Elections Municipales 2014
Une liste soutenue par :
1 – Une économie qui sert des objectifs justes
Bénéficier du retour sur investissement de nos impôts
Une économie qui sert des objectifs justesAbandonner certains projets aux coûts faramineux
Une économie qui sert des objectifs justesImpôts : pas plus et certainement mieux et plus juste
Une économie qui sert des objectifs justesTisser des partenariats gagnant-gagnant entre entreprises et collectivité
Une économie qui sert des objectifs justesDiffuser l’esprit de l’économie sociale et solidaire
Une économie qui sert des objectifs justesDes commerces qui restent ouverts dans nos quartiers
Une économie qui sert des objectifs justesPermettre aux artisans de travailler dans la ville
Une économie qui sert des objectifs justesUne alimentation de saison, bio et locale pour tous
Une économie qui sert des objectifs justesTransformer nos déchets en ressources
Une économie qui sert des objectifs justesVers un territoire à énergie positive
Une économie qui sert des objectifs justes
Lyon a changé. Berges du Rhône, rives de Saône, vélo’v, tramways confortables, Nuits sonores, Biennale d’art contemporain, nouveau quartier de Confluence, jardins partagés… Lyon est devenue une ville dynamique où il fait bon vivre.
Pour autant, il reste des problèmes importants comme le chômage, des logements chers, un air pollué un tiers du temps en hiver à cause de la circulation automobile… Reste aussi que certains gaspillent les ressources, alimentaires, énergétiques et en matières premières, bien au-delà de ce que la planète peut fournir, tandis que d’autres n’accèdent pas au minimum nécessaire.
Comment améliorer la situation ? En adaptant la ville à la compétition internationale, aux désirs des grandes entreprises pour qu’elles investissent, génèrent des emplois et des richesses, dont une partie est redistribuée sous forme de politiques sociales et de restauration de l’environnement dégradé ? Faire reposer le développement d’une ville sur les visions à court terme de quelques intérêts privés, c’est aujourd’hui prendre beaucoup de risques.
Améliorer la situation c’est d’abord permettre à chaque Lyonnais de satisfaire des besoins essentiels en matière d’emploi, de logement, d’éducation, d’alimentation, de déplacement, de qualité de l’air, d’énergie, de liens de solidarité et de sociabilité. Pour répondre à ces besoins, c’est ensuite stimuler et reconnaître les multiples initiatives locales qui existent dans les entreprises, les services publics, les associations, les collectifs et qui concourent à faire la ville au bénéfice de tous ses habitants et non en privilégiant quelques uns. Cette énergie humaine, renouvelable pour peu qu’on sache l’encourager, est la première force de notre ville. Nous proposons de la mettre au service d’un projet de développement soutenable où économie, organisation du territoire, projet social et démocratie progressent ensemble.
Rendre la vie quotidienne des lyonnaises et des lyonnais plus facile … tout en apportant des réponses à la crise écologique globale.
