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Les 9 élu-es du groupe écologiste

A la suite de l’élection régionale des 6 et 13 décembre 2015, 9 élu-es composent le groupe écologiste au Conseil régional Centre-Val de Loire :

  • Estelle Cochard (28), conseillère régionale
  • Christelle de Crémiers (45), vice-présidente déléguée au tourisme, aux terroirs et à l’alimentation
  • Benoît Faucheux (37), vice-président délégué à la transition énergétique et à l’environnement
  • Charles Fournier (41), président du groupe écologiste, vice-président délégué à la démocratie, aux initiatives citoyennes, au développement rural, à la coopération et à l’égalité
  • Jean-Philippe Grand (45), conseiller régional délégué au patrimoine et à l’efficacité énergétique
  • Sabrina Hamadi (37), conseillère régionale
  • Gérard Nicaud (36), conseiller régional
  • Michelle Rivet (18), conseillère régionale
  • Alix Téry-Verbe (37), conseillère régionale déléguée à la prévention santé-environnement

 

 

Les interventions des élu-es

L’agriculture régionale aujourd’hui, éléments pour un débat et pour une contribution de la Région Centre à la réforme de la PAC

Portrait Gilles Deguet

Intervention Gilles Deguet. Monsieur le Président , Madame la vice présidente, mes chers collègues.Le débat qui s’est engagé depuis les dernières élections européennes, et même un peu avant, sur l’avenir de la politique agricole commune est d’une importance primordiale pour l’avenir de l’Europe. La PAC actuelle, il faut bien le dire, est à l’origine de plusieurs catastrophes écologiques majeures. Les mécanismes qui ont systématiquement favorisé la course au rendement sont à l’origine de la sur exploitation des eaux de surface et des eaux souterraines, de l’utilisation effrénée des intrants azotés et des pesticides, de la pollution des sols, des nappes et des rivières, de la destruction des habitats et d’une perte considérable de biodiversité des sols et de tous les milieux, d’une part non négligeable des gaz à effet de serre. Comme le rappelle à juste titre votre communication, Monsieur le Président, la pollution par les nitrates, qui atteignait déjà la proportion effarante de 46% de la surface régionale en 2002, est passée à 55% en 2007.  Nous n’en sommes toujours pas à mettre en œuvre des solutions, mais seulement à constater l’aggravation des problèmes, comme le montre la carte de la page 14 de ce document de réflexion : chaque année, on ferme de nouveaux captages d’eau potable à cause des teneurs en nitrates ou pesticides, et même on en ferme de plus en plus. Je vous rappelle également que depuis 2001, le niveau moyen de la nappe de Beauce a baissé de 5 mètres.Le paradoxe, c’est que deux politiques fortes de l’Union Européenne s’avèrent avoir des effets contradictoires. Pendant que nous multiplions les efforts pour atteindre les objectifs de la directive cadre européenne sur l’eau, les effets de la PAC réduisent méthodiquement nos efforts à néant. Et que dire des moyens en présence ! 725 M€ par an pour la PAC rien que dans la région Centre, cependant que l’agence de l’eau Loire Bretagne dispose d’à peine 40M€ par an pour réduire les pollutions agricoles sur l’ensemble du bassin Loire Bretagne.Le temps n’est donc plus aux mesures environnementales d’accompagnement. C’est bien toute la politique agricole commune qui doit avoir pour objectif la restauration des écosystèmes, y compris dans sa composante principale, le premier pilier. Il est fondamental que les aides ne soient plus indexées sur les rendements. Il est vital que la part éco-conditionnée dépasse les 30% actuels, que les conditions s’étendent à une utilisation sobre de l’eau, et surtout qu’elles restent des vraies conditions et qu’elles ne soient pas édulcorées : qu’on revienne à un nombre significatif de rotations dans l’assolement, que ces rotations concernent tous les terrains, que des prairies permanentes soient non seulement maintenues mais restaurées, et que le minimum de surfaces écologiques soit augmenté et sûrement pas inférieur à 7%, en particulier dans certaines parties de notre région dans lesquelles les seul corridors écologiques qui subsistent sont les routes. Il nous faut une politique agricole commune qui donne un coup de fouet au développement de l’agriculture biologique et qui prévoie des mesures agro environnementales efficaces avec une obligation de résultat.Depuis 2 ans, les propositions du commissaire Dacian Ciolos sont l’objet d’un lent grignotage. Les auteurs de ce grignotage devraient se méfier : si elle ne change pas profondément, la PAC n’aura aucune légitimité et ne sera pas défendable.Monsieur le Président, j’étais il y a peu à Bruxelles avec la commission Développement Durable de l’ARF et nous avons rencontré divers acteurs de la commission et du parlement. La bataille est feutrée mais rude autour de la PAC, entre le Commissaire à l’agriculture Ciolos et la direction de l’environnement d’un côté, et les nombreux lobbies de l’autre qui cherchent à dénaturer le projet ; la controverse porte sur tout, sur le pourcentage de verdissement, sur l’effectivité des conditions, sur la conformité avec la directive cadre sur l’eau.Monsieur le Président, madame la vice-présidente, ce sera l’honneur de la Région Centre de peser de tout son poids du côté d’une agriculture soutenable, qui préserve les sols, l’eau, l’air, la santé humaine, et non du côté de ceux qui depuis 20 ans soutiennent un système destructeur, en prolongeant des modes de production dépassés et en entretenant des aides inégalitaires. L’agriculture de la région n’a rien à gagner à la prolongation du statu quo. La vraie responsabilité c’est de soutenir tous les mécanismes qui permettront à l’agriculture, et en particulier à l’agriculture de la région d’affronter la transition inéluctable. ...

