Recours irresponsable contre la fermeture des voies sur berges
Partager

[Communiqué de presse EELV&A]

En plein pic de pollution, les écologistes du Conseil régional Île-de-France tiennent à dénoncer fermement l’approche irresponsable de l’Établissement Public Territorial Paris Est Marne & Bois (soit 13 communes du Val-de-Marne) qui vient de déposer un recours contentieux contre la fermeture des voies sur berge parisiennes. Pour les écologistes, il serait préférable que les instigateurs de ce recours avancent des propositions ou des mesures concrètes pour lutter contre la pollution alors que nous vivons actuellement un pic de pollution qui traîne en longueur et risque de devenir récurrent plutôt que de dénoncer ceux qui proposent des solutions. Au passage, les écologistes réclament toujours l’automaticité des mesures d’urgence en cas de pic de pollution, notamment la gratuité des transports et la circulation alternée, ce qui n’est pas appliqué aujourd’hui.

Les écologistes considèrent que les mesures nouvelles telles que la fermeture de voies routières nécessitent un temps long pour que les populations s’y adaptent et modifient leurs comportements et moyens de transports. En aucun cas il n’est possible, quelques mois seulement après, d’en mesurer les effets. Par ailleurs, la fermeture des voies sur berges ne semble pas avoir d’impact sur la circulation au-delà du périphérique.

 

« Le territoire val-de-marnais, proche de Paris est particulièrement bien desservi en transports en commun. Ces Maires devraient plutôt demander à Mme Pécresse de renforcer le plan vélo et de poursuivre la modernisation du réseau STIF, plutôt que de continuer encore et toujours à soutenir son plan Route, » déclare Annie Lahmer, qui rappelle que ces mêmes Maires se sont récemment opposés à la circulation à 30km/h dans le Bois de Vincennes.

 

« Il est inadmissible de jouer encore et toujours la surenchère et la polémique alors qu’il est urgent de proposer des solutions pérennes pour notre santé, » dénonce Annie Lahmer qui regrette que ces Maires ne semblent pas vouloir faire reculer l’usage de la voiture individuelle.