COMMUNIQUE DE PRESSE

Contrairement aux annonces faites par V.Pécresse, le soutien aux territoires ruraux est en baisse. Le budget proposé est bien loin du doublement annoncé et les promesses ne résistent pas à la réalité des chiffres.

« A peine plus de 30 000 euros  supplémentaires en ce qui concerne le Fonds d’intervention aménagement et équipement rural par rapport au réalisé 2015. Concernant les contrats ruraux, il y a même une baisse de 800.000 euros des crédits de paiement, » relève Ghislaine Senée, « Nous sommes loin du compte! »

Sur l’agriculture, des coupes sombres sont faites sur l’agriculture biologique et le soutien aux filières. Seul le soutien à l’agroalimentaire augmente, ce qui en dit long sur l’idéologie de l’exécutif régional.

« La région avait adopté, en 2015, un plan ambitieux pour l’agriculture bio et c’est toute la dynamique engagée qui risque d’être freinée, » s’insurge Ghislaine Senée, « Le CESER, lui-même, souligne la faiblesse du budget agriculture au regard des enjeux ».

Après les communiqués de presse de V.Pecresse, les écologistes s’interrogent sur la réelle place qui sera donnée aux territoires ruraux. Une déclaration de bonnes intentions qui se limite à favoriser les espaces collaboratifs et à la sauvegarde des commerces de proximité ne fera pas une politique opérationnelle.

Il est difficile de maintenir les commerces de proximité tant que les centres commerciaux se développeront en périphérie des communes centres. Centres commerciaux qui s’implantent sur des espaces naturels et terres agricoles.

« V.Pécresse souhaite s’atteler au développement de l’emploi local et non délocalisable ? V.Pécresse souhaite défendre réellement la ruralité et l’agriculture en IDF ? », interpelle Ghislaine Senée,  « Alors qu’elle nous soutienne contre Europacity, ce petit Dubaï qui doit éclore sur les dernières terres agricoles du Val-d’Oise. Qu’elle nous soutienne contre la vente de Grignon et contre le cluster du plateau de Saclay, pour que les citoyens, étudiants, chercheurs, environnementalistes puissent continuer de jouir de ses richesses culturelles et naturelles. Qu’elle nous soutienne contre la RD154 qui met en danger la zone agricole prioritaire de Vernouillet, mais plus généralement tous les projets routiers qui fractionneront et artificialiseront encore et encore les espaces naturels et agricoles. »