Associations : les grandes perdantes de la politique régionale
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benevolat[Communiqué de presse EELV&A]

Dans toutes les collectivités locales de droite, mais aussi plus largement depuis que les dotations de fonctionnement sont à la baisse, les associations se voient la cible de réductions drastiques. Si les collectivités territoriales se drapent de bonnes intentions, comme la nécessité de rationaliser les financements, de vérifier l’intérêt et les retombées sur le territoire, ou encore la cohérence avec certaines valeurs décidées par le haut, c’est toujours pour mieux cacher les coupes budgétaires nécessairement corrélées à des choix politiques.

 

Le nouvel exécutif régional, sous couvert de délibérations pour l’expression citoyenne ou de lutte contre les discriminations, suit ce même modèle, sans le dire, bien évidemment.

« Le ‘tout est possible’ cache un ‘c’est moi qui choisis’, » déplore Mounir Satouri, président du groupe écologiste. « L’exécutif fait en réalité ses calculs – sous la table – avec des budgets moindres en fonction de potentielles retombées électoralistes… »

Nécessairement, certains champs sont oubliés ou malmenés : l’environnement, la culture, le soutien aux publics en difficulté, le local…

« Comment expliquer que le volet environnemental disparaisse complètement des projets d’expression citoyenne ? » s’insurge l’élu, qui rappelle combien les associations environnementales sont des sentinelles pour la protection de la population, sa santé, son bien-être et son avenir…

 

Ardent défenseur d’un soutien affiché au secteur associatif, le groupe écologiste tient à dénoncer avec fermeté la destruction systématique mais silencieuse qui s’opère aujourd’hui contre l’emploi associatif[1], contre la pérennisation des subventions[2], contre la liberté de ton associative…

« La droite régionale veut faire des associations des prestataires de service, en leur supprimant toute liberté d’initiative, » déplore Mounir Satouri, président du groupe écologiste.