Pollution : la santé des Francilien-nes n’est pas la variable d’ajustement des désaccords politiciens !
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circulationalternee[Communiqué de presse EELV&A et Groupe écologiste de Paris]

“Voilà déjà 6 jours qu’un pic de pollution s’est installé sur l’Île-de-France et pourtant Préfecture de Police, Région, et Métropole rechignent à mettre en place la circulation alternée et la gratuité des transports en commun”, s’indigne David Belliard, co-président du groupe écologiste de Paris.

Seule la ville de Paris demande depuis jeudi déjà des mesures d’urgence pour faire baisser drastiquement et rapidement les émissions de particules.

Alors que la majorité municipale se bat depuis le début de la mandature contre la pollution de l’air, “que fait Mme Pécresse à la tête de la région Île-de-France ? Elle annonce la mise en place d’un plan routier à 200 millions d’euros et se bat contre la piétonnisation des berges de Seine. Apparemment, pour la droite régionale, la santé de tou-tes passe après les possibilités de déplacements de quelques-un-es” , estime Mounir Satouri, président du Rassemblement écologiste et citoyen d’Île-de-France.

Le pic de pollution que nous connaissons, au lieu d’être traité comme un problème de santé publique majeur, devient finalement une possibilité de plus de faire de la politique politicienne. En accusant la piétonnisation des berges de Seine d’être en partie responsable de la pollution actuelle, Mme Pécresse s’enferme dans un raisonnement de posture. Piétonniser, c’est permettre à la ville de reprendre son souffle, de diminuer la circulation automobile et donc la pollution.

Les prévisions d’AirParif restent mauvaises pour ce mardi : le pic de pollution continue. La santé des Parisien-nes et des Francilien-nes ne peut évidemment plus souffrir de l’hésitation des pouvoirs publics ! Nous appelons tous les échelons décisionnaires à se prononcer en faveur de la circulation alternée dès demain.

À l’avenir, nous demandons que soit mise en place l’automaticité des mesures d’urgence dont la circulation alternée dès l’annonce du pic de pollution. Ce dispositif permettra de mieux protéger la santé de chacun-e et d’éviter les polémiques qui servent uniquement à cacher l’inaction (volontaire) des pouvoirs publics.

“Il est scandaleux que la préfecture de police ait encore refusé cette solution, pourtant seule réponse en matière d’urgence sanitaire envers les plus fragiles”, conclut Anne Souyris, co-présidente du groupe écologiste de Paris.

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris

Mounir Satouri, président du rassemblement écologiste et citoyen d’Île-de-France