEC nous prédisent des étés de plus en plus chauds, nous ne pouvons plus nous permettre d’avoir partout dans Paris des places 100% béton et bitume qui emmagasinent la chaleur et empêchent la ville de se rafraîchir.
Pour cela nous avons besoin d’herbe, d’arbustes et d’arbres, qui joueront également leur rôle d’éponges en cas de fortes pluies, qui selon les climatologues seront également de plus en plus fréquentes.
Mieux profiter de nos parcs et jardins
Des parcs et jardins qui répondent mieux à nos besoins
Il existe 500 espaces verts à Paris répartis sur 2 300 hectares. Ces espaces sont des lieux de détente où il fait bon se balader quand le soleil le permet, se retrouver entre ami·e·s pour discuter, faire du sport ou venir s’installer pour manger à sa pause déjeuner.
Sous l’impulsion des écologistes, quelques grands parcs sont déjà ouverts la nuit en été. Afin de trouver des espaces frais plus tard le soir ou plus tôt le matin quand il commence à faire chaud, nous élargirons les horaires d’ouvertures de nos parcs et jardins en fonction des saisons, des variations de température et des besoins propres à chaque quartier, en concertation avec les mairies d’arrondissement, conseils de quartier et associations d’usager·e·s.
Mais ces espaces peuvent être source de nuisance pour les habitant·e·s à titre d’exemple, 85% des incivilités et agressions recensées dans le 11ème arrondissement ont lieu dans les parcs et jardins. Sans compter les différents conflits d’usage : jeux de ballons, promeneur·se·s, et personnes cherchant le calme et le repos.
Pour faire face à ce problème, nous recruterons 100 nouveaux gardien·e·s de parcs, spécifiquement formé·e·s à la gestion des violences et des incivilités. Ils viendront renforcer les 436 agent·e·s qui sont engagé·e·s pour surveiller et assurer la sécurité des espaces verts.
Nous créerons une promenade de découverte de la biodiversité sur la Petite Ceinture
La Petite Ceinture est une ancienne ligne de chemin de fer à double voie qui permettait aux trains de marchandises de faire le tour de Paris, à l’intérieur des boulevards des Maréchaux. Ses 32 km ont été construits entre 1852 à 1869. Elle a fermé en 1993 avec l’essor des bus et du métro.
La fin de son usage humain de la petite ceinture a permis à la nature de se réimplanter. La grande tranquillité des lieux à favorisé une croissance très rapide de la végétation. La faune, amatrice d’espaces en friche, a rapidement reconquis les lieux. Aujourd’hui, ce sont près de 600 espèces qui peuvent être observées sur la Petite Ceinture : 254 plantes, 34 oiseaux, 8 mammifères, 2 reptiles, 32 mollusques et 231 insectes.
Depuis 2007, sous l’impulsion des écologistes « des sentiers nature » ont été ouverts dans les 12e et 16e arrondissements, ainsi qu’une promenade plantée dans le 15e arrondissement. Des jardins partagés se sont également créés dans les 14e et 18e arrondissements, cultivés par les habitant·e·s et les écoles des quartiers. Un parcours écologique de 1,5 km a vu le jour entre Porte d’Auteuil et la Muette.
C’est le meilleur endroit de Paris pour croiser des fouines, des hérissons et des lézards des murailles. La Petite Ceinture est donc une véritable continuité écologique de 47,8 hectares de sols perméables qu’il nous faut préserver.
Pour cela, nous proposons de continuer d’ouvrir des tronçons pour créer une longue promenade naturelle tout autour de Paris. Cette promenade aura pour principal objectif la découverte de la faune et la flore grâce à des panneaux découverte explicatifs et des zones d’observation de la biodiversité locale. Les différents aménagements seront toujours pensés pour respecter le calme des lieux.
100 000 arbres et des îlots de nature pour notre quotidien
Nous ferons au minimum une grande zone piétonne et végétalisée par arrondissement pour remettre de la nature au plus proche de chaque Parisien·ne
Nous repenserons l’espace public pour qu’il soit agréable : avec des bancs qui permettent d’en profiter, des fontaines à eau pour se désaltérer, suffisamment d’espace pour laisser nos enfants jouer, et évidemment laisser à la nature la place de se développer.
Nous planterons au moins 100 000 arbres supplémentaires dans Paris
Car lors des périodes de fortes chaleurs, l’ombre est indispensable pour nous protéger du soleil et trouver un peu de fraîcheur. La différence de température entre la rue végétalisée et celle qui ne l’est pas peut aller jusqu’à 8°C !
En cas de fortes pluies, les arbres sont aussi nos meilleurs amis : un arbre adulte peut absorber jusqu’à 200 litres d’eau par jour. Sans compter qu’il capte 300 kg de CO2 par an.
Et malgré les annonces proclamant que Paris est “championne du climat”, elle arrive seulement en 22ème position du classement du nombre des villes les plus arborées, avec seulement 1 arbre pour 11 habitant·e·s et 8,8% de surface naturelle. Nous sommes bien loin derrière Francfort (21,5%), Genève (21,4%), Turin (16,2%) et Londres (12,7%).
Pour la santé de nos enfants, nous transformerons les écoles polluées en îlots de nature
300 établissements scolaires (crèches, écoles maternelles, écoles primaires, collèges et lycées) sont particulièrement touchés par la pollution. Selon l’étude menée par l’association Respire, les taux de pollution dépassent de beaucoup les seuils fixés par l’OMS.
Nous fermerons donc les rues adjacentes à la circulation pour rendre les abords des écoles aux enfants et à leurs parents. Nous en profiterons pour les végétaliser, pour qu’à côté de chaque établissement scolaire, les petit·e·s Parisien·ne·s puissent profiter de nature dans la ville.