Amiens, le 25 Septembre 2015,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Création du groupe Europe Ecologie Les Verts
au sein du Conseil régional de Picardie

L’Assemblée Générale d’EELV Nord Pas de Calais – Picardie qui s’est tenue le 12 septembre dernier à Lille a clairement choisi une stratégie pour les prochaines élections régionales basée sur une alliance d’EELV avec d’autres forces de gauche et écologistes afin d’offrir aux électeurs et électrices de la grande région un vrai projet écologiste et social.

 
Cette stratégie exclut une alliance au 1er tour de l’élection avec le Parti Socialiste. De récents sondages ont montré qu’elle permettait de mieux mobiliser les électeurs de gauche au 1er tour et qu’elle constitue ainsi, selon nous, une meilleure opportunité de faire avancer les idées écologistes tout en battant le Front National au 2nd tour de l’élection.

 
Certains membres d’EELV en région ayant voté contre cette orientation (adoptée par presque 75% des votants) n’ont pas accepté les résultats de ce scrutin démocratique interne et ont décidé de quitter le parti EELV. Cette décision leur appartient.

 
Plusieurs élus du groupe Ecologiste aux Conseil Régional de Picardie ont ainsi décidé de quitter le parti EELV. Pour des raisons de transparence et de cohérence évidentes, il ne nous semble pas aujourd’hui souhaitable de continuer à cohabiter dans le même groupe politique que ces élu(e)s qui ont pour certains décidé de rejoindre le PS dès le 1er tour de la prochaine élection régionale.

 
C’est pourquoi nous avons décidé ce 25 septembre 2015 de démissionner du groupe ‘Ecologiste’ du Conseil régional de Picardie et de nous regrouper tous les trois au sein d’un nouveau groupe politique appelé « Europe Ecologie Les Verts », dont le nom montre clairement qu’il est composé de membres appartenant à ce parti politique.

 
Ce groupe politique se situe clairement dans l’actuelle majorité régionale. Ce nouveau groupe politique « Europe Ecologie Les Verts » au Conseil régional de Picardie sera présidé par M. Thierry Brochot.

Marie Christine Guillemin
Thierry Brochot
François Veillerette

Amiens, le 16 Septembre 2015,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Usine des 1000 vaches :
Les écologistes soutiennent les militants de la Confédération paysanne

Ce mercredi 16 septembre, la cour d’appel d’Amiens a rendu son jugement en atténuant les condamnations en première instance des actions symboliques de démontage du chantier de la ferme-usine des 1000 vaches par 9 militants de la Confédération paysanne.

L’ensemble des peines de prison ont ainsi été commuées en amendes avec sursis. Toutefois, les 9 militants de la Confédération paysanne sont reconnus coupables.

Nous regrettons que la justice n’ait pas considéré que ces militants aient agi dans la défense de l’intérêt général.
En effet, les militants de la Confédération paysanne voulaient dénoncer à juste titre les impacts négatifs pour l’emploi paysan, l’environnement, la qualité des produits et le bien-être animal que représente cette ferme-usine.
Leur actions nous semblent aujourd’hui d’autant plus fondées que l’exploitation des 1000 vaches a depuis été reconnue illégale par la préfecture de la Somme, qui a confirmé par arrêtés préfectoraux le 28 août dernier les sanctions de 7800 euros d’amende plus 780 euros d’astreinte journalière tant que le cheptel ne sera pas ramené à 500 vaches, comme le prévoit pourtant l’autorisation d’exploitation de cette ferme-usine.

Sandrine Rousseau, EELV Picardie et les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil régional de Picardie continueront d’apporter leur soutien à la Confédération paysanne et à l’association Novissen dans leur lutte contre l’industrialisation de l’agriculture.

 
Tandis que la crise de l’élevage continue, nous demandons au gouvernement d’engager la fermeture administrative de la ferme-usine des 1000 vaches et de promouvoir un modèle agricole basé sur des exploitations de taille raisonnable respectant l’environnement et garantissant la qualité des produits ainsi que des prix rémunérateurs.

