Nos 13 propositions pour la génération climat

refugié

Notre plan pour la génération climat

Vivre à Paris en étant jeune, que l’on étudie ou que l’on travaille, est à la fois une aventure passionnante et une étape assez difficile. Paris est une ville chère, et tout, du logement à la santé en passant par l’alimentation, nécessite des moyens financiers que beaucoup de jeunes n’ont pas. Ces jeunes parisien.ne.s sont pourtant l’avenir de la ville. Il nous faut les aider à mieux vivre et à réussir à Paris.

Ce défi est aussi celui de l’égalité des chances, de l’émancipation et de l’autonomie des jeunes adultes.

Paris brille par ses universités, ses écoles, ses opportunités d’éducation. Paris est le lieu de tous les espoirs des débuts professionnels. Mais Paris brise parfois les rêves des jeunes qui viennent s’y installer.

Pour faire revivre tous ces rêves, la ville doit devenir plus accueillante, plus ouverte et surtout plus inclusive pour sa jeunesse.

Les jeunes qui posent leur valise à Paris pour étudier ou trouver un emploi doivent pouvoir se loger, se nourrir sainement et accéder à moindres frais aux soins de santé. Alors que la précarité est un fait massif chez les moins de 25 ans, nous devons répondre à ce problème en leur rendant la vie plus facile.

Nous voulons écrire une nouvelle histoire pour Paris, l’écrire avec toutes celles et tous ceux qui ont marché avec nous pour sauver le climat. Aujourd’hui, unissons-nous pour transformer Paris en une capitale verte, conviviale, résiliente.

David Belliard,
Candidat écologiste à la mairie de Paris

Faire paris plus accueillante et plus ouverte

Créer de nouveaux centres de santé gérés par la Ville

Médecin

Épuisement, stress, problèmes de sommeil, les étudiant·e·s sont confronté·e·s dans leur parcours universitaire et au début de leur parcour professionnel à de nombreux problèmes de santé. Certain·e·s en viennent à renoncer à des soins pour des raisons financières. En effet, à Paris, les médecins sans dépassements d’honoraires sont de plus en plus rares, notamment les médecins spécialistes. La conséquence : les parisien·ne·s et notamment les étudiant·e·s sont contraint·e·s de se tourner vers des médecins non conventionné·e·s, ce qui signifie des coûts à la charge plus importants et donc un accroissement permanent des inégalités d’accès aux soins, renforçant les multiples inégalités sociales.

L’accès aux soins est très hétérogène dans la capitale. Si l’offre médicale est relativement abondante dans les arrondissements centraux ou l’ouest parisien, ce n’est pas le cas dans les 18ème et 19ème arrondissements, là où la plupart des étudiant·e·s peuvent vivre quand ils ont les moyens d’habiter dans la capitale.

Par ailleurs, la “densité médicale” n’est que de 8 médecins pour 10 000 Parisien·ne·s, alors que la moyenne française est de 33 médecins pour 10 000 habitant·e·s.

Pour garantir un accès à des soins courants de qualité et accessibles, nous créerons de nouveaux centres de santé multidisciplinaires gérés par la Ville de Paris (il n’y en a que 7 actuellement) nous favoriserons la création de nouvelles maisons de santé en secteur 1, en particulier dans les arrondissements où l’offre médicale est trop faible.

Nous créerons également de nouveaux centres médicaux psychologique proposant une offre de soins mentaux pris en charge par la sécurité sociale pour accompagner aux mieux les les étudiant·e·s dans leur parcours universitaire.

De plus, nous soutiendrons les associations de prévention des risques sexuels ainsi que nous engagerons une véritable opération de sensibilisation dans un souci de santé publique.

De nouveaux hébergements pour s’installer ou visiter Paris

moins de nouveaux hôtels

Pendant la dernière mandature, la Ville a participé à l’installation de 6 000 logements à destination des étudiant·e·s. C’était un besoin essentiel, mais nous devons aller plus loin. La ville manque d’hébergements à destination desétudiant·e·s et des jeunes travailleur·euse·s pour pouvoir les loger sur des petites surfaces à des prix très abordables.

