Le 2ème Carrefour de l’Innovation Sociale a eu lieu ce Mercredi 22 avril 2015 à Amiens.

Il s’inscrit dans le cadre de l’action de Christine Guillemin, vice-présidente du Conseil Régional à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), au commerce équitable et circuits courts, pour favoriser la mobilisation des acteurs régionaux autour de l’Innovation Sociale.

• Qu’est-ce que l’Innovation Sociale ?

L’Innovation Sociale a été définie par la loi ESS de 2014 comme des projets d’une ou plusieurs entreprises consistants à offrir des produits ou services répondants à des besoins sociaux non ou mal satisfaits.
Le caractère innovant des projets peut être lié à la forme de l’entreprise, au processus de production ou encore au mode d’organisation du travail.
Les projets d’innovation sociale sont aussi marqués par la participation de leurs bénéficiaires, par leur ancrage territorial ou encore par la rupture qu’ils constituent avec l’existant.

• 17 projets labellisés Innovation Sociale en Picardie :

Les lauréats de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) Innovation Sociale du Conseil Régional de Picardie pour l’année 2013 et 2014 étaient présents lors de ce 2ème Carrefour pour présenter leurs projets.

L’un d’entre eux vise par exemple à améliorer les services aux plus précaires en regroupant les acteurs de l’aide alimentaire autour d’un projet de plateforme de collecte de distribution.

On retrouve également parmi ces projets, une plateforme d’emploi dans l’Oise pour travailleurs handicapés par la dépollution des cartouches d’encre d’imprimantes ou encore la constitution d’un réseau d’acteurs pour faciliter la rénovation énergétique de l’habitat pour des personnes en précarité financière.

Certains projets associent également l’innovation technologique à l’innovation sociale, par exemple pour promouvoir l’usage des TIC auprès des seniors et des personnes isolées, ou encore par le développement d’un « Fab Lab » (un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d’outils mécaniques et numériques) à Amiens.

Des porteurs de projets d’innovation sociale, lauréats de l’AMI 2014

• La Picardie pionnière en matière d’Innovation Sociale grâce à la mobilisation d’un écosystème d’acteurs :

Ce 2ème Carrefour a également permis de rappeler la présence d’un fort collectif d’acteurs en Picardie, qui lui permet d’être en pointe sur ce sujet : avec le Conseil Régional de Picardie, l’Institut Jean-Baptiste Godin, l’Agence Régionale de l’Innovation, la Banque Publique d’Investissement (Bpi France) et le Secrétariat Général aux Affaires Régionales.

Christine Guillemin, Vice-Présidente du Conseil Régional à l’Économie Sociale et Solidaire, au commerce équitable et circuits courts, rappelle la forte mobilisation de l’écosystème d’acteurs régionaux en faveur de l’Innovation Sociale

Carole Delga, Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire, souligne le rôle précurseur de la Région Picardie en matière d’Innovation Sociale

• Signature de la convention du Fonds d’Investissement dans l’Innovation Sociale (FISO) Picard :

Ce Carrefour a enfin été l’occasion de signer officiellement la convention pour le Fonds d’investissement dans l’innovation sociale (FISO) picard.
A l’échelle nationale, ce FISO sera cofinancé à parité par l’Etat et les Régions, et géré par Bpi France. Il est doté d’une capacité publique totale de 40 millions d’euros et il financera sous forme d’avances remboursables (d’un minimum de 30 000 euros) des projets socialement innovants.

La Picardie a été retenue parmi les 8 régions en charge d’expérimenter la mise en œuvre de ce FISO. Une fois évalués les résultats de cette expérimentation, le FISO sera élargi à davantage de Régions.

Signature de la convention du FISO entre l’Etat, la Région et Bpi France

Pour faire face aux problèmes que nous rencontrons (changement climatique, raréfaction des ressources, vieillissement de la population, production d’une alimentation de qualité pour tous) des solutions existent.

Pour les écologistes, cela passe par un modèle économique qui intègre largement l’innovation sociale : il s’agit d’élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux et sociétaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché.

Il faut imaginer de nouveaux modes de production et de consommation, et relocaliser les services en favorisant les circuits courts et de proximité.

–          Dans le secteur de l’environnement, il faut promouvoir les constructions qui limitent le montant de la facture énergétique et les rejets de gaz à effet de serre.

–          Dans l’agriculture, favorisons les circuits courts et l’alimentation biologique.

–          Dans l’économie, favorisons une économie circulaire où les déchets deviennent des ressources.

–          Dans le secteur social et sanitaire, développons des services à la personne de qualité.

A chaque enjeu de société l’innovation sociale apporte des solutions durables et respectueuses de la planète et de ses habitants.

La Région Picardie a ainsi lancé un appel à manifestation d’intérêt sur l’innovation sociale. Elle proposera un accompagnement aux porteurs de projets, avec pour objectif de favoriser la création d’emplois durables.

