Propositions – Quimper Ecologie Solidaire – 2020 https://kemper.ecologie2020.fr Kemper ekologiezh ha kenskoazell Thu, 12 Mar 2020 11:14:48 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.5.6 https://kemper.ecologie2020.fr/wp-content/uploads/sites/47/2020/02/cropped-Quimper-kemper-ecologie_tr-sq200_w-1-32x32.png Propositions – Quimper Ecologie Solidaire – 2020 https://kemper.ecologie2020.fr 32 32 E brezhoneg ! https://kemper.ecologie2020.fr/2020/03/12/e-brezhoneg/ Thu, 12 Mar 2020 08:47:43 +0000 https://choisir-lecologie-pour-kemper.fr/?p=964 L’article E brezhoneg ! est apparu en premier sur Quimper Ecologie Solidaire - 2020.

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Kemper ekologiezh ha kenskoazell

Dibab an ekologiezh evit Kemper hag ar c’humunioù tro-dro.

Ret eo da Gemper ha d’ar c’humunioù tro-dro kemer o ferzh er stourm a-eneb direizhed an hin. Dav eo muzuliañ roud ar c’harbon e kement tra a reomp. Deuet eo an amzer da gas da vat ur politikerezh ekologek, youlek ha poellek.

Hervez ar skiantourien, e chom dek vloaz evit ober ar chañchamañchoù, pezh a vo ur garg a bouez d’an dilennidi da zont, gant sikour an holl dud.

Kêris, tud ar vro, obererien er vuhez kevredigezhel, sevenadurel, ekonomek, implijidi ar gwazadurioù, dilennidi, kevelerien an ensavadurioù, deoc’h c’hwi e vo da gemer perzh en divizoù.

Poent bras eo deomp labourat evit diazezañ ar gêr war an ekologiezh hag ar genskoazell.

Posupl eo assambles.

Bezañ kempenn war an energiezh, un dra vat evit an hin, evit an amzer !

Ober ar muiañ posupl gant an energiezhoù padus.

Kinnig modoù all d’en em ziblassañ :

  • lakaat muioc’h a drañsporchoù boutin,
  • ober heñchoù e kêr evit ar beloioù,
  • aesaat ar genweturiñ.

Tennañ gounid eus al lostachoù.

Gwareziñ an endro e kêr ha tro-dro.

hag ivez reiñ lañs d’un demokratelezh tost d’an dud.

Savomp amañ ur c’horn-bro a ekologiezh hag a genskoazell evit bevañ gwelloc’h asambles!

da skouer :

  • reiñ kalon d’obererien an ekonomiezh hag ar sevenadur da labourat asambles,
  • reiñ lañs d’ar c’huzulioù-karter,
  • reiñ ar galloud d’an dud da gaout ar muiañ posupl a ditouroù war lec’hienn an ti-ker, d’ober goulennadennoù,
  • emvodañ ar c’hêriz, an dilennidi, an implijidi evit stummadurioù boutin,
  • digeriñ kazetenn an ti-kêr d’ar c’hennigoù ha tabutoù a-enep,
  • aesaat buhez ha kemenn ar c’hevredigezhioù,
  • sikour an dud divroet evit ul lojamant deread, o bevañs hag o gwirioù.

An tremenadur ekologek e Kemper a roio nerzh d’an ekonomiezh !

Dibab an ekologiezh n’eo ket kilañ med ober gant madoù hor planedenn en ur mod padus.

Pezh a zo mallus-kenañ evit mad an holl.

Hor c’hennigoù evit an dud yaouank!

Sikouriñ ar re yaouank da vezañ digabestr: dre al lojamant, an trañsporchoù boutin, pe gant heñchoù evit ar beloioù ha lec’hioù da genweturiñ…

Souteniñ raktressoù-labour an dud yaouank liammet gant an ekologiezh: energezhioù padus, labour-douar bio, implij al lostachoù…

Aesaat evit an holl ur bevañs yac’hus

Oberioù boutin e Kemper hag er c’humunioù tro-dro evit an tremenadur ekologek :

  • Kreñvaat ar vevdiseurtelezh gant muioc’h a c’hlasvez e kêr.
  • Gwellaat madelezh an aer o tibab modoù dous da zilec’hiañ (bale, belo, trañsporchoù boutin).
  • Krouiñ implijoù evit tennañ gounid eus al lostachoù.
  • Bezañ kempenn war an energiezh ; reiñ lañs d’ur raktres evit produiñ hag ober gant energiezhoù padus.
  • Lakaat muioc’h a ingalded etre an dud da geñver an tremenadur ekologek.
  • Aesaat ar c’helaouiñ hag an divisoù diwar-benn an endro.
  • Skoazellañ an embregerezhioù a labour er vro evit an tremenadur ekologek.

