Coup d’arrêt à la politique solidaire dans les transports
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Les écologistes s’y sont opposés ! C’est avec un rapport discriminant que Valérie Pécresse entame sa mandature sur la question des transports. En effet, elle a décidé de donner un coup d’arrêt à la politique tarifaire en faveur des populations les plus modestes en Île-de-France et met fin au financement par la Région de la Réduction Solidarité Transports pour les bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat (l’AME).

Pierre Serne s’insurge : « La première mesure transports votée est une mesure de restriction des droits, une mesure discriminatoire et stigmatisante car contrairement à ce que veut faire croire la droite extrême, les titulaires de l’AME et les autres sont soumis au même plafond de ressources ! »

Cette politique était solidaire et la différence n’avait jamais été faite entre les différentes populations modestes par l’exécutif régional. « Mme Pécresse veut saper les politiques de gauche. Elle fait de cette politique tarifaire un symbole qu’elle veut détruire. Les victimes collatérales, ce sont les étrangers. » a-t-il dénoncé déplorant la phraséologie Front National. « C’est contraire au principe républicain, c’est contraire à la loi française qui donne des droits aux étrangers en situation irrégulière (scolarisation, mineurs isolés, hébergement d’urgence). » Mounir Satouri a ajouté : «  Votre mesure attaque les trois piliers de notre devise républicaine que la région a toujours soutenus et défendus. Ne jouons pas ici avec la désespérance d’êtres humains de chair et de sang ! »

Pierre Serne a par ailleurs rappelé que c’est un texte légal, la loi SRU, appliqué au STIF en 2004 par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, qui a étendu aux bénéficiaires de l’AME les tarifs sociaux.  La région ne peut ainsi décider unilatéralement de réduire à néant cette politique tarifaire portée par le STIF et se met aux marges de la légalité.