Nous n'avons pas perçu le même message et ne faisons pas le même diagnostic. La désespérance vient certes des problèmes du chômage et des questions de sécurité, mais les deux phénomènes sont intimement liés. Car, nous l'avons dit, la première insécurité est sociale. Par conséquent, que peut faire faire un acteur politique? Être acteur, justement, et pas seulement l'interprète d'une partition qui lui recommande de renoncer à toute prise de décision et tout contrôle sur les faits économiques, sociaux, écologiques.

Ce qui nous a frappé au cours de cette campagne, c'est d'abord qu'il y a, effectivement, des volontés en ce sens qui s'engagent, chacune à son niveau de contribution - et cette attention aux limites de chacun-e-s nous est essentielle et précieuse, car elle permet d'impliquer en toute liberté chacune et chacun d'entre nous.

Ce qui nous a frappé, c'est l'adhésion à des propositions audacieuses, réellement courageuses, déjà importante malgré une communication à cent lieux de celles des autres candidats. Dans les dernières semaines de la campagne, certain-e-s nous ont dit ne pas savoir que nous étions candidats - pour aussitôt s'en réjouir et nous encourager comme tant d'autres à maintenir le cap.

Une analyse réellement objective des résultats des municipales devraient conduire le président à reconnaître que le PS a reculé un peu partout quand les listes radicales et autonomes à gauche, indépendantes du PS, menées par les écologistes et/ou le Front de gauche, souvent rejoints par des citoyens concernés par l'intérêt général, au contraire, résistaient au marasme voire triomphaient. L'un des faits majeurs de ces municipales se trouve être la victoire d'un écologiste sur la base d'une alliance du même type à Grenoble, malgré le maintien du candidat socialiste.

François Hollande a donc fait tout l'inverse de ce que nous avons conduit à Melun. Il reste dans la politique de l'offre quand nous souhaitons, par la participation citoyenne, la mettre en relation étroite avec la demande, c'est-à-dire les besoins, souvent les plus simples à Melun, mais aussi les envies de la population, dans son ensemble, et dans le respect de notre environnement. Nous continuerons d'oeuvrer avec les mêmes intentions, dans le même esprit avec l'espoir qu'un jour la gauche écologiste que nous incarnons s'impose comme la seule alternative crédible à la politique libérale et droitière qui gouverne, et gouvernera encore avec Manuel Valls, notre pays.

A toutes les Melunaises, tous les Melunais,

Notre liste, "Bien vivre à Melun", s’engagera le samedi 05 avril 2014 pour un nouveau mandat au service des Melunais

Chaque candidat, lors de cette campagne, a porté un projet de ville, un projet politique selon ses convictions, ses priorités, ses méthodes de gouvernance.

Les Melunais ont voté et se sont exprimés.

Nous avons recueillis 7,25% des voix au premier tour (647 bulletins).

Nous avons contribué, dans le cadre de notre alliance technique avec "Un nouveau souffle pour Melun", aux 47,9% des voix (4234 votes) du second.

Nous ne pouvons nous satisfaire, en tant qu'élus du résultat final de ces élections.

Tout d'abord, parce que, comme partout en France, le parti gagnant est celui des abstentionnistes avoisinant les 50%. Ensuite parce que les ressortissants étrangers non européens vivant à Melun n'ont toujours pas le droit de vote et nous saluons ici l’initiative de l’association Schumann qui a fait voter cette population exclue du scrutin municipal.

Cette majorité silencieuse, ce parti des « sans voix » nous oblige à la plus profonde modestie et nous espérons que les promesses faites depuis 30 ans sur le vote des étrangers seront enfin respectées par le gouvernement

L’abstentionnisme relève d'une responsabilité à porter par l'ensemble des élus que nous sommes.

Regardons les choses en face : ce sont les partis politiques qui ont engendré cet abstentionnisme. Les différentes affaires, le pouvoir des lobbies, le démantèlement des services publics comme l’hôpital, la dégradation des conditions de vie (la misère sociale, l’exclusion, la mixité sociale non respectée)..., chaque abandon du pouvoir politique signe la montée des extrêmes et de l’abstentionnisme.

Face au désœuvrement, face à la désespérance des habitants, face au chômage et au mal logement, nous avons aujourd'hui l'obligation du sursaut démocratique pour redonner confiance dans l'action politique.

Nous avons à prendre des engagements forts et concrets : nous devons nous engager dans des actes citoyens qui fassent sens auprès des habitants. L'intérêt général, le sens commun, le bien commun doivent redevenir la priorité de l'action locale au-delà des étiquettes politiques.

La liste "Bien vivre à Melun" s’est engagée dans la signature de la charte Anticor comme base de toute action politique éthique. Les règles de cette charte anti-corruption offrent des règles simples et efficaces que nous avons le devoir d'appliquer désormais dans notre pratique du pouvoir quelques principes fondamentaux :

- Non cumul des mandats des fonctions exécutives

-  Transparence de l'élu

-  Reconnaissance de l'opposition

-  Participation citoyenne

-  Prévention du trafic d'influence

-  Publicité des informations

La mobilisation de cette campagne a aussi démontré la volonté d’une participation réelle des habitants à la co-élaboration et co-décision des projets portés par leurs élus.