An doujañs evit al loened:

Evit pezh a sell eus an doujañs evit al loened, e lakimp o gwarez e politikerezh ar gêr hag an arc’hant a vo ret, da skouer evit disperiañ ar c’hizhier diberc’henn, asambles gant kevredigezhioù evel ar SPA pe an ABRAQ. Sikour a rimp bep tra a vo graet e-kenver ar vuhezegezh evit al loened.

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engagés pour une cantine sans plastique https://kemper.ecologie2020.fr/2020/03/10/engages-pour-une-cantine-sans-plastique/ Tue, 10 Mar 2020 08:35:33 +0000 https://choisir-lecologie-pour-kemper.fr/?p=883 L’article engagés pour une cantine sans plastique est apparu en premier sur Quimper Ecologie Solidaire - 2020.

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Ce que dit la loi :

Au plus tard le 1er janvier 2025, il est mis fin à l’utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique, dans les services de restauration collective des établissements scolaires et universitaires ainsi que des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans. Dans les collectivités territoriales de moins de 2000 habitants, les dispositions du présent alinéa sont applicables au plus tard le 1er janvier 2028. »

Ce que nous ferons :

Dès le début du mandat, rentrée 2020, la solution sera mise en place, verre ou inox, pas de plastique, pas de déchets pour les cantines de Quimper.

Nous avons signé la charte de l’association Cantine sans sans plastique.

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Bilinguisme https://kemper.ecologie2020.fr/2020/03/09/bilinguisme/ Mon, 09 Mar 2020 17:36:18 +0000 https://choisir-lecologie-pour-kemper.fr/?p=867 L’article Bilinguisme est apparu en premier sur Quimper Ecologie Solidaire - 2020.

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bilinguisme-choisirlecologie-1

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Résumé du programme en livret https://kemper.ecologie2020.fr/2020/03/05/resume-du-programme-en-livret/ Thu, 05 Mar 2020 10:19:35 +0000 https://choisir-lecologie-pour-kemper.fr/?p=808 L’article Résumé du programme en livret est apparu en premier sur Quimper Ecologie Solidaire - 2020.

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Construire et défendre la sécurité de chaque personne dans la ville en tant que « bien commun » https://kemper.ecologie2020.fr/2020/02/26/construire-et-defendre-la-securite-de-chaque-personne-dans-la-ville-en-tant-que-bien-commun/ Wed, 26 Feb 2020 15:59:26 +0000 https://quimper.ecologie2020.fr/?p=350 L’article Construire et défendre la sécurité de chaque personne dans la ville en tant que « bien commun » est apparu en premier sur Quimper Ecologie Solidaire - 2020.

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Nous souhaitons aborder la question de la sécurité d’abord sous l’angle de la bonne compréhension des facteurs qui la menace et de la prévention.  Nous souhaitons l’élargir en ne la réduisant pas à la seule lutte contre les atteintes aux biens et aux personnes…

Il est évident pour nous que le sentiment de sécurité des populations dans leur milieu de vie est également menacé par : 

  • le cortège d’événements catastrophiques que provoque déjà le dérèglement climatique.
  • les effets de la mondialisation : sur l’emploi, la baisse des salaires, la réduction de la protection sociale, la perte d’identité culturelle, la propagation des épidémies etc.
  • à plus petite échelle : la désertification médicale, d’éventuels soucis concernant l’approvisionnement alimentaire ou sa qualité, la disparition  de certains services publics… 

La délinquance doit néanmoins être prise en compte en tant que telle, sans contester la nécessité de sanctionner les infractions, les délits et les crimes. 

Mais nous considérons que la sanction doit s’inscrire dans un cadre respectant 2 aspects: 

  • les droits de la défense et les libertés des citoyens.
  • la dimension «  réparatrice » de la Justice.