Pour palier ce manque, nous avons pour objectif de créer 20 000 logements au total pour les jeunes (foyers de jeunes travailleur·euse·s et étudiant·e·s) à l’horizon 2026. Nous en ferons la moitié à Paris et l’autre moitié répartie dans la métropole.

De plus, la ville doit être accessible aux jeunes qui souhaitent y passer temporairement. Lors d’un voyage, d’une visite de quelques jours, la ville possède très peu d’hébergements adaptés pour les jeunes qui ont peu de moyens.

Aujourd’hui, sur le territoire parisien, on ne compte que 54 auberges de jeunesse, soit trois fois moins qu’à Berlin ! Nous sommes moins bien doté que nos voisins européens et cela oblige certain·e·s jeunes visiteur·se·s à faire le choix d’autres modes de logement, notamment via AirBnB, pour celles et ceux qui ne peuvent se payer une chambre d’hôtel. Si le modèle AirBnB peut correspondre à certaines attentes, il reste souvent plus cher qu’une nuit en auberge de jeunesse classique et participe en plus à la spéculation immobilière et à la muséification de certains quartiers.

Il faut donc développer à Paris une offre d’hébergements touristiques abordables, car nous ne voulons pas d’un tourisme réservé qu’aux riches. Ainsi, nous doublerons le nombre d’hébergements touristiques à tarif abordable, sur le modèle d’auberges municipales, associatives, de jeunesse, etc., afin que chaque visiteur·se, quel que soit son âge ou son portefeuille, trouve sa place à Paris.

Faciliter la colocation étudiante

Il existe des solutions pour se loger moins cher dans la capitale. En effet, la location d’un studio individuel est environs 25% plus cher qu’un appartement en colocation ! Pourtant, si ces solutions pour se loger sont plus faciles d’accès sur le plan économique, les propriétaires demandent souvent des garanties très importantes pour les jeunes locataires.

La liste est longue des contraintes pour accéder à une colocation : refus des agences ou des propriétaires, nécessités de garants avec de gros moyens, cautions importantes, etc. La Ville doit accompagner les jeunes locataires afin de les aider dans leur démarche. Nous mettrons en place un guichet d’aide à la colocation pour les jeunes de moins de 30 ans. Ce guichet permettra de trouver des informations sur les droits d’accessibilités au logement et de faire une mise en lien avec les différents dispositifs d’aides de garants et de prêts de caution. En tant qu’acteur public La ville de Paris pourra également soutenir et faciliter les garanties de ses étudiant·e·s pour les cautions en nouant une relation de confiance avec les propriétaires.

Investir dans les équipements urbains sportifs et les parcours de rue pour rendre la pratique sportive possible partout et à tout moment

Des enfants jouant au basket

Aujourd’hui, faire du sport à Paris est trop souvent un parcours du·de la combattant·e : les places dans les associations sportives sont très limitées par rapport à l’ampleur de la demande, les créneaux proposés ne conviennent pas toujours ; quant au choix d’un abonnement à une salle de sport privée, il n’est possible qu’à condition d’en avoir les moyens financiers. Pour les étudiant·e·s, en particulier, qui ont souvent des emplois du temps changeants et des contraintes budgétaires serrées, il est difficile de s’adonner pleinement à la pratique d’une activité sportive.

Pourtant, chacun·e sait combien faire du sport est important pour rester en bonne santé. Nous souhaitons que dans Paris puisse y avoir plus d’espaces sportifs et ludiques et cela dans chaque quartier. Nous offrirons donc aux Parisien·ne·s la possibilité de faire du sport gratuitement et à tout moment, dans la ville en installant des mobiliers urbains de sport pour tous et toutes. Ainsi, les aires de jeux pourront être couplées avec des agrès sportifs. Nous préserverons et développerons les terrains d’éducation physique, en pleine terre, ouverts notamment aux plus jeunes.

Nous créerons dans Paris de grands parcours destinés à la course à pied et à la marche, en concertation avec les joggeur·se·s et les associations sportives parisiennes. Il s’agirait de pistes aménagées et ininterrompues de plusieurs kilomètres, permettant aux coureur·se·s de pratiquer leur sport en toute tranquillité.

