Corinne Rufet – Elu-es ALTERNATIVE ÉCOLOGISTE & SOCIALE au Conseil Régional d'Île de France http://elus-idf.eelv.fr Mon, 23 Oct 2017 14:48:27 +0000 fr-FR hourly 1 Bilan de mandat des écologistes – septembre 2017 http://elus-idf.eelv.fr/bilan-de-mandat-des-ecologistes-septembre-2017/ Wed, 30 Aug 2017 13:31:57 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=16736 Loading ....
  /  

]]>
Budget supplémentaire 2017 : la Culture, le Handicap et l’Environnement sacrifiés pour les sénatoriales http://elus-idf.eelv.fr/budget-supplementaire-2017-la-culture-le-handicap-et-lenvironnement-sacrifies-pour-les-senatoriales/ Mon, 03 Jul 2017 12:58:10 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=16631 Lire la suite]]> [Communiqué de presse EELV&A]

Lors de la prochaine séance régionale, Valérie Pécresse soumettra au vote de l’assemblée un budget supplémentaire qui permet de tripler les aides aux communes (passant le budget des Contrats d’Aménagement Régionaux de 6,5 M€ à 19,6 M€). Une nouvelle coupe sombre est opérée dans l’investissement des secteurs de la culture (-2,9 millions d’euros), des personnes en situation de handicap (-0,9 million d’euros), des aménagements environnementaux autour des routes (-4 millions d’euros), des aménagements écologiques (-3,7 millions) et de la prévention des risques d’inondations (-0,5 million d’euros). Le groupe s’opposera à ce budget supplémentaire, qui fait de la région un « pot de confiture où tous les maires de droite ont le droit de mettre les doigts. »

« Valérie Pécresse semble vouloir ne laisser de côté aucune sollicitation de maire, remarque Mounir Satouri, président du groupe écologiste. Elle transforme notre institution en « distributeur automatique » pour les élu-es qui sont aussi des électeurs-trices pour les sénatoriales. Cette hausse de 200% en cours d’année est une aubaine à saisir pour les édiles de droite et un trésor de voix pour les ami-es de Mme Pécresse. ».

Encore quatre millions d’euros de moins pour la restauration des continuités écologiques par rapport au budget primitif. Avec les 3,7 millions supprimés sur les aménagements écologiques (adaptation aux changements climatiques, énergies renouvelables, protection de la biodiversité), ce sont près de 8 millions d’euros d’investissement en environnement qui sont supprimés d’un trait par l’exécutif.

« L’arrosage des communes ne se fait même plus sur des projets écologiques. Les choix sont clairement orientés vers une forte baisse des investissements en faveur de l’environnement  (une coupe de 27% des crédits pour les actions en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique) alors que Mme Pécresse faisait mine de regretter le retrait de Trump de l’accord de la COP 21… s’insurge Annie Lahmer. La droite n’a toujours pas compris l’urgence environnementale et climatique. »

Les dispositifs en faveur des personnes en situation de handicap (aide à l’équipement des structures spécialisées, aide aux établissements d’éducation pour les enfants et les adolescent-es, aides pour l’autonomie des personnes, etc.) se voient amputés de 14%.

« En décembre 2016, lors de la journée internationale des personnes handicapées, l’exécutif de droite se félicitait de ses nouvelles politiques dans le domaine, rappelle Marie-Odile Bertella-Geffroy. Avec Valérie Pécresse, c’est toujours la même chose, la communication devant les médias pour masquer ses renoncements dans la réalité ».

Avec une coupe de -1 million d’euros dans le fonds d’investissement pour la culture, de -0,7 million dans l’équipement culturel de diffusion et de création et de -0,75 million dans le développement du patrimoine, la droite régionale amplifie les coupes budgétaires qui étaient déjà présentes dans le budget primitif. Corinne Rufet, en lien avec les réseaux culturels, regrette un « double langage ».

« Il ne suffit pas de clamer partout que la culture est une priorité. Il faut le prouver par des actes. Et la réalité, c’est que les crédits pour la culture baissent. Valérie Pécresse tente d’enfumer les acteurs culturels : elle devrait faire attention, ils ne sont pas dupes du bonneteau budgétaire en cours. »

]]>
Des installations sportives pour tou-tes et respectueuses de l’environnement ! http://elus-idf.eelv.fr/des-installations-sportives-pour-tou-tes-et-respectueuses-de-lenvironnement/ Fri, 16 Dec 2016 17:10:31 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=15622 Lire la suite]]> L’Île-de-France est un territoire vaste en besoin de rééquilibrages. C’est le cas aussi pour ce qui concerne les installations sportives. Le rapport présenté par le nouvel exécutif régional n’est, selon les écologistes, pas à la hauteur.

Aussi, sous prétexte de « simplification », l’exécutif régional décide une nouvelle fois de mettre fin à une critérisation qui permettait d’inciter à la construction d’installations sportives de qualité et plus respectueuses de l’environnement. Face à ces reculs dommageables, les élu-es écologistes ont une nouvelle fois tenu à défendre une vision différente, en proposant des installations sportives accessibles à tou-tes et éco-responsables.