Loin de nous l’idée qu’une répression accrue passant par la création de polices municipales « armées », le souhait d’une Justice condamnant systématiquement à de la détention pour de plus longues peines, donc la construction de nouvelles prisons, la généralisation de la vidéo-surveillance de de l’espace public, voire même de l’incitation à la délation…

Cette savons cette surenchère inefficace. 

Nous lui préférons une police nationale de proximité, une conscience citoyenne active  et rappelons que traitement de la délinquance relève tout d’abord des services de l’État…  .  

Voici les mesures que nous proposons de mettre en œuvre : 

  • Mobiliser autant que de besoin le CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance), un dispositif légal qui réunit l’ensemble des acteurs prenant part à l’application des politiques de sécurité et de prévention de la délinquance. Nous ouvrirons plus largement ce Conseil aux acteurs de terrain.
  • Mener une réflexion et des actions concertées pour une meilleure prévention, éventuellement spécifique, à l’échelle des différents quartiers de la ville, en y associant leurs habitants, par le biais des Conseils de quartier et des MPT.
  • Prolonger en les améliorant dans un nouveau Contrat de ville les objectifs concernant le quartier de Kermoysan, retenu  comme «territoire prioritaire de la nouvelle politique de la ville », et « éligible au programme national de rénovation urbaine » il y a 5 ans. Il conviendra de s’appuyer sur les nouvelles données dont nous pouvons disposer, telles que celles apportées par l’intéressante étude du cabinet Compas, menée à la demande de la mairie de Quimper, dans le cadre de l’observatoire social et urbain de la ville.
  • S’engager, face à ces constats, à solliciter auprès du Conseil Départemental plus de postes d’éducateurs de prévention sur les quartiers et aussi pour le centre ville. Et soutenir et accompagner leur projets… 
  • Proposer des partenariats, avec le concours des services municipaux, (en prévoyant une formation préalable le cas échéant), à d’autres acteurs,  tels que la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) par exemple, pour aider à la réalisation de mesures à visée éducative dans un cadre pénal, comme les stages de citoyenneté ou les mesures de réparation… 
  • Proposer un partenariat avec l’Éducation Nationale, dès l’école primaire, pour travailler à l’apprentissage de la citoyenneté, l’accueil de l’altérité, la médiation par les pairs, la gestion des conflits du quotidien etc. 
  • Associer à ce partenariat les parents d’élèves, et les acteurs locaux de la formation, de l’orientation et de l’insertion des jeunes (comme la Mission Locale), pour prévenir le décrochage  scolaire, dont on connaît les grandes difficultés qu’il entraîne.
  • Proposer une offre d’activités culturelles, sportives, ou autres, suffisamment variées et attractives  pour que des jeunes en fragilité puissent remobiliser leurs talents propres et développer une meilleure estime d’eux-mêmes. (création de postes d’animateurs (sportifs ou socioculturels, soutien financier stable aux structures et /ou associations  proposant ces activités, en attendant d’elles un accueil bienveillant et actif en direction de ces publics.)
  • Faire en sorte que l’accès aux propositions culturelles de la ville (spectacles, animations et festivités…), où qu’elles aient lieu, soit possibles pour tous, notamment les personnes dont les difficultés économiques et/ou personnelles et sociales les en ont trop souvent tenus éloignés… 
  • Organiser l’aménagement urbain de sorte qu’il participe d’une politique globale de prévention, en privilégiant les espaces de rencontres intergénérationnelles, inter-quartiers, entre autres. 
  • Organiser des « Etats généraux du vivre-ensemble », avec l’objectif ambitieux de mobiliser autour d’un tel événement, tant les différents acteurs de la cohésion sociale (institutionnel, associatifs, etc…), que les habitants-es, toutes générations confondues.

Les politiques de prévention de la délinquance ne doivent pas se focaliser uniquement sur les mineurs ou les jeunes adultes ! 
D’autres points doivent être par ailleurs également déclinés. 

En matière de prévention routière…

  • Poursuivre la politique de réduction de la vitesse autorisée en ville, en cohérence avec un “Plan vélo” ambitieux et cohérent.
  • Participer activement aux campagnes de prévention contre la consommation d’alcool et de stupéfiants au volant. 

en matière de violences contre les personnes… les violences conjugales et la maltraitance sur les enfants…

  • Appuyer la recherche et la mise en place des solutions pérennes qui s’imposent, en terme de lieux d’accueil et de protection notamment, en collaboration avec les Services du Département, et en concertation avec les associations d’aide aux victimes. 

