Deux projets écologistes adoptés : le plan vert et le soutien à l’acquisition de véhicules non polluants pour les TPE/PME
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[Communiqué de presse EELV&A]

Le plan vert proposé par la nouvelle majorité développe un approche intéressante, celle de privilégier le développement des espaces verts dans les zones carencées. Les élu-es écologistes ont décidé de l’approuver. D’autant que par leurs amendements, ils ont réussi à sauvegarder la stratégie de développement des jardins partagés et solidaires en Île-de-France, qu’ils avaient développée dans la mandature précédente et qui a permis de financer des centaines de jardins sur tout le territoire.

« Les jardins solidaires sont bien sûr des espaces verts mais ils sont aussi un outil formidable de lien social et d’éducation à l’environnement. Ils méritaient qu’on les soutienne pleinement, » s’est réjouie Annie Lahmer.

Les écologistes ont également réussi à faire accepter le fait de privilégier la plantation d’arbres fruitiers dans une volonté de rendre les villes « comestibles ».

Les écologistes regrettent cependant deux points majeurs :

–       le manque d’engagement en faveur des emplois insertion environnement qui permettent l’embauche de publics en difficulté pour l’entretien des espaces verts,

–       la possibilité pour les lycées privés de bénéficier de financements pour leurs espaces verts, alors qu’ils ne sont pas des espaces ouverts au public.

« Pour les écologistes, cette possibilité est en contradiction avec l’esprit de la délibération, » selon Annie Lahmer.

Un autre rapport écologiste a été adopté ce jour : un soutien à l’achat ou à la location par les PME/TPE de véhicules à très faibles consommation et émission.

« C’était un engagement de la campagne régionale des écologistes,  » rappelle Pierre Serne qui se dit satisfait de cette nouvelle mesure.

L’élu a notamment souhaité que l’exécutif prévoie un budget conséquent et pérenne pour ce nouveau dispositif, afin que ce ne soit pas une annonce ponctuelle.

Il a également demandé à Mme Jouanno de prévoir une aide pour l’acquisition de vélos ou de triporteurs (électriques ou non) mais s’est vu opposer un refus.

« Je le regrette sincèrement, a déclaré l’élu qui ne comprend pas pourquoi. Ce serait peut-être l’occasion pour certains artisans de changer de mode de déplacement, quand ils ont des trajets courts et sans trop de matériel. On n’est pas toujours obligé de remplacer une voiture par une voiture, un camion par un camion. »