Sur le même principe, nous mettrons en place des espaces de jeu de ballons et de raquettes. Ces installations sportives verront le jour sur les berges de Seine, dans les bois de Boulogne et Vincennes, le long du canal Saint-Martin et sur de nombreux autres sites pour mailler Paris et sa métropole de parcours urbains de sport.

Lutter contre la précarité menstruelle

Petite ceinture de Paris

La précarité menstruelle est un problème réel, bien que trop souvent ignoré, contre lequel nous souhaitons lutter. Estimer le coût des règles est bien sûr une tâche complexe, car les postes de dépenses sont nombreux (protections périodiques, médicaments, linge propre, consultations gynécologiques avec de fréquents dépassements d’honoraires dans le cas de Paris, d’où un reste à charge de 49€ en moyenne), mais une estimation est possible, et le bas de la fourchette de coûts se situe autour de 100 ou 150€ par an. Cela correspond à un budget non négligeable, pour les plus précaires, de 10€ par mois.

Pour lutter contre la précarité menstruelle, nous travaillerons en coopération avec les différentes universités de Paris pour la distribution de kits annuels aux étudiant·e·s (tampons et/ou serviettes ou cups). Nous installerons également des distributeurs dans les toilettes publiques. Puisque la Ville se doit de devenir une actrice écologique majeure, les protections biologiques et/ou réutilisables seront privilégiées, dans un souci d’allier écologie, protection de la santé, et action sociale.

Pour des loyers moins cher et des logements plus accessibles aux jeunes

Paris moins cher

Pour étudier à Paris, il faut d’abord pouvoir s’y loger. Premier poste de dépense des étudiant.e.s, le prix et l’accessibilité au logement sont souvent des causes d’ennuis pour les jeunes qui viennent étudier, en stage ou travailler dans la capitale. File d’attente interminable au pied des immeubles, dossiers administratifs toujours plus contraignant, les exemples de freins à l’accessibilité au logement sont nombreux. Enfin, quand le saint graal est obtenu il faut payer un loyer souvent à la limite de ses moyens. Le loyer moyen des étudiant·e·s parisien·ne·s s’élève à 637€, ce qui correspond à 200€de plus en moyenne que dans les autres grandes villes françaises !

Dans ces conditions, il est souvent difficile de boucler les fins de mois. Pour cause la spéculation immobilière a engendré une hausse des loyers de +50% sur la période de 2005 à 2015. Par conséquent, aujourd’hui, seul·e·s les étudiant·e·s les plus aisé·e·s peuvent bénéficier de conditions de vie et de logements décents. Il faut faire en sorte que Paris demeure une ville attractive pour tou·te·s les jeunes, étudiant·e·s et/ou actif·ve·s, quelles que soient leurs ressources.

Ainsi, pour lutter contre la spéculation immobilière, prenons exemple sur Berlin qui a mis en place un blocage des loyers pour cinq ans. Sans une telle mesure, la spéculation ne serait pas enrayée, et pourrait s’accentuer avec l’accueil des Jeux Olympiques ou encore le Brexit. Face à ce risque, le blocage des loyers pour cinq ans que nous souhaitons provoquera mécaniquement, à terme, une baisse salutaire des loyers (ceux-ci baisseront d’environ 7% en termes réels, en raison de l’inflation).

Ensuite, nous améliorerons la communication au sujet de la réglementation des loyers : en l’absence d’une communication suffisante, nombre de locataires et de propriétaires ignorent les mesures en place, de sorte que celles-ci demeurent parfois inefficaces. Une campagne d’information lors de la mise en place des mesures, ainsi qu’un affichage permanent, visible et clair dans les mairies, sont indispensables pour faire effectivement changer le marché de l’immobilier à Paris.

Pour une alimentation de qualité et respectueuse de l’environnement

Plat végan - Paris Vege-friendly

Une nourriture de qualité et respectueuse de l’environnement doit être accessible à toutes et à tous cela pour plusieurs raisons : réduire notre impact sur l’environnement notamment dans la production d’aliment et une bonne alimentation rime avec une bonne santé.