Pour finir, nous tenons une nouvelle fois à souligner la nécessité : 

  • d’être à l’écoute des personnes concernées,
  • de développer l’échange d’informations pour nourrir les diagnostics nécessaires à une action municipale adéquate,
  • d’évaluer pour chaque problématique qui émerge les moyens dont chaque  intervenant appelé à la prendre en charge a besoin, ainsi que le bon niveau de coordination entre partenaires  qui pourrait rendre plus efficaces les mesures mises en œuvre. 

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Dans Kemper à vélo, on dépassera les autos ! https://kemper.ecologie2020.fr/2020/02/26/dans-kemper-a-velo-on-depassera-les-autos/ Wed, 26 Feb 2020 15:56:42 +0000 https://quimper.ecologie2020.fr/?p=348 L’article Dans Kemper à vélo, on dépassera les autos ! est apparu en premier sur Quimper Ecologie Solidaire - 2020.

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Pour que Kemper prenne toute sa place dans la lutte contre le dérèglement climatique, nous nous devons de réaménager la ville pour les décennies à venir en pensant à nos enfants et nous tourner résolument vers l’avenir.

Dans le « classement des villes où il fait bon vivre en France » de janvier 2020, Quimper se situe à la  41ème place loin derrière Lorient 10ème, Brest 16ème, et Rennes 17ème.

Il est nécessaire de réintroduire une culture vélo de manière générale dans notre pays, et en particulier à Kemper, pour permettre à celles et ceux qui le souhaitent, et donner envie à beaucoup d’autres de se déplacer en vélo. De nombreuses villes choisissent aujourd’hui d’équilibrer en faveur des mobilités actives ( marche et vélo) les aménagements urbains afin de favoriser à la fois la sécurité des usagers et le commerce de proximité. La société change, il est aujourd’hui plus pratique et moins cher de se déplacer à vélo pour faire ses courses et participer ainsi à la dynamisation du centre ville. Nous avons tous à y gagner pour l’attractivité de Kemper, et pour notre santé par la pratique quotidienne d’une activité physique et par la réduction de la pollution de l’air.

Voici nos propositions

✔ Aménager des itinéraires vélo directs, sécurisés, confortables en continuité à travers la ville, bénéficiant d’une signalétique efficace, comprenant un axe Nord-Sud et un axe Est-Ouest le long de l’Odet afin d’attirer de nouveaux usagers. Un schéma vélo comprenant les différentes études réalisées pour mettre en place ces aménagements a été voté par Quimper Communauté en 2013 : il faut le mettre en œuvre en l’adaptant au territoire de QBO en cohérence avec les voies existantes et projetées dans les autres communes. Cela implique l’aménagement d’une centaine de kilomètres avec un coût pour Quimper d’au moins 10 millions d’euros ( 15 pour QBO ). Des aides de l’État favorisées par le plan vélo national et par la loi d’orientation des Mobilités ( LOM ) seront sollicitées.

✔ Aménager des accès pour rejoindre la gare, les établissements scolaires, la fac, les commerces ainsi que les voies vertes existantes vers Douarnenez, Pont l’Abbé et vers le Pays fouesnantais de façon à permettre des sorties vélo en famille du domicile vers la campagne…ou la mer.

✔ Créer en ville des morceaux paysagés de « promenade-plaisir » en circulation douce et abritée, créer des espaces en amont des feux tricolores pour identification des cyclistes par les automobilistes et équipés de mobiliers adaptés pour la pose du pied droit à l’arrêt.

✔ Mettre en place des zones de circulation apaisée (zones 20 km/h par exemple), notamment près des écoles et généraliser sur toute la ville et les bourgs de l’agglomération la limitation à 30 km/ h comme la loi 2015 le permet en zone agglomérée. Élaborer conjointement avec les habitants, associations un Code de la Rue pour tous modes de transport confondus, permettant un meilleur partage de l’espace public et la protection des usagers, notamment les plus vulnérables comme les enfants, les personnes âgées ou encore les personnes en situation de handicap.

✔ Améliorer la signalisation des itinéraires vélo pour permettre aux cyclistes de circuler en évitant les points noirs comme les grands ronds points, par exemple.

✔ Mettre en place du stationnement sécurisé pour vélos à la gare et dans les parcs relais aux entrées de la ville, dans les quartiers, près des arrêts de bus et des aires de covoiturages.