Nous avons parlé pendant la campagne de la « ville humaine » et de la nécessité pour les Melunais de se « réapproprier leur ville », que nous souhaitions proposer à la population. Cette notion recouvre plusieurs priorités : le droit au logement, l'organisation en conseil d'habitants, le droit d'interpellation citoyenne (habitants et étrangers).

Nous avons parlé d’une ville accueillante et multi-culturelle. Ici, il s'agit d'affirmer la richesse de la diversité des populations avec l'égalité de traitement des plus précaires. Il s'agit aussi de considérer et répondre à toutes les situations d'extrêmes urgences : violence faites aux femmes, chômeurs, la liste est longue et s'accroît chaque jour. De combattre le repli sur soi, l'exclusion de l'autre, la stigmatisation de l'étranger : agir sur les espaces publics, les espaces du bien-vivre ensemble restent le chemin à suivre par l'ensemble d'actions citoyennes, par la vie des associations offrant des services et des biens de proximité fondés sur des principes d'économie sociale et solidaire génératrice d'emplois.

Nous avons besoin d’un rééquilibrage des subventions octroyées aux associations pour que toutes celles qui œuvrent dans la ville puissent avoir les mêmes moyens de s’exprimer car elles sont l’expression des quartiers, de tous les quartiers.

Cela dit, « ici et maintenant » il s'agit de passer à une autre étape, celle du mandat qui s'ouvre jusqu'en 2020. Le clivage très marquant entre le Nord et le Sud doit interpeller la nouvelle équipe en place car au-delà des résultats, ce sont avant tout la désespérance et l’oubli qui se sont exprimés. C’est ce sentiment d’abandon face à des projets alentours qui échappent à certains Melunais.

Les propositions que nous avons énoncées dans notre programme doivent être mise en œuvre car elles en appellent au BON SENS et à NOTRE RESPONSABILITE devant les générations futures.

Avec les citoyens engagés, notre liste citoyenne, nous savons que les forces actives sont là, animées d'un esprit collectif qui nous remplit d'espoir. Nous avons fait une belle campagne dont nous n’avons pas à rougir, avec les moyens qui sont les nôtres, avec notre envie, notre compétence et notre sens du collectif avant l’intérêt personnel. En ce sens, nous avons fait le bon choix et vos témoignages nombreux en sont la preuve concrète. Pour cela nous voulons vous remercier car au-delà des combats difficiles, ce sont vos encouragements qui nous ont fait avancer.

C’est pourquoi, dès aujourd'hui, dans la démarche constructive qui a toujours été la nôtre, nous allons continuer à animer des espaces de débats populaires et d'engagement citoyens pour lutter contre l'écart croissant entre la politique et les habitants. Nous allons agir pour concrétiser nos propositions sur le pouvoir d'agir des habitants, et faire que nos propositions trouvent très vite un écho auprès des nouveaux élus pour leurs applications locales.

Mesdames, Messieurs, les membres de la liste "Bien vivre à Melun", fiers d'une campagne qu'ils veulent poursuivre, comptent sur vous pour de prochains rendez-vous.

Le premier conseil municipal, auquel participeront comme conseillers municipaux de la liste, Bénédicte Monville-de Cecco et Claude Bourquard, a lieu samedi 5 avril à 10h. Comme tous les conseils municipaux, il  est ouvert au public!

La droite de l'équipe sortante est sanctionnée mais parvient sur le fil à tenir la ville et à résister à l'alliance entre la liste PS-PCF "Nouveau Souffle" et la liste écologiste et de gauche "Bien Vivre à Melun" EELV-PG.

Ci dessous, un tableau récapitulatif des flux de votes entre les listes présentes lors des deux tours du scrutin qui est une réélaboration des données fournies par la mairie de Melun des résultats des listes par bureau. Sans descendre dans le détail des dynamiques de chaque bureau de vote correspondantes à un quartier spécifique de la ville, il apparaît intéressant de répartir la ville en deux zones: le SUD (quartiers sud, gare et centre ville) et le NORD, au vu d'une certaine homogénéité du comportement électoral.

Analyse et commentaires:

Abstentions et votes nuls : le taux d'abstention diminue légèrement du 1er au deuxième tour entre 49,76% et 49,26% correspondant à 92 votants supplémentaires. Par contre les votes exprimés (ni nuls, ni blancs) chutent de 86 unités de 8919 à 8833. Ce qui correspond à plus d'électeurs qui ne se retrouvent pas dans les choix proposés au deuxième tour. Entre 1er et 2ème tour, dans les quartiers SUD s'expriment 195 électeurs supplémentaires quand au NORD un différentiel négatif de -281 électeurs ne s'expriment pas au 2ème tour. On est donc en présence d'une mobilisation accrue au SUD et d'une forte démobilisation au NORD.

