Une économie qui sert des objectifs justes

L’emploi est un objectif majeur aujourd’hui. Cela passe par une relocalisation de certaines productions comme l’énergie, l’agriculture, le recyclage des matières premières et la réparation des objets. Cela passe aussi par la possibilité pour les artisans et les commerçants indépendants d’exercer plus facilement leur métier dans notre ville. Enfin, il s’agit de miser sur les grands secteurs économiques de notre agglomération, avec des partenariats équitables et de long terme.

Bénéficier du retour sur investissement de nos impôts

Certains services publics ont été confiés à des entreprises qui captent une partie importante de la plus value. Le service d’assainissement est géré directement par le Grand Lyon sans surcoût. Aussi, la distribution d’eau, la distribution d’énergie, la collecte et le traitement des déchets, le développement des réseaux numériques… sont autant de services qui doivent être gérés directement par la collectivité ou confiés à des établissements publics, avec un contrôle serré des prix, au bénéfice des lyonnais et non des actionnaires de grands groupes. …

Abandonner certains projets aux coûts faramineux

Accès au Grand stade (300 millions d’euros), deux incinérateurs (400 millions d’euros), l’ancien TOP rebaptisé « anneau des sciences » (2 milliards d’euros)… on peut s’en passer. Tout recours aux Partenariats Public-Privé, consistant à faire avancer l’argent par des grands groupes remboursés par les contribuables plus tard et beaucoup plus cher, est exclu. …

Impôts : pas plus et certainement mieux et plus juste

L’enjeu n’est pas d’augmenter les impôts mais de mieux utiliser l’argent public. Avec des baisses pour inciter les comportements civiques (tri des déchets), des hausses en cas de plus values et de pollution (droits de mutation, parking et redevance pour incinération des ordures ménagères) et une stabilité ou une baisse de la fiscalité pesant sur les ménages et les petites entreprises (taxe d’habitation, contributions des entreprises). Au niveau national, nous soutenons une réforme fiscale qui permette la véritable transition énergétique et une révision des bases de la taxe d’habitation et des taxes foncières fondées sur la valeur d’acquisition. Les investissements doivent tenir compte des recettes et des coûts de fonctionnement. Le recours à l’emprunt doit être modéré et le niveau d’endettement pas augmenté. …

Tisser des partenariats gagnant-gagnant entre entreprises et collectivité

Dans notre agglomération : santé, chimie, textile, mécanique, BTP, services urbains (eau, déchets, transports), culture, tourisme… sont des secteurs majeurs pour l’emploi et créent de la valeur ajoutée. Pour chaque secteur nous proposons un contrat au bénéfice de chacun. La collectivité favorise l’activité par la mise à disposition de terrain, la commande publique, le soutien au programme de recherche… donnant des perspectives aux entreprises pour continuer leur activité dans l’agglomération. Les entreprises contribuent à l’intérêt général en recherchant le développement de l’emploi, l’amélioration de l’impact environnemental et la précaution (pas d’OGM ou de nano-particules). Pour se prémunir des comportements spéculatifs et prédateurs, la collectivité réduira ses subventions au profit d’avances remboursables et de participations au capital, via la Banque Publique d’Investissement. …

Diffuser l’esprit de l’économie sociale et solidaire

Combinant des outils du secteur privé et contribuant à l’intérêt général, l’économie sociale et solidaire est présente dans la vie quotidienne (HLM, mutuelle…). Ces différentes activités méritent d’être développées et soutenues pour en assurer la pérennité. Nous favoriserons l’entrepreneuriat solidaire (coopératives d’activités et d’emplois, SCOP…) en particulier pour la reprise et transmission d’activité par les salariés. Nous soutiendrons des outils collaboratifs pour toutes les entreprises : espaces de co-working, fab-labs, logiciels libres, finance alternative avec épargne locale et citoyenne… …

Des commerces qui restent ouverts dans nos quartiers

Face aux grandes enseignes qui font leur loi, la collectivité doit favoriser des commerces indépendants, avec plus d’emploi, des prix abordables, contribuant à l’animation de la ville : rénovation de 1000 locaux commerciaux inutilisés en pied d’immeuble, livraisons facilitées pour les professionnels et leurs clients, accès aux personnes en situation de handicap, carte de fidélité ouvrant des réductions de prix pour les achats responsables, monnaies locales et complémentaires. …

Permettre aux artisans de travailler dans la ville

Pour un habitant, trouver un artisan est aussi compliqué que…exercer son métier pour un artisan. Il y a donc à faire : stationnement au tarif résident pour les artisans intervenant en ville, bourses de locaux adaptés, des « cités de l’artisanat » regroupant différents corps de métiers avec une offre visible répartie dans la ville (comme dans l’ancien garage Citroën du 7ième), répression du travail illégal, amélioration de l’apprentissage. …

Une alimentation de saison, bio et locale pour tous

A moins de 100 km autour de Lyon, on trouve aussi bien des olives que du blé, du vin que des carottes, des agneaux que du lait. Des coopérations sont à nouer avec ces territoires pour que des exploitations agricoles et vivrières  puissent continuer à vivre, se convertir au bio, approvisionner les cantines et restaurants, des points de vente à organiser, comme la Halle de la Martinière, et des marchés de fin de journée, que nous proposons dans chaque arrondissement. Avec moins d’intermédiaire et des ventes assurées, les prix du bio sont abordables, et, avec le développement des épiceries solidaires, les produits bio sont accessibles aux personnes à faibles revenus. …

Transformer nos déchets en ressources

Plutôt qu’incinérer 70% de nos déchets, nous proposons de les réduire (moins de gaspillage dans les cantines, prêt ou location à bas prix de matériels comme les outils…), les réutiliser avec des entreprises de réparation, des composts de quartier, des recyclerie-ressourcerie dans chaque arrondissement et de les recycler. Et les habitants qui trient leurs déchets paieront moins cher. …

Vers un territoire à énergie positive

Dans le Grand Lyon, seuls 5 % de l’énergie que nous consommons est produite sur notre territoire et nous importons pour 5 milliards d’euros d’énergie chaque année. Economiser 20 % d’énergie et produire de l’énergie localement, c’est créer de nombreux emplois, réduire la facture d’un milliard d’euros par an, nous passer des 17% de nucléaire et des fausses solutions, inutiles et dangereuses, comme le gaz de schiste. Les vraies solutions sont nombreuses : rénovation au niveau basse énergie de 16 000 logements par an, récupération du gaz issus des déchets organiques qui composent un tiers de nos poubelles, réseaux de chaleur au bois, partenariat avec les territoires ruraux pour des éoliennes et la fourniture du bois, généralisation des bâtiments qui produisent plus d’énergie que leurs habitants n’en consomment, avec une excellente isolation, des toits solaires…comme c’est déjà le cas pour les bâtiments Hikari et Amplia à Confluence, Woopa à Carré de Soie ou l’école Daubié (Lyon 7). …