La Picardie est riche de projets et d’initiatives qu’il faut promouvoir et soutenir. Citons, entre autres, la création d’un complexe dédié à la petite enfance, la parentalité et l’accès à l’emploi. Le regroupement permanent d’artisans locaux du bâtiment en coopérative, créant les conditions de la formation à la construction et la rénovation. Ou encore le conditionnement et démantèlement des déchets d’équipements électriques et électronique : ainsi valorisés, les composants deviennent de précieuses ressources avec un impact considérable sur la réduction des émissions de CO₂.

Les projets que nous soutiendrons répondent à la nécessité d’une Picardie solidaire qui accompagne les populations les plus fragiles et qui participe, dans le cadre d’un modèle économique durable, à la création d’emplois pérennes.

Marie-Christine Guillemin, Vice-présidente en charge de l’Economie Sociale et Solidaire, Commerce Equitable et Circuits Courts.

Newsletter Economie Sociale et Solidaire

En 2011 se sont tenues, à Amiens les Assises de l’Economie Sociale et Solidaire. Cet évènement fut l’occasion de nombreuses rencontres et d’échanges qui ont permis de développer une politique économique, ancrée dans les territoires de Picardie, qui remet l’humain au centre des priorités.

Nous avions fait une newsletter reprenant à la fois les actions déjà mises en place et les projets que nous souhaitions installer en Picardie.

Un an et demi plus tard, il est plus que temps de refaire un point sur les avancées au sein du Conseil régional de Picardie.

Christine Guillemin,
Vice-présidente du Conseil régional de Picardie
en charge de l’Economie Sociale et Solidaire, circuits courts et commerce équitable

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Venue de Benoit Hamon

Disparu depuis de nombreuses années, le ministère de l’Economie Sociale et Solidaire a fait son retour en 2012 dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Bien plus qu’un symbole, la création de ce ministère montre une réelle volonté de la nouvelle majorité gouvernementale d’aider et de développer cette économie.

Lundi 29 octobre, Benoit Hamon, ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire et à la Consommation est venu à Amiens rencontrer des acteurs de l’ESS et échanger sur l’emploi et le développement de leur activité.

Christine Guillemin, vice présidente du Conseil régional de Picardie a pu discuter longuement sur la politique menée à la Région et faire part de ses propositions au projet de loi d’orientation sur l’ESS qui devrait être présenté au printemps 2013.

Projet de loi cadre sur l’ESS

Pour préparer son projet de loi et pour que celui-ci corresponde au plus près des besoins des territoires, Benoit Hamon a souhaité mettre en place une grande concertation dans les régions en partenariat avec tous les acteurs concernés pour « co-construire » une politique pour l’ESS. Les propositions faites par la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS), le Conseil Supérieur de l’ESS, les élus, les entrepreneurs se retrouvent dans ce texte de loi.

Cette loi verra la mise en place d’outils qui faciliteront le développement de l’ESS partout en région. Parmi eux, la Banque Publique d’Investissement jouera un rôle primordial. 500 millions d’euros seront consacrés au secteur de l’ESS.

Les objectifs de cette loi correspondent aux enjeux que la Conseil régional de Picardie s’est fixés pour décloisonner l’ESS, irriguer l’économie et changer d’échelle selon les valeurs partagées de non lucrativité, de gouvernance démocratique et participative, d’échelle de salaires équitables et d’ancrage sur les territoires.

Et aussi, de développer les coopératives participatives dans le cadre des reprises d’entreprises par les salariés.

La Région soutient le développement des circuits courts et de proximité en Picardie et participe ainsi au développement d’une économie locale durable, créatrice d’emplois non délocalisables, participant au respect de l’environnement et au mieux-vivre ensemble.

C’est dans ce cadre qu’est né l’association Terroirs de Picardie.

La définition des nouvelles orientations stratégiques de l’association Terroirs de Picardie conduit à présenter aujourd’hui un programme centré sur les quatre orientations suivantes ;

–          Réalisation d’outils de communication avec la mise en œuvre de la nouvelle charte graphique,

–          Organisations de salons et marchés régionaux,

–          Développement de la marque régionale dans différents lieux de vente

–          Organisation du salon de l’agriculture

Au travers de ce programme d’actions, l’Association Terroirs de Picardie porte les compétences nécessaires à la promotion de la nouvelle marque pour en faire un outil de développement de la valeur ajoutée et des circuits courts en Région Picardie.

