Réduction programmée du service public régional
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Région_Île-de-France_(logo)COMMUNIQUE DE PRESSE

Le nouvel exécutif a entamé, depuis le début de sa mandature un travail de « sape » de l’administration du siège qui a des répercussions inquiétantes sur les agents régionaux : pressions hiérarchiques, jeu de chaises musicales entre les services, crainte du déménagement et lancement d’une réorganisation sans qu’aucun des objectifs n’en soient connus.

Le rapport présenté ce jour permettant l’équivalent de « ruptures conventionnelles » pour les agents qui souhaiteraient quitter la fonction publique n’est valable que 6 mois : soit le temps – à peine – de faire le bilan de son poste et de prendre une décision qui engage famille, budget, équilibre social. En aucun cas le temps de construire un projet. « Cela ressemble à une injonction au départ pour les agents qui ne se reconnaissent pas dans la politique régionale ! c’est une dérogation à la nécessaire continuité de service public » déplore François Damerval.

Pour les écologistes, il s’agit d’une étape de plus vers la casse des services régionaux. Qui sont un service public.  « Aujourd’hui, les acteurs attendent des réponses sur les demandes qu’ils déposent à la région. En baissant toujours plus les effectifs, il ne faut pas s’attendre à ce que la région leur réponde ! » s’insurge François Damerval.

Sur la mandature, ce ne sont pas moins de 428 postes qui vont disparaître au siège du Conseil régional sur les 1920 postes actuels. Sur l’année 2016, ce sont 25 postes supprimés et les 25 postes non pourvus qui le resteront avec un petit bonus en prime : la suppression de 200 contrats uniques d’insertion hors quota.