A l'occasion des 7 ans de la loi DALO, Christophe Najdovski rappelle que plus de 17 000 ménages parisiens dont le relogement a été reconnu prioritaire et urgent sont toujours dans l'attente d'une solution. Il avance des propositions pour que la ville de Paris contribue à leur relogement.
Les écologistes portent le projet d'une capitale solidaire, qui ne laisse personne au bord du chemin. Si le DALO relève prioritairement de la compétence de l'Etat, en revanche, les autres acteurs du logement ne peuvent se dédouaner d'un indispensable effort de solidarité.
C'est la raison pour laquelle Christophe Najdovski propose, dès l'installation de la nouvelle municipalité, une table-ronde réunissant tous les réservataires de logement afin que la mobilisation de tous les contingents soit mise en œuvre.
"Il y a 12 000 attributions de HLM par an à Paris, rappelle Christophe Najdovski. Seul un tiers relève de la préfecture. Si tous les réservataires mobilisaient leur contingent, nous pourrions apporter une solution au 17 000 ménages prioritaires en moins de 3 ans. C'est le contrat que je proposerai à tous nos partenaires".
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Avec le retour du beau temps, un nouveau pic de pollution s’apprête à toucher Paris. Le niveau de pollution aux particules fines notamment émises par les véhicules diesel a dépassé le seuil d'information, premier niveau d'alerte déclenché lorsque la population est exposée à une pollution atmosphérique qui lui fait courir un risque pour la santé, prévient Airparif.
Il est irresponsable de laisser la population subir ce risque sanitaire. C'est pourquoi je demande aux autorités compétentes, mairie de Paris et Préfecture de Police, la mise en place immédiate d'un plan de grand contournement de l'agglomération par les poids lourds.
Je demande aux élus de la Ville de Paris de ne pas utiliser de véhicule de fonction et de privilégier les déplacements transports en commun : les élus doivent donner l’exemple.
Je demande également qu'il soit possible de mettre en place la gratuité des transports en commun dès le déclenchement du seuil d'information. Dès aujourd'hui nous devons proposer aux automobilistes de ne pas utiliser leur véhicule en leur proposant des alternatives, afin de réduire de manière sensible les émissions de polluants et retrouver un air respirable. Enfin, je propose l'instauration d'une circulation alternée lorsque le seuil d'alerte est atteint.
Au delà de ces mesures d'urgence, je veux mettre en œuvre un plan global de réduction de la circulation à Paris et en Ile-de-France, un plan de sortie du diesel au niveau parisien puis métropolitain, et proposer une offre de transports en commun renforcée, comme je le fais avec mon projet de Tramway de la Seine qui a pour objectif de remplacer une autoroute urbaine par un mode de déplacement performant et non polluant.
Christophe Najdovski
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Paris, jeudi 13 février 2014, 10h30
Les candidat/es écologistes parisien/nes lancent vendredi, jour de la Saint Valentin, une vague d'amour pour la capitale et la planète en distribuant aux Parisien/nes des graines de fleurs dans plusieurs endroits de la ville. Une méthode douce et festive pour rappeler leurs priorités en matière de végétalisation de l'espace public et d'agriculture urbaine.
Saint-Valentin : les écologistes en campagne sèment dans Paris
Végétaliser la ville est un moyen simple, naturel et efficace de lutter contre la pollution de l'air, en aidant à faire des économies d'énergie ou encore améliorer la qualité des eaux. Elle contribue à rafraîchir l'air lors des épisodes de canicule, participe à la réduction des pollutions atmosphériques, fixe temporairement le carbone et concourt à l'isolation des bâtiments.
Enfin, encourager le lien entre les Parisien/nes et l'agriculture urbaine est un leitmotiv chez tous les candidat/es EELV citadin/es en proposant notamment l'installation de fermes urbaines en cœur de ville, de développer le maraîchage sur les toits et de faire rentrer l'animal de ferme dans la ville grâce notamment à l'éco-pâturage sur différents sites de la ville comme la Petite ceinture.
Le candidat écologiste à la mairie de Paris, Christophe Najdovski, a appelé jeudi à la transformation en logements des bureaux vides de la capitale.