« Les infrastructures sportives en Île-de- France sont très inégalement réparties sur le territoire. Si il est possible de tirer des enseignements sur les causes, notamment par l’utilisation d’argent public dans l’organisation des JOP en 2024, il est important de porter des solutions pour l’avenir. Sur ce volet important, votre rapport ne dit rien. Ne propose rien. », regrette notamment Annie Lahmer. « Avec la refonte des règlements d’interventions vous supprimez tous les critères qui, s’ils pouvaient être insuffisants ou inopérants pour certains, avaient la vertu de proposer des pistes et vous avez tout simplement supprimé tous les critères environnementaux qui existaient avant. »

Cette décision de la droite régionale révèle une nouvelle fois le déni total de l’urgence climatique et le manque de volonté des partis productivistes de prendre en compte la question environnementale dans leur grille d’analyse.

« Un an après la COP21, il nous semblait évident que la lutte contre le dérèglement climatique, notamment par la course à l’excellence énergétique des bâtiments, à la préservation de la qualité de l’eau et de la biodiversité serait une priorité régionale… Et vous avez purement et simplement oublié tous les critères d’éco-conditionnalité ! », rappelle l’élue. « Pas une seule fois les mots environnement, climat ou énergie positive dans ce rapport sur le sport en Île-de-France ! », ajoute Corinne Rufet.

Par voie d’amendements, les écologistes ont tenté de réintégrer ces critères et de favoriser le recyclage des zones déjà urbanisées.

« Il faut penser l’ensemble des nouvelles constructions à l’aune de politiques environnementales et de renouvellement des territoires », rappelle Corinne Rufet. « Nous avons besoin de prendre en compte les coûts de démolition dans une région où le foncier est rare, cher et souvent pollué. »

Des aspects essentiels qui n’ont malheureusement pas été jugés importants par l’exécutif régional. Le groupe Europe Ecologie Les Verts & Apparentés a donc décidé de ne pas soutenir ce rapport ne permettant pas de favoriser un rééquilibrage territorial et d’inciter à la construction d’installations sportives plus respectueuses de l’environnement.

 

]]>
CR 89-16 : POUR DES LYCÉES SANS DROGUE ET SANS ADDICTION http://elus-idf.eelv.fr/%ef%bf%bc%ef%bf%bccr-89-16-pour-des-lycees-sans-drogue-et-sans-addiction/ Thu, 19 May 2016 14:27:48 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=14999 Lire la suite]]> Voir le rapport : CR_89-16_lycées drogues et addictions (les temps d’interventions sont limités par une durée proportionnelle à la représentativité dans l’hémicycle)

 Corinne Rufet

« Je ferai une intervention générale incluant la motion de renvoi. Ce rapport nous propose un sujet important. La consommation de drogues, de tabac, d’alcool, de médicaments, de cannabis, de cocaïne, d’ecstasy a un impact négatif sur la santé. Les constats évoqués par la Vice-présidente sont réels. L’impact négatif sur la santé concerne aussi des éléments plus insidieux tels que les pesticides, le diesel, la malbouffe et dont il est plus difficile de se prémunir individuellement. L’addiction n’est pas toujours synonyme de perte d’autonomie ou de difficulté à vivre en société. Tous les fumeurs, buveurs, consommateurs d’antidépresseurs et d’antidouleurs ne sont ni des criminels ni des junkies s’ils en font un usage maîtrisé et responsable.

La question abordée concerne donc l’abus des substances addictives, quelles qu’elles soient. Le cannabis comme l’alcool a des conséquences importantes sur le développement du cerveau chez les jeunes et de leurs capacités d’apprentissage. Une véritable politique de santé publique organisée et coordonnée avec des moyens dignes de ce nom doit pouvoir être mise en place. En revanche, la morale, la coercition et la culpabilisation n’ont pas leur place dans un nécessaire plan d’action national décliné sur les territoires et à tous les niveaux de la société. Ce rapport m’a fait penser à la publicité « Dis-leur merde aux dealers » communiquant sur les dangers de la drogue dans les années 80 lorsque j’étais lycéenne. Nous blaguions alors plus sur le sujet qu’il ne nous touchait et nous avions compris le message.

Nous constatons la non-efficience des politiques uniquement coercitives menées depuis plus de 60ans en France, conformément au diagnostic établi dans ce rapport. De plus en plus de personnalités politiques de tous bords partagent l’idée d’une réflexion sur la dépénalisation voire sur la légalisation de certaines drogues afin de consacrer davantage d’argent à un programme de santé publique efficace contre les conséquences de l’abus de toutes les drogues. Nous observons le combat très difficile mené par des partis de tous bords contre l’addiction au tabac ou contre la publicité pour l’alcool. Il est de plus en plus impossible de lutter contre les organisations souterraines qui sous-tendent le trafic de drogue. La coercition et la répression ne fonctionnent pas. Y aurait-il d’autres moyens pour lutter contre ce sujet crucial ?

