Journée internationale des réfugié·e·s : les écologistes rappellent l’État à ses responsabilités

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Journée internationale des réfugié·e·s

Comme chaque année lors de la journée internationale des réfugié·e·s, les écologistes seront présent·e·s, place de la République, aux côtés des Parisien·ne·s et des associations engagé·e·s pour exiger un accueil digne des exilé·e·s à Paris, en France et dans toute l’Europe.

Depuis le début de la crise de l’accueil, Paris aura vécu 59 évacuations sur son sol.

“59 évacuations qui bien loin d’avoir réglées la situation, ne font que mettre en lumière l’absence totale de l’État français”, s’insurge Fatoumata Koné. “Les centres d’accueil manquent, les programmes d’habitat pour que le parcours résidentiel des réfugié·e·s puisse se dérouler sont indigents, les crédits dédiés à l’hébergement d’urgence sont systématiquement sous-évalués”. Les demandeur·se·s d’asile, parfois ayant déjà obtenu le statut de réfugié·e·s, ces femmes, ces hommes et ces enfants finissent par atterrir sur les bords des canaux, du périphérique ou sur des terrains vagues. L’État loin de son devoir de mise à l’abri, les met en danger.

Pour rappel, plusieurs associations ont alerté sur le fait que plus de 500 familles dorment actuellement dans les rues de Paris. Parmi ces familles il y a un grand nombre de familles exilées.

Les écologistes rappellent à l’Etat ses responsabilités. Il n’est pas entendable de faire intégralement peser sur la ville de Paris l’accueil des réfugié·e·s. “L’État et la Ville doivent travailler de concert pour ouvrir plusieurs centres d’hébergement d’urgence à taille humaine dans Paris et sa métropole pour assurer aux exilé·e·s leurs besoins et droits fondamentaux”, explique David Belliard. “La capitale de la 6ème puissance économique mondiale ne peut se dédouaner à ce point de ses responsabilités”.

David Belliard, candidat à la Mairie de Paris
Fatoumata Koné, candidate dans le 19ème arrondissement