Report des votes de la liste Jullemier-Luquet : La liste "Melun Capitale" présente au 1er tour a eu 70% de ses suffrages dans les quartiers SUD. Comme on peut l'observer dans le tableau, au SUD les électeurs de la liste "Melun Capitale" (non présente au 2ème tour) se reportent presque totalement sur Millet ce qui fait penser que cet électorat est bien ancré à droite. Dans les quartiers NORD la situation est plus complexe. On peut émettre l'hypothèse que les 602 votes pour Jullemier se partagent entre une part d'abstention ou non exprimés (281 maximum), une autre part sur Kalfon (environs 200 maximum) et le résiduel de quelques dizaines de votes ont pu se reporter sur Millet. Cette hypothèse est globalement soutenue par le fait que le résultat de Millet est plutôt stable entre les deux tours (de 1948 à 2018). Ce qui voudrait dire que le vote Jullemier dans le NORD est un vote de sanction à Millet provenant de toute orientation politique potentielle: de gauche, de centre-droit et de droite, voir d'extrême droite.

Résultat de l'alliance entre la liste NS et la liste BVAM : l'électorat de gauche (toutes tendances confondues) est globalement minoritaire dans la ville: 39% (SUD) et 44% (NORD) des suffrages du premier tour. Une dynamique positive pour le deuxième tour est observée: 43% (SUD) et 53% (NORD) qui correspond respectivement à +230 électeurs supplémentaires dans le SUD et +251 dans le NORD. Dans le cas du SUD ces électeurs sont récupérés des abstenus du premier tour, dans le NORD ils proviennent essentiellement du report des votes de Jullemier. La forte croissance du pourcentage relatif de la gauche dans le Nord est aussi également dû, à l'augmentation de l'abstention. La mobilisation pour le deuxième tour semble donc avoir bien fonctionné dans le SUD (électeurs de centre-gauche) mais ne pas avoir porté de résultats significatifs dans les quartiers NORD. Cette dynamique semble donc être dominée par l'effet "tout sauf Millet" plus que par l'augmentation du vote d'adhésion.

Vote sanction et victoire sur le fil pour Millet et la droite : la liste "Melun Cap 2020" du maire sortant divise le champ de la droite et divise la ville en récoltant 64% de votes contraires au premier tour. Entre les deux tours cette liste parvient finalement à rassembler les votes de la droite (Jullemier) uniquement dans le SUD, dans le NORD par contre elle ne montre aucune capacité d'attraction de nouveau votes ni de rassemblement et son résultat stagne. Le résultat final est une droite qui gagne de justesse ces élections tout en perdant entre 500 et 600 votes entre le premier et le deuxième tour en passant de 5166 à 4599. Si cette sanction ne c'est pas transformée dans une défaite pour l'équipe sortante, le manque de dynamique électorale et de capacité de rassemblement, sonnent comme un avertissement très clair. Pour rappel, en 2008 Millet avait rassemblé 4857 suffrages au deuxième tour.

Sandro de Cecco pour "Bien Vivre à Melun"

P.S. Une analyse et un point de vue critique sur l'évolution du vote de gauche à Melun nourris d'une comparaison détaillée avec les précédentes élections municipales sera publiée dans un article séparé.

Résultats des listes par bureau - élections municipales 2ème tour - Ville de Melun:

C'est sans doute la même référence qui a conduit l'un des rédacteurs du même site de campagne pour la liste Melun Cap 2020 à établir un parallèle entre le coucou et, une fois encore, Denis Jullemier (en février, et également retiré tout récemment). Mais cette fois, il s'agit de retourner le procédé employé par La Fontaine, ce qui est très révélateur de l'évolution des mentalités, et plus encore des racines du mal-vivre actuel.

En effet, ce ne sont plus les passions humaines qui sont transposées dans la Nature mais une observation moralisée de cette dernière qui rejaillit sur le genre humain. Il s'agit de juger en termes très humains l'attitude du coucou gris : "ce n'est pas bien de voler le nid des autres!". La morale peut s'exercer sur la vie en société de l'humanité, elle est parfaitement inadaptée à la compréhension de la nature, qui n'est pas son objet. Ce qui suit le prouve.

Voici l'introduction :

Dans le monde des oiseaux, il existe un étrange volatile, le « coucou », qui a la fâcheuse manière de faire son nid dans celui des autres.
Dans le monde politique des élections municipales melunaises, le candidat dissident de la Droite se comporte comme un coucou. Il pique sans vergogne les projets et les idées de ceux qu’il a trahis, allant même jusqu’à se faire le chantre des projets combattus farouchement pendant six ans par ses nouveaux alliés (les élus ex Modem).
Avec un tel candidat, on nage en pleine confusion, d’autant que lui-même ne sait plus qui il est vraiment.
Une fois, il se présente comme Conseiller Général de Melun Sud sans dire qu’il est Conseiller Municipal de Melun, une autre fois, sur une affichette, il usurpe le titre d’Adjoint au Maire qu’il n’est plus, jusqu’où ira-t-il dans la tromperie des électrices et des électeurs melunais ? 

Il faut relever des inexactitudes (soulignées ci-dessus) qui montrent un bien piètre connaissance de l'ornithologie et un faible souci de documentation : il suffit de consulter, par exemple, Wikipedia pour les éviter. Le coucou gris n'est pas, à proprement parler étrange dans sa pratique du parasitisme de couvée - ainsi appelle-t-on cette habitude naturelle - car il est loin d'être le seul. Son problème est précisément de ne pas pouvoir faire son nid et de compenser en s'installant dans celui des autres.