S’emparer de ce sujet au niveau régional pourrait être louable sans ce vieux fond de morale qui considère la jeunesse comme d’abord coupable et suspecte. S’interroger sur les raisons qui amènent certains jeunes à consommer des drogues et notamment non festives, sur le rôle de celles-ci dans l’anesthésie des peurs de notre jeunesse, dans son besoin de s’oublier nous paraîtrait le premier axe d’une modeste, mais efficace politique régionale. Il ne s’agit pas de désigner des « fayots », des lycéens-relais dans chaque lycée, prémices de possibles stigmatisations de l’un ou des autres, à cet âge où les logiques de groupe peuvent être violentes et cruelles. Il ne s’agit pas de vouloir créer à l’intérieur des lycées un système de vidéosurveillance, dont l’utilisation dépendra de l’éthique et de la responsabilité de proviseurs ou de personnels encadrants déjà très occupés par ailleurs et dont l’efficacité reste à démontrer. Il ne s’agit pas non plus de vouloir imposer des tests salivaires que nous n’osons pas imposer systématiquement dans les prisons de notre pays.

Ce rapport nous paraît décalé, inefficace et légèrement hors sujet. Notre motion de renvoi vise à prendre le temps d’audition de spécialistes de ces questions tels que des médecins addictologues, associations, police, justice, etc. Un rapport plus dense et plus pertinent pourrait ainsi être présenté sur ce sujet extrêmement important. »

Réponse suite à la mise en cause du groupe en proposant aux élu-es EELV&A de se soumettre à un test salivaire 

Mounir Satouri

« Un slogan efficace n’est pas obligatoirement réel. Je ne comprends pas comment les tests salivaires participeront à lutter contre la drogue. Pour attaquer ce sujet, nous vous invitons à renforcer le travail de prévention et les intervenants spécialistes des addictions pour rencontrer les lycéens. Pour soutenir la jeunesse francilienne, nous vous invitons à mettre les moyens sur le sujet des suicides qui frappe une partie des jeunes. Malgré mes efforts, je ne comprends pas votre logique. Je crains que cette affaire n’existe pas puisqu’elle sera basée sur le volontariat des proviseurs. La jeunesse francilienne mérite mieux que cette mesure et j’en attends le bilan.

La Présidente a souhaité instaurer un groupe de travail autour de ces questions en citant la personne coordinatrice. Malgré mon ouverture, le dialogue avec l’orateur du groupe UDI n’a pas eu lieu tout à l’heure. Je considère que les conditions de notre participation à un groupe de travail animé par cette personne ne sont pas réunies. J’ai rendu le test salivaire à Monsieur CECCONI à l’attention de Monsieur TORO et je lui transmettrai également un alcootest à l’attention de ses collègues. Nous pouvons nous opposer, mais devons nous respecter. »

]]>
Budget 2016 – ANNEXE 9 : CULTURE http://elus-idf.eelv.fr/budget-2016-annexe-9-culture/ Wed, 06 Apr 2016 11:35:44 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=14853 Lire la suite]]> Voir le rapport : 2016_ANNEXE_09 (les temps d’interventions sont limités par une durée proportionnelle à la représentativité dans l’hémicycle)

Vignette_crufetCorinne Rufet

« Madame la Présidente, Madame la Vice-Présidente, je souhaiterais débuter mon intervention en vous faisant écouter un morceau de musique d’Erik Satie.

Un enregistrement est diffusé en séance.

Erik Satie est un immense compositeur franco-anglais, qui a participé à offrir une nouvelle vision de la musique, de la manière de composer, et qui, je crois, pour nous, en 2016, bien après sa mort au début du 20ème siècle, est encore un facteur d’émerveillement, un facteur d’évasion peut-être et un moyen d’avoir accès à une forme de poésie. Dans la période que nous vivons, ceci est très rare.

Dernièrement, au sein du Conseil municipal d’Arcueil, un élu du Front National a refusé de voter le financement d’une commémoration de la mort d’Erik Satie. Ce choix aurait pu reposer sur des arguments pragmatiques relatifs au budget de la collectivité. En réalité, il s’agissait pour cet élu de critiquer l’art dégénéré d’Erik Satie, au motif que celui-ci, comme un certain nombre de personnes – y compris peut-être ayant siégé au sein de cet hémicycle – était alcoolique – il en est mort – et aussi communiste – après avoir été socialiste. »

Corinne Rufet est interrompue par la Présidente

« Madame la Présidente, votre réaction éclaire les raisons pour lesquelles j’ai débuté ainsi mon intervention. Lorsqu’il est question de politiques publiques pour l’art et la culture, trop souvent, on oublie les raisons pour lesquelles, en France, en 1958, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, la décision a été prise de créer un ministère de la culture. Peut-être méprisez-vous, Madame la Présidente, l’histoire qui fait que nous nous sommes engagés pour soutenir l’émancipation de l’ensemble des Français en créant des politiques publiques de la culture. Néanmoins, l’objectif est toujours le même en 2016 et mérite d’être rappelé, surtout au regard des propos tenus dans diverses assemblées d’élus.

S’agissant du budget qui nous est proposé, je constate que le ton de Mme la Vice-Présidente a beaucoup évolué depuis la présentation du projet en Commission culture. Nous étions alors consternés par la proposition qui nous était faite. Aujourd’hui, visiblement, Madame la Vice-Présidente, vous avez fait l’expérience de ce qu’est le monde des artistes, des industries culturelles, du spectacle vivant et de la création littéraire, qui ne se laisse pas berner sans réagir. Ces acteurs vous ont écrit, vous rappelant sans doute que la culture et la création constituent le premier employeur et le premier outil de dynamisme de l’Ile-de-France.