✔ Augmenter le parc d’appuis vélo dans les lieux publics.

✔ Rendre obligatoire via le PLU la création de parcage vélos sécurisés dans les immeubles collectifs ou semi-collectifs

✔ Augmenter le parc de Vélos à Assistance Électrique en location à la QUB et supprimer la limitation de durée de location car les personnes à petit revenu ne peuvent pas acheter de VAE même avec une aide à l’achat. Permettre la location-achat. Créer une aide à l’achat pour les particuliers et les entrepreneurs locaux ( vélos cargos, triporteur…)

✔ Mettre en place une vélo-école municipale destinée à accroître l’agilité à vélo des élèves, les initier au code de la route et leur apprendre progressivement à circuler dans la ville. Intégrer le « savoir rouler » dans le projet sportif de la ville, en créant des postes d’animateurs-trices sportifs municipaux en soutien aux apprentissages scolaires. Aider les parents à la mise en place de pédibus et vélobus. Mettre en place un plan de mobilité scolaire pour les trajets « maison-école ». Établir un partenariat avec le Conseil Départemental pour prolonger cette action avec les élèves des collèges.

✔ Étudier la faisabilité de la livraison en vélo-cargo des colis dans le centre ville pour éviter la circulation de camions et camionnettes dans les rues piétonnes. Interdire les poids lourds dans la zone urbaine d’ici 2025. 

✔ Soutenir les initiatives associatives ou de micro entreprise en faveur des « balades seniors ou personnes à mobilité réduite » en triporteur à assistance électrique.

✔ Créer un poste de responsable et un autre d’ambassadeur des mobilités actives ( marche et vélo ) chargés de la mise en œuvre du schéma vélo et piétons en lien avec les habitants et les associations.

✔ Soutenir les associations, les ateliers de réparation, leur donner une place au sein de la Maison du Vélo à la gare.

✔ Créer des aires de services répartis sur les itinéraires vélos de QBO qui offriront aux usagers, une cartographie du quartier, un plan global des itinéraires, un point de rencontre et de repos avec banc, et une pompe à vélo.

✔ Participer à l’organisation avec les associations d’une grande fête annuelle des mobilités actives.

✔ Initier avec les autres collectivités ( Région, département et pays de Cornouaille ) et les entreprises un challenge mobilités pour les personnes travaillant au sein des entreprises, des administrations et des collectivités, en faveur des transports en commun, du vélo, du covoiturage, du télétravail, afin de faire passer le « 105 passagers pour 100 voitures

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Un nouveau souffle pour la culture https://kemper.ecologie2020.fr/2020/02/26/un-nouveau-souffle-pour-la-culture/ Wed, 26 Feb 2020 15:41:06 +0000 https://quimper.ecologie2020.fr/?p=344 L’article Un nouveau souffle pour la culture est apparu en premier sur Quimper Ecologie Solidaire - 2020.

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Le bilan de Ludovic Jolivet est marqué par une vision très marchande de l’action culturelle et des considérations très clivantes qui l’ont conduit dès son début de mandat à s’exprimer sur la qualité de la programmation du festival Très tôt Théâtre, à fermer le centre d’art contemporain sans tenter l’expérimentation d’un autre fonctionnement ( en lien avec d’autres acteurs, étudiants des BA, musée des BA, MPT… ), à renoncer à la possibilité de conserver un cinéma art et essai qui permettait la découverte d’inédits, de nombreuses rencontres avec des créateurs.trices, des réalisateurs.trices, l’éducation à l’image de tous les publics, et à diminuer fortement les subventions aux associations culturelles les obligeant soit à renoncer à leur projet soit à en diminuer la portée. Des coupes au profit de grands rassemblements autour d’animations comme les Copains d’abord ou Iliz Veur qui certes ont animé le centre ville mais n’ont eu aucun impact sur les enjeux d’émancipation de chacun.e et d’accès aux droits culturels inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, la déclaration de l’Unesco sur la diversité culturelle, ou encore la convention Unesco sur le patrimoine immatériel.

C’est sur la reconnaissance de ces «droits indispensables à la dignité et au libre développement de la personnalité», et sur la place des habitant.e.s au cœur du projet que nous envisageons notre réflexion sur une politique culturelle inclusive, et co-construite dont la finalité est de faire humanité ensemble, en utilisant au mieux l’argent public.