Autre point remarquable : il le fait dans le nid d'autres espèces quand d'autres oiseaux le font chez des membres de la même famille, comme le Colvert ou le Flamand rose. Evidemment, la transposition politique eût été hasardeuse, dès lors que l'on perçoit dans l'espèce l'expression de familles politiques : surtout si, par défaut, il faut se reporter sur le Colvert et le Flamand Rose!

Ceci pour s'inscrire dans le ton parodique voulu par la violente critique contre Denis Jullemier, qui le pose en parasite et voleur. En redevenant sérieux, on ne peut que s'affliger de ce recours à de prétendus modèles naturels pour expliquer et parfois justifier l'iniquité, l'incohérence ou l'égoïsme de l'humanité - de certains de ses membres, soyons précis. L'équilibre de la nature fait toujours l'objet d'études savantes et les nombreuses découvertes qui continuent montrent que nous sommes loin d'en avoir perçu toute la richesse et toute la subtilité - si même nous y arrivons un jour, alors que le constat du rôle de l'homme dans sa fragilisation est déjà actuel.

De fait, ce n'est pas tant cette connaissance incomplète qui pose problème mais le fait de vouloir en tirer, à toute force, des jugements moraux. En conséquence, peu importe les raisons qui poussent le coucou à s'emparer du nid des autres, ce qu'il fait, "c'est mal" : pour un peu, il faudrait l'éradiquer, le renvoyer dans son nid. - Oui mais il n'en a pas... - Ne compliquez pas les choses!

C'est le même raisonnement qui suscite une expression pareillement impropre : "c'est la loi de la jungle", qui suppose que dans la nature, c'est la force qui l'emporte. Nous savons très bien que non, sinon, nous aurions toutes et tous des dinosaures dans notre jardin. Enfin, nous n'aurions pas de jardin et Michel-Ange aurait peint des stégosaures... Le libéralisme, le capitalisme a fait son nid dans cette idée reçue, cette idée fausse. Il a pareillement détourné la liberté pour promouvoir celle de l'individu - avec les intérêts qui peuvent aller avec, nécessairement financiers - au détriment de celle de l'ensemble des populations.

Le coucou, le parasite, c'est-à-dire celui qui use d'un bien commun pour des intérêts particuliers, n'est pas forcément celui qu'on pense : le choix fait d'une délégation de service public, par exemple, pour la restauration scolaire - "nourrir nos petits" - le prouve.

Remettons l'homme à sa place : l'humanité dans son ensemble, en relation fructueuse et partagée avec son environnement; et dimanche 30 mars, avant 18 heures montrons la porte du nid municipal à M. Millet.

Les membres de la liste Bien vivre à Melun et Bénédicte Monville-De Cecco appellent à battre la droite dimanche 30 mars à l'occasion du 2ème tour des élections municipales et à voter pour la liste de rassemblement de la gauche et des écologistes  "Un nouveau souffle – Bien Vivre à Melun"

L'équipe de M. Gérard Millet vient encore une fois de s'illustrer par une manière particulière de concevoir la politique et qui ne vole pas plus haut que le bord du caniveau.

Plutôt que de discuter nos propositions politiques, ses membres se contentent sans jamais en apporter la preuve d'invectives stériles ou agitent de vieux épouvantails : « les communistes », « l'extrême-gauche » (gare aux bolcheviks au couteau entre les dents).

Pourtant aucun des partis qui forment la coalition de la liste « Un nouveau souffle – Bien Vivre à Melun » ne se réclame de l'extrême gauche et tous sans exception gouvernent de nombreuses villes en France.

Parmi ces villes, gouvernées par le parti socialiste, les écologistes, le parti communiste ou le parti de gauche, nombre d'entre elles sont classées par les français comme étant celles où il la qualité de vie est la meilleure.

Car il faut le dire et le redire les villes gouvernées par la gauche et les écologistes sont les villes où il fait le meilleur vivre pour tous les habitants, les villes les plus équitables, les villes les plus respectueuses de la diversité de leurs habitants, les villes les plus attractives sur le plan économique, les villes les plus dynamiques sur le plan culturel, les villes qui anticipent sur l'inévitable transition écologique et créent un nouvel élan vers plus d'emplois locaux et une bien meilleure qualité de vie.

Gérard Millet gouverne la ville de Melun depuis 2002 en tant que maire et depuis 1977 en tant qu'adjoint au maire. Tout ce que nous pouvons reprocher à Melun lui incombe :

• l'endettement considérable de la ville : plus de 2000 € par habitant quand l'endettement moyen en Seine et Marne est de 497 € par habitant,
• la division très nette de Melun entre Nord et Sud et des quartiers Nord qui ont été particulièrement mal traités, abandonnés des pouvoirs publics et de leur maire,
• la privatisation de plusieurs services publics et de première nécessité comme l'eau, les cantines, le chauffage, les transports, délégués au privé pour le plus grand bonheur des multinationales qui ont transformé Melun et ses habitants en vache à lait,
• une voirie dégradée et aucun plan d'avenir pour permettre aux habitants de Melun, aux enfants, aux personnes âgées et à mobilité réduite de se déplacer en toute sécurité,
• des pistes cyclables inexistantes ou faites en dépit du bon sens,
• une vie culturelle réduite à néant,
• une attractivité économique nulle.