Vous proposez, Madame la Vice-Présidente, une diminution de 30 % du budget consacré au spectacle vivant, ainsi qu’une diminution de 1,5 million d’euros de celui consacré au livre et à la lecture – s’agissant notamment de l’aide à la création, à travers les résidences d’auteurs, etc. Ceci est inacceptable, comme l’ensemble des organisations professionnelles et syndicales vous l’ont signifié.

Par ailleurs, depuis le début de la présentation du budget primitif 2016, l’exécutif nous explique vouloir mettre l’accent sur l’investissement – bien que M. DIDIER ait indiqué que le budget de la culture s’appuyait davantage sur du fonctionnement. Aujourd’hui, le budget d’investissement pour la culture fait apparaitre une diminution des aides à la création de médiathèques, de conservatoires et d’équipements culturels publics. Vous reculez sur ce point, alors même que de nombreux territoires franciliens manquent de médiathèques, de moyens de numérisation, etc. Ceci n’a aucune cohérence avec votre discours sur les contrats ruraux.

Une volonté forte de soutenir le cinéma et l’audiovisuel franciliens avait également été affichée. Au sein de la Commission du film d’Ile-de-France – commission dont je suis membre et dont j’ai même fondé les premières actions, après sa création par Mme de la GONTRIE – j’ai entendu M. BOURNAZEL – le nouveau président de cette commission – nous assurer que le secteur et ses industries seraient défendus. Là encore, la déception est grande. Je ne suis, pour ma part, guère convaincue par le passage de ce budget en investissement. Nous avions posé la question dans le cadre de la Commission sur les changements induits par cette évolution sur les modalités de dépôt des dossiers. Il nous avait été répondu que cela n’aurait pas d’incidence. Or le contraire nous est indiqué aujourd’hui dans l’hémicycle.

Tout ceci apparait pour le moins acrobatique. Telle est la raison pour laquelle nous avons déposé des amendements. J’espère que vous en retiendrez certains. Le travail de l’opposition auprès des organisations professionnelles et syndicales ayant été très utile pour vous faire réagir et améliorer ce budget, il serait de bon aloi que les amendements présentés par la majorité ne soient pas les seuls retenus. »

« Les fabriques de culture sont des espaces très particuliers, d’abord parce qu’elles sont issues du tiers- secteur, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été créées à l’initiative de la puissance publique mais du secteur associatif.

À cet endroit, je souligne que le secteur associatif a été très meurtri par les propos relayés dans la presse le présentant comme coupable de n’avoir pas transmis les bilans et documents nécessaires pour bénéficier de financements. Lorsqu’on connait les conditions dans lesquelles ces acteurs sont conduits à réclamer les soldes de subventions attribuées par la Région, ces propos apparaissent cruels.

Lorsque nous avons créé le dispositif des fabriques de culture, avec M. DRAY, ces structures étaient dans une situation difficile. C’est effectivement l’aide au fonctionnement qui leur a permis une véritable stabilisation de leur budget. Pour ces structures, je dois le reconnaître, peut-être l’aide à l’investissement est-elle arrivée trop tôt. Ces structures avaient d’abord besoin de reconstruire leur robustesse financière.

Trois ans après la création du dispositif des fabriques de culture, nous sommes arrivés à faire en sorte que ces structures soient plus solides. Elles seraient donc aujourd’hui susceptibles de demander des aides à l’investissement, pour améliorer les locaux dans lesquels elles travaillent. De fait, ces structures évoluant plutôt dans des lieux dits « alternatifs », certains de leurs locaux sont dans un état pitoyable, notamment en termes de sécurité incendie et d’électricité. »

]]>
Budget 2016 – ANNEXE 11 : AGRICULTURE (HORS ENVIRONNEMENT ET ENERGIE) http://elus-idf.eelv.fr/budget-2016-%ef%bf%bc%ef%bf%bc%ef%bf%bc%ef%bf%bc%ef%bf%bcannexe-11-agriculture-hors-environnement-et-energie/ Wed, 06 Apr 2016 11:15:11 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=14842 Lire la suite]]> Voir le rapport : 2016_ANNEXE_11 (les temps d’interventions sont limités par une durée proportionnelle à la représentativité dans l’hémicycle)

Vignette_bmonvilledececcoBénédicte Monville-De Cecco

« En lisant ce budget de près, on constate qu’effectivement vous faites un choix, en faveur d’une agriculture particulière. Vous nous avez reproché dans vos exposés, Madame la Vice-Présidente, d’avoir privilégié une certaine agriculture. En effet, nous avons très clairement accentué l’effort sur l’agriculture biologique, ce qui ne signifie pas pour autant que nous avions abandonné les agriculteurs d’Ile-de-France. Nous pensons, et tout le montre aujourd’hui, que l’avenir va plutôt dans le sens d’une agriculture locale et biologique, qui redonne de l’emploi dans la région dans laquelle elle est implantée et qui permet aux habitants de cette région d’avoir accès à une alimentation de qualité.