"Il y a un million de mètres carrés de bureaux vides à Paris et on a produit depuis 2002 deux fois plus de bureaux que nécessaire. Il faut en transformer la moitié en logements, passer du stade artisanal au stade industriel" a déclaré le candidat Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à l'AFP. Le candidat écologiste manifestait jeudi dans le IIIe arrondissement de Paris pour la transformation en logements de l'ancien siège des Galeries Lafayette, un bâtiment de six étages et 24.000 mètres carrés en plein coeur de Paris.
Les écologistes souhaitent que le bâtiment, en cours de désamiantage, accueille 50% de logements et des équipements publics, dont un jardin et une consigne à l'usage des sans-abri.
Pour le porte-parole d'EELV et fondateur du collectif Jeudi Noir, Julien Bayou, "ce projet symbolise tout ce que les écologistes peuvent apporter à Paris. Il faut dire aux bailleurs qu'ils ne sont bienvenus dans l'arrondissement que s'ils participent au bien collectif".
Selon l'Atelier parisien d'urbanisme, 393.000 m² de bureaux ont été transformés en logements depuis 2001, créant près de 5.000 logements.
Le logement est un des principaux thèmes de la campagne des municipales 2014 à Paris. Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) propose aussi de convertir des bureaux en logements, Anne Hidalgo (PS) et Danielle Simonnet (PG) partagent cette proposition et proposent d'augmenter la taxe sur les logements vacants, fixée pour l'instant à 25% du loyer dès la deuxième année de vacance.
]]>EELV rappelle que lors de la campagne présidentielle, François Hollande avait dit à SOS Homophobie : « Je suis donc favorable à l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation aux couples de femmes » puis que le gouvernement s’était engagé à présenter la loi sur la Famille incluant la Procréation Médicalement Assistée (PMA) en 2013 puis en 2014.
Pour EELV, il s’agit d’un recul inacceptable qui loin de calmer le jeu, ne peut que galvaniser les mouvements réactionnaires et conservateurs qui manifestent contre l’égalité.
Les couples de femmes souhaitant avoir recours à la PMA ne devraient pas être victimes des calculs politiciens de tel ou tel. En l’état, de nombreuses femmes doivent se rendre à l’étranger.
EELV dénonce l’inégalité que cette situation induit entre les femmes qui ont les moyens et celles qui ne les ont pas et rappelle que le recours à la PMA « artisanale » pose, de son côté, de nombreuses questions sanitaires.
Les écologistes ont toujours défendu l’égalité des droits. EELV invite l’ensemble des parlementaires, quelle que soit leur appartenance politique, à soutenir toute proposition de loi allant dans le sens de l’égalité.
Sandrine ROUSSEAU, Julien BAYOU, Porte-parole EELV
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Tout ceci relève de la pure manipulation et diffamation.
Oui des outils pédagogiques visant à réaliser l’égalité sociale entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons, et à lutter contre l’homophobie sont testés dans 10 académies pour être généralisés, après évaluation, en septembre 2014.
Nous invitons les parents d'élèves à dialoguer avec les enseignant.e.s de leurs enfants afin de connaître les contenus effectifs des programmes et leurs objectifs. Les enfants ont besoin de la confiance entre les adultes pour comprendre leur présence à l'école et apprendre.
Les parents, les enseignants, les associations doivent échanger sereinement. C'est à ce prix qu'on comprendra la nécessité d'une pédagogie précoce pour assurer plus tard aux jeunes et adultes une vie sexuelle choisie et maîtrisée.
Nous dénonçons cette initiative de calomnie qui, en réalité, masque l'inégalité des sexes et l’homophobie. Nous rappelons qu’aujourd’hui :
Par conséquent, ces initiatives de calomnies représentent un déni de justice et de démocratie, suscitent la peur, entament la confiance des parents vis-à-vis des institutions scolaires, et encouragent la violence.