Il faut encore répondre à l'accroche idéologique de son tract « La gauche ruine la France » : tout politique responsable et honnête sait que le modèle économique libéral et capitaliste, promu par la droite et jamais assez remis en cause par la gauche de gouvernement, plonge nos sociétés dans la récession économique, accroît considérablement les inégalités et engendre une crise écologique sans précédent. La seule réponse valable aux difficultés économiques auxquelles la France est confrontée est une réponse structurelle de long terme. Aujourd'hui la gauche écologiste porte seule cette réponse.

Pour toutes ces raisons et celles que nous avons développées pendant notre campagne, nous appelons les électrices et les électeurs melunais à se mobiliser pour battre la droite dimanche. Une droite qui a fait tant de mal à notre ville et depuis si longtemps.

Votez pour la liste de rassemblement de la gauche et des écologistes

« Un nouveau souffle – Bien Vivre à Melun »

Tribune des 6 membres de la liste "Bien Vivre à Melun" qui seront présents au deuxième tour de ces élections municipales dimanche 30 mars à travers l'alliance conclue entre leur liste et celle menée par le candidat PS François Kalfon "Un nouveau souffle pour Melun".

Nous nous sommes engagés dans la bataille électorale des élections municipales à Melun avec la volonté forte de rendre audible une proposition politique radicale au sens plein du terme, à même de considérer les difficultés auxquelles est confrontée notre société depuis leurs causes (leurs racines) et non pas seulement depuis leurs conséquences. Une proposition politique qui porte les seules réponses véritablement en mesure de permettre à tous les habitants de notre ville de bien vivre et un horizon politique souhaitable pour tous les humains.

Nous sommes contre le système social actuel foncièrement capitaliste qui traduit toute chose – humains, êtres vivants, écosystèmes – en termes de valeur et d'argent, accroît considérablement la dépendance des travailleurs, privés d'autonomie, et détériore la nature.

Nous remettons en cause le mythe de la croissance qui mesure l'évolution des sociétés humaines à l'accroissement du PIB (Produit Intérieur Brut) au détriment du bien-être de tous les humains et de la nécessaire protection de leur environnement. Il est à la fois absurde et irresponsable de continuer à prôner un accroissement de la « richesse » produite quand il opère contre l'intérêt général et précarise le devenir de l'humanité en détruisant les ressources nécessaires à notre survie. Une croissance infinie dans un monde fini n'est tout simplement pas possible.

Nous récusons l'accaparement inégalitaire des richesses de la nature au profit d'une seule classe sociale, oligarchique, qui se repaît quand une grande majorité de l'humanité vit dans des conditions déplorables, et détruit les équilibres du monde vivant au détriment des générations futures. Nous pensons que le seul horizon politique souhaitable est celui de l'écologie politique et considérons que le système productiviste doit être remis en cause, que toute entreprise doit être au service des besoins humains, évaluée en fonction de son utilité sociale et de son respect de la nature.

Nous ignorions si nous réussirions à monter une liste et nous avons remporté 7,25% des suffrages exprimés. Par conséquent, nous avons réussi à rendre audibles et, pour 7,25% des électrices et des électeurs, souhaitables, les solutions de l'écologie politique. Dans une ville dont une bonne partie des votants sont viscéralement ancrés à droite par idéologie - individualisme, défense des intérêts particuliers ou croyance en une inéluctabilité capitaliste et au conservatisme moral comme seul rempart au désordre provoqué par « les classes dangereuses », c'est-à-dire les pauvres -, c'est déjà une victoire.

Dès le soir du premier tour la question d'une alliance avec la liste portée par le candidat François Kalfon s'est posée et nous avons pris collectivement et très majoritairement la décision d'accepter une alliance technique et démocratique afin d'assurer notre présence au conseil municipal dans le respect de l'expression des suffrages du premier tour. Nous remercions les militants socialistes melunais d'avoir accepté les termes de notre accord et, pour six d'entre eux, d'avoir « cédé » leurs places à nos militants.

Notre ligne politique n'est en aucun cas réductible à celle du Parti Socialiste ni à celle de la    liste Un nouveau souffle pour Melun. Et si des convergences existent, la ligne politique de Bien Vivre À Melun est essentiellement alternative. Nous avons néanmoins considéré qu'il était important, pour renforcer les bases d'une alternative écologiste à gauche et sa construction sur le long terme, que nous puissions faire partie de l'exécutif de notre ville.

Toutes ces dernières années nous avons mené une opposition constante aux politiques droitières inégalitaires et ségrégationnistes menées par le maire UMP au pouvoir. Nous représentons aujourd'hui 1/5è de l'opposition. Cette alliance technique nous permettra d'avoir dans tous les cas des conseillers municipaux à hauteur de ce pourcentage. Il n'a jamais été question pour nous de revenir sur les engagements et la ligne politique qui fut la nôtre pendant la campagne. Nous continuerons à nous battre pour faire progresser à Melun les idées que nous portons dans l'espoir qu'elles deviennent bientôt majoritaires. Car cette bataille est aussi une bataille des imaginaires et nous entendons bien la gagner.