L’agriculture régionale aujourd’hui, éléments pour un débat et pour une contribution de la Région Centre à la réforme de la PAC

Portrait Christophe Rossignol

Intervention de Christophe Rossignol. Monsieur le président, chers collègues Dans le cadre de ce débat sur la Pac et l’avenir de notre agriculture , je souhaite intervenir sur la viticulture.Lors de la dernière commission permanente du 17 février la région Centre a voté une motion en faveur du maintien du droit de plantation des vignes.En effet « Dans le cadre de la réforme de l’Organisation Commune du Marché viti-vinicole (OCM Vin), la Commission européenne a élaboré en 2007 une proposition législative prévoyant une libéralisation du droit à planter à compter du 1er janvier 2016.  ...

Présentation de « Venez au lycée » : le lycée, une opportunité pour le territoire. Le territoire, une ressource pour le lycée.

Chantal Rebout - Intervention 2012

Présentation de la mesure par Chantal Rebout. Le lancement de la mesure Venez au Lycée s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu dans le monde de l’Éducation, et donc, dans les lycées dont la Région a la gestion. En effet, tandis que des réformes de fond remettent en cause structurellement les méthodes d’apprentissage, les moyens humains indispensables à mettre en parallèle de ces intentions sont singulièrement absents, mettant les parents, les élèves, et particulièrement les chefs d’établissement et les enseignants face à une gestion acrobatique des bonnes intentions de la réforme. Charles Fournier reviendra sur ces points, mais il me semblait important, au moment de communiquer sur cette mesure, d’affirmer notre solidarité avec tous les professionnels de l’Éducation, dont la valeur et l’engagement ne devraient plus être à rappeler. Dans ce contexte, Venez au lycée pourrait figurer, pour certains, comme la « goutte d’eau supplémentaire » jetée à la figure des acteurs du monde éducatif ; évidemment il n’en est rien, mais outre de le dire, il suffit sans doute d’évoquer les relations quotidiennes et de grande qualité que l’administration régionale et les élu(e)s de cette collectivité entretiennent, depuis maintenant plusieurs années, avec les chefs d’établissement et les équipes éducatives. On ne peut nous opposer une méconnaissance des problèmes, des besoins mais aussi des atouts, et des ENVIES des lycées de notre Région. Chaque visite, chaque rencontre est l’occasion d’autant de dialogues, d’échanges et de visions partagées.De par sa compétence Aménagement du territoire, la collectivité régionale a développé une perception aigüe des territoires, et là aussi de leurs atouts comme de leurs handicaps, de leurs besoins comme de leurs envies. Cette connaissance nous a menés à adopter dans cette assemblée, en décembre 2011, la version définitive du SRADDT (Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire). C’est dans le cadre des forums thématiques de construction du SRADDT, que nous avons interrogé les acteurs du territoire régional sur le lycée de demain, l’éducation, la formation.L’une des 3 priorités de ce schéma d’ambition 2020, pour l’avenir de notre région s’intitule : Des territoires attractifs organisés en réseau(x). ...

Présentation de « Venez au lycée » : le lycée, une opportunité pour le territoire. Le territoire, une ressource pour le lycée.