La Ville doit de ce fait jouer un rôle pour aider les étudiant·e·s Parisien·ne·s dans l’accès à des produits frais et de qualité. Nous créerons ainsi, une chaîne municipale de supermarchés bios à prix abordables, inspirée du modèle des magasins comme la Louve dans le 18e arrondissement, Grains de Sel dans le 13e, ou 400 COOP dans le 11e. Les établissements de cette chaîne seront cogérés par les habitant·e·s, associations, bénévoles, du quartier.

Ils seront approvisionnés par les agriculteurs·trice·s bios ou en transition de l’Île-de-France. Sur le modèle des Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC), la Ville aura une part dans ces supermarchés à hauteur d’un tiers, afin d’en assurer un financement viable. Ces magasins permettront également une ouverture sur le quartier, en y organisant par exemple des ateliers hebdomadaires d’initiation au Zéro Déchet (faire ses produits ménagers soi-même, réparer des habits ou des objets, etc.). L’objectif de cette mesure n’est pas de remplacer ce qui existe mais de compléter l’ensemble des offres aujourd’hui disponibles et de permettre aux citoyen. ne.s de se réapproprier les outils alimentaires en circuit court.

Rendre les transports en commun et le pass Vélib gratuits pour les moins de 26 ans

transports gratuits

Les transports en commun représentent le premier moyen de transport des étudiant·e·s pour se rendre sur leur lieu d’études (78%) et cela représente pour eux une dépense mensuelle moyenne de 55€. Dans le budget d’un·e étudiant·e cela représente un coût important au quotidien. Aujourd’hui certains publics comme les seniors, les jeunes enfants, les personnes en situation de handicap ou encore les bénéficiaires du RSA, bénéficient de mesures de gratuité.

Les adolescents scolaires et jeunes majeurs de leur côté peuvent avoir accès, s’ils sont étudiant·e·s, à une réduction grâce au pass Navigo Imagin’R qui porte l’abonnement à 350 euros annuel. Nous considérons que tous les jeunes, qu’elle·il·s étudient ou qu’elle·il·s travaillent, doivent bénéficier d’une plus large aide financière, pour qu’il n’y ait plus de barrière à leur usage des transports en commun. Et ce d’autant plus que se déplacer aussi proprement que possible (marche, vélo, et surtout transports en commun) est devenu une nécessité pour chacun·e pour lutter contre la pollution de l’air et les dérèglements climatiques.

Ainsi, pour faire de Paris la capitale du vélo et en faire une vélopole exemplaire, nous proposons un abonnement gratuit de “Velib” pour toutes et tous les étudiant-es à Paris.

Egalement, nous mettrons en place la gratuité totale des transports en commun pour tou.te.s les Parisien·ne·s de moins de 26 ans. Nous porterons de plus cette proposition de gratuité au sein de la métropole du Grand Paris ainsi qu’à IDF Mobilités, afin que tou·te·s les jeunes francilien·ne·s puissent en profiter.

Faire confiance à la génération climat pour construire le futur

Accompagner le dispositif CIFRE pour former les spécialistes de demain afin de répondre aux problématiques climatiques de Paris et de sa métropole

arbre en coeur d’îlot

Face aux défis environnementaux et climatiques, nous avons besoin de former localement des scientifiques qui pourront nous aider à trouver des solutions pour répondre aux problématiques climatiques à venir. La Ville de Paris doit ainsi développer l’aide dédiée aux jeunes qui souhaitent faire un doctorat en partenariat entre une université de la métropole Parisienne et les services de la Ville de Paris.

La ville de Paris valorisera et intégrera davantage de doctorants en thèse CIFRE dans la conception de ses politiques publiques. Ces travaux développerons une nouvelle vision de l’urbanité, associés aux spécialistes des questions agricoles, agro écologiques, climatiques, énergétiques et de de gestion des ressources. Ces acteur·rice·s que nous formons aujourd’hui sur notre territoire nous permettront de répondre aux problématiques d’aujourd’hui et de demain.