Les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil régional de Picardie

EELV Picardie

Sandrine Rousseau, Tête de liste EELV Nord Pas-de-Calais/Picardie aux élections régionales 2015

Amiens, le 10 Juillet 2015,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

3000 porcs de Loueuse :
Les écologistes soutiennent les opposants et interpellent le gouvernement

Le Préfet de l’Oise a donné l’autorisation d’exploiter à la SCEA Borgoo-Martin en date du 29 Juin 2015 afin de permettre à cet éleveur porcin de Loueuse de doubler la capacité de ses installations et ainsi d’étendre son élevage intensif à 3113 porcs.

EELV Picardie dénonce l’extension de cette porcherie et ses nombreux impacts négatifs sur l’emploi paysan, l’environnement, la qualité des produits et le bien-être animal. Les écologistes seront notamment vigilants quant aux résultats de la déclaration annuelle des émissions polluantes de cette porcherie géante.

Pour François Veillerette, vice-président Alimentation, Santé, Environnement au Conseil Régional de Picardie : « cette autorisation d’exploiter marque une nouvelle étape dans une industrialisation de l’agriculture en Picardie, à l’opposé des pratiques agricoles soutenues par le Conseil régional de Picardie ».

Alors que des éleveurs manifestent actuellement contre les prix bas imposés par la grande distribution, EELV Picardie appelle le Ministre de l’agriculture à promouvoir un modèle agricole garantissant la qualité des produits et des prix rémunérateurs à l’opposé du modèle intensif de type breton et de l’extension des fermes-usines.

EELV Picardie soutient les opposants à l’industrialisation de l’agriculture et notamment l’association locale « Démocratie pour les Citoyens des Campagnes – Decicamp » dans ses actions contre cette extension.

François Veillerette, Vice-président Alimentation, Santé, Environnement au Conseil Régional de Picardie

Valérie Dervin et Christophe Porquier, Porte-paroles d’EELV Picardie

Sandrine Rousseau, Tête de liste EELV Nord Pas-de-Calais/Picardie aux élections régionales 2015

Amiens, le 30 Avril 2015,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Abandon de l’autoroute ferroviaire et soutien aux projets pharaoniques :
Quel est le sens de la politique des transports de l’Etat ?

 
Le secrétaire d’Etat aux transports, Alain Vidalies, a annoncé aujourd’hui que le gouvernement renonçait au projet d’autoroute ferroviaire Atlantique entre Dourges (Pas-de-Calais) et Tarnos (Landes), qui devait voir le jour en janvier 2016 et transporter par la voie ferrée 85 000 poids lourds par an.

Le renoncement à cette autoroute ferroviaire intervient dans un contexte déjà marqué par l’abandon de l’écotaxe poids-lourds par l’Etat, qui concentre sa priorité sur les grands projets pharaoniques coûtant des dizaines de milliards d’euros pour quelques tronçons.
Les investissements sur les réseaux ferroviaires et fluviaux historiques et dans les ports ne rattrapent pas le retard accumulé depuis des décennies.

Pour Christophe Porquier : « Si nous voulons un modèle de transport qui fasse baisser le nombre de camions et qui favorise un développement territorial durable et équilibré, il nous faut inscrire les investissements dans une logique d’ensemble pour renforcer le réseau ferroviaire et fluvial existant, en intermodalité, notamment avec les ports français ».

La ligne ferroviaire Nord-Sud, sans doute améliorable, aurait pu prendre son sens dans cette logique, tout comme la rocade Nord-Est Le Havre-Amiens-Reims.
Ceci nécessite de réviser le modèle des grands projets isolés comme le Canal Seine Nord Europe, les LGV et le Lyon-Turin, dont la masse financière évince tous les autres investissements, sans bénéfice écologique, social ou économique.

Les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil Régional de Picardie.

Amiens, le 10 Avril 2015,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Usine des 1000 Vaches :
Ramery rompt le compromis.