Il ne s’agit pas comme le maire actuel l’affirme de « rester dans l’entre soi » de financeurs et d’acteurs de structures culturelles soutenues « bien-pensants » mais d’être attentifs au respect de droits culturels qui embrassent des pratiques et des œuvres d’une grande diversité allant de l’éducation artistique à la session jazz, des arts de rue à Wadji Mouawad, de l’opéra au café des sciences, des bagadou et des cercles aux musées, de l’éducation populaire des Maisons pour tous à l’art contemporain, du hip hop et du slam à la photographie, du fest-noz à la calligraphie, du cinéma de recherche à une lecture de contes dans une médiathèque….

L’accès à la création artistique est un facteur d’émancipation pour toutes et tous et notre société a besoin de culture pour mieux s’ouvrir au monde et comprendre son histoire, sa diversité et ses enjeux.

C’est pourquoi nous voulons mettre la culture au cœur de la ville et de la vie de chacun.e.

Nous avons de nombreux atouts : des structures existantes culturelles et socio-culturelles très ouvertes sur la ville, une vitalité associative qui rayonne au-delà de QBO et des habitant.e.s réactifs.ves aux nombreuses propositions.

Nous nous engageons à développer l’éducation artistique, les projets culturels participatifs et à créer de nouveaux équipements innovants.

La culture au cœur de la politique éducatrice de la ville

Inviter tous les enfants et la jeunesse à créer et à s’exprimer en regardant et en analysant le monde qui les entoure, c’est permettre leur réussite, leur épanouissement, leur émancipation. C’est également lutter contre l’échec scolaire, l’isolement, les inégalités.

A travers un véritable projet éducatif local, nous donnerons de l’ampleur aux actions culturelles à l’école autour de la lecture, de la musique, du patrimoine, de la danse, du théâtre, de la science. Le CMAD pourrait avoir de nouvelles missions au sein des quartiers, des écoles. Les actions de Très tôt Théâtre et celles des Polarités seront soutenues, voire augmentées. Celles qui proposent des pratiques amateurs également.

Les pratiques et apprentissages artistiques, les rencontres avec les artistes, les découvertes d’expositions, de spectacles doivent offrir les possibles expériences d’être spectateur et acteur.

Dans notre société où l’image, le numérique, l’information prennent une grande place, un programme en lien avec les MPT, comme le Fablab de Kerfeunteun, avec Gros Plan, ou les associations émergentes comme Linux ou les Portes Logiques doit être consacré à ces pratiques. Proposer une éducation artistique dans le domaine du cinéma, de l’audiovisuel, du numérique par l’analyse et la création en étant au contact des oeuvres et des créateurs, c’est offrir les moyens d’exercer son esprit critique et sa citoyenneté. La jeunesse doit être formée, éclairée et responsable face à la puissance de ces moyens d’expression et d’information. Lui permettre d’apprendre à s’en passer c’est aussi en prévenir les dérives. Nous soutiendrons les « semaines sans écran » initiées par les associations de parents, les équipes éducatives et périscolaires en renouant les liens avec la nature, en participant à des activités de jeux de société, la lecture, le sport, en famille, ou en groupe.

L’écologie est au centre de nos préoccupations : pour surmonter les crises à venir, la jeunesse doit pouvoir accéder aux connaissances des sciences de la nature et du vivant. Une structure dédiée sera créée ( Centre de l’eau, de la terre, de l’air et du vivant ) Elle pourrait trouver sa place sur l’Avenue de la Libération dans le cadre de la rénovation des abords de la gare ou bien encore sur le Port du Corniguel qui pourrait devenir un nouveau quartier de Quimper. 

L’association installée à Plonéis « autour du feu, l’école de la forêt » sera soutenue, tout comme Eau et Rivières, les Petits Débrouillards, l’Observatoire du Plancton, Bretagne Vivante, le Cicodes, Treuskemm.

Des projets culturels thématiques partagés entre tous les acteurs de la ville seront encouragés. Un événement gratuit où tous les équipements culturels (musée, théâtre etc …) sortent de leurs murs, ouvrent leurs portes gratuitement aux habitant.e.s et débordent sur l’espace public. Cette manifestation annuelle, populaire, permettra de valoriser une politique « hors les murs » des structures culturelles en présentant des projets dans d’autres lieux : maisons de quartier, médiathèques, bars et commerces, espaces publics et transports en commun…

La culture au cœur des quartiers et de la ville.