Bénédicte Monville-De Cecco, Fatna Lazreg, Delphine Tarbouriech-Cousin, Claude Bourquard, Sylvain Kerspern et Sandro De Cecco

Membres de la liste « Bien Vivre À Melun »

]]> http://melun.ecologie2014.fr/2014/03/27/tribune-des-6-membres-de-la-liste-bien-vivre-a-melun/feed/ 1 http://melun.ecologie2014.fr/2014/03/26/alliance-avec-nouveau-souffle-pour-le-second-tour-les-termes-de-laccord/ http://melun.ecologie2014.fr/2014/03/26/alliance-avec-nouveau-souffle-pour-le-second-tour-les-termes-de-laccord/#comments Wed, 26 Mar 2014 15:46:13 +0000 http://melun.ecologie2014.fr/?p=1058 Au soir du premier tour, les membres de la liste "Bien vivre à Melun" se sont réunis pour discuter, ensemble, de la suite à donner à ce qui fut une très belle aventure malgré des moyens limités : notre campagne électorale autonome. Nous avons fait le constat de l'importance de l'abstention et de la difficulté arithmétique de battre la droite. Nous sommes pour autant très heureux d'avoir significativement progressé dans l'opinion melunaise à partir d'un programme cohérent, complet et en bien des points, radical, c'est-à-dire prenant le problème à la racine - certaines idées pouvant même être a priori qualifiées d'impopulaires.

Il nous fallait tout envisager. Espérer la victoire et concevoir les conditions d'une gestion partagée de la ville, à savoir les priorités que nous voulons voir prises en compte, et les postes pour les mettre en oeuvre; anticiper aussi la défaite, et pouvoir dès lors envisager une opposition combative et constructive, continuant ce que nous avons pu commencer à faire autour de celle qui fut notre seule correspondante au conseil municipal ces derniers mois, Fatna Lazreg, dont nous tenons ici à souligner le courage, la fidélité et la ténacité (sans parler de sa jovialité en toute circonstance). Son expérience nous incitait à être exigeant sur notre représentation au conseil municipal.

Inutile d'entrer dans le détail : l'ensemble de la liste "Bien vivre à Melun", à une très grande majorité, a voté en faveur d'une recherche d'alliance avec "Nouveau Souffle", mais une alliance technique et démocratique qui garantisse notre représentativité, préserve notre visibilité en tant que "Bien vivre à Melun" et notre liberté. Nous souhaitons battre la droite, notamment l'équipe de Gérard Millet, tout de même rejetée par plus de 6 Melunais sur 10 s'étant exprimés. Nous n'abandonnerons pas, quoiqu'il arrive la radicalité citoyenne et écologiste qui a été la nôtre.

A cette fin, nous avons négocié avec "Nouveau Souffle" et obtenu ce qui suit.

Accord de mandature entre les listes Bien Vivre à Melun et Nouveau Souffle

Second tour des élections municipales 2014 à Melun

1) Conditions de l'alliance

L'alliance entre les listes « Nouveau Souffle » et « Bien Vivre À Melun » est conclue aux conditions suivantes :

• 2 adjoints et 2 conseillers municipaux avec délégation + les places 2,7,10,19,23 et 28
• Si nous sommes élus, nous souhaitons un collaborateur d'élus salarié.

2) Répartition des responsabilités au sein de l'exécutif

La participation des membres de la liste Bien Vivre à Melun à l'alliance avec la liste Nouveau Souffle se traduira au niveau de l'exécutif municipal par l'attribution des postes suivants :

• Deux postes d'adjoints au maire.
• Deux postes de délégués du maire.

Le premier poste d'adjoint est relatif à la transition écologique et énergétique avec comme compétences :

• Eau (remunicipalisation)
• Alimentation (remunicipalisation des cantines scolaires)
• Agriculture urbaine, péri-urbaine, jardins (familiaux, partagés, ouvriers, pédagogiques)
• Énergie (transition énergétique, économie d'énergie, énergies renouvelables : géothermie, solaire, rénovation des bâtiments municipaux)
• Présence dans la commission Urbanisme.
• Déchets
• Biodiversité
• Espaces verts

Ce secteur des politiques publiques est réparti en deux délégations dont une est assumée par l'adjoint :

• Délégation eau + énergie + déchets
• Délégation alimentation + agriculture + biodiversité + espaces verts

Le second poste d'adjoint est relatif aux politiques éducatives avec comme compétences :

• Petite enfance
• Scolaire, périscolaire, universitaire.
• Formations en alternance
• Jeunesse
• Éducation populaire
• Sport

Réparties en trois délégations dont une est assumée par l'adjoint :

• Délégation petite enfance
• Délégation scolaire + universitaire + périscolaire + formations en alternance (CFA-UFA)
• Délégation jeunesse + éducation populaire + sport

Deux conseillers délégués viendront compléter les deux postes d'adjoint

Nous n'avons pas obtenu l'adjoint aux transports (délégation transports, mobilités douces, circulation et déplacement) mais nous souhaitons un conseiller municipal avec une délégation à la voirie.

Je vous laisse le schéma que nous avions élaboré.

Compétences :

• Transports
• Mobilités douces
• Viabilité de l'espace urbain pour tous
• Plan de circulation et de déplacement
• Gestion du projet Tzen

Réparties comme suit :

• Délégation transports, mobilités douces, circulation et déplacement (BVAM)
• Délégation viabilité de l'espace urbain

3) Exercice de la mandature et contenus programmatiques

Nous conserverons notre autonomie de vote concernant les dossiers soumis au conseil municipal dans tous les cas où un consensus ne pourrait être trouvé en bureau municipal où sur des dossiers pour lesquels nous avons une position forte, clairement identifiée et représentatives de notre positionnement.