Le Mardi 7 avril, l’exploitant de la ferme-usine des 1000 vaches a annoncé avoir déposé une demande d’augmentation de son cheptel à 880 vaches, auprès de la préfecture de la Somme.
Conformément à l’arrêté d’autorisation d’exploiter du 1er février 2013, la taille du cheptel est actuellement limitée à 500 vaches laitières.

Avec la limitation de la taille du méthaniseur, cela constituait une situation de compromis qui avait été acceptée par les opposants, et que les élus avaient approuvé dans leur grande majorité. Cette nouvelle demande vient tout remettre en question.

En effet, une telle augmentation viendrait renforcer le caractère démesuré de cet élevage-usine et amplifierait ses impacts négatifs sur l’emploi paysan, l’environnement, la qualité des produits et le bien-être animal.

Etant donné l’importance de ces modifications, EELV Picardie et les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil Régional de Picardie s’opposent à une telle augmentation, clairement inimaginable sans nouvelle enquête publique.

Pour François Veillerette : « Cette augmentation viendrait contredire l’engagement pris par le ministre de l’agriculture de limiter la taille de cette ferme-usine ».

Les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil Régional de Picardie

Valérie Dervin et Christophe Porquier, porte-paroles EELV Picardie

Amiens, le 10 Avril 2015,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Les écologistes apportent leur contribution aux travaux de la commission Duron sur l’avenir des trains Intercités :

 
La commission Duron doit émettre prochainement des recommandations dont tiendra compte l’Etat pour l’élaboration en 2016 d’une nouvelle convention d’exploitation des Trains d’Equilibre du Territoire (TET) avec la SNCF. Les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil Régional de Picardie ont apportés leur contribution aux travaux de cette commission.

Dans cette contribution, ils proposent tout d’abord d’améliorer et d’amplifier l’offre des Intercités Paris Nord-Amiens-Boulogne sur Mer et Paris Nord-Saint Quentin-Maubeuge-Cambrai, qui concernent directement la nouvelle région Nord Pas-de-Calais / Picardie, avec :
• une meilleure articulation avec l’offre TER ;
• l’électrification de la section Amiens-Rang du Fliers ;
• le désengorgement de la Gare du Nord par la réalisation du barreau « Picardie-Roissy » et de la rocade ferroviaire Nord-Est, mais également par l’aménagement des départs en Gare du Nord avec l’attribution de sillons supplémentaires pour les trains du quotidien.

De plus, les écologistes relèvent deux conditions importantes à un nouveau conventionnement TET, entre la SNCF, l’Etat et/ou la Région :
• la prise en charge préalable par l’Etat du coût de renouvellement du matériel roulant, qui suppose notamment un renforcement de la fiscalité écologique ;
• des critères stricts et contraignants d’évaluation du service, engageants fortement les parties à un respect de leurs engagements réciproques.

Si ces conditions étaient respectées, ce scénario serait compatible avec la volonté des élu-e-s écologistes de développer une nouvelle offre intermédiaire entre TER et TGV dite : Trains à Haut Niveau de Service (THNS).

Pour Christophe Porquier : « Nous avons besoin de financements importants pour rénover et adapter nos réseaux de transport du quotidien : trains, transports urbains… et pour rénover les voies ferrées et fluviales de transport de marchandise.
Le financement de projets colossaux et inutiles comme le Canal Seine Nord Europe, doublé de la perte des recettes de l’écotaxe poids-lourds, conduit à assécher les moyens de financement de l’Etat et des collectivités pour des investissements urgents et utiles. Il est urgent de réinterroger ces choix ».

Retrouvez ICI l’intégralité de notre contribution.

 
Les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil Régional de Picardie

Le 09 Avril 2015,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pollution de l’air:
Des mesures d’urgence doivent être prises en NPDC et en Picardie !

