Contre les violences faites aux femmes : passer des discours aux actes
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violence[Communiqué de presse EELV&A]

Comme chaque année, ce 25 novembre est la date consacrée à la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Aujourd’hui encore, plus de 200 000 femmes sont victimes chaque année de violences physiques ou sexuelles. Sans parler des autres formes de violences comme les violences verbales, psychologiques, économiques ou administratives.

Particulièrement mobilisé-es sur le sujet, les élu-es écologistes rappellent qu’il est essentiel d’agir à tous les niveaux afin d’endiguer ce fléau qui sévit dans l’ensemble de notre société.

« Dans la sphère privée, en entreprise, en politiquePartout, les femmes font face à de multiples formes de violences et ce constat est insupportable », rappelle Annie Lahmer.
« On ne peut se contenter de déplorer cet état de fait, il faut mettre le paquet pour y mettre fin. Cela nous concerne toutes et tous au-delà des étiquettes politiques, il est du devoir des élu-es de tous bords de renforcer les moyens de prévention, de sensibilisation et d’accompagnement des victimes. La violence faite aux femmes passe aussi par la précarisation de ces dernières, notamment lorsque l’on propose de privatiser la sécurité sociale ou de détricoter le droit du travail. »

Derrière les beaux discours, les écologistes attendent sur ce sujet un engagement sérieux et concret de la part de Valérie Pécresse. Se décrire comme une « féministe de combat » ne s’affirme pas mais se démontre à travers des choix de politiques publiques volontaristes, c’est ce que ne fait pas l’exécutif régional aujourd’hui.

A plusieurs reprises, les élu-es écologistes ont ainsi pu constater et déplorer une diminution des subventions consacrées à des associations ou organismes engagés sur le sujet, ainsi que la fin de la cotisation à « Elu/es contre les violences faites aux Femmes ».

« Nous continuons de dénoncer la baisse importante du budget alloué au Centre Hubertine Auclert, qui mène un travail remarquable sur les questions de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les violences faites aux femmes. », rappelle Bénédicte Monville-de Cecco. «  Il est essentiel également de soutenir les associations féministes qui œuvrent pour déconstruire un système social et culturel qui permet la domination masculine et les violences qu’elle engendre. Il en est de même pour les études de genre, que Mme Pécresse ne veut plus financer. On ne peut agir sans elles pour s’attaquer à ce fléau à la racine.»


Les écologistes participeront également à la manifestation organisée par les collectifs et associations féministes se tenant ce soir à 18h30 au départ de la place de la Bastille.