Un certain nombre de points sont exposés ci-dessous :

• Points programmatiques problématiques (explicités ci-dessous*) :

• Le conseil des résidents étrangers (pas de division des citoyens)
• La mairie ne finance pas ce qui relève du religieux
• Davantage de policiers municipaux et de vidéo surveillance : la première des insécurités est sociale
• L'académie de la réussite (méritocratie)
• Le service de sécurité dans les bus
• La gratuité des parkings en centre ville (++ de pollution)
• L'hôpital public-privé

• Points programmatiques fondamentaux :

• Un conseil des sages tirés au sort et sans distinction de nationalité
• Deux conseillers spéciaux étrangers qui siègent au conseil municipal ont un droit de parole mais ne votent pas
• Un bouclier social municipal qui vise à répondre aux difficultés sociales des habitants de Melun
• Parkings relais (gratuits si couplé avec abonnement transport, sinon très peu chers)
• Pistes cyclables
• Gratuité des transports (- de 25 ans pour commencer cf. Aubagne)
• Développer la gratuité
• Développer l'économie sociale et solidaire
• Clauses environnementales et sociales dans les marchés publics

Les déclarations ci-dessus forment le contrat de mandature pour lequel s'engagent les membres de la liste Bien Vivre à Melun qui seront élus à l'issue du second tour des élections municipales de Melun dans le cadre de l'alliance avec la liste Nouveau Souffle.

Fait à Melun le 25 mars 2014

(Signatures de Bénédicte Monville-de Cecco et Claude Bourquard pour "Bien vivre à Melun" et François Kaflon pour "Nouveau souffle")

*Explicitation des points programmatiques problématiques pour nos lecteurs :

• Points programmatiques présentés par "Nouveau Souffle" et problématiques pour "Bien vivre à Melun" :

• "Le conseil des résidents étrangers" (nous ne voulons pas de division des citoyens cf. notre proposition)
• La mairie, en tant qu'institution de l'État français laïc, n'a pas vocation à financer ce qui relève du religieux
• Nous ne voulons pas "davantage de policiers municipaux et de vidéo surveillance" : la première des insécurités est sociale
• "L'académie de la réussite" (elle correspond à un modèle méritocratique qui, dans les faits, reproduit les inégalités)
• "Le service de sécurité dans les bus" (Nous voulons la gratuité et nombre d'incivilités disparaîtront d'emblée cf. Aubagne)
• La gratuité des parkings en centre ville (Cela génèrera davantage de pollution voir notre proposition)
• L'hôpital public-privé (la privatisation progressive du service public de santé est contraire au principe de l'égalité des citoyens devant la santé)

D'autre part, nous avons discuté de postes communautaires et formulé nos souhaits :

•  Vice présidence à l'agglo à l'environnement (avec eau + énergie + déchets)

• Vice présidence accueil des gens du voyage

En fonction du fait que l'agglomération restera à droite, ces points feront l'objet de discussions au cas par cas par la suite et n'ont pas été inclus, d'un commun accord, dans notre plate-forme.

Le feuilleton de ce début de semaine, pour les municipales, aura tourné autour de la présence de Denis Jullemier et de sa liste au second tour. Il aura communiqué sur son maintien avant d'annoncer son retrait, "pour faire barrage à la gauche". Hou, la grande terreur que voilà! La gauche qui souhaite la remunicipalisation de l'eau, comme... Denis Jullemier et Aude Luquet. Lequel Denis Jullemier a répandu tant de critiques voire de haine contre l'actuel maire que le site de campagne de ce dernier s'est fendu d'une fable - forcément, pour notre moraliste - raillant la dévorante ambition de l'héritier contre lui.

Oui, vous avez bien lu, sur le site de campagne de Gérard Millet. Attendez de lire le texte - inutile de le consulter, voici une image prise du site encore hier (cela vous épargnera des recherches pénibles).

Et le texte complet :

« Un jeune freluquet, ancien Adjoint au Maire,
Jalousait en secret un Maire bien populaire.
Trahisons, reniements, tout était bon pour tenter de lui ravir la place.
Il faut dire qu’il trouva en chemin une cour sans pareille au point de se regarder sans cesse devant la glace.
C’est mon tour, c’est mon tour, depuis tout petit, je rêve d’être Maire un jour !!
Cela ne suffit pas, encore un effort ;
Il faut trahir encore et encore.
Trahir, je le fais tous les jours, je cours de ville en ville pour me montrer sous mon plus beau jour.
Mais rien n’y fît hélas pour être populaire
C’est, que lui disent ses conseillers
Vous n’êtes pas assez vulgaire.
Répandez vous dans les dîners en ville, dites du mal de ce Maire, et surtout dites du bien de vous.
C’est ce qu’il fît au point de ne plus être crédible du tout.
 
Tout envieux se croit merveilleux
Tout ambitieux trahit un jour
Mieux vaut élire un Maire sérieux
Qu’un dissident aux beaux atours. »

Vous avez certainement saisi l'allusion du premier vers? Le jeune freluquet, c'est DJ. Et Aude Luquet en filigrane.