Nous faisons appel au gouvernement, et en particulier au ministère de l’éducation et au ministère aux droits des femmes, mais aussi aux cadres de terrain afin qu’ils assument leur engagements de lutte contre les discriminations de genre, et donnent les moyens aux associations, aux formateurs et organismes de formations des professions éducatives et sociales de réaliser des formations qui contribuent à l’égalité entre les sexes.
Commission Éducation
Commission Féminisme
Commission LGBT
]]>Suite à la publication d'un rapport d'expertise, 200 agents de la Région Ile-de-France ont été évacués, mercredi 29 janvier, de leurs locaux de la Tour Montparnasse.
En effet le rapport démontre que les travaux de désamiantage en cours font courir un risque sur la santé des personnes travaillant dans cette tour.
Dans un premier temps, l'urgence est d'assurer la sécurité de toutes les personnes travaillant dans la Tour Montparnasse. Objet d'un des plus grands scandales sanitaires du 20eme siècle, l'amiante fait en effet courir à celles et ceux qui y sont exposés des risques graves sur la santé et notamment celui de contracter plusieurs types de cancers. Les victimes de ces pathologies sont, avant son interdiction, les « travailleurs de l'amiante », mais aussi des personnes exposées au quotidien à leur insu. En aucun cas les salariés de la Tour Montparnasse ne doivent la réintégrer s'il subsiste des doutes sur une possible exposition.
Plus largement, le problème de la Tour Montparnasse soulève la question de l'opportunité de construire des tours, qu'elles soient de logements ou de bureaux. Ni durables ni sociales, elles posent en outre comme on le voit ici des problèmes de santé environnementale et de sécurité des personnes liés aux différents matériaux utilisés et à la technicité de ce type d'architecture.
C’est pourquoi les écologistes demandent un moratoire sur la construction de tours à Paris où plusieurs projets portés par les élus socialistes sortante sont dans les cartons. C'est notamment le cas de la Tour triangle dans le 15ème arrondissement de Paris.
Ne construisons pas de tours énergivores qui ne sont d'aucune utilité sociale ni écologique. Elles détruisent le paysage parisien, vieillissent mal et de surcroît, une fois prouvés leur danger et leur inutilité, seront vouées à faire subir de nombreuses nuisances aux riverains. Construire des tours c'est encourager l'obsolescence programmée, sans possibilité de revenir en arrière à moindre coût.
]]>Mais nous ne devons pas aller vers une marchandisation toujours plus poussée de l'espace et du temps, sauf à prendre le risque de transformer Paris en Disney Land ou en centre commercial géant. Faire un pas de plus vers le travail le dimanche, c'est aller vers une société où tout le temps de la vie est tournée vers la consommation, où le temps libre est fléché vers l'activité marchande.
La question se pose particulièrement dans le 8ème arrondissement. Anne Hidalgo et NKM se sont récemment prononcées favorablement pour l'ouverture des grands magasins le dimanche. Nous leur disons ouvertement : nous ne voulons pas vivre dans un centre commercial géant, qui en outre ne serait pas au service des habitants de Paris et qui au contraire assècherait les commerces de proximité et la vie locale.
Nous ne voulons pas vivre dans un quartier aseptisé, artificiel et sans âme, où l'horizon principal est une fil de bus remplis de touristes qui malheureusement pour eux ne voient pas la ville, où il devient impossible de trouver un café à moins de deux euros où une bière à moins de quatre euros. Nous ne voulons pas que les grands magasins aillent contre la volonté de leurs salariés, qui ont majoritairement exprimés leur refus de travailler le dimanche.
Nous voulons une ville où il fait bon vivre, où le commerce de proximité, les cafés, les librairies indépendantes fleurissent plutôt que des chaines uniformisés. Nous voulons une ville où il est possible de créer des liens avec les commerçants du coin. Nous voulons un Paris de la proximité, au service de ses habitants, un Paris au 1000 villages et visages, ouverts sur le monde, accueillants et cosmopolites. Un Paris où l'échange avec l'étranger, qui sera toujours le bienvenu, ou le commerçant, ne se réduit pas à un échange marchand.