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier. Monsieur le Président, chers collègues,Avant d’exprimer un avis sur cette communication, je voudrais évoquer le contexte dans lequel elle se construit, celui d’une éducation nationale mise à mal, celui des coups portés aux fondements d’une éducation de qualité pour tous.    Les réactions quasi unanimes aux projets de cartes scolaire du premier et du second degré soumises aux CDEN dans les départements, indiquent la profondeur du malaise des professionnels de l’éducation mais aussi des élus locaux. Et il ne s’agit pas là seulement de la question des moyens, bien qu’elle soit centrale, c’est aussi une question de conception de l’éducation, de considération à l’égard des métiers qui en assurent la mise en oeuvre. Sans cesse plus d’élèves dans les classes, la remise en cause des RASED, les ajustements au fil de l’eau des moyens d’enseignement, les réformes de diplômes conçues à la hâte, la mise en concurrence des établissements, le manque de formation proposée aux enseignants et la liste pourrait s’allonger, autant de décisions inappropriés qui ne font qu’aggraver la situation. Il est donc urgent de rétablir les conditions d’un enseignement de qualité . Il en va de l’avenir de nos enfants mais aussi de la dignité  du personnel éducatif. Nous pouvons comprendre , dans ce contexte que toute mesure nouvelle qui arrive puisse susciter interrogation voir méfiance pour certains, envie pour d’autres. La région souhaite d’autant plus maintenir son implication dans les lycées en utilisant tous les leviers qui sont les siens et en proposant des innovations au bénéfice des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative. A ce stade, nous est présentée une communication qui vise à ouvrir le débat sur la démarche et qui acte le lancement d’expérimentations et de la concertation voulue la plus large possible. Il n’y a là aucun vice caché, juste des hypothèses de travail qui me semblent tout à fait opportunes pour rendre compte des coopérations d’ores et déjà existantes entre les lycées et leurs territoires d’implantation mais aussi pour leur donner un cadre de progression et d’amplification. Le choix de recourir à l’expérimentation me paraît d’autant plus pertinent en constatant les réactions parfois positives mais aussi parfois teintées d’inquiétude, voir de méfiance. Ce sera l’occasion pour tout un chacun de contribuer à la définition du contrat qui pourrait lié un lycée et son territoire de vie autour d’objectifs de progrès réciproques et au service de l’amélioration du service public d’enseignement et de l’attractivité et du développement du territoire. Si le titre de la communication invite à penser le lycée ouvert, le contenu dit bel et bien qu’il s’agit aussi de considérer le territoire ouvert au lycée, aux lycéens et à l’action éducative. Je pense opportun d’envisager de faire évoluer le titre pour mieux rendre compte des ambitions de cette mesure et rassurer celles et ceux qui y verraient une volonté de pénétrer dans les lycées contre la volonté de ceux qui en ont la responsabilité quotidienne ! Au-delà des dispositifs existants, nombreux et de qualité mais plutôt cumulatifs, c’est l’idée d’un projet partagé, cohérent et inscrit dans le temps qui s’ouvre par la voie de cette mesure.Celles et ceux qui participent à la vie des lycées, aux conseils d’administration, entendent tout comme moi, les besoins qui s’expriment et qui pour partie peuvent trouver réponse dans un échange approfondi et coordonné avec les acteurs du territoire :- les besoins d’accès aux équipements du territoire,- la prise en compte des lycéens dans la vie hors du lycée et en particulier les internes, comme par exemple la prise en compte des projets de ces jeunes, leur accompagnement,- des soutiens à la mise en oeuvre des projets éducatifs portés par les enseignants,- la reconnaissance de l’action culturelle et sportive des lycées,- les enjeux de sécurité à l’abord des établissements, - la gestion des déplacements des lycéens et personnels des lycées- l’approvisionnement des restaurants scolaires...- etc...Ils peuvent aussi entendre les attentes des communes, villes ou agglomération,  quant à la prise en compte de leurs propres enjeux : - le maintien et le développement de filières qui irriguent aussi le territoire, le soutien à l’attractivité du territoire,- le recours aux savoir-faire d’un lycée, comme par exemple ceux du lycée hôtelier de Blois qui très régulièrement est mis à contribution dans les manifestations locales,- soutenir l’activité des acteurs qui font ce territoire : agriculteur, entreprises de la construction, associations d’éducation populaire associations sportives et culturelles, - la place des jeunes dans la vie locale, - la gestion des espaces publics à proximité des établissements scolaires,- l’offre de mobilité dans le territoire, Voici quelques exemples qui montrent combien les coopérations peuvent être nombreuses et diversifiées. Je vois dans cette mesure l’opportunité de donner un cadre pérenne à ces échanges, de les soutenir et de gagner en lisibilité, cohérence et coordination.Les collectivités se sont vues doter de responsabilités croissantes en matière d’éducation, et de soutien aux établissements scolaires. La région est certes en charge des lycées mais elle n’est ni le seul acteur ni le seul interlocuteur des lycées. Sa responsabilité  au côté de celle de l’Éducation Nationale lui permet cependant d’être à l’impulsion des dynamiques voulues au travers de cette mesure.Notre débat ce jour mais aussi l’ensemble des concertations qui sont engagées : rectorat, proviseurs, enseignants, personnels des lycées, parents d’élèves, et lycéens, enrichiront sans aucun doute, ce projet tout comme les trois expérimentations à venir. Quelques petites remarques sur la méthode et en écho à l’avis du CESER. Oui bien entendu ces coopérations devront être à géométries variables tenant compte de la diversité des situations, de la volonté des acteurs et c’est sans doute cela qui est  recherché en voulant non pas construire un dispositif clé en main mais en voulant insuffler, renforcer des dynamiques locales.  Les réponses apportées par la Vice-Présidente me semblent répondre à cette donnée, le choix des trois territoires se faisant en considérant cette diversité. Sur un même territoire, il existe parfois plusieurs établissements. La démarche pourra aussi encourager les dynamiques de projets entre les établissements d’un même territoire, entre chaque établissement et le territoire. Nous pouvons ainsi penser par exemple que la question de l’offre d’activités pour les internes le mercredi puisse constituer une problématique commune entre les établissements et que des réponses communes pourraient se construire en lien avec les acteurs du territoire : un opérateur culturel, un service jeunesse d’une collectivité, un club sportifs, etc...A travers cet exemple je voudrais répondre aussi à une des interrogations du CESER quant au territoire du lycéen, en particulier quand celui-ci a un recrutement régional voir au-delà. Il me semble que nous pouvons tomber d’accord sur l’idée que le territoire est d’abord est celui que l’on vit et que l’on pratique. Il est certes parfois possible de pratiquer et vivre deux territoires, selon que son activité de formation ou professionnelle et son lieu de résidence sont dissociés ou pas. L’importance du temps scolaire, de la vie scolaire pour les lycées, les conduit aussi à vivre le territoire à y rechercher d’autres réponses à leurs besoins, à leurs projets. Cette mesure est aussi la possibilité de considérer une place pour cette jeunesse dans la vie locale. Pour finir, je voudrais dire quelques mots sur l’idée d’économie que précise la communication et qui a également fait débat au sein du CESER. Je crois qu’il ne faut jouer à se faire peur. Oui les temps sont durs et invitent la région comme toutes les collectivités à faire bon usage des deniers publics. Oui il convient de penser des projets générateurs d’économies. Non il ne s’agit pas de faire moins, de dépenser moins mais de dépenser mieux. Cette exigence s’applique à toutes nos politiques. Et là aussi il est possible de générer de l’économie, au sens d’une production induite de biens et de services, au bénéfice du territoire ou du lycée. Les écologistes vous l’avez compris soutiennent pleinement l’orientation qui est proposée par la Vice-Présidente, je ne reviendrais pas sur mon propos introductif sur la situation de notre service public d’éducation mais nous avons bien en tête que ce contexte invite encore plus que d’ordinaire à l’écoute et à une concertation réussie avec toutes et tous. Ce projet n’a pas été pensé en voulant tout réinventer, il s’appuie sur ce qui existe, il cherche à améliorer les rouages, à donner de la cohérence, il assemble ce qui est parfois séparé, il ouvre à des modalités de gouvernance différents, en ce sens il correspond pleinement à ce que nous défendons au travers de l’écologie politique, penser globalement les enjeux et agir localement, faire des choix au service du progrès humain dans un monde aux ressources contraintes.  ...