Ce que nous voyons aujourd’hui dans le budget proposé est qu’au contraire, vous allez favoriser cette agriculture que nous a vendue la révolution verte et qui aboutit aujourd’hui à une diminution drastique des emplois dans le secteur et à la production d’une alimentation qui, malheureusement, montre tous les jours qu’elle est dommageable à long terme pour la santé des populations. Il s’agit également d’une agriculture essentiellement tournée vers les marchés extérieurs et qui, de ce fait, est extrêmement sensible à la variation des prix sur les marchés internationaux. Il s’agit ainsi d’une agriculture ayant peu de capacités de résilience.

Vous faites donc un choix idéologique, dommageable pour le développement de notre région, ce que nous regrettons très sincèrement. »

Vignette_crufetCorinne Rufet

« Il se trouve que j’ai été la première vice-présidente de cette Région depuis qu’elle existe à faire voter, dans cet hémicycle, une stratégie régionale pour l’agriculture. Celle-ci n’était pas uniquement une stratégie régionale pour le bio puisque, à 80 %, elle soutenait une agriculture non biologique. Elle visait à la diversification, à la création de pass’filières pour développer économiquement un certain nombre de filières, etc. Et j’ai eu à cœur de convaincre, et cela a même été le cas assez régulièrement, l’ensemble de cet hémicycle, y compris la majorité actuelle, de voter un certain nombre de ces rapports.

Aujourd’hui, je trouve que le fait de caricaturer à ce point la situation n’est simplement pas bon pour le monde agricole. Effectivement, il n’y a que 2 % de producteurs bio en Ile-de-France. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons tenté de dynamiser ce secteur, en rencontrant un certain nombre de difficultés, y compris au sein des chambres consulaires. Il n’était pas toujours évident de convaincre qu’en allant vers le bio et l’agriculture raisonnable, il était possible d’augmenter la robustesse des exploitations et, par conséquent, le produit du travail des agriculteurs. Cela étant, mes relations avec la DRIAAF qui siège à présent à vos côtés ou avec les membres des chambres consulaires agricoles ont toujours été plutôt bonnes et nous avions des discussions dans le respect total des uns et des autres. De fait, les agriculteurs ne sont pas que des entrepreneurs. Ils sont aussi des paysans, garants de l’état de la terre qui leur a été donnée et qu’ils rendront à leurs enfants.

Vous reconnaissez en page 70 du bleu budgétaire que la sous-consommation de l’aide au développement, à la diversification et à la qualité des produits, qui constitue une ligne extrêmement importante, est liée aux retards de mise en place des nouveaux dispositifs du Programme de développement rural (PDR). Or ces retards sont le fait de la Commission européenne et non de la Région Ile-de-France, tant les services de la Région et notamment le service agricole, que j’ai créé, ont travaillé avec acharnement sur ces dispositifs, avec des moyens pourtant limités. Il conviendrait aujourd’hui de donner les bons gages pour que les agriculteurs puissent être soutenus en investissement sur cette ligne. »

« Durant la crise de l’élevage que nous avons traversée en 2015 et qui malheureusement se poursuit, les seules exploitations d’éleveurs parvenant à se maintenir et à donner des revenus aux agriculteurs ont été les exploitations ayant réussi leur transition vers l’agriculture biologique. C’est pour cette raison que j’ai souhaité signer, l’an passé, un pass’filière avec l’Établissement régional de l’élevage, pour lui donner des moyens, notamment d’animation du développement de cette filière. C’est la raison pour laquelle, d’une manière générale, sur le développement du bio, les besoins d’animation dans notre région, où nous sommes très en retard par rapport à d’autres régions, demeurent importants. Ce processus est très long dans notre région parce que la physionomie agricole de notre territoire est plus difficile à transformer que sur d’autres territoires, du fait notamment de la taille des exploitations et de la mono-activité autour d’un certain nombre de cultures.

Je comprends votre idée de mettre l’accent sur l’investissement. Mais si c’est pour acheter des drones à de grands céréaliers, ce n’est pas ce qui fera que les agriculteurs vivront mieux. Ce qui leur permettra de vivre mieux, c’est de les aider à s’engager dans une transition. Et ce sont les budgets en fonctionnement qui pourront les aider en ce sens. »

]]>
CR 40-16: ACTION RÉGIONALE EN FAVEUR DU LOGEMENT. OUVERTURE DES LOGEMENTS SOCIAUX DU CONTINGENT RÉGIONAL POUR LUTTER CONTRE LA PÉNURIE D’ENSEIGNANTS. http://elus-idf.eelv.fr/cr-40-16-action-regionale-en-faveur-du-logement-ouverture-des-logements-sociaux-du-contingent-regionale-pour-lutter-contre-la-penurie-denseignants/ Thu, 17 Mar 2016 14:28:43 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=14716 Lire la suite]]> Voir le Rapport : CR_40-16 (les temps d’interventions sont limités par une durée proportionnelle à la représentativité dans l’hémicycle)