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Consommation énergétique, traitement de l’eau, insertion dans l’environnement local... Les piscines ont une dimension écologique importante, encore peu valorisée à Paris. L’exemple du voisin Montreuillois (93), où un grand projet de piscine écologique doit aboutir fin 2014, montre que Paris pourrait nettement progresser en expérimentant des solutions déjà expérimentées avec succès à l’étranger, en Allemagne notamment.
Une grande piscine écologique dans le 15e arrondissement
La baisse de l’activité de l’héliport de Paris-Issy permettra prochainement de récupérer environ six hectares. A la confluence du parc sportif Suzanne-Lenglen, de l’Aquaboulevard et de l’héliport, il existe donc une opportunité foncière pour développer une piscine avec système d’assainissement naturel -à base de plantes et de micro-organismes plutôt que par stérilisation chimique- dans un grand espace vert, avec système de chauffage en granulés de bois issus de circuits courts.
Une telle piscine permettrait de dupliquer dans l’Ouest parisien le projet audacieux développé à l’Est de Paris par Montreuil. Plus respectueux de la santé des baigneurs, plus économe en énergie et bâti à partir de matériaux naturels, cet équipement sportif sera à la pointe de l’efficience environnementale. Il sera ouvert six mois par an, du printemps au début de l’automne.
A plus long terme une fusion avec l’Aquaboulevard pourrait être envisagée, pour développer un grand complexe aquatique, écologique et populaire.
Au moins 30% d’économies d’eau et d’énergie
Les piscines parisiennes ont une consommation d’eau et d’énergie particulièrement élevée, qui pourrait être réduite d’au moins 30% avec un usage plus raisonné, une maintenance améliorée et l’adoption d’une meilleure discipline – par exemple en systématisant l’usage de compteurs pour suivre l’évolution des consommations ou en mettant à niveau les systèmes de ventilation et en remplaçant les sytèmes de traitement de l’air et de l’eau. L’isolation des bâtiments, l’usage d’énergies renouvelables (géothermie, solaire), la récupération et le recyclage des eaux pluviales et des eaux grises (eaux savonneuses issues des lavabos et des douches), la maîtrise de la température ambiante des bassins seront des priorités.
Cette ambition écologique aura des vertus budgétaires. A Montreuil par exemple, le modèle de fonctionnement écologique de la nouvelle piscine impliquera des coûts de fonctionnement inférieurs de 40% par rapport à ceux du stade nautique local Maurice Thorez.
Cette « mise au vert » des piscines s’appuiera sur un plan d’investissement financier ambitieux (voir ci-après), un appui technique sur l’audit municipal actuellement réalisé par la Ville de Paris, mais aussi une organisation générale différente, prenant mieux en compte le long terme – cela signifie notamment d’avoir le courage politique de fermer les piscines nécessiteuses sur un temps relativement long (plusieurs semaines, voire plusieurs mois) pour les mettre successivement à niveau. Aujourd’hui surexploité, le parc parisien a urgemment besoin de respirer.
C’est hélas le contraire qui est actuellement mené et qui risque de s’aggraver : l’équipe socialiste souhaite ainsi augmenter d’encore 20% la disponibilité des piscines alors qu’elles sont déjà saturées. C’est un non-sens démagogique.
Une question de santé publique
Paris souffre d’une pénurie d’équipements sportifs de proximité qui freine la pratique d’une activité physique régulière. Le développement de la natation est donc une priorité de santé publique. Cependant l’hygiène dans les bassins français, et notamment parisiens, est insuffisante. Cela provoque la formation de chloramines et le développement de légionnelles nuisibles pour la santé des nageurs, mais aussi pour celle des maîtres-nageurs et des personnels.
Nous installerons des douches en bordure des bassins pour améliorer l’hygiène des baigneurs. Nous favoriserons aussi les nouveaux systèmes de traitements alternatifs au chlore (électrolyse de sel, ozone...) ou mieux encore –dans les nouveaux bassins où l’expérimentation est possible- les traitements naturels utilisant végétaux et micro-organismes. Ce traitement naturel permettra également un recyclage de l’eau utilisée dans l’entretien des espaces verts.