Améliorer les conditions de travail des étudiant·e·s en ouvrant une réflexion sur l’ouverture des bibliothèques municipales

Livre illustrant les mentions légales

Les bibliothèques sont un lieu central de la vie étudiante, permettant à chacun·e d’étudier dans un endroit calme, d’avoir accès à des livres, à internet, de travailler parfois en groupe. Alors que Paris compte de très nombreu·ses étudiant·e·s, venant souvent d’autres régions, ou d’autres pays pour y étudier, les bibliothèques y sont moins ouvertes (et parfois moins nombreuses) que dans les autres grandes villes étudiantes européennes. Il est nécessaire de repenser l’offre municipale d’espaces de documentation et de travail.

Dès lors, nous ouvrirons une réflexion sur les horaires d’ouverture des bibliothèques municipales et sur leur capacité d’accueil, afin de favoriser l’accès à un lieu de travail au plus proche du domicile ou du lieu d’étude de chacun·e. Nous devons améliorer les conditions d’étude des étudiant·e·s parisien·ne·s et cela doit passer par de la mise à disposition d’espaces de travail surtout quand leurs lieux d’habitation ne sont que très rarement adaptés à cela.

Comme l’enjeu est plus large que seulement municipal, nous engagerons également une réflexion conjointe avec les acteur·rice·s nation·aux·ales, scolaires, universitaires et CROUS.

Mettre en place de nouveaux lieux participatifs destination des étudiant·e·s

Etudiants

La Ville se doit d’être moteur dans le développement du lien social. En effet, donner les moyens à la jeunesse de recréer une vie commune et de s’approprier de nouveaux lieux de vie est nécessaire dans la capitale. De ce fait, nous travaillerons avec le CROUS de Paris afin que les réfectoires soient utilisables pendant les horaires hors repas pour que les étudiant·e·s puissent y venir travailler. Cela dans l’objectif de désengorger les bibliothèques municipales et universitaires, notamment en période de partiels afin d’améliorer le quotidien des étudiant·e·s. De plus, nous mettrons à disposition dans certains quartiers des espaces municipaux pour les étudiant·e·s afin qu’elle·il·s puissent travailler et avoir des espaces conviviaux où se retrouver le temps de manger au chaud l’hiver et à l’abris les jours de pluie.

Refonder le Conseil Parisien de la Jeunesse

services de propreté

Depuis 2003, le Conseil Parisien de la Jeunesse doit permettre aux jeunes Parisien·ne·s d’être associé.e.s à la politique municipale. Nous faisons, comme nombre de citoyen·ne·s, le constat du faible poids de ce Conseil sur les organes exécutifs de la Ville de Paris. Ce Conseil consultatif des jeunes parisien·ne·s est un beau projet, mais les moyens d’action ne lui sont pas donnés, en l’état des choses, pour avoir un véritable impact sur la politique de la Ville.

Nous souhaitons tout d’abord élargir les prérogatives du Conseil, en lui donnant la capacité d’inscrire une délibération (qui a valeur juridique contrairement aux voeux, seul outil actuel) à l’ordre du jour du Conseil municipal de Paris, pour qu’elle y soit débattue à la suite de chaque plénière. Nous mettrons également en place des moyens pour financer un projet tous les deux ans qui seront présentés en Conseil Parisien et intégrés au projet de mandature. Nous souhaitons qu’un représentant du Conseil, puisse aussi interpeller dans le cadre des questions d’actualité afin d’interpeller le Maire de Paris, ses adjoints et le préfet de police.

De plus, nous désirons que cette nouvelle forme d’assemblée possède un droit d’initiative, une fois par an, lui permettant de proposer une mesure ambitieuse au Conseil de Paris. Pour répondre à ces nouveaux objectifs, nous ferons en sorte que le Conseil Parisien de la Jeunesse puisse se réunir de manière plus régulière. Il pourra se réunir tous les trois mois contre deux fois par an actuellement.

Par ailleurs, les modalités de composition de l’Assemblée changeront. Les jeunes Parisien·ne·s seront tirées au sort sur l’exemple de la Convention citoyenne pour le climat.