Le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne correspond aux réalités culturelles et économiques vécues (bassins de vie, déplacements des populations… mais aussi identité culturelle historique). La réunification s’intègre ainsi dans une logique de développement économique et territorial cohérent.

Pour nous écologistes, la réunification se fond dans une vision régionaliste fédéraliste qui simplifierait le découpage régional correspondant au mieux au souhait des populations et donnerait aux régions plus d’autonomie. La réforme territoriale était en ce sens une belle opportunité d’aller plus loin dans la décentralisation. Or la loi votée par les parlementaires ne permet pas réellement d’avancée possible, notamment concernant la réunification de la Bretagne puisque le Conseil régional des Pays de la Loire (exception faite du groupe Europe Ecologie- Les Verts) y est foncièrement opposé. Seul un référendum organisé par l’Etat permettrait d’envisager de manière démocratique le rattachement. Cette question se retrouve donc directement dans les mains du gouvernement. Nicolas Sarkozy le sait pertinemment et joue là un jeu clientéliste à l’approche des cantonales.

 

 

 

Jean-Philippe Magnen, pour le groupe Europe Ecologie- Les Verts Pays de la Loire.