Nos régions et nos villes sont plongées depuis plusieurs jours dans une situation de pollution extrême devenue malheureusement habituelle. Des mesures exceptionnelles : gratuité des transports en commun, stationnement résidentiel gratuit ont été prises à Paris pour faire face à cette situation. La circulation alternée dans les villes est réclamée par les élus, en adaptant la législation si nécessaire, pour que cesse les niveaux de pollution inacceptables. Comme en Ile-de-France, la santé des habitants du Nord-Pas de Calais et de Picardie mérite des actions d’urgence. Les niveaux de pollutions selon l’indice Atmo atteignent 8 à 9 sur une échelle de 10, que faut-il attendre encore comme dégradation pour agir ?

 
Les élu-e-s EELV NPDC et PICARDIE appellent les Préfets de région à prendre leurs responsabilités et donc toutes les mesures nécessaires pour protéger nos concitoyens et notamment les plus en danger : les enfants, les femmes enceintes, les personnes malades et les personnes âgées.

 
Les élu-e-s EELV NPDC et PICARDIE demandent également des mesures durables. Nos collectivités avec le soutien de l’Etat doivent s’engager résolument dans la lutte contre la pollution atmosphérique par une politique de transports en commun plus ambitieuse, le développement des modes doux, l’encouragement au co-voiturage en réservant notamment une voie sur l’autoroute aux voitures en partage et bien sûr l’expérimentation de l’éco-taxe poids lourds, indispensable à la protection de notre santé.

 
La commission d’enquête sur le coût économique et financier de la pollution de l’air lancée ce 17 mars au sénat nous rappelle que si le préjudice sanitaire est aujourd’hui reconnu par tous (42 à 50 000 morts prématurés chaque année en France ; explosion des risques d’infarctus, d’AVC, d’infections respiratoires et même de cancers des voies aériennes ; des centaines de milliers d’hospitalisations liées à des problèmes cardiaques et respiratoires), il semble également acquis que la pollution de l’air impacte de manière significative notre économie et nos finances à hauteur de plusieurs dizaines de milliards d’euros.

 
Les élu-e-s EELV Région Nord-Pas de Calais
Les élu-e-s EELV Région Picardie

Barbara POMPILI, députée EELV de la Somme
Karima DELLI, euro-députée EELV pour le Nord Ouest de la France

Contacts Presse :
Amélie BON, Collaboratrice du groupe EELV NPDC – am.bon @orange.fr – Tél. 03 28 82 55 89 / 06 77 67 05 27
Martin BESNIER, Attaché du groupe écologiste Picardie – m.besnier@cr-picardie.fr – Tél. 03 22 97 37 50

Amiens, le 28 Novembre 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une unité nécessaire des républicains pour défendre l’avenir du territoire picard et de ses habitants dans le futur ensemble régional Nord Pas-de-Calais Picardie :

Le Parlement a acté le rapprochement des régions Picardie et Nord Pas-de-Calais dans le cadre de la loi de réforme territoriale. C’est dans ce contexte que le Conseil régional de Picardie s’est prononcé ce jour sur ce qu’il entendait promouvoir pour le territoire et les habitants, dans le cadre de la fusion à venir.

Le maintien des trois départements picards dans le futur ensemble régional, ainsi que la place qu’y tiendra Amiens, actuelle capitale régionale, sont des points saillants de la position adoptée aujourd’hui par la région Picardie, par un vote favorable des élus de la majorité et de l’opposition. Seuls les élus du groupe FN ont refusés de voter, sans avoir porté la moindre proposition au débat, démontrant une fois encore leur irresponsabilité quand il s’agit des affaires publiques.

Les élus écologistes de Picardie ont fait des propositions à de nombreuses reprises dans le cadre du débat sur la réforme territoriale, pour des régions aux compétences et budgets renforcés, avec une forte dimension d’aménagement du territoire pour ne pas oublier les zones rurales et les problématiques liées aux déplacements, à l’éducation, aux services publics…

Pour Christophe Porquier, « La réforme adoptée par le Parlement, malgré un vote négatif des députés écologistes, laisse aujourd’hui les régions dans le brouillard sur leurs compétences, avec un maintien réaffirmé des Conseils départementaux, ce qui ne produira aucun allègement du fameux mille feuilles territorial ».