Après la trahison - non pas une de nos accusations, mais celle même de l'équipe de l'ancien mentor, Gérard Millet, responsable du site -, voici, mêlés, mensonge et amnésie. Parlons d'abord de cette dernière (par peur d'oublier). Et restons avec Aude Luquet.
L'article révélant le renoncement de Denis Jullemier lui prête des propos qui en font une ferme défenderesse de la droite, sans doute par principe et idéologie, contre la gauche et le PS. Pourtant, six ans seulement ont passé depuis que la responsable du Modem puis de l'Udi a fait le choix de s'allier contre... Gérard Millet avec... le socialiste Michel Marciset.

Quel crédit accorder, alors, à ses propos? Autant pour celui de la parole de tout politique, hélas! que pour les circonstances actuelles. Qu'est-ce qui a réellement conduit Denis Jullemier, Aude Luquet et leur liste à se retirer? Nous voici arrivés au point du mensonge, car il est, de fait, évident que les raisons invoquées ne sont pas soutenables. En saurons-nous jamais la vérité?

Mensonge et reniement? Les convictions d'Aude Luquet ont flanché soit aujourd'hui, soit en 2008, mais elles pourraient bien avoir, alors, cédé aux sirènes que l'on dit aussi avoir charmé son colistier : celles de l'ambition, de l'ambition personnelle, non celle pour la ville puisque le désir du poste aurait, par exemple, prévalu en 2008 sur les convictions invoquées aujourd'hui.

Voilà donc la droite melunaise. D'un côté un candidat-maire qui raille un de ses administrés pour crime de lèse-majesté, pour rester dans l'esprit de La Fontaine, quand la lettre, malheureusement, n'y est pas. De l'autre... eh bien ce qu'en dit le premier ou quelque flatteur de sa cour : ambitions, trahison, vanité... Et évidemment, Gérard Millet, conseiller municipal depuis plusieurs décennies, n'a pas d'ambition. Rappelez-vous, il souhaite seulement que Melun, avec son équipe à sa tête, parvienne jusqu'en 2020...

Peut-on vraiment souhaiter plus longtemps confier Melun à cette droite-là?

Pensez-y dimanche 30 mars, avant 18h...

]]> http://melun.ecologie2014.fr/2014/03/25/le-sens-de-lhistoire-selon-la-droite-melunaise-trahison-mensonge-amnesie/feed/ 0 http://melun.ecologie2014.fr/2014/03/24/merci-2/ http://melun.ecologie2014.fr/2014/03/24/merci-2/#comments Mon, 24 Mar 2014 12:04:57 +0000 http://melun.ecologie2014.fr/?p=1039 647 mercis!

647 personnes à Melun ont voté pour la liste "Bien vivre à Melun", pour des convictions fortes, le souci d'une reprise en main citoyenne de la politique au service de l'écologie, de la solidarité et des questions sociales. Nos propositions n'étaient pas consensuelles, loin de là mais elles ont convaincu bien plus que ce que n'avait fait jusque là l'écologie politique et la gauche citoyenne à Melun.

Pour mémoire, en 2012, aux présidentielles, Eva Joly avait recueilli 295 voix. Aux législatives qui avaient suivi, Bénédicte, notre tête de liste, était créditée de 268 voix.

Il est difficile d'apprécier l'apport du Parti de gauche sur la base des précédentes échéances, d'abord parce que Jean-Luc Mélenchon était le candidat aux présidentielles d'un Front de gauche uni et qu'il n'est certes pas une figure comme les autres. Néanmoins, aux législatives qui ont suivi, le Front de gauche pareillement rassemblé totalisait à Melun 463 voix. Pour les municipales, cette année, le PCF, composante du Front de gauche, a rejoint la liste de François Kalfon. Il apparaît donc clairement que notre résultat, dépasse le simple calcul arithmétique additionnant les votes traditionnels associés à l'écologie ou au Parti de gauche.

Comme un peu partout en France, les convictions fortes sinon radicales en faveur de l'écologie et des questions sociales ont donc bien résisté au revers infligé, manifestement, au gouvernement, et dans certains cas ont même progressé. C'est le cas pour nous, à un niveau encore modeste, il faut le reconnaître, mais qui a été salué par toutes les forces en présence lors de la soirée électorale autour de la restitution des résultats hier soir.

Nous le devons a une campagne militante ferme dans ses convictions écologiques et sociales.

Nous le devons aux militants écologistes, du Parti de Gauche et citoyens qui les ont portés, partagés, discutés, Bénédicte en tête.

Nous vous le devons et cela nous engage pour la suite.

Ce ne doit être qu'un début. Nous continuerons à tenir les mêmes orientations, le même souci de la participation citoyenne, le même souci de la cohérence de nos propos et de nos actes, quelque soit l'issue du scrutin dimanche.

A très vite!

Voici les liens utiles pour cela :

- la table du programme;

- l'ensemble des autres textes ayant trait au programme (la page présente les dix derniers, mais il est possible de remonter plus haut grâce au lien en bas de page);

- notre flyer téléchargeable ici, qui présente la liste et les mesures principales de notre programme; ainsi qu'un autre article sur les membres de notre liste.

Il ne vous reste plus, dimanche 23 mars avant 18h, qu'à voter "Bien vivre à Melun!