Monsieur le Président, chers collègues,

Dans les rapports transports qui vous ont été présentés, je souhaite mettre en exergue une nouvelle action que met en place la région en faveur de l’intermodalité train+vélo. Il s’agit plus précisément du dispositif d’aide à l’achat de vélos pliants, destiné à nos abonnés annuels travail ou étudiants. En effet, nous sommes convaincus du potentiel à développer sur l’intermodalité train + vélo. Comme vous le savez, le vélo reste en France à une part modale faible, moins de 2 % pendant que d’autres pays européens sont à 20 % de part modale.

Pour nous région, le développement de l’intermodalité train + vélo, comporte des contraintes physiques que nous devons surmonter. Nos rames TER ne peuvent pas embarquer un nombre illimité de vélos. C’est pourquoi, la région Pays de la Loire se mobilise fortement sur le déploiement des parkings vélos en gare, mais aussi sur ce type d’expérimentation, qui serait à ma connaissance la première en France. Un vélo pliant ne prend pas plus de place qu’un bagage. Autre avantage : ce vélo pliant peut être à assistance électrique. En facilitant ce type de mobilité, nous proposons à nos usagers d’avoir un meilleur bilan écologique de leur déplacement.

Pour devancer certaines interrogations, cette aide régionale a pour but d’amorcer et d’amplifier la pratique d’intermodalité train + vélo ; nous pensons que cette mesure incitera d’autres usagers à compléter leurs déplacements par le vélo. Je ferai un parallèle avec le vélo en libre service dans les grandes villes ; le vélib ou le bicloo par exemple, a permis la venue de nouveaux cyclistes.

Pour terminer sur cette aide régionale sur les vélos pliants, elle est plafonnée à 200 €. Elle reste donc un complément à l’achat, et écarte tout effet d’aubaine.

En conclusion, doit-on rappeler que tout investissement pour le vélo est le meilleur investissement pour les collectivités et l’Etat ? Car au total, le vélo a les coûts largement les plus bas de tous les modes de transport. Cette affirmation s’appuie en autre sur l’étude présentée en mars dernier lors du congrès Vélo-City.

Marie-Laure MOTREUIL