Fin du soutien à la démocratie participative. Fin du soutien à la journée de l’égalité. Baisse de 65% du soutien aux projets citoyens, -50% sur la lutte contre les discriminations, -36% de fonctionnement du centre de ressources égalité Femmes-Hommes. C’est tout le soutien régional aux actions citoyennes qui est dévasté.

V.Pécresse décide de renforcer le soutien aux têtes de réseaux au détriment du soutien aux acteurs de terrain, cela revient à nier l’expertise citoyenne.

« Il ne faut pas avoir peur des habitant/es », souligne François Damerval, « Il faut encourager les dynamiques locales et la réappropriation de l’espace public par celles et ceux qui y vivent au quotidien. « 

Pendant que les lycéen/nes, les étudiant/es et les habitant/es se retrouvent sur la place publique pour imaginer ensemble ce que pourrait être la société de demain, les élu/es de droite prennent peur et se réfugient derrière le mur qui sépare les citoyen/nes et les institutions.

« La liberté encadrée », c’est la conception d’une des valeurs de notre République par la droite régionale.

« Considérer que les habitant/es doivent être encadré/es par des experts, ou des têtes de réseaux, c’est museler l’initiative. », s’insurge Mohamed Mechmache, « Nous avons besoin de libérer la parole de celles et ceux qui ne se sentent pas représentés ou écoutés par certain/es élu/es et les institutions. »

Les écologistes considèrent que le soutien régional aux initiatives associatives est un outil pertinent contre le clientélisme local mis en place par des élus accrochés à leur siège.

« Le cri de nombre de nos concitoyen/es est « ça ne se fera pas sans nous », » martèle Mohamed Mechmache, « Ce sont aussi ces initiatives citoyennes, proche des réalités du quotidien qui font rempart à la radicalisation. »

Les écologistes mettent en garde la majorité régionale de droite : « la colère des citoyen/nes peut être terrible, sortez de votre tour d’ivoire. »