Reportage 21 mars 2012 – Aéroport de Tours – Low cost – Gilles Deguet EELV – extrait 19/20 France 3 Centre

Reportage du 21 mars 2012, sur la compagnie Low cost Ryanair à l'aéroport de ToursInterview de Gilles Deguet élu Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, vice-présidente Énergie, Climat, Eau, Air, Déchets, membre du conseil d'administration de l'aéroport de Tours19/20 du 21 mars 2012 sur France 3 Centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...

SAGE Nappe de Beauce : participez à l’enquête publique !

Enquête SAGE Beauce

La Région a donné son avis sur ce SAGELors de la commission permanente du 18 février 2011, la région Centre a émis un avis détaillé sur le projet de Schéma d’aménagement et de gestion des eaux de la nappe de Beauce. Cet avis est constitué d’une série de préconisations destinées à donner une portée réelle au SAGE. ...

Interview Gilles Deguet EELV – 16 février 2012 – SAGE Nappe de Beauce

Interview du 16 Février 2012, sur le SAGE Nappe de Beauce, ce que c'est et pourquoi participer à l'enquête publique qui est en cours.Avec Gilles Deguet élu Europe-Écologie Les Verts, vice président énergie, climat, eau, air, déchets au conseil régional du Centre ...

Jean Delavergne – EELV – La voix est libre 28 Janvier 2012 – France 3 Centre

Partie 1 Partie 2 Émission avec Jean Delavergne élu Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, au programme la santé (suite à la session du 26 janvier 2012 du conseil régional) et transports (POCL, Cadencement)La voix est libre du 28 janvier 2012 sur France 3 Centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...