Vignette_jbayou

Julien Bayou

« On se félicite de voir le rôle des enseignants reconnu. On estime qu’il faut commencer par en recruter plus et les payer mieux. Le contraire de ce que les différents gouvernements ont fait depuis des années. Au-delà de l’affichage, les enseignants ont droit à l’accès au logement social parce que leur salaire est très bas et j’aimerais qu’on atterrisse un peu sur la réalité. Après dix ans d’ancienneté, le salaire net d’un ou d’une professeur, c’est 2 000 euros. On est dans le PLAI. Il faut retenir que quand la région fait du PLS elle ne le fait pas pour les professeurs. C’est très important. Tout le monde confond le PLS avec un logement social. Il y a un moyen mnémotechnique très simple : du PLS, pas du logement social. Un professeur des écoles qui élève seul un enfant ou qui a un conjoint sans revenu, est éligible au PLI, PLAI partout en Île-de-France, même après dix ans d’ancienneté. Même après vingt ans d’ancienneté si il ou elle a au moins deux enfants à charge. Je ne vois pas pourquoi on mettrait des conditions. Il faut pouvoir flécher des logements pour les enseignants, mais à partir du moment où ils sont éligibles ils ont accès au logement social. Le problème c’est donc de faire du logement très social et donc pas du PLS. J’espère qu’on vous aura convaincu. Pour le reste, on est en soutien à cette mesure mais on a vraiment peur qu’elle ressemble à de la communication. »

Vignette_crufetCorinne Rufet

Voir l’amendement : amdt police nationale 40-16

« Nous pensons que c’est bien de pouvoir essayer de construire des outils pour permettre aux enseignants de bénéficier de logements. Nous pensons aussi qu’un certain nombre de postes de fonctionnaires méritent aussi toute notre attention. J’ai connu une personne qui pour ses 8 premiers mois d’affectation comme fonctionnaire de police à Paris dormait dans sa voiture. C’était vraiment très désagréable et pénible de penser à elle étant donné les missions qu’elle devait remplir. Je pense aussi aux gendarmes et aux sapeurs-pompiers. S’il y a des casernes dans la zone dense, dans la zone moins dense, et notamment en grande couronne, c’est plus compliqué pour ces fonctionnaires de pouvoir bénéficier de logements sociaux au moment où ils arrivent en Île-de-France. C’est la raison pour laquelle je vous propose l’ajout d’un article 1 bis pour permettre de réfléchir. »

Vignette_jbayouJulien Bayou

« Tout d’abord parce que nous n’avons pas pu répondre, mais je suis surpris par la réponse du vice- président sur la question de l’observatoire. Vous savez qu’il y a des observatoires bénévoles. Vous pouvez avoir des observateurs bénévoles, qui n’ont pas besoin d’avoir un chauffeur, c’est possible de faire sans chauffeur et d’observer l’évaluation des politiques publiques par exemple. Essayez, vous verrez, c’est possible.

Puisque vous avez voulu me reprendre, je redis ce que je redisais. Un professeur des écoles qui élève seul un enfant ou dont le conjoint est sans revenu, est éligible au PLAI partout en Île-de-France même après 10 ans d’ancienneté. 10 ans d’ancienneté, c’est-à-dire 2 016 euros nets, à peu près autant qu’un vice-président avec 4 mois d’ancienneté. À 20 ans c’est 2 498 euros pour information et à 30 ans, 2 973 euros. Là-dessus on est tous d’accord, c’est peu, pas assez. Il faudrait plus de professeur et qu’ils soient mieux payés. À ce stade je pense qu’on doit citer Paul Bismuth qui disait, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curer ou le pasteur. Il n’a effectivement pas remplacé un fonctionnaire sur deux, que ce soit des enseignants ou des policiers et c’est à l’origine de bon nombre de problèmes. Puisque vous êtes d’accord, il manque des professeurs, je suis très heureux de l’entendre, Monsieur DIDIER, il faudra vous plaindre auprès de la Ministre du Budget de l’époque. Ministre du Budget, des comptes publics, de la réforme de l’État, qui en novembre 2011 à Bercy, faisant le bilan de la révision générale des politiques publiques, évaluaient à 150 000 postes, le nombre de postes supprimés dans la fonction publique d’État. C’est évidemment un des problèmes auquel nous devons faire face en Île-de-France. Un petit indice, cette ministre se trouve à votre gauche. »

]]>
CR 38-16 : ACTION RÉGIONALE EN FAVEUR DU LOGEMENT. SOUTIEN DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES. http://elus-idf.eelv.fr/cr-38-16-action-regionale-en-faveur-du-logement-soutien-des-femmes-victimes-de-violences/ Thu, 17 Mar 2016 14:18:14 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=14709 Lire la suite]]> Voir le Rapport : CR_38-16 (les temps d’interventions sont limités par une durée proportionnelle à la représentativité dans l’hémicycle)

Vignette_crufetCorinne Rufet

« Mon intervention sera peut-être décalée, puisque je vais vous raconter une histoire.

C’est l’histoire de Suzanne qui, il y a dix ans, est tombée follement amoureuse d’un homme. Elle faisait ses études d’expertise comptable. Il était en formation en alternance pour devenir commercial. Très vite, ils ont aménagé ensemble. Elle a trouvé du travail comme assistante comptable dans une entreprise du bâtiment et elle a vite monté les échelons. Il a commencé à travailler dans une boîte de télécom.