 Il s’agit de faire connaître la marque et ses produits, de développer les lieux de vente, les relations et synergies entre producteurs, transformateurs et metteurs en marché, de sensibiliser les restaurateurs à l’utilisation des produits Terroirs de Picardie et démultiplier les lieux de présence des produits

Ce programme d’action porte sur un site Internet Terroirs de Picardie, un projet Hot pot, une vente en ligne des produits Terroirs de Picardie, la convention d’affaires Terroirs de Picardie, des paniers Terroirs de Picardie pour les Chambres d’hôtes, hôtels, restaurants, des éléments de communication en restauration collective, sets de tables et serviettes, livrets de présentation des produits et des recettes , un guide de recettes spécial restauration collective, des marchés Terroirs de Picardie, des relais Terroirs de Picardie, des tables Terroirs de Picardie, la mise en place de buffets de produits Terroirs de Picardie…

C’est dans ce cadre que la Commission Permanente du 29 juin a voté une délibération en faveur de l’Association Terroirs de Picardie pour un montant de 172 762 € sur un programme d’actions initié en 2011, en partenariat avec la Chambre régionale d’agriculture.

http://www.terroirsdepicardie.com/

Dans le cadre de la politique ESS menée en Picardie, la SCOP P.A.R.I.S Anticorps, spécialiste des bio-technologies a reçu une subvention de 100 000 € sous forme de prêt à taux zéro.

P.A.R.I.S est une SCOP, entreprise coopérative détenue collectivement et majoritairement par ses salariés et dont la gouvernance est démocratique. Les salariés de P.A.R.I.S sont amenés à devenir associés après 2 ans d’ancienneté et donc à participer aux orientations stratégiques de l’entreprise.

P.A.R.I.S Anticorps est une plateforme spécialisée dans les technologies de l’anticorps et offre à une clientèle internationale de l’industrie pharmaceutique, diagnostique, de laboratoires de recherche ou d’analyse :

• Des prestations de Recherche & Développement sous-contrat (développement de réactifs et de tests)
• Des prestations de sous-traitance (production à façon d’anticorps, gestion des lignées cellulaires)
• Un catalogue de réactifs (poly et monoclonaux et réactifs annexes)

La société compte aujourd’hui 15 salariés essentiellement techniciens, ingénieurs ou docteurs en biotechnologie. Le chiffre d’affaire de P.A.R.I.S. Anticorps a crû de 15% chaque année.

Le Conseil régional a voté lors de la Commission Permanente du 29 juin, un prêt à taux zéro de 100 000 € au profit de la société P.A.R.I.S. à Compiègne afin de renforcer sa  trésorerie et d’augmenter son capital. L’augmentation en capital est, en partie, envisagée dans le cadre d’un rapprochement avec la société B Cell Design de Limoges, ce rapprochement lui permettra de se doter de technologies innovantes et de compétences supplémentaires en R&D.

Est-il possible d’allier un développement économique tout à la fois créateur d’emplois non délocalisables, respectueux de la planète, de ses habitants et durable pour les générations futures.

Oui, c’est possible, il suffisait pour en être convaincu d’assister aux assises de l’ESS qui se sont tenues en Picardie tout au long de l’année 2011.

Des rencontres d’acteurs, de structures, de collectivités pour qui la solidarité n’est pas un vain mot, décidés à travailler ensemble et qui se sont positionnés de façon opérationnelle dans une nouvelle organisation.

Ainsi, en appui sur cette dynamique collective, l’économie sociale et solidaire se met dès maintenant en ordre de marche pour changer d’échelle et  irriguer l’économie de ses valeurs qui placent l’humain et non le profit au cœur du projet.

Pour ce faire, une méthode : la fabrique à initiatives, moteur du développement de l’entreprenariat territorial durable et de l’innovation en Picardie.

La fabrique à initiatives, qu’est-ce que c’est ?

À partir d’une analyse des besoins non satisfaits des territoires, de la volonté clairement affichée des collectivités locales de développer l’entreprenariat et en appui sur le réseau de promoteurs locaux de l’ESS, il s’agit de mettre en place les moyens de favoriser l’émergence des projets et des entreprises sur des territoires volontaires.

Cette action n’a pas vocation à aboutir à la création d’une nouvelle structure, mais à s’appuyer sur des acteurs de l’accompagnement à la création.

Pour une meilleure diffusion et appropriation de la méthodologie, l’expérimentation s’appuiera sur des acteurs différents selon les territoires.

Il faut :

• Une collectivité locale motrice et volontaire
• Des opportunités de développement en lien avec des filières : économie résidentielle et autonomie de la personne, habitat et bâtiments durables, environnement, mobilité, alimentation et circuits de proximité, alimentation
• Des initiatives, des acteurs et des coopérations préexistantes
• Le soutien de l’innovation sociale
• Un acteur référent

La CRESS (Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire) coordonnera l’expérimentation et l’Avise (Agence de Valorisation des Initiatives Socio-Economiques) sera le partenaire qui permettra de s’appuyer sur des initiatives réussies dans d’autres régions.

