[Communiqué de presse EELV&A]
Le groupe EELV&A tient à rappeler toute son opposition à l’augmentation du Passe Navigo à tarif unique de plus de 4%, prévu par Valérie Pécresse au 1er août 2016. Avec cette augmentation, le groupe considère que la nouvelle Présidente du STIF fait peser sur les usagers un coût indu qui devrait être payé par d’autres. « Ça n’est pas à ceux qui utilisent les transports en commun et ne polluent pas de supporter cela ! La taxe Pécresse s’applique aux usagers. Elle devrait au contraire s’appliquer aux pollueurs ! » s’insurge Mounir Satouri. Le groupe attendait de l’État qu’il mette en place, avant tout la Pollutaxe (ou taxe Poids lourds), afin qu’elle finance directement les transports en commun.
Par ailleurs, avec ses cris d’orfraie, Valérie Pécresse a habillé médiatiquement la hausse du Passe Navigo. Pour le groupe, c’est une politique de chantage au gouvernement qui se solde par de petits arrangements. « Les usagers subissent les effets collatéraux par une augmentation alors que le Passe Navigo était bien viable sans qu’une augmentation n’ait besoin d’être mise en place », déplore Mounir Satouri. Aujourd’hui, les élu-es régionaux ne sont toujours pas destinataires des chiffres du STIF qui permettent d’évaluer la réalité des besoins. L’augmentation n’est donc pas basée sur des éléments concrets mais sur des approximations, des postulats et – surtout – une approche idéologique sur le coût des transports en commun. « Pour les écologistes, le coût des transports en commun doit être attractif. C’est un service public bénéfique pour la qualité de l’air, » ajoute Pierre Serne.
Pour le groupe, cette taxe Pécresse permet surtout un excédent et des rentrées fiscales qui serviront non pas au Passe Navigo mais à des politiques régionales de la droite désormais au pouvoir. Pour preuve, Valérie Pécresse a fait voter un avenant au contrat qui lie la Région au STIF demandant à ce que la Région ne verse pas un centime au STIF au nom du Passe Navigo…