Au début, tout se passe bien. Ils font un enfant. Une claque ou deux parce que, comme elle dit, « elle l’a énervé, c’est de sa faute, il est crevé la pression du boulot ». Comme si elle, elle n’avait pas la pression, au boulot. Elle se dit « c’est un accident, ça va passer. Il s’est excusé ». Un deuxième enfant, parce que les enfants, c’est un vrai bonheur. Ils décident d’acheter, c’est mieux, un pavillon au Plessis-Robinson, avec un PTZ et un taux d’effort au maximum de leurs capacités, 33 %. Le temps des transports augmente un peu, le stress aussi pour Suzanne en particulier, classiquement pour être à l’heure chez la nourrice, mais aussi l’autre stress, quand il rentre. Surtout ne pas faire d’erreur, éviter tout conflit, courber l’échine, protéger les enfants. Parce que, quand il s’énerve, ça tombe. Le troisième enfant arrive et il ne se retient même plus.

Au détour d’une rencontre à la PMI, après des discussions sans fin, après avoir tout retourné dans tous les sens, une seule issue : fuir, partir, se reconstruire. Elle a de la chance : une association qui la loge provisoirement la planque, monte le dossier. Parce que, avec trois enfants, Suzanne a dû abandonner son travail, parce que c’était trop difficile de jongler entre tout cela. Et puis, la fausse excuse de la chute dans l’escalier, de la porte de placard qu’elle se prend trop régulièrement dans l’œil, c’est dur à assumer auprès des collègues de la boîte.

Il faut maintenant demander le RSA, avec l’allocation de parent isolé, et un logement social, guidée et soutenue par cette association. La bonne nouvelle : on a trouvé un logement pour vous, au Plessis-Robinson, un F4. C’est parfait. C’est un logement sur le contingent de la Région qui n’a pas trouvé preneur auprès des agents de la Région. Génial ! Suzanne et l’association prennent contact avec le bailleur et montent le dossier. Patatras, la douche froide ! le logement social est du PLS à 9 euros le mètre carré. 900 euros avec les charges : 530 euros de CAF, 1 153 euros d’allocation RSA parent isolé, le remboursement de la maison du Plessis-Robinson pour la moitié puisque le divorce n’est pas encore prononcé. Taux d’effort supérieur à 50 %. Évidemment, le bailleur refuse la candidature de Suzanne au motif « un logement de type PLAI serait plus approprié ». Ce n’est pas le bailleur qui ne veut pas de sa candidature par principe, mais lui attribuer ce logement serait l’enfoncer encore plus. Comment faire avec 250 euros comme reste à vivre ? En effet, c’est compliqué.

Alors, Suzanne reste dans son foyer avec ses trois enfants. Elle se dit « ce n’est pas grave. On va refaire une demande et j’espère que je l’aurai en PLAI ». Manque de chance, au Plessis-Robinson, il y a 41 % de logements sociaux et, donc, les PLAI ne pourront pas être à nouveau construits sur cette commune. Sans le financement de la Région, aucun PLAI ne sortira.

C’est une histoire qui aurait pu et pourra sûrement arriver. La Région a financé beaucoup de logements PLS dans les dix dernières années, peut-être à l’exception de 2014 et 2015. De nombreux logements du contingent de la Région ne correspondent pas aux besoins des agents régionaux, mais nous nous retrouvons dans une situation compliquée.

Nous voterons naturellement ce rapport parce que nous souhaitons un logement rapide pour ces femmes. Néanmoins, un problème réside dans notre non-réponse aux questions des femmes dans une telle situation. Le tropisme des bailleurs et des élus vise la facilité et le logement qui rapporte davantage, avec des populations garantissant davantage le paiement du loyer.

L’absence d’instauration de règles, contraignant à construire du PLAI au lieu de PLS déjà trop présent, génère des situations comme celle de Suzanne. Cette personne inventée pourrait exister selon moi. »

Vignette_bmonvilledececcoBénédicte Monville-De Cecco

« Il semblerait, et je le regrette profondément, que les faux dévots du XXIème siècle embrassent la cause des femmes pour mieux anéantir les quelques gains obtenus par les mouvements et les associations féministes. Alors sur les élucubrations insupportables du Front national, juste rappeler quand même, qu’il propose de répondre au chômage en ramenant les femmes dans les foyers et qu’au Parlement européen, ses membres ont voté contre un texte portant justement sur l’égalité femme homme. Madame la Présidente, avec ce rapport, puisque je vais en revenir au rapport, vous souhaitez lutter contre les violences faites aux femmes et pourtant lundi, comme plusieurs ici l’ont déjà rappelé, nous avons appris au Conseil d’administration du Centre Hubertine-Auclert que vous aviez l’intention de diminuer de 30 % les subventions versées par la Région à ce centre. Il constitue pourtant une ressource fondamentale dans la lutte quotidienne contre les violences faites aux femmes. Ce centre est sûrement un exemple de ce qu’une collectivité peut promouvoir de meilleur. Aujourd’hui ce sont 100 associations qui en sont membre. Depuis 2013, il a justement intégré l’observatoire régional des violences faites aux femmes. Or les données produites par l’observatoire et le centre Hubertine-Auclert montrent l’effort qu’il faudrait fournir si notre collectivité veut pleinement répondre aux problèmes vitaux que rencontrent ces femmes. En 2013, ce sont 793 femmes et 819 enfants qui ont été hébergés et mis en sécurité dans des structures associatives ou individuelles. Mais ce sont aussi 1 442 femmes qui ont vu leurs demandes d’hébergements refusées, faute de places disponibles. Dans ce même rapport, on peut lire : Il est important d’offrir à ces femmes un lieu de vie stable et sécurisant où elles vont pouvoir se détendre et mettre à distance les violences qui les oppressent provoquant anxiété et stress permanent. Par conséquent, Madame la Présidente, augmenter le nombre de logements réservés aux femmes victimes de violences et à condition bien sûr que ces logements leur soient accessibles comme l’a rappelé Madame Corinne RUFET, est nécessaire mais en aucun cas suffisant. Nous parlons ici de passer de 50 à 100 logements. 100 logements, quand le nombre potentiel de femmes qui pourraient en avoir besoin dépasse les 2 000. Quand une femme meurt tous les deux jours et demi en France, sous les coups de son compagnon ou de son ex-compagnon. En amputant le centre Hubertine-Auclert de 30 % de ses subventions régionales vous nous privez d’un instrument fondamental dans la lutte des violences faites aux femmes. Vous admettrez, Madame la Présidente, que le signal que vous envoyez est, et c’est le moins que l’on puisse dire, contradictoire. Bien sûr nous allons voter cette délibération, pour autant nous serons extrêmement vigilants sur votre politique globale à l’endroit des femmes, et nous espérons que le soutien de la Région aux associations féministes ne manquera pas durant cette mandature. Merci. »