Pour que dans nos quartiers, les «ressources habitantes» (associations, MJC, Conseils de Quartier, CIL, écoles, collèges, …) soient impliquées dès la programmation des équipements et espaces publics. Que des reconquêtes de friches ou de délaissés urbains soient rendues possibles pour des projets de nature en ville, d’expérimentations artistiques temporaires, de démarches associatives. …
Certains services publics ont été confiés à des entreprises qui captent une partie importante de la plus value. Le service d’assainissement est géré directement par le Grand Lyon sans surcoût. Aussi, la distribution d’eau, la distribution d’énergie, la collecte et le traitement des déchets, le développement des réseaux numériques… sont autant de services qui doivent être gérés directement par la collectivité ou confiés à des établissements publics, avec un contrôle serré des prix, au bénéfice des lyonnais et non des actionnaires de grands groupes. …
Accès au Grand stade (300 millions d’euros), deux incinérateurs (400 millions d’euros), l’ancien TOP rebaptisé « anneau des sciences » (2 milliards d’euros)… on peut s’en passer. Tout recours aux Partenariats Public-Privé, consistant à faire avancer l’argent par des grands groupes remboursés par les contribuables plus tard et beaucoup plus cher, est exclu. …
L’enjeu n’est pas d’augmenter les impôts mais de mieux utiliser l’argent public. Avec des baisses pour inciter les comportements civiques (tri des déchets), des hausses en cas de plus values et de pollution (droits de mutation, parking et redevance pour incinération des ordures ménagères) et une stabilité ou une baisse de la fiscalité pesant sur les ménages et les petites entreprises (taxe d’habitation, contributions des entreprises). Au niveau national, nous soutenons une réforme fiscale qui permette la véritable transition énergétique et une révision des bases de la taxe d’habitation et des taxes foncières fondées sur la valeur d’acquisition. Les investissements doivent tenir compte des recettes et des coûts de fonctionnement. Le recours à l’emprunt doit être modéré et le niveau d’endettement pas augmenté. …
Dans notre agglomération : santé, chimie, textile, mécanique, BTP, services urbains (eau, déchets, transports), culture, tourisme… sont des secteurs majeurs pour l’emploi et créent de la valeur ajoutée. Pour chaque secteur nous proposons un contrat au bénéfice de chacun. La collectivité favorise l’activité par la mise à disposition de terrain, la commande publique, le soutien au programme de recherche… donnant des perspectives aux entreprises pour continuer leur activité dans l’agglomération. Les entreprises contribuent à l’intérêt général en recherchant le développement de l’emploi, l’amélioration de l’impact environnemental et la précaution (pas d’OGM ou de nano-particules). Pour se prémunir des comportements spéculatifs et prédateurs, la collectivité réduira ses subventions au profit d’avances remboursables et de participations au capital, via la Banque Publique d’Investissement. …
Combinant des outils du secteur privé et contribuant à l’intérêt général, l’économie sociale et solidaire est présente dans la vie quotidienne (HLM, mutuelle…). Ces différentes activités méritent d’être développées et soutenues pour en assurer la pérennité. Nous favoriserons l’entrepreneuriat solidaire (coopératives d’activités et d’emplois, SCOP…) en particulier pour la reprise et transmission d’activité par les salariés. Nous soutiendrons des outils collaboratifs pour toutes les entreprises : espaces de co-working, fab-labs, logiciels libres, finance alternative avec épargne locale et citoyenne… …
Face aux grandes enseignes qui font leur loi, la collectivité doit favoriser des commerces indépendants, avec plus d’emploi, des prix abordables, contribuant à l’animation de la ville : rénovation de 1000 locaux commerciaux inutilisés en pied d’immeuble, livraisons facilitées pour les professionnels et leurs clients, accès aux personnes en situation de handicap, carte de fidélité ouvrant des réductions de prix pour les achats responsables, monnaies locales et complémentaires. …
Pour un habitant, trouver un artisan est aussi compliqué que…exercer son métier pour un artisan. Il y a donc à faire : stationnement au tarif résident pour les artisans intervenant en ville, bourses de locaux adaptés, des « cités de l’artisanat » regroupant différents corps de métiers avec une offre visible répartie dans la ville (comme dans l’ancien garage Citroën du 7ième), répression du travail illégal, amélioration de l’apprentissage. …
A moins de 100 km autour de Lyon, on trouve aussi bien des olives que du blé, du vin que des carottes, des agneaux que du lait. Des coopérations sont à nouer avec ces territoires pour que des exploitations agricoles et vivrières puissent continuer à vivre, se convertir au bio, approvisionner les cantines et restaurants, des points de vente à organiser, comme la Halle de la Martinière, et des marchés de fin de journée, que nous proposons dans chaque arrondissement. Avec moins d’intermédiaire et des ventes assurées, les prix du bio sont abordables, et, avec le développement des épiceries solidaires, les produits bio sont accessibles aux personnes à faibles revenus. …
Plutôt qu’incinérer 70% de nos déchets, nous proposons de les réduire (moins de gaspillage dans les cantines, prêt ou location à bas prix de matériels comme les outils…), les réutiliser avec des entreprises de réparation, des composts de quartier, des recyclerie-ressourcerie dans chaque arrondissement et de les recycler. Et les habitants qui trient leurs déchets paieront moins cher. …