Faire vivre la démocratie
Peu de place aujourd’hui à la parole des citoyens.
Il existe bien à Hem des structures qui portent le nom de « Conseil » : « Conseil Jeunes » ; « Conseil des Seniors ». On pourrait penser qu’elles permettent une participation à la vie démocratique. C’est d’ailleurs comme ça qu’elles sont présentées dans le discours officiel.
En fait, ces structures organisent des débats en interne, généralement sur des sujets qui concernent la catégorie de personnes à laquelle appartiennent leurs membres (« jeunes », en fait des collégiens ; « seniors », hémois de + de 60 ans).
Les activités de ces structures se déroulent en marge du conseil municipal. Pas de rapport annuel au conseil municipal ; elles ne sont jamais saisies pour avis par le conseil municipal, avant quelque décision que ce soit.
Ces « conseils » participent en fait sans doute à la vie de la cité en offrant à des jeunes et des moins jeunes un lieu d'échange et d'activités diverses (ex : animation, musique,.. avec les collégiens du conseil jeune). En revanche, ces structures n'ont de « Conseil » que le nom.
La démocratie participative n'est pas dans la culture de l'actuelle municipalité. La ville ne permet pas le développement d’une réelle concertation, par exemple lors de projets d’aménagements.
Les citoyens sont finalement rarement invités à donner leur avis.
Nous rendrons la parole aux habitants
Concertation
Nous voulons développer une structure ouverte, un « conseil de concertation », au niveau communal. Ce conseil ne se cantonnera pas à un seul domaine ou à une seule partie de la population. Il sera ouvert à toutes et à tous.
Il sera organisé de façon à permettre à ceux qui le souhaitent, d'y participer sur le long terme. Et il permettra aux autres, s’ils le souhaitent et sans exclusive, de participer sur un projet ou une opération précise : un débat sur un thème municipal ; une concertation sur un projet d'aménagement ;...
Il pourra être saisie par le conseil municipal pour avis, mais il aura aussi la possibilité d’être à l’initiative du lancement de concertations, de façon à éviter tout verrouillage et de permettre qu'une réelle concertation ait lieu, quelques soient les enjeux ou la nature du débat.
Cette structure disposera de moyens pour communiquer et organiser la concertation. Elle remettra un rapport public au conseil municipal au moins une fois par an.
Les modalités détaillées de son fonctionnement feront l'objet d'ajustements dans les premières années du mandat, avec le souci de permettre la participation du plus grand nombre de citoyens.
Qualité des services
Nous organiserons systématiquement, pour chaque service aux hémois (restauration scolaires ; crèches ; résidences pour personnes âgées ; etc..), un comité d'usagers chargé de faire remonter les attentes et de permettre une amélioration permanente du service rendu : adaptation des horaires ; modalités d'organisation ; ...)
Proximité
Nous organiserons un service pour répondre sans délai aux questions de proximité parce que certains problèmes ne nécessitent pas de réunion mais des solutions : éclairage en panne, épave à retirer, problèmes de nuisances (bruits), terrain en friche non entretenu...
Transparence
Il s’agit là de rendre compte objectivement des choix mis en œuvre.
Il est nécessaire de définir des règles, connues de tous, sur le fonctionnement de la ville.
Par exemple, pour ce qui concerne le financement des associations, nos questions sont restées en suspens. Trop souvent, nous n'avons eu pour seule réponse lorsque nous demandions pourquoi certaines organisations voyaient leurs subventions diminuer tandis que d'autres voyaient leurs subventions augmenter : « c'est à cause des critère », sans véritable explication derrière.
Nous définirons des priorités de financements en fonction d’un programme local concerté.
Ces priorités seront confirmées et votées en conseil municipal pour une période de trois ans. Un volume de subvention sera notamment préservé pour le soutien aux activités solidaires et pour promouvoir la création artistique.
Nous ferons en sorte que les critères de subvention des associations soient connus et publics.
Toutes les associations auront accès aux informations sur les critères de financement définis et tous les dossiers de demande de financement seront étudiés en suivant ces critères.
Les commissions municipales auront connaissance de toutes les demandes de financement et pourront en débattre, sur la base des critères connus. Elles pourront auditionner les associations, notamment en cas de nouvelle demande ou en cas de problème rencontré sur un financement existant.
Les subventions versées feront l'objet d'un suivi spécifique pour savoir comment les crédits publics sont consommés. Nous associerons toutes les tendances du conseil municipal à ce suivi, contrairement à ce qui se passe aujourd'hui.
Toutes les associations recevront un courrier de réponse avec le détail de la subvention ou un avis argumenté en cas de refus.
L’égalité de traitement sera garantie
Nous affranchirons toutes les associations, y compris notamment les associations sportives, de la tutelle de la ville parce que chacune d’elle a droit à être respectée pour ce qu’elle est et pour son projet ; soutenue pour ce qu’elle apporte concrètement au bien être, à l’enrichissement culturel et à l’épanouissement des habitants (nombre d’adhérents, activité...) ; sans ingérence de la ville ; indépendamment des engagements personnels de ses membres.
Pour garantir cela, nous mettrons en place des critères clairs et un fonctionnement transparent garantis par un droit de regard étendu accordé aux élus de la minorité.
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