Les projets seront discutés chaque année avec les financeurs et partenaires dans un comité de pilotage la mise en œuvre suivie par un comité technique.

Cette politique régionale bénéficie d’un environnement porteur :

• Au niveau européen, une communication de la Commission au Parlement Européen, au conseil, au Comité Economique et social Européen et au Comité des Régions, appelée  initiative pour l’entreprenariat social « construire un écosystème pour promouvoir les entreprises sociales au cœur de l’économie et de l’innovation sociales » a été rendue le 25 octobre 2011.
• Les collectivités locales picardes s’engagent pour le secteur avec l’adoption du plan régional de l’ESS, les plans départementaux de l’Oise et de la Somme, le passage de conventions de partenariat sur l’ESS entre les départements de l’Oise et de la Somme et la Région ainsi que, par exemple, les conclusions des Etats généraux de l’Economie d’Amiens Métropole.

=> Consultez l’intervention de Christine Guillemin lors de la Commission Permanente du 30 mars 2012

Intervention de Christine Guillemin

Présentation de la synthèse des Assises Régionales de l’ESS 2011 et du Plan Régional de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire – Phase 2

Commission Permanente du 30 mars 2012

Je voudrais insister sur le plan opérationnel de cette délibération, parce que les assises ont mis en évidence des territoires volontaires et nous allons pouvoir passer au plan opérationnel rapidement par la mise en place de fabriques à initiatives, qui comme les contrats d’appui au développement sont des projets généraux, qui ont pour objectif de développer un territoire et non pas de saupoudrer des aides. Développer des territoires dans ces objectifs qui ont résulté de la synthèse, de décloisonner l’ESS et de changer d’échelle.

En plus, le travail se fera en collaboration avec les Départements. Nous avons déjà des conventions de partenariat avec la Somme et l’Oise, avec les agglomérations et aussi, j’allais dire surtout, cette manière de progresser, ces objectifs correspondant à ceux qui ont été mis en place et mis sur la table par le commissaire européen concernant l’économie sociale et solidaire, c’est-à-dire des objectifs pour les fonds structurels, des objectifs à partir de 2014 qui seront assis sur le développement de l’entreprenariat social et de l’innovation sociale. Comme vous avez pu le voir dans les synthèses, dans le rapport et ensuite dans les annexes, c’est à partir de l’entreprenariat social. Le soutien de la Région portera essentiellement sur l’entreprenariat social et l’innovation sociale pour développer l’économie sociale et solidaire sur ces territoires volontaires.

Merci.

=> Consultez la Présentation des Assises Régionales de l’ESS 2011

=> Consultez la synthèse de Christine Guillemin

Les soubresauts de l’affaire « Sea France » ont mis en lumière l’existence des sociétés coopératives et participatives (SCOP). Peu connues, les SCOP font partie de l’Economie Sociale et Solidaire et existent depuis le milieu de XIXe siècle. Elles reposent sur des valeurs fortes : une gouvernance démocratique, la libre adhésion, et une lucrativité limitée. Ce sont des entreprises qui donnent le pouvoir aux personnes et non à l’argent.

Juridiquement, une SCOP est une société coopérative de forme SA ou SARL dont les salariés sont obligatoirement les associés majoritaires et détiennent au moins 51 % du capital social et où le dirigeant est élu par les salariés associés, respectant le principe « une personne, une voix ».

Dans une SCOP, le partage du profit est équitable. Une partie est affectée aux salariés et l’autre, mise en réserves impartageables, est affectée au développement du projet.

Le Conseil régional de Picardie soutient les créations ou les reprises d’entreprises en SCOP soit par une aide directe (subvention, prêt à taux 0) ou via le soutien à l’Union Régionale des Sociétés Coopératives et Participatives qui accompagne, forme et conseille les personnes souhaitant créer ou transformer leur société en coopérative.

Tous les secteurs d’activité peuvent être concernés par les SCOP. A Compiègne par exemple, la Région a participé à la création en 2000 de P.A.R.I.S., entreprise du secteur des bio-technologies qui produit des anticorps. Le centre d’appel, A Cappella, à Amiens, est lui aussi en SCOP : emplois en CDI, gouvernance partagée.

Les SCOP ne sont pas les seules formes de coopératives existantes. En effet, on dénombre plusieurs types de coopératives. Parmi elles on retrouve les coopératives d’usagers (coopératives de consommation), d’entreprises (coopératives agricoles, artisanales…) ou encore les SCIC, Sociétés Coopératives d’Intérêt collectif qui associent toutes les parties prenantes concernées par un même projet économique dans une gouvernance coopérative.

En déclarant 2012, année internationale des coopératives, l’ONU entend bien mettre en avant une économie alternative qui replace l’humain au cœur des entreprises.

Marie-Christine Guillemin,
Vice présidente Économie Sociale et Solidaire, Circuits courts et commerce équitable