Face à la pénurie d’équipements, 10 nouvelles piscines pérennes et 10 bassins éphémères
Avec la piscine Beaujon, Paris comptera bientôt 39 piscines, plus 9 bassins-école réservés aux scolaires et aux associations. C’est très peu pour 2,3 millions de Parisien/nes, d’autant que seuls 9
équipements sont des « grandes piscines » : bassin de 50m ou piscines disposant d’au moins trois bassins distincts. Après plusieurs décennies d’immobilisme à la fin du XXe siècle, la droite parisienne porte une très lourde responsabilité dans ce retard, comblé en partie depuis 2001 par la nouvelle majorité.
Aujourd’hui, pour améliorer l’offre, la pénurie de foncier rend difficile la multiplication des bassins... sauf dans les derniers espaces disponibles ou en utilisant des équipements provisoires.
Nous nous engageons ainsi à créer dix piscines, principalement à la périphérie de Paris : par exemple dans le quartier Evangile (18e) et dans le quartier Charenton (12e), en intégrant si possible ces bassins à un petit espace vert et en utilisant un système de traitement naturel de l’eau. Certaines piscines seront découvertes (et chauffées) pour permettre des économies budgétaires et de foncier.
Nous installerons aussi 10 bassins éphémères l’été, dans des endroits emblématiques tels que les quais de Seine, la portion des Champs-Elysées située entre la Concorde et Clémenceau, le parc Martin Juther King bientôt étendu (17e) ou encore la place de l’Hôtel de Ville.
Plus généralement, l’inclusion d’une piscine sera une priorité dans toute nouvelle grande opération d’aménagement.
Un grand plan d’investissement pour en finir avec un système à bout de souffle
Le parc parisien est vétuste (50 ans de moyenne d’âge dont 7 piscines de plus de 80 ans) et très fortement exploité. A bout de souffle, les bassins tombent systématiquement en panne : en moyenne, c’est comme si Paris n’utilisait pas chaque année cinq de ses piscines (une sur dix). La maintenance est clairement insuffisante, les équipes fatiguent et provoquent d’autres fermetures pour raisons de personnels... Bref le productivisme actuel, non raisonné, mène à l’impasse. Par ailleurs, l’accessibilité aux personnes en situation de handicap est encore à renforcer.
Les écologistes consacreront ainsi deux fois 130 millions d’euros lors des deux prochaines prochaines mandatures pour rénover, mettre aux normes et assurer les travaux d’urgence. Ce grand plan d’investissement permettra d’assurer un fonctionnement durable et optimal aux bassins parisiens. La somme est dans l’ordre de grandeur des 160 millions d’euros consacrés durant la dernière mandature à la reconstruction de Jean Bouin, stade qui ne sert chaque année qu’à une seule équipe de rugby pour une vingtaine de matches. Cet investissement pour la natation de proximité sera donc infiniment plus utile aux Parisien/nes !
Remunicipaliser en partie une offre abandonnée au secteur privé
L’offre de baignade reste largement privée à Paris, et donc réservée à une élite : par exemple dans les concessions aux clubs sportifs huppés du bois de Boulogne, ou bientôt avec la prestigieuse piscine Molitor (16e). Cet équipement emblématique confiée par la Ville au privé pour en faire une juteuse opération immobilière est aux antipodes d’une politique sportive populaire.
Dans la limite des contraintes juridiques et à plus long terme, nous veillerons ainsi à replacer progressivement les bassins dans le giron municipal : l’eau est déjà un service public dans nos verres, elle doit (largement) le devenir dans nos piscines !
Eléments budgétaires : nous consacrerons 200 millions d’euros d’investissement au total pour les piscines lors de chacune des deux prochaines mandatures (soit 400 millions d’euros sur 12 ans), dont les deux tiers pour mettre à niveau le parc existant (soit 130 millions à chaque mandature).
Une concertation préalable à toute implantation d’antennes relais sera désormais obligatoire, le wifi interdit dans les crèches et l’électro-hypersensibilité va être reconnue. Ce sont là des avancées importantes sur un domaine où les lobbys sont puissants.
Nous félicitons les député-s EELV d’avoir porté et soutenu cette loi.
Sandrine Rousseau, porte-parole
Julien Bayou, porte-parole