Le groupe écologiste a néanmoins voté sans hésitation le vœu résultant des propositions conjointes du Président de région et de l’opposition UMP-UDI. Nathalie Brandicourt a précisé dans l’explication de vote que les citoyens picards attendaient de leurs élus qu’ils s’engagent au-delà des clivages pour défendre la région et Amiens.

Les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil Régional de Picardie

Amiens, le 24 octobre 2014,

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Ferme-usine des 1000 vaches :  « EELV mobilisé pour soutenir les accusés de la Confédération Paysanne »

Le 28 octobre, 9 militants de la Confédération Paysanne seront jugés au tribunal d’Amiens pour avoir mené des actions symboliques de démontage du chantier de la ferme-usine des 1000 vaches.

Un grand rassemblement national de soutien aura lieu toute la journée du 28 octobre devant le Palais de Justice d’Amiens, au cours duquel se tiendra le procès de l’industrialisation de l’agriculture, dont la ferme-usine des 1000 vaches est le symbole avec des conséquences désastreuses pour les agriculteurs, l’environnement, la santé et le bien-être animal.

Les militants et responsables EELV seront présents le 28 octobre aux côtés de la Confédération Paysanne et de l’association Novissen, comme ils le sont depuis le début de cette mobilisation.

Emmanuelle Cosse (secrétaire nationale EELV), Karima Delli, José Bové, Yannick Jadot et Pascal Durand (euro-députés EELV), ainsi que Barbara Pompili (qui sera amenée à témoigner au procès des militants) et Christophe Porquier, François Veillerette et Christine Guillemin (conseillers régionaux de Picardie)  seront notamment présents.

EELV Picardie

Les élu-e-s du groupe écologiste au Conseil Régional de Picardie 

Karima Delli, députée européenne EELV

Barbara Pompili, députée EELV de la Somme

Ce vendredi 17 octobre, le Conseil régional de Picardie s’est réuni et a délibéré sur de nombreux points qu’il convient d’aborder. Retour sur les principales décisions qui ont été adoptées :

Commission Permanente :

La Picardie adopte un dispositif d’information des professionnels de santé sur la santé environnementale, une première en France !

La dimension santé-environnement n’est toujours pas intégrée dans la formation initiale et continue des professionnels de santé, qui sont pourtant les premiers relais d’information sur la santé auprès de la population.

La Région Picardie lance donc une consultation afin de sensibiliser ces professionnels (médecins, étudiants en médecine, étudiants et formateurs du sanitaire et social…) pour un montant de 30 000 €.

Lancement d’une expérimentation contre le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires de 15 lycées picards.

La réglementation prévoit à l’horizon 2016 l’obligation pour tout gros producteur de déchets organiques, tel les restaurants scolaires, de valoriser ses déchets. La valorisation des déchets permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre issus de leur collecte et traitement actuel.

La Région va donc conduire une mission d’accompagnement dans 15 lycées volontaires afin de réaliser un état des lieux des initiatives en vigueur et de faire évoluer les pratiques. Cette action d’une durée de 36 mois aura un coût de 216 000 €.

La région soutient la création d’un « FabLab » sur Amiens et à Soissons au sein du Lycée Léonard de Vinci.

Ces deux « laboratoires de fabrication » sont des lieux d’expérimentation et d’innovation ouverts au public (entrepreneurs, étudiants, inventeurs…) où sont mis à disposition plusieurs outils et machines numériques.

Pour plus d’informations : http://lamachinerie.org/  (Site du nouveau Fablab d’Amiens) et http://www.picardie.fr/La-Region-soutient-l-eclosion-d-un .

Redéploiement du budget annuel du programme de coopération décentralisée Picardie/Collines (Bénin).

Ce redéploiement budgétaire va notamment permettre d’appuyer la réalisation d’un film sur la coopération décentralisée Région Picardie/ Groupement intercommunal des Collines et la construction d’infrastructures intercommunales.

A noter : Le FN s’est abstenu sur le Fonds de prévention santé et territoires, alors que la situation sanitaire de la Picardie est une des moins bonnes de France…