]]>
CR 41-16 : ACTION RÉGIONALE EN FAVEUR DU LOGEMENT. ENGAGMENT EN FAVEUR DES CLASSES MOYENNES. http://elus-idf.eelv.fr/cr-41-16-action-regionale-en-faveur-du-logement-engagment-en-faveur-des-classes-moyennes/ Thu, 17 Mar 2016 13:51:35 +0000 http://elus-idf.eelv.fr/?p=14703 Lire la suite]]> Voir le Rapport : CR_41-16 (les temps d’interventions sont limités par une durée proportionnelle à la représentativité dans l’hémicycle)

Motion de rejet n° 5 (EELVA) présenté par Mounir Satouri.

« Votre rapport qui, selon vous, tente de favoriser la mixité sociale, ne nous semble pas correctement orienté. Le financement de la production de logements sociaux intermédiaires est seulement intéressant en termes de mixité sociale quand il renforce une offre de logements locatifs sociaux PLAI et PLUS. Une telle délibération conduirait certaines communes, refusant de construire du logement social pour les plus démunis, à renforcer leur offre de logements à destination de populations déjà présentes sur leur territoire. En ce sens, ce rapport mérite d’être rejeté. »

Vignette_jespargiliereJuliette Espargilière

« La situation de l’emploi en France et en Île-de-France, l’incertitude sur l’avenir des acquis sociaux et l’onde de choc des crises financières traversées par notre pays ont frappé les plus faibles le plus durement et fragilisé les classes moyennes. Ces habitants inquiets face à la forte diminution de leur part de revenu disponible nous demandent d’améliorer leurs conditions de vie. Cela passe naturellement par une politique de logement qui le rende accessible et suffisant.

Néanmoins, privilégier les logements sociaux n’est ni un caprice ni un luxe. Vous nous soumettez une substitution en proposant aux communes, se trouvant trop belles pour loger les plus pauvres, une aide pour construire des logements pour les classes moyennes. Notre rôle n’est pas d’être arrangeant avec les villes voulant s’affranchir de leurs obligations légales. Nous voulons une Région qui loge tous ses habitants et du logement de qualité participant à la lutte contre la précarité énergétique et contribuant à la réduction des inégalités territoriales. Construire du logement intermédiaire est positif. Nous n’opposons pas les habitants entre eux en matière de logement. Tous les efforts doivent être faits pour tous, mais le foncier n’est pas une ressource infinie, surtout en cas de limitation souhaitée de l’étalement urbain. Pousser le logement intermédiaire au détriment du logement social et très social est un biais idéologique indéniable, puisque vous opposez solidarité et responsabilité. Le juste milieu est-il l’indifférence ? La Région que nous voulons dessiner offre un logement et du vivre-ensemble. Ce n’est pas votre proposition. »

Vignette_crufetCorinne Rufet

« Contrairement à ce qui est affirmé à travers ses propos liminaires, la Région Île-de-France finance le PLS dans les communes excédant 40 % de logement social. Travaillant dans le logement social, un certain nombre de mes opérations ont bénéficié de ce financement PLS au titre d’une délibération de commission permanente de 2014.

Par ailleurs, nous débattons tous de la question du logement social et des financements PLUS, PLAI et PLS avec beaucoup de théorie. En réalité, la construction d’un immeuble de logement social nécessite beaucoup de temps. Un terrain trouvé en 2011 se transforme en opération livrée en 2015. Face à vos propos sur la loi DUFLOT, je précise que la quasi-intégralité des opérations livrées en 2015 et des agréments donnés en 2014 et 2015 concernent des projets lancés en 2013 et 2014. La réalité de la construction de logement social prend du temps. Vos deux délibérations affichant peu de concertation avec les acteurs du logement social. Nous voterons donc contre ce rapport. »

]]>