La droite régionale persiste et signe : les associations ne sont pas une priorité
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citoyenDans la lignée de ce qu’a toujours défendu le groupe écologiste, un plan de sauvegarde des associations franciliennes a été présenté, remettant au jour nombre de propositions formulées par les écologistes partout où ils sont en responsabilité : défense des emplois tremplins, emplois d’insertion, emplois aidés, fonds d’urgence, co-construction des politiques sociales, soutiens pluriannuels, conventions avec les missions locales ou les centres sociaux, renforcement des outils citoyens… Ce rapport a été rejeté par le majorité de droite et le Front National.

 

« Pour la droite francilienne, les associations ne semblent pas relever d’intérêt régional, » regrette Juliette Espargilière qui déplore que la région ne soit pas à la hauteur des attentes des acteurs de terrain. « Aujourd’hui, et de plus en plus, il faut renforcer, protéger l’engagement citoyen, participer à la formation des dirigeants bénévoles. Elles contribuent à l’intérêt général. Une reconnaissance régionale est cruciale. »

 

« Les associations sont un véritable trésor pour notre région, » ajoute l’élue. « Elles nous font bénéficier d’une expertise d’usage indéniable, elles sont les opérateurs de nos politiques publiques, » considère l’élue qui réclame que les associations soient davantage impliquées dans les décisions régionales. « Le soutien aux associations n’est pas du caritatif, de la réparation sociale, mais un choix stratégique. Nous avons un différence d’approche avec la droite : ce n’est pas la région qui vient au secours des associations mais ce sont les associations qui alimentent les politiques publiques. »

 

« Valérie Pécresse est la responsable assumée de nombreux licenciements dans le secteur associatif, parce que la sécurisation des finances fait dangereusement défaut. Les associations sont malheureusement les victimes nécessairement silencieuses de ce plan social rampant, » dénonce Mounir Satouri, président du groupe EELV&A.

Pour les écologistes, les associations sont un vivier de compétences qu’il faudrait reconnaître.  « Elles sont un atout pour l’avenir de l’Île-de-France. En refusant cette délibération, Valérie Pécresse insulte l’avenir de notre région. »