En séance régionale ce jour, le groupe écologiste a décidé de ne pas voter le plan sur les dépôts sauvages.

Pour les écologistes, ce plan est insuffisant et n’apportera aucune solution et aucun  changement sur le terrain.

« Sanctionner les dépôts sauvages et multiplier les déchetteries est une voie possible mais qui prend le problème par le petit bout de la lorgnette. Cela n’a jamais permis de changer les mauvaises habitudes. » selon Bénédicte Monville-De Cecco.

Les écologistes regrettent le regard passéiste porté par la Vice-Présidente, Mme Jouanno, sur ce sujet et auraient souhaité qu’elle ne passe pas à côté de l’opportunité d’en inverser la logique : penser le déchet autrement, comme une ressource et une source potentielle de richesse.

« Aujourd’hui, ce sont 13,8 tonnes de déchets qui sont produites par an et par habitant. Près de 70% des déchets sont incinérés ou enfouis. Ce sont autant de matières premières perdues », regrette Bénédicte Monville-De Cecco. « Les déchets sont pourtant un levier extraordinaire pour engager la transition écologique de notre économie. »

En effet, le déchet peut créer de l’emploi et encourager l’innovation, comme c’est le cas à San Francisco, à Capannori ou encore à Milan, qui ont une démarche privilégiant le tri, la valorisation des déchets, leur recyclage en instituant des centres de récupération, de réparation, des ressourceries fixes ou mobiles… L’économie circulaire permet également de renforcer un cercle vertueux pour notre santé et notre environnement, en permettant de diminuer la part des déchets résiduels non recyclables, mais aussi d’améliorer les matériaux.

Le rôle de la Région est d’impulser une dynamique positive et responsable et d’accompagner vers un modèle économique soutenable, en faveur du zéro-déchet (zero-waste), pas de faire un plan étroit, essentiellement punitif, qui restera sans effet.

Pour lire l’intervention complète de Bénédicte Monville-de Cecco : Intervention_DépôtsSauvages