Les rapports des habitant.e.s à la ville et à son paysage, au lien social, se transforment aussi par les cultures. La Ruée vers l’art est un moment des plus attendus à Penhars. La compagnie Sucre d’Orgue ou Doudoumba au sein des quartiers favorisent l’expression et la création auprès de publics parfois éloignés des institutions culturelles. Ces temps de co-construction créative avec les habitants seront amplifiés par de nouveaux appels à projets.

L’exposition-performance de l’artiste chinois Liu Ruo Wang de ses sculptures d’une meute de loups a suscité une vraie interactivité avec les visiteurs, individuels ou en groupes. L’art peut investir la ville, le land art les jardins, accueillir diverses propositions artistiques dans l’espace public c’est embellir les quartiers, leur offrir de nouveaux visages qui émerveillent ou questionnent. De nouveaux festivals ou grands moments fédérateurs pourraient être encouragés : littérature, sciences, fête de rue…

Des expériences innovantes à renouveler couplées avec des cycles de formation artisanale ( travail du bois, de la construction écologique, de la création de vêtements, du réemploi… ) pour préparer à l’autonomie et à la résilience quand l’énergie va manquer.

Une « fabrique culturelle » ( un ou plusieurs lieux ) pourrait être soutenue si elle est initiée par des associations ou un collectif d’habitants. Résidences d’artistes et d’artisans pourraient y être accueillies.

Soutenir la création

Accompagner les nouveaux artistes, les étudiants de l’école des Beaux Arts, les artisans créateurs, c’est essentiel pour permettre la diversité culturelle, pour les encourager à interroger le monde et nos modes de pensée. La scène nationale doit pouvoir poursuivre les résidences de création et la diffusion des arts vivants dans toute leur diversité ( théâtre, opéra, musique, danse, Circonova, Sonik…)

La culture bretonne doit être vivante avec le « Cornouaille » temps fort et incontournable de l’été. Les bagadou et les cercles seront soutenus et accompagnés en terme de communication, accessibilité à des lieux de répétition et de festou noz mais également encouragés à la création contemporaine.

Cela passe aussi par la reconnaissance de toutes les expressions artistiques, y compris les cultures urbaines portées notamment par Hip Hop New School, la capoiera, le graf ou les cultures linguistiques ou traditionnelles comme la création céramique et la broderie, qui doivent pouvoir disposer d’espaces de formation et de création.

Ainsi le Théâtre Max Jacob doit retrouver toute sa place pour permettre à l’expérimentation en cours jusqu’en 2014 d’espaces partagés de création, de spectacles et d’accompagnement des pratiques dans les domaines de la musique, du spectacle vivant, des arts plastiques, du monde des idées, du paysage, de la gastronomie, de poursuivre son chemin.

La deuxième phase, qui consistait à transformer le théâtre pour y autoriser de multiples et fréquents usages consacrés à la diversité culturelle et aux croisements artistiques, sera lancée dès le début du mandat.

La vitalité artistique et culturelle alliée aux atouts naturels et patrimoniaux de notre territoire contribueront au rayonnement et à l’attractivité économique et touristique.

C’est aussi important, sans en être l’unique objectif…..

Des cultures accessibles à tous.tes et partout

Pour bien défendre la diversité créatrice dans le respect de la dignité de chacun.e, nous devons également permettre la réalisation des droits culturels.

Ainsi, la formation, la création, les représentations et les expositions ( Théâtre de Cornouaille, Musée des Beaux Arts et Musée Breton ) doivent être accessibles à toutes et tous.

Pour cela, il faut lever les difficultés financières ainsi que celles liées à des situations de handicap.

Accessibilité pour les personnes en fauteuil dans tous les équipements culturels, spectacles avec traduction en langue des signes, en audiodescription…accès à la formation et à la création pour toutes les situations de handicap.

Pass culture en tarifs solidaires, réductions voire gratuité pour certains publics ( moins de 12 ans, jeunes entre 18 et 25 ans, personnes au chômage, bénéficiaires de minima sociaux… ) gratuité ou réductions ponctuelles ( en fonction des structures ) Partenariat avec l’ALVAC, le CCAS, les associations humanitaires.

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