Développement économique : place au business et au pouvoir discrétionnaire !
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entrepriseCOMMUNIQUE DE PRESSE

Le Conseil Régional a voté ce jour différentes mesures en faveur des entreprises et de l’innovation. Au menu : abandon de la responsabilité sociétale des entreprises, réduction des pièces à fournir, déverrouillage au profit des entreprises de l’armement, du nucléaire, de la publicité, ouverture aux grandes entreprises…

« Nous craignons une dilution des dispositifs de soutien aux PME. On a supprimé les critères et le pilotage stratégique… ce qui permettra à l’exécutif régional de choisir au cas par cas qui il finance ou pas... » regrette Frédéric Benhaïm «  »Les fonds seraient-ils augmentés ? Certainement pas… Tout se passe derrière le comptoir. C’est malheureusement la marque de la droite » regrette Mounir Satouri, qui craint déjà qu’une forme de clientélisme puisse s’installer..

Au contraire, pour les écologistes, « il faut orienter le changement économique vers la durabilité, l’économie verte, favoriser les démarches exemplaires en matière de RSE, redonner de l’air aux petites entreprises » rappelle Frédéric Benhaïm.

« Pour nous, le nucléaire ou l’armement ne sont pas des options économiques ou énergétiques intéressantes ! » Sans surprise, une fois encore, le groupe regrette que nous soyons ici dans la poursuite d’un même modèle économique, sans volonté d’innovation, par exemple sur les entreprises vertueuses, de l’énergie renouvelable, etc

« L’éthique dans l’action économique est essentielle et l’argent public ne doit pas soutenir les entreprises qui n’en ont pas, » regrette Mounir SATOURI. « L’actualité résonne d’un exemple criant : c’est le rôle des politiques de soutenir Médecins du Monde contre les sociétés de publicité qui refusent de publier leur campagne. Ce n’est pas aux lobbies pharmaceutiques de réguler les marchés ! »

Le groupe a également réclamé des évaluations des dispositifs et une réelle utilité pour les jurys, la nécessité de fournir des documents pour éviter que les fonds publics ne financent les repreneurs peu scrupuleux ou frauduleux, mais l’exécutif